Le regard qu’il lui lançait aurait découragé n’importe qui de lui demander quoi que ce soit. Mais le vieillard n’en avait cure. Il était à moitié aveugle, un peu sourd, inconscient, beaucoup trop vieux pour craindre la mort, même la plus douloureuse, et beaucoup trop curieux pour ne pas chercher à en savoir plus sur l’inconnu. Il s’assit à la table de cet homme seul, au fond de l’auberge, et posa devant lui un bock rempli d’un liquide violacé opaque. L’inconnu lui jeta un bref regard, et attira à lui le récipient. Il identifia le contenu à l’odorat, sans même avoir besoin de lever le liquide jusqu’à sa bouche.

Le vieillard le regardait, d’un oeil bienveillant. Lui au contraire, le poignardait du regard, sans toucher à la boisson qu’on venait de lui offrir..

Il est très rare d’avoir la chance de croiser un sorceleur par ici.

Il ne répondit pas. Le curieux ne se laissa pas abattre : il savait que ceux qui allaient s’asseoir au fond d’une auberge, seuls, n’étaient pas du genre bavard. Et les sorceleurs n’étaient pas connus pour leur chaleur humaine et leur bonne compagnie.

Pardonnez ma curiosité, jeune homme, mais je me fais vieux voyez-vous, et je ne pensais jamais voir l’un des vôtres de mes propres yeux.

Je l’avais deviné, sinon, vous n’auriez jamais eu l’audace de prendre place sur ce banc face à moi, répondit enfin le sorceleur d’une voix aussi tranchante que devait l’être son épée.

Hélas, je n’ai plus toute ma tête, reprit le vieillard, sans se laisser impressionner par la menace sous-jacente, et ma pauvre femme, qui m’a quitté il y a quelques mois, était une grande curieuse du monde. Elle me racontait tant de choses sur les mythes de ces vastes contrées. Et vu mon âge, sorceleur, j’aimerais bien quitter cette vie en ayant découvert le maximum de choses sur ce vaste monde, en comprenant quels étaient les mensonges et quelles étaient les vérités dans les fabuleuses histoires de ma défunte femme. Alors comme j’ai la chance de croiser l’un des membres de cette guilde si mystique…

Il attendit de ce dernier qu’il surenchérisse, réagisse… Mais rien ne vint.

Vous le savez sans doute, on raconte des tas et des tas de choses à votre sujet. Beaucoup de mauvaises choses d’ailleurs…

La plupart sont vraies, répondit simplement l’inconnu d’un ton toujours aussi peu amical. C’est ce que vous diront la plupart des sorceleurs. Premièrement, car il y a une grande part de vérité dans les croyances et les rumeurs. Deuxièmement, car ces racontards éloignent les profiteurs, les imbéciles et les couards.

C’est donc vrai, cette histoire d’enlèvement d’enfant, d’expériences humaines traumatisantes et extrêmement dangereuses, ces…

Exact, répliqua du tac au tac l’inconnu. Tous les sorceleurs sont faits du même matériau. Enlevés à leurs parents très jeunes, soumis à une expérience avec un mélange mortel de mutagènes et d’herbes, puis entraînés jusqu’à la mort pour devenir des machines à tuer. Rien de nouveau sous le soleil, vieil homme.

_

C’est de la folie.

C’est sa seule chance.

On lui administra le mélange de mutagènes et d’herbes alors qu’il était déjà âgé de dix-sept ans. Retrouvé pour ainsi dire mort entre les dunes de sable, les sorceleurs de l’écope de la vipère avaient décidé que c’était sa seule chance de survie, et qu’ils ne perdaient rien à tenter de le sauver. Ils n’avaient aucun espoir quant à la réussite de cette tentative, du fait de l’âge déjà bien avancé de l’adolescent, trop pour l’administration des mutagènes de sorceleur.

Mais le gamin qu’ils avaient ramassé, n’était pas un fils de famille riche, qui avait passé les dix-sept dernières années de sa vie avec une cuillère en or dans la bouche, dans des draps de soie. Il avait vécu dans la rue, avait appris à voler, mentir, tromper, et était devenu, pendant un temps, un membre à part entière d’une troupe de bandits reconnue. Il en savait déjà beaucoup de ce monde, peut-être même trop pour un garçon de son âge. La vie ne lui avait pas vraiment fait de cadeau.

Mais cela, les sorceleurs de l’école de la vipère l’ignoraient. Si bien que lorsque le gamin se réveilla, avec des yeux à peine mutés, qui étaient simplement devenus vert-jaune, et avec une pupille parfaitement ronde, ils furent tous très surpris, et incapables de décider de la marche à suivre, s'étant déjà persuadé que le gringalet ne survivrait pas.

Les capacités toutefois exceptionnelles de l’adolescent, en termes de déplacement, de réflexion, de talent au combat et de maîtrise des signes, décidèrent de son sort : il devint un sorceleur, avec quelques particularités dues à sa mutation tardive, qui faisait de lui un cas spécifique dans ce groupe de personnes déjà restreint et particulier.

_

Alors, j’ose croire, reprit le vieillard, que vous êtes un sorceleur tout à fait lambda. Qui tue des monstres tous les jours pour vivre, parce que c’est ce qu’on lui a appris. Un homme neutre qui n’engage de conflit qu’avec les bêtes, et qui ne se mêle jamais de ceux des hommes. Qui ignore ce qu’est la guerre.

C’est ce que nous dicte notre code. Nous sommes neutres, et ne prenons jamais part aux querelles des peuples que nous côtoyons. Nous ne sommes pas des bon samaritains nés pour sauver la veuve et l’orphelin, vieil homme, lança sarcastiquement le sorceleur. Nous faisons juste notre travail, et cela n’inclut pas la guerre.

_

Le sol était un tapis de cadavres, certains tout juste partis, d’autres déjà en décomposition. Le sorceleur mesurait ses pas, entre les lambeaux de drapeaux royaux maculés de sang et les armures transpercés et rouillées.

Personne ne l’avait appelé pour un souci de goule, ou de vampire. Il était là parce qu’il avait senti l’odeur de la guerre, des corps brûlés ou en décomposition. Il avait entendu les cris de douleurs et de désespoir portés par le vent, le son métallique des armures et des épées qui s’entrechoquent.

Mais il était arrivé pour ainsi dire trop tard. Il avançait à tâtons dans ce qui avait sans doute été le front, vingt ou trente minutes avant son arrivée. Il savait pourtant que tout n’était pas encore fini. Il entendait encore des soldats, plus loin, devant, qui devaient être dissimulés derrière l’imposant monticule de terre.

Il le dépassa et découvrit un large groupe d’hommes, une quarantaine sans doute, qui se battaient à corps perdus. Avant qu’il ait le temps de saisir son erreur, et de la réparer en rebroussant chemin, il entendit une nouvelle troupe arriver derrière lui. Il fut pris en sandwich entre deux bataillons, et dut se rendre à l’évidence : le combat était inévitable. Alors il tua, sans distinction. Jeunes ou vieux, ennemis ou alliés. Il ne savait même pas qui étaient les deux clans qui s’affrontaient. Mais il décimait leurs rangs, faisait une percée au milieu du troupeau, pour s’en sortir. Il ne savait plus où il en était, ses sens, bien que sur-développés, s’affolaient. L’odeur du sang, du feu, de la chair. La vue de la mort, du désespoir. Les cris stridents de souffrance. Même avec une vie de bandit, il fallait vivre la guerre pour comprendre son horreur. Et ce n’était pourtant là qu’une quarantaine d’hommes, la fin d’une bataille.

C’était un fait. Les contrats pour les monstres étaient donnés par les humains, et une interaction était inévitable entre eux et le sorceleur pour que la mission soit réalisable. Un mutant à l’apparence humaine, même détesté de tous, finissaient toujours par être en relation avec ses congénères. Et à partir de là, il suffisait d’un pas pour finir dans les histoires des humains, guerres comprises. Aucun sorceleur n’était capable de la neutralité, à moins de rester vivre en ermite dans un endroit inaccessible, totalement seul.

_

Alors, si vous veniez à être confronté à une personne à l’article de la mort, qui pourrait s’en sortir avec votre aide, vous n’interviendriez pas ? demanda le vieil homme, visiblement un peu étonné.

Beaucoup de sorceleurs ont déjà essayé de jouer aux chevaliers errants, aux héros. Nous sommes beaucoup trop craints pour qu’aider notre prochain directement nous soit profitable. Alors non, à moins que cette personne soit menacée par un monstre, aucun sorceleur n’interviendra en sa faveur.

Il faut être particulièrement démuni d’empathie pour être capable de ne pas intervenir lorsqu’on voit une personne en danger, et qu’on a la possibilité de faire quelque chose.

C’est bien pour cela que les sorceleurs ne ressentent rien. Ils sont incapables de ressentir une quelconque émotion.

_

Pourtant, il l’avait sauvé. Tout indiquait qu’elle était son ennemie, qu’elle ne désirait que sa mort, et qu’elle était parfaitement capable de le détruire d’un claquement de doigts. Le lancer de blocs de roche sur le bataillon dont il faisait alors parti n’avait sans doute pas été un avertissement suffisant. Il s’était protégé presque trop tard avec un Quen, et une seconde plus tard, il aurait été décapité net par un bloc de granit, lancé à toute vitesse dans les airs. Le choc fut néanmoins puissant, et le sorceleur fut projeté plusieurs mètres en arrière.

Il était le seul à avoir survécu à une telle avalanche. Il se releva rapidement, avec agilité, et posa son regard sur la magicienne, qui reposait pied à terre, après s’être élevée dans les airs pour lancer son sort dévastateur.

Sa peau de porcelaine étaient parcourue de marques, de bleus et d’entailles. Ses vêtements étaient noircis de cendres, maculés d’un mélange de boue et de sang. Les cheveux en bataille autour de son visage tiré par la fatigue, ses yeux lançaient des éclairs. Et pourtant…

Qu’est-ce qu’elle était belle.

Il l’avait toujours trouvé magnifique. Ce jour-là. Quand il l’avait affronté. Quand il lui avait sauvé la vie lorsque sa plaie béante en travers de son ventre s’était rouverte. Lorsqu’ils étaient restés des jours silencieux dans cette ruine enfoncée dans les bois, à attendre en grelottant que les renforts des bataillons passent, et en priant pour qu’ils les évitent. Lorsqu’ils s’étaient traînés hors de ce taudis bras dessus bras dessous, dans un état lamentable tous les deux, pour rejoindre le village le plus proche. Lorsqu’ils s’étaient séparés. Puis quand il l’avait revu, des semaines plus tard. Et tous les jours qui avaient suivi, qu’ils avaient passé ensemble, durant sept longues années.

_

Sorceleur ?

Le dénommé fit mine de ne pas avoir été extirpé de force de ses pensées, même si ça avait été le cas.

Vous n’avez pas de médaillon ? fit remarquer le vieil homme en remarquant son cou dénudé de toute chaîne.

Contrairement à la croyance populaire, pour une fois, un sorceleur n’est pas défini par un médaillon. Certes, ceux qui en ont prouvent leur appartenance à la guilde, mais je connais bien des sorceleurs avec des médaillons authentiques qui valent bien moins que des usurpateurs avec deux épées en métal rouillé. En termes de combat, de valeurs et d’éthique.

Le vieillard ne répondit rien. Le sorceleur commença donc à se lever.

Voilà vieil homme. C’est là que nos chemins se séparent. J’espère que j’ai satisfait votre curiosité. Et à l’avenir, un bon conseil : tous les êtres mystérieux qui peuplent ces terres ne sont pas aussi enclins que moi à répondre aux questions avec honnêteté. Alors abstenez-vous.

Il sortit ses jambes du banc, se mit debout, et jeta une pièce sur la table.

C’est ce que vous m’affirmez messire sorceleur ? Que vous avez été honnête avec moi ? questionna sans hésiter le vieillard en levant vers son interlocuteur des yeux pétillants de curiosité, qui luisaient désormais d’une autre étincelle : une certaine audace.

L’homme aux deux épées eut un rictus mauvais, en plantant son regard dans celui de son téméraire camarade de conversation. Ce dernier remarqua alors les yeux du sorceleur : la pupille n’était pas fendue, et l’iris n’était pas jaune pissenlit, mais plutôt teinté de vert.

Vous n’avez donc pas même pris le temps d’écouter le conseil que je viens de vous donner. Allons vieil homme, ne m’insultez pas. Les sorceleurs et leurs rumeurs n’ont rien d’extraordinaires, comme tout le monde cherche à le penser. Contentez-vous de les craindre, ça leur rendra service. Portez-vous bien, et mes condoléances pour votre femme.

Le sorceleur fit quelques pas, avant d’être interrompu de nouveau.

Mes condoléances pour la vôtre, sorceleur.

Il se figea, surpris. Mais ne se retourna pas immédiatement. Quand il le fit enfin, il lui jetait un regard si noir qu’il aurait fait passer son tout premier - lorsque le vieillard s’était assis à sa table - pour les yeux doux d’une femme amoureuse face à son mari.

Comment s’appelait-elle ? n’hésita même pas le vieillard, toujours avec cet air malicieux, innocent et bienveillant.

Le sorceleur se retint de toutes ses forces pour ne pas céder à une pulsion meurtrière, et se demanda alors avec qui il venait d’avoir une conversation qui lui avait pourtant paru totalement banale.

Je ne ferais pas ça si j’étais vous sorceleur, dit le vieillard, qui lisait visiblement ses pensées à sa guise. Ce n’est pas comme ça qu’elle vous a changé. N’est-ce pas ? Ne l’insultez pas. C’est un péché grave que de jurer sur les morts.

Le sorceleur avala très difficilement sa salive. Dans un ultime effort, il fit un pas vers la sortie, contenant la rage bouillonnante qui l’envahissait. Il poussa rapidement la porte de l’auberge, pour sortir au plus vite. Et malgré le grincement terrible de la porte, il l’entendit prononcer son nom.

_

L’auberge du troisième sentier ne fut jamais reconstruite, et les ruines en cendres de l’édifice furent laissées à l’abandon, du même coup que le village qui l’entourait, qui n’avait pourtant subi aucun dégât. On interrogea les anciens habitants sur ce qui s’était passé, les villageois des bleds alentours. Tous frissonnaient lorsqu’on évoquait l’auberge du troisième sentier. L’histoire changeait souvent, mais la trame restait la même.

Il y avait eu une bataille terrible, le type d’affrontement qui avait fait trembler les murs de toutes les maisons du village, qui avait fait exploser des boules de feu dans le ciel, et qui avait décimé de manière terrible tous ceux qui se trouvaient alors dans l’auberge. La terreur fut telle que tous les villageois abandonnèrent le village sans chercher à savoir quel malheur leur tombait sur la tête.

Selon les racontards, il y eut un unique survivant au terrible affrontement. Enfin, il serait mort quelques semaines plus tard. Mais pendant des jours, les quelques courageuses personnes qui étaient retournées là-bas avaient cru voir un fantôme. Un homme, avec deux épées dans le dos. Avachi au milieu des ruines, la peau et les vêtements imbibés de sang. Il n’avait pas l’air mort, mais il ne bougea pourtant pas pendant plusieurs jours. Les locaux en déduirent donc que c’était un spectre. Un spectre qui disparut sans laisser de trace au bout de quelques semaines. Si l’histoire change au fil des bouches qui la racontent, toutes s’entendent sur le surnom donné à celui qui a été désigné comme le fautif de l’abandon du village et la destruction de l’auberge.

Bloed cerbin.

Cered est un homme difficile à cerner. D’apparence froid et peu enclin à converser, la première impression le concernant est souvent la bonne. Et pourtant, il y eut une époque où le sorceleur était quelqu’un d’enjoué, appréciant une dose d’humour de temps à autre, et capable de sourire et d’apprécier les petits moments de bonheur qu’offre la vie. L’homme qu’il est actuellement est le résultat d’une abrupte descente aux enfers. D’un esprit autrefois optimiste, il est désormais pessimiste, voire même défaitiste. Il n’apprécie pas plus que ça le contact humain, pas plus que la compagnie des elfes, des nains ou autres créatures bipèdes douées de la parole. Ce qui est assez paradoxal, sachant que Cered déteste rester à rien faire, et a besoin d’argent pour subsister : tâches et argent qui lui sont donnés par ces mêmes bipèdes.

Bien qu’impulsif, il peut parfois faire face avec un calme déstabilisant, tuant sans même afficher une quelconque émotion sur son visage : comme un véritable sorceleur. Cered a pourtant un visage très chaleureux lorsqu’il est joyeux, mais il y a bien longtemps qu’il n’a plus lâché un simple sourire.

Il est difficile de savoir comment Cered peut se comporter avec des camarades, sachant qu’il n’en a pour ainsi dire jamais eu, ou alors quelques-uns, il y a plusieurs dizaines d’années, lorsqu’il était un homme tout à fait différent. Il n’est pas de ceux qui vont se mouiller pour la veuve et l’orphelin : il a déjà assez donné pour ça par le passé.

S’il est d’humeur exquise, ou à l’opposé, massacrante, il peut faire preuve de sarcasme sans chercher à se limiter dans la dureté de ses mots. Mais si vous l’entendez faire preuve d’ironie avec vous, bravo ! Cela signifie soit que vous avez réussi à attirer son attention ou à attiser sa curiosité, ou bien que vous l’avez mis en colère. Dans le second cas, il vaudrait peut-être mieux éviter de continuer sur la lancée du sujet qui l’a amené à faire preuve d’ironie...

Cered est un menteur invétéré et entraîné. Il parle peu, et encore moins de lui, et s’il le fait, il est très probable qu’il cherche à vous faire gober un tissu de mensonges. Ou alors, s’il est d’une humeur à peu près potable, il peut converser sans vraiment faire attention. Comme s’il était spectateur de la conversation, et qu’il était à un tout autre endroit en même temps.

Cered fait partie d’une guilde déjà très à part, celle des sorceleurs. Et pourtant, alors qu’il a déjà ce statut particulier de mutant qui l’exclut de la société humaine, il est lui-même une exception parmi les siens. Sorceleur à moitié muté physiquement, du fait de son âge avancé lors de la prise des mutagènes, issu d’une école de sorceleurs perdue au Sud, dont il a à peine pris les codes de combat… Sorceleur amoureux par un temps, incapable de tuer des monstres, prêt à se poser pour de bon dans une maison pour couler des jours paisibles. Cered a toujours été un cas à part et ce phénomène l’a amené à penser qu’en tant que tel, ce n’était qu’une perte de temps pour lui que de chercher à créer des liens avec quiconque.

Pourtant, en combat ou lorsqu’il a un objectif précis en tête, il n’est pas homme à se laisser abattre. Il peut même se montrer extrêmement buté pour accomplir quelque chose au péril de sa vie si c’est important pour lui. Et dans ces cas-ci, il vaut vraiment mieux éviter de se mettre sur sa route.