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Adélice Vaer Déharronis
Death holds no surprises.
Adélice Vaer Déharronis
Race Race : Incube
Habite à Habite à : Novigrad
Couronnes Couronnes : 28136
Messages Messages : 61
Death holds no surprises.
Dim 6 Oct - 20:31


Il était temps...Adélice Vaer Déharronis  & Edora Sighrist En tenu d'Adam, Adélice reposait sur le moelleux de son matelas. Il s'amusait à jeter une pièce en l'air depuis un moment déjà, le regard incrusté dans les poutres du plafond, tandis que ses oreilles écoutaient l'activité encore tenace des serviteurs parcourant le couloir. Un va et vient durant parfois la nuit entière afin de préparer le lendemain arrivant à grand pas ; à quoi bon blâmer un personnel consciencieu dans son travail malgré le désir de tranquilité ? Adélice se raisonna. Lorsque ses doigts se refermèrent sur la monnaie pour la septième fois, il ferma ses yeux afin de se focaliser sur les battements de son cœur, mais cette session de relaxation fut brutalement interrompue par un galop forçant la porte de sa demeure.
Le claquement sec des fers du destrier sur le pavé mêlé au grincement de porte poussa l'incube à se redresser sur son lit. Néanmoins, il ne s'anima pas davantage. Las, il était las. Les traits tirés, il écouta simplement ses gens s'activés dans la cour pour accueillir l'invité impromptu puis esquissa un petit sourire en percevant le pas preste de sa servante préféré se rapprocher de sa porte. La vieille parla d'une voix douce pour ne pas brusquer son maître ; elle mentionna une visite exceptionnelle, une personne encapuchonnée installée dans le premier salon puis demanda si l'on devait faire préparer un soupé. Le démon fronça les sourcils un instant puis se décida à agir, il ne pouvait décemment pas laisser n'importe qui pénétrer dans sa demeure, pas même ses hommes les plus respectables.

« Fantille, apportez de l'eau a notre hôte. Seulement de l'eau. Je descends. » Répondit le maître des lieux en enfilant un pantalon ainsi qu'une chemise de lin dont le tissus avait été déformé par les nombreux lavages qu'elle avait subi.
Il passa également sa dague à sa ceinture puis quitta sa chambre baignée par la douce lumière des bougies. Passant à proximité des appartements de Jodie, il vérifia que sa protégée soit endormie avant de rejoindre le rez-de-chaussée. Les servantes se massaient en bas près des cuisines, terrorisées, elles disaient avoir vu une mine affreuse dissimulée sous la lourde capuche. Leur employeur les toisa durement tandis que la porte se refermait derrière lui.

Faisant volte-face, l'incube observa la silhouette installée devant l'imposante cheminée. Les sourcils froncés, il fit un pas ou deux dans sa direction avant de croiser les bras sur sa poitrine. « Il est rare que l'on ouvre les portes de ma demeure au beau milieu de la nuit. J'espère que vous avez une bonne raison pour venir effrayer mes gens de la sorte. » Dit-il en observant l'inconnu se tourner dans sa direction. C'est alors qu'il reconnut un parfum... Une essence au prix coûteux et particulièrement prisé par une de ses connaissances. Troublé, Adélice n'osa bouger l'espace d'un instant puis se précipita en direction de celle dont il était désormais sûr de connaître l'identité. Un sourire étira ses lèvres avec charme à mesure qu'il ôtait le tissus recouvrant le visage dont il avait tant rêvé. « Ses yeux sont à eux seuls une raison pour passer le seuil de ma porte. » Lâcha l'incube exalté.
Ses prunelles brillaient, dévorés par des étoiles tant la surprise l'avait conquis. Edora était venue. Edora était là.

Il ne put se retenir de la soulevé de terre. « Toi ici hein ! Tu n'aurais pas pu me faire plus beau cadeau, trésor. » Dit-il avant de poursuivre « Fantille ! Apportez du vin et tout ce qu'il y a de délicieux à manger ! Réveillez également les cuisiniers et faites changer mes draps. Nous avons un invité de marques ; ma dame est ici ».


Ravi par cette simple arrivée, l'espion embrassa la nuque ainsi que la clavicule de son aimée en la reposant sur le sol sans porter une quelconque attention au tumulte créer par son annonce. « Comme tu m'as manqué ... » Dit-il la lèvre gourmande et l'oreille sourde face à la stupeur du personnel de l'endroit.


©️Justayne
Adélice Vaer Déharronis
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Edora Sighrist
What do you need me to do?
Edora Sighrist
Race Race : Humaine
Habite à Habite à : Beauclair
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Jeu 17 Oct - 12:42
Adélice
&
Edora

Il était temps...
La porte de la demeure d’Elerinna de Novigrad, Baronne de la pègre et instigatrice de bas étage venait de se refermer derrière toi. Tu restas quelques instants interloquée, encore incertaine de ce que tu devais faire et quelque peu honteuse des pensées que tu avais eues ces derniers jours. Honteuse de ces doutes, de ces incertitudes mortifères sur cette relation devenue pourtant si vitale à tes yeux avec l’homme qui avait fait battre ton cœur. Tu avais douté de lui, tu avais douté de toi-même et tu avais laissé une intrigante t’induire en erreur sur une pente glissante que tu aurais amèrement regrettée… Comment avais-tu pu croire qu’Adélice pouvait te trahir ? Comment avais-tu avoir si peu confiance en lui, en votre relation, certes naissance mais pourtant si évidente à présent ? Tout simplement parce que tu n’avais jamais vécu cela auparavant ? Que c’était totalement nouveau, effrayant et indomptable ? Tout simplement parce que tu n’avais vécu que des déceptions, des désillusions et des meurtrissures qui t’avaient fait perdre foi en toutes ses choses que représentait l’amour ? Pour toutes ses raisons à la fois sans doute… Quoi qu’il en soit, à présent tu te sentais terriblement honteuse de t’être laissé berner et tu n’avais plus qu’une seule et unique envie, te réfugier dans les bras de celui qui te faisait sentir si vivant et dont tu ne devrais jamais douter. Le seul être de cette terre en qui tu devais avoir confiance.

Tu inspiras profondément, lissant les plis de ta robe bordeaux, essayant de reprendre ton souffle mis à mal par le tourbillon de tes pensées. Tu étais Edora Sighrist, la redoutable maitre-espionne de Toussaint et pourtant, lorsqu’il s’agissait d’Adélice, tu devais bien avouer que tu n’étais qu’une jeune femme troublée, inquiète, dépendante et pleine d’insécurité. Tu devais te reprendre, tu devais faire bonne figure, d’autant plus si la plus grande maquerelle de Novigrad se délectait du trouble qu’elle avait semé dans ton esprit du haut de ton palais d’argent. Tu pris une dernière inspiration avant de relever la tête, redresser ton buste, enfiler la capuche de ta cape et chercher la direction de la place du Hiérarque. Tu devais le voir, tu devais sentir que tout cela n’avait été qu’un mauvais cauchemar et que rien n’avait plus de véracité que les liens qui vous unissaient. D’un pas décidé, tu montas sur le cheval que tu avais loué, le menant au travers des rues de la ville et d’un galop tout aussi résolu tu arrivas dans la cour de la demeure de l’espion. Stoppant ta monture pour le laisser aux mains du domestique qui allait s’en charger, tu ne tardas pas à être accueilli par l’une des servantes de la demeure qui te mena dans un grand salon.

De longues minutes passèrent, des minutes qui te parurent des heures et quand bien même on te fit porter de l’eau, tu n’y prêtas guère attention, le regard fixé sur le feu de cheminée qui crépité dans l’âtre. Tu étais fébrile, impatiente, détestablement vulnérable alors que tes émotions jouaient de ton rythme cardiaque. Finalement le son d’une porte que l’on ouvre se fit entendre et quand bien même tu avais espoir qu’il s’agisse du maître des lieux, tu te dis naïvement qu’il devait s’agir d’un autre domestique chargé de te faire attendre. Alors tu ne te retournas pas, le regard toujours absorbé par les flammes comme si elles allaient parvenir à te clamer par leur simple danse hypnotique. Mais ce n’était pas un énième domestique, c’est bien le son de sa voix qui accéléra encore davantage ton rythme cardiaque déjà éprouvant. C’est l’intonation de sa voix et son timbre si chaud qui t’avait tant manqué qui vint caresser tes oreilles dans un doux réconfort. « Ai-je besoin d’une raison pour rendre visite à mon amant ? » Demandas-tu en te retournant vers l’objet de tous tes troubles. Tu crus l’espace d’un instant qu’il n’allait pas bouger, qu’il ne se réjouissait pas de ta venue. Ou pire encore, qu’il aurait espérait une autre visite, celle d’une jeune femme blonde et aussi cinglante que toi. Heureusement, il mit bien vite fin à ton supplice en se précipitant vers toi pour découvrir ton visage et t’offrir un sourire que tu chérissais entre mille. Ces paroles achevèrent de te rendre ton souffle alors qu’il démontrer qu’il était manifestement heureux de te voir et rien n’aurait pu t’exalter autant. Tu ne pus retenir un petit cri de surprise lorsqu’il te souleva du sol dans une étreinte énamourée. Tu n’eus qu’à peine le temps de reprendre ton souffle qu’il donnait déjà des ordres à la volée pour que tu sois accueilli comme il se doit et non pas avec un simple verre d’eau (chose pour laquelle tu te serais offusqué si tu n’étais pas autant obnubilé par le besoin de le voir). Tu reposas finalement pieds à terre, un sourire béat sur les lèvres et les yeux pétillant de bonheur. Il ravit ta nuque et ta clavicule de baisers qui t’avaient tant manqué et tu t’en voulus subitement d’être tant prise par ton travail pour ne pas profiter de ces étreintes plus souvent. En l’entendant te dire que lui avait manqué, tu sentis à nouveau ton cœur s’emballer et ce n’est quand déposant une main tendre sur sa joue que tu réalisas qu’elle tremblait. Tu étais encore fébrile, encore anxieuse et ceux malgré toutes les marques d’affection qu’il venait de te donner. Ton regard fixé dans le sien, tu sentais tes yeux s’humidifier bien malgré toi. « Adélice, j’… J’avais trop besoin de te voir. Je ne voulais pas venir à l’improviste et je me serais bien annoncé plus tôt mais… J’étais à Novigrad et… Et j’avais bien trop besoin de te voir. » Comment lui dire que tu avais douté de lui ? Comment lui dire que quelques heures encore auparavant tu aurais été prête à laisser un de tes golems détruire ce sourire que tu aimais tant ? Comment le lui dire… ? Tu étais encore abasourdie par l’effet dévastateur qu’avait eu la simple éventualité que votre relation ne soit pas aussi importante pour lui qu’elle l’était pour toi et ce malgré ses paroles et ses gestes qui pouvaient encore à l’heure actuelle que cela ne pouvait pas être plus faux.

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Edora Sighrist
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Adélice Vaer Déharronis
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Adélice Vaer Déharronis
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Mer 6 Nov - 23:11


Il était temps...Adélice Vaer Déharronis  & Edora Sighrist L'espionne semblait si subitement malhabile que l'incube fronça quelque peu les sourcils, la stupeur pourtant sourde s'évanouissant rapidement de ses traits pour ne pas perturber son aimé. D'un coup de poignet agile, il caressa la peau de cette joue semblable à la plus parfaite des crèmes et désigna un sofa assez large où tout deux pourraient prendre siège. «Edora... Prends place trésor. Respire. Tout ira bien. » Fit-il sur un ton plus que confiant tandis qu'il s'alanguissait au milieu des coussins. L'air encore et toujours pensif, Adélice s'attarda sur les traits de sa compagne dont il ne parvenait réellement à saisir le sens ; avait-elle eu une triste nouvelle au cours de sa chevauchée ? Il n'en était pas sûr.
Tandis que les victuailles s'amoncelaient face à eux le maître des lieux prit le temps de promener l'extrémité habile de ses doigts sur la chaire des paumes de sa dame, mais le bruit des allers et venus incessantes l'exacerbèrent suffisamment pour qu'il congédie abruptement le ballet si fidèle de ses serviteurs « Par pitié ! Cessez cet interminable remu-ménage et laissez-nous ! ». Il n'eut pas le besoin de se répéter. Les ordres secs savaient toujours se frayés un chemin habile dans l'esprit de son personnel, car ces instants étaient rares en vérité dans la demeure... Pour ne pas dire exceptionnels.

Le regard furieux tourné vers la porte, Adélice se tourna une nouvelle fois vers l'objet de ses pensées les plus tendres. Ses pupilles d'un noir liquide glissèrent sur la silhouette dissimulée sous la lourde masse de la cape qu'il défit sans peine. « Ne te cache pas... Pas avec moi. » Souffla son timbre le plus grave « Qu'importe le fait que tu ais été occupée. Nous le sommes tous ces derniers temps... ». Laissant la fin de sa phrase presque en suspens, il tendit à son invité une coupe remplit d'un vin aux arômes des plus subtils. « De plus, tu es ici chez toi très cher... Je ne vois donc pas de reproches à t'accorder quant au fait que tu arrives, même de nuit. » Ce message aurait pu sembler vain, néanmoins aux yeux du démon il avait un véritable sens : il offrait son cœur, sa demeure ainsi que le trousseau si cela convenait à la dame. Trempant ses lèvres dans l'alcool d'un rouge sang, il esquissa un bref sourire ; n'était-il pas le plus heureux des hommes à cet instant précis ? Le picotis exaltant de l'alcool chatouilla son palais tout entier avant qu'il ne repose son verre, sa chemise baîllant sur son torse tant l'usure l'avait déformé.
« Cela dit, la prochaine fois préviens-moi. Je ferais faire changer les draps et puis... j'essaierai de me trouver une tenue plus présentable. » Ironisa Adélice dans un petit rire étouffé. Pourtant, lorsqu'il reporta ses prunelles sur la dame de Beauclaire, il vit un éclair de rage traversé son esprit. « Aurais-je dit une bêtise ? ».

Les lèvres pincées qui s'accentuèrent face à sa question le laissèrent dans un doute insupportable. Confus, Adélice s'interrogea sur la réelle raison de cette réaction mystérieuse, ce fut en portant naturellement sa main à sa nuque qu'il comprit. « N'aimes-tu pas l'oeuvre de ma protégée ? Jodie s'est donnée du mal à me marquer de la sorte. » Demanda-t-il, incertain de ce qui suivrait. Ce "E" était le sien... Ce "E" était sa marque de son éternel allégeance. Il était le témoin de son abandon totale face à cette rivale si vivace l'ayant poussé à aimer, à songer au-delà de sa condition misérable d'être putride dont il avait horreur. Adélice en était fier... mais peut-être que l'être aimé ne serait pas de cet avis ? Cette unique pensée fit alors mal au passionné, lui qui désirait rendre un hommage inconditionnel à sa dame venait peut-être de causer la fin de cette relation qu'il chérissait tant...


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Dim 8 Mar - 18:30
Adélice
&
Edora

Il était temps...
Il était temps... Temps que tu viennes à Novigrad pour autre chose que des affaires d' État ou d'espionnage, il était temps que tu viennes rendre visite à celui qui détenait ton cœur et d'enfin découvrir l'endroit où il séjournait lorsqu'il était loin de toi pour qu'enfin tes pensées trouvent le chemin pour le rejoindre. Tu étais heureuse, même si tu aurais préféré des circonstances différentes, d'être ici auprès de lui après un temps qui te parut bien trop long. Tu ne pouvais blâmer personne hormis toi-même et ton attachement à ton travail pour cette distance forcée. Il était vrai que tu n'aimais pas déléguer, que tu tenais à avoir un regard sur absolument tout pour t'assurer que les choses soient faites selon tes ordres et à ta manière. Ainsi tu étais assuré d’avoir une prise totale et efficace. Le revers de la médaille, il était dans ta vie privée inexistante. Et si jusqu'à présent cela ne t'avait jamais dérangé, étant dédié pleinement à ton pays, tu en venais parfois à trouver ton travail bien trop pesant lorsque tu te sentais si légère dans les bras de cet homme dont tu décrivais les traits avec amour et fascination.

Tu ne le lâchais pas du regard alors qu'il te guida vers un endroit plus confortable. Il semblait avoir décelé ton malaise, à ton grand dam. Mais tu aurais dû t'en douter, après tout, il était un espion, et non des moindre. La dissimulation, l'omission et la lecture des secrets dissimulés derrière chaque trait d'un individu étaient sa spécialité. Avec lui, tu ne pouvais pas paraître, tu ne pouvais pas faire semblant, et même si tu aurais préféré qu'il ne se doute pas de tes précédents doutes, tu étais aussi soulagé du naturel dont tu pouvais faire preuve avec lui. Loin des faux-semblants, loin des masques de la politique. Tu n'aurais jamais imaginé que cela puisse être aussi reposant... Et te rendre aussi vulnérable.

Tu lui offris un sourire à ses paroles, véritablement soulagée de les entendre, véritablement centaine de leur véracité. Tout irait bien. D'autant plus qu'il tenait visiblement à profiter de ce moment sans interruption, ce que tu ne pouvais qu'approuver. Ce brouhaha incessant commençait à être oppressant et tu voyais déjà suffisamment de ballait de nobliaux et de subordonné à longueur de temps pour exalter ce silence si appréciable. Ton attention fut détournée des derniers serviteurs quittant les lieux lorsqu'il t'incita à te découvrir de la lourde cape que tu portais bien souvent lors de tes voyages. En la retirant tu te souvins d'ailleurs du temps conséquent que tu avais passé ce matin à te préparer pour que chaque aspect de ta personne soit absolument irréprochable en présence de la baronne de Novigrad. Car si tu avais bien appris une chose lors de ta jeunesse mondaine, c'est que la première manche d'une bataille de ce genre ce gagne autant en apparence qu'en paroles. Tu n'avais donc pas à t'en faire pour ton allure même si Adelice t'avais déjà vu dans des situations bien moins avantageuses ou du moins, bien moins vêtus. Mais tu étais tout de même contente qu'il te voit sous un bon jour alors que tu étais plus que ravis de pouvoir contempler son être dans cette tenue que tu aurais trouvée bien risible sur n'importe qui d'autre.

Tu souris tristement à ses mots, saisissant la coupe de vin qu'il te tendait, bien consciente que si toi tu n'avais pas un moment de libre, il devait en être de même pour un espion aussi prolifique. Et tu savais l'empereur exigeant sur les résultats et les délais alors rien d'étonnant en effet qu'Adelice soit occupé... « Si j’ai la permission du maitre des lieux, il se peut que je sois tenté par faire plus souvent preuve de telle incivilité. » Soufflas-tu dans un sourire en essayant de chasser les derniers trémolos de stresse qui avait pris possession de ta personne il n’y a pas si longtemps. La perspective de pouvoir revenir quand l’envie t’en prenait parvenait d’ailleurs très bien à te redonner le sourire et la confiance qui t’avais fait défaut. Tu t’apprêtas d’ailleurs à rétorquer une plaisanterie lorsqu’il évoqua sa tenue mais tu remarquas alors un détail qui effaça instantanément ton sourire tant tu ne savais pas comment l’interpréter.  

Un tatouage trônait sur sa nuque figurant d’une lettre embellie d’arabesque. Une simple lettre qui fit naitre bien trop de questions et réveilla des craintes que tu avais pourtant réussi à taire. Dubitative, perdue, habitée d’une colère animée par la peur, tu déposas calmement la coupe de vin sur la table basse face à toi avant de te lever. Tu ne te retournas pas immédiatement vers lui, cherchant tes mots, essayant de garder ton calme, de lui laisser le bénéfice du doute pour ne pas refaire les mêmes erreurs et tu fis finalement volte-face devant lui, ton visage davantage tirait par les doutes que la colère. « Aujourd’hui, j’ai eu une entrevue des plus intéressantes mais surtout, des plus éprouvantes. J’ai rencontré une baronne de Novigrad que tu connais bien, une certaine Elerinna. Cette femme avait déjà tenté de me contacter par le passé mais j’avais bien trop à faire pour lui accorder du temps jusqu’à ce qu’on me rapporte certaines rumeurs qui furent un supplice à entendre… » Tu essayais de maintenir un semblant de clame dans ta voix même si les trémolos de doutes et de crainte venaient la ponctuer de quelques soubresauts. « Des rumeurs te concernant Adélice, toi et cette baronne. Alors dis-moi… Ce tatouage..., ce E, est-il pour cette femme ? » Ta voix se brisa légèrement alors que tu contenais encore les larmes que tu avais tant accumulées ces derniers jours, te disant alors que ce n’était finalement pas le travail qui occupé autant son temps.

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Edora Sighrist
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