Quand on demande à Ulrick d’où il vient. (Question qui serait plutôt stupide quand on peut aisément deviner par son physique et son nom qu’il fut originaire de Skellige.) Il répond toujours « la voie du guerrier ». En effet, son géniteur, arrivé premier lors de la fameuse course qui oppose tous les jeunes hommes et guerriers de l’archipel, profita de sa notoriété pour séduire nombres de jeunes femmes bien trop naïves ou émancipées. L’une de ses aventures se conclut par la naissance d’Ulrick qui passa les premières années près de sa mère avant que son père, Fils de Jarl, ne demande à l’avoir à ses côtés. Enfin… Dans la forteresse du moins. On ne lui apporta pas d’éducation si ce n’est des bases militaires avant qu’il ne soit confié à un sorceleur. En effet le géniteur paya sa dette en détournant le serment de la surprise. Plutôt que de donner son nouveau-né issu de son mariage avec une noble, il sacrifia le batard.
Si le destin avait préparé à Ulrick à s’endurcir, ce ne fut rien comparé à ce que l’école de l’Ours fut : Des conditions de vie très dures forgées par les embruns glacés, des expéditions dans les montagnes dont les sommets se noyaient dans les nuages, des excursions sur la cote escarpée et une navigation mortelle au milieu des récifs.
La nature hostile de l’ile se chargea d’engloutir une partie des enfants, l’entrainement des sorceleurs vint également à bout de certains fragilisés par les conditions de vie et finalement ce fut l’épreuve des herbes termina de trier les derniers.
Il devint un mutant après l’épreuve de modification, ses yeux ne devinrent pas jaune comme la plupart des autres apprentis mais passèrent du bleu clair à un bleu glacial. Ce fut une bien maigre consolation car ses pupilles elles, n’avaient plus rien d’humaines.
Ulrick parti sur les routes sans monture, préférant consacrer sa petite bourse à son équipement car après tout, c’est grâce à celui-ci qu’il resterait en vie. Quittant rapidement Skellige pour laisser dernière lui l'animosité de son passé, il y a retournera plus tard plus d'une fois, son chemin le menant à son école ou sur la piste d'un contrat. Il n'y a pas un royaume qu'Ulrick n'a pas traversé et il est probable qu'il est laissé un souvenir désagréable à cause de sa conduite probablement rustre et directe ou par quelques cicatrices données en guise de leçon.

Ulrick est sans aucun doute un être laconique. Probablement car il fut limité dans ses relations sociales. Il n’a jamais les bons mots avec la gente féminine. Ne répond jamais aux provocations des hommes sauf si une insulte trop grosse venait à sortir dans ce cas, il se chargerait de casser quelques os à l’insolent. Les enfants le mettent mal à l’aise, il n’hésitera pas alors à les ignorer et si cela ne l’est fait pas fuir n’hésitera pas à chantonner la berceuse du malheur pour les épeurer et les faire partir. Habituer à vivre en marge de la société, il se trouve plus de similitude avec touts les autres espèces, monstres compris qu'avec la race humaine. Il n'accepte d'ailleurs jamais de contrat sur une créature innocente. Trés réaliste sur sa condition, il sait qu'aucun sorceleur n'a eut le temps de se poser la question de la retraite. Il mène donc une vie de bohème dont le fil conducteur sont ses contrats. Il lui arrive également de revenir à l'école de l'ours pour enseigner à son tour car il sait l'importance qu'un mentor peut avoir sur un jeune élève. Il n'est pas rancunier envers les sorceleurs, après tout c'est justement cet entrainement difficile et violent qui lui permettent  pour d'endurer les combats et traques qui l'attendent.
Si son esprit est vif, il est un lecteur lent et évite dès qu'il le peut d'écrire pour ne pas reveler son niveau médicocre.