Cet événement est particulier puisqu’il va directement influencer sur la suite de l’histoire que vous, chers membres, êtes en train d’écrire. Il est important cependant que vous ayez conscience de quoi faire pour pouvoir jouer et ainsi participer à l’événement. Première chose à savoir, chers membres, c’est qu’il y a trois RP communs à votre disposition. Un est réservé aux membres ayant une race monstrueuse, montrant une sorte de fête entre les monstres et les musiciens nocturnes, néanmoins, si les humains et non humains parviennent à accéder à la protection de trois d'entre-nous, ils pourront accéder à ces festivités ; le second est mixte puisqu’il s’agit de la traque : les êtres non-monstrueux se retrouvant traqués soient par les monstres ou aidés par ceux-ci, par sympathie ou pitié ; le troisième est réservé aux humains, ou du moins, réservé à ceux qui ne sont pas des montres et va être très prochainement expliqué plus en détail.

Pourquoi ne pas expliquer tout de suite à la portée de ce rp ? Tout simplement parce qu’il faut vous parler de la première chose que vous, les humains, elfes, nains et autres créatures non monstrueuses, allez devoir faire si vous voulez votre peau ou votre vie. Nous nous sommes cachées dans les quartiers de Novigrad et il en convient, à vous, de nous retrouver. Une fois fait, l’histoire pourrait s’arrêter là mais non. Il vous faut rejoindre ce troisième rp commun afin de faire valoir le droit de la tradition. Cette tradition consiste, une fois que vous avez trouvé cette personnalité, à avoir une requête : la protection du membre trouvé ou lui demander de partir, le tout se jouant au jeu du hasard, sauf si d’aventure un avantage vous a été conféré. C’est quelque chose à faire pour chacun des nous, un par un, et tout ce résout dans ce rp commun qui sera décisif pour la suite de l’histoire.

Maintenant, permettez-nous de vous donner un minimum d’indice, même si, soyons-honnêtes, la ville n’est pas si grande que cela et les catégories ne sont pas si longues. Mais vous les humains, n’êtes pas bien fins, pas si intelligents que ça, n’est-ce-pas ? Alors notre aide ne sera pas de refus. Notre seule et unique preuve de pitié pour votre espèce, celle qui nous martyrise pour la seule raison que nous sommes différents. Oh, et potentiellement dangereux, également. Ah. A quoi bon ? Voici les indices.

Moi, Celeste, membre fondatrice, je me cache dans les hauteurs de la ville, surplombant tout son horizon, là où le feu sempiternel brûle de sa connotation divine. Mes chants portant au-delà des bâtisses et des hommes, si bien que pour peu, on me croirait voix du ciel. Red l’infernale est perchée là où la marine brûle, là où l’impatience de se délivrer des chaînes est présente. Là où les ivrognes rient et se battent au bord du gouffre, contemplant l’abysse dans les fonds de bouteille. Les cordes de son luth ravivent les blessures éternelles et guident les malheureux dans les tréfonds. Ruk’Zo l’humble et Lech le danseur sont cachés ensemble, unis par une force qui nous dépasse tous. Ils sont néanmoins protégés par là où l’or coule à flot tel l’Eldorado des contes, la richesse domine en traitre et reste maître mots pour ses habitants aux yeux de couronnes. Leurs ombres effraient et l’or tombe. La flûte du célicole anime les enfants vers le désespoir et les cordes soyeuses de la cithare raniment les instincts animaliers. Mitha la voleuse s’est perdue elle, dans les bas-fonds de la ville, là où personne ne regarde sans être de dédain et sans être plongé dans la profonde crainte d’être détroussé jusqu’à la nudité la plus élémentaire. Ses percussions, rythmées et endiablées animent le désespoir du lieu et plongent les veuves dans le deuil éternel. Quant à mon âme-sœur, Delwyn l’abandonné, il laisse ses traces là où la boue s’agglutine comme le véritable fléau de son temps, parmi les laissés pour compte et ceux qui s’attisent votre haine. Son chant éclaire le cœur de plus malheureux et annonce le tourment des bourreaux comme l’ultime avertissement que la pitié n’a pas sa place quand vous-mêmes n’en avez aucune.

Sur ce, chers habitants, nous vous souhaitons une bonne nuit. Puisses-t-il rester de la chair sur vos os, et un brin d’âme dans votre cœur froid.

let the pyres burns, let them hear our cries, let them feel the painful way our fury comes.