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Hashmàl Pâarvhus ⋆ He who desires, but act not, breeds pestilence.
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Hashmàl Pâarvhus
the senses can be fooled, easily.
Hashmàl Pâarvhus
Race Race : Demi-elfe, demi-humain.
Habite à Habite à : Beauclair, mais navigue là où son métier l'emmène.
Couronnes Couronnes : 31051
Messages Messages : 109
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the senses can be fooled, easily.
Jeu 21 Mar - 16:53
velvet lies, truth hard as steel
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Hashmàl Pâarhvus

ft. Michiel Huisman
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
nom: Ta famille porte le nom de Pâarvhus, une famille presque décimée désormais ; prénom: Ta mère décida qu’Hashmàl serait ton prénom, néanmoins on t’appelle plus régulièrement Hash, car plus simple et plus court ; âge: Bien que ton visage appelle la fleur de la trentaine, ton corps porte les marques de 94 années d’existence ; lieu de naissance: Entre les dunes de sable et les jungles, c’est en Zerrikania que tu vis le jour ; lieu d'habitation: Tu navigues entre la ville du vin et la ville libre, tu as cependant une résidence à Beauclair de façon permanente ; date de naissance: tu naquis lors de l’été 1180, sous le riche soleil ; race: Tu es de sang-mêlé, à moitié elfe, moitié humain ; profession: Jouissant de tes dons et de ton affinité avec le pouvoir, tu es oniromancien à plein temps, bien qu’il t’arrive de donner des cours à l’académie de Ban Ard sur tes deux spécialités magiques ; situation amoureuse: Volage et versatile, tu es célibataire jouissant des plaisirs de la chair sans modération ni aucune retenue, libertin débridé, personne n’a réussi à te garder plus longtemps que quelques jours, c’est à se demander si tu le veux vraiment ; situation financière: Aimant vivre de l’opulence sans jamais l’exhiber, tu es riche, bien plus que ton style de vie n’en a le besoin ; orientation sexuelle: Te fichant bien du genre ou de l’espèce de tes conquêtes, tu te définis comme pansexuel. ; groupe: Etant oniromancien de profession et possédant les qualités d’un invocateur, tu fais partis des mages bien que loin d'adhérer à leurs idéaux.

you're a storyteller
I'd curse bright fortune for my mixed lot,
And then I'd die in peace, and be forgot.


été 1180 ☀ printemps 1190 – Bastion of the Kid
Tu as toujours été le plus chétif de tous tes frères ; le plus jeune, le plus chétif, le plus maladroit, celui aux traits les plus humains avec une santé plus fragile. Tu tenais définitivement de ton père, le pur souche de Zerrikania, tandis que tes frères tenaient de leur mère, une elfe de Dol Blathanna. Néanmoins, tu étais aussi le moins manuel mais celui doté de plus d’esprit, celui qui se trouve une affiliation rapide avec la magie, avec ce pouvoir dont l’essence est encore inconnue parmi ce monde. Tu étais l’enfant un peu redouté parce que tu étais capable de faire des choses avec le sable des dunes de Zerrikania et d’utiliser la pluie de moussons pour aider ta famille, du mieux que tu pouvais. Mais tu étais chétif, tu étais fragile et tu n’avais pas une santé mirobolante. Seulement, tu étais le préféré de ta mère, probablement parce que tu pouvais user de la magie comme elle le faisait elle-même. Ton père t’aimait aussi, mais tu étais différent, tu n’étais pas comme tes deux frères, Arlàn et Thâniris, qui eux se préparaient déjà à une guerre imaginaire. Aussi loin que remontent tes souvenirs d’enfant, tu les as passés auprès de la chaleur du soleil des jungles, dans une maison construite en bordure de celles-ci, non loin de la grande capitale. Tu te souviens, encore aujourd’hui, de l’odeur si humide et nuancée de la jungle et de la chaleur impitoyable du sable. Néanmoins, ton père étant ce qu’il était, vous n’êtes resté qu’une dizaine d’années en Zerrikania, quittant la terre natale pour parvenir aux besoins d’une famille qui, pourtant, était déjà comblée de richesse. Ta mère avait quitté Dol Blathanna avec le pécule d’une famille aristocrate, et ton père… Il était un orfèvre de génie travaillant pour les hautes instances du royaume, dans la capitale, avant qu’il ne rencontre ta mère et s’installe en lisière de la grande ville pour plus de calme. Un de tes frères, déjà bien âgé lorsque la famille décida de déménager, resta en Zerrikania, ayant un travail et une vie presque toute tracée l’attendant en tant qu’orfèvre ici. Ainsi, tu quittas ton premier grand-frère, Thâniris, l’abandonnant à la lisière de la jungle alors que votre carriole commençait son long chemin vers les pays du nord. Une destination déjà prise bien avant votre réel départ : Dol Blathanna.

« Hash ? Qu’est-ce que tu écris encore ? Toujours le nez dans les bouquins que tu es hein, oublies pas de manger, quoi que tu écrives, encore. »

printemps 1190 ☀ automne 1191 – Bastion of the Mother
Dol Blathanna, c’était différent. Tu n’avais pas d’autres termes pour décrire la terre fleurie que tu découvris à votre arrivée, c’était différent. Ça ne voulait pas dire que tu n’aimais pas, c’était juste différent. Tu avais été si habitué au sable et aux grands arbres aux feuilles gigantesques que trouver une vallée entièrement verte était presque une anomalie. Tu ne savais pas vraiment pourquoi vous étiez là. Tu te souviens, aussi, que vous n’êtes pas restez longtemps, non. Une année, une année et demi, peut-être. Pas plus. Tu te souviens de quelques mots de ton père à ta mère, et de ta mère à ton père. « Mon ange, je dois revoir mes parents, qu’ils rencontrent au moins Arlàn & Hashmàl ! Et je te rappelle que tu as besoin de matériaux rares ici, pour pouvoir vendre tes bijoux au nord. » Ta mère avait toujours raison, et ça te faisait toujours sourire de voir ton père soupirer parce qu’il savait, il savait que la femme aux longues oreilles avait raison. Ton frère.. C’était autre chose. De 4 ans ton aîné, il te dépassait sans mal en grandeur et en poids et il parlait, beaucoup, beaucoup trop, si tu devais bien l’avouer. Si Thaniris aimait à te martyriser en permanence, Arlàn étant plus posé, et te protégeait, toujours, surtout quand les enfants de la vallée te trouvait étrange car tu parlais peu et cherchais les animaux dans les fourrés. Tu appris beaucoup de choses en compagnie des elfes Aen Seidhe, ceux qui partageaient, à moitié, ton espèce. Tu découvris une nouvelle partie de ta famille, une grand-mère et un grand-père aimant et curieux des enfants de leur fille. Ton grand-père te montra un peu de sa magie, celle des rêves et il n’était pas rare qu’il t’envoie dans les rêves pour découvrir ton futur ou ton passé, sans en piper mot. Néanmoins, il ne le fit qu’une fois pour ton futur, et plus jamais il ne toucha à ton visage, plus jamais il n’usa de ses pouvoirs pour voir quoi que ce soit que tu refusais de dire. Du haut de tes onze ans, tu ne t’en formalisais pas plus que ça, ce n’était pas grave. Tu continuais d’apprendre à lire avec lui, d’apprendre la langue des elfes et de dessiner pendant qu’Arlan hurlait et jouait dans le jardin de la demeure familiale. Cependant, une année, c’est court, et bien vite l’été passa pour laisser place à l’automne et ces couleurs chatoyantes et la carriole reprit son funeste chemin au travers des chemins des royaumes du Nord. Vous aviez du chemin avant d’arriver à destination, la première qui te séparerait de ta famille pour un long moment. Tu quittais la vallée des fleurs, promettant à cette nouvelle famille que tu reviendrais les voir, un jour. Tu le fis, bien évidemment, tu tenais tes promesses, mais.. Rétrospectivement, ce n’était pas comme ça que tu imaginais la promesse se tenir.

« Dol Blathanna ? On y est jamais allés, n’est-ce pas, Hash ? J’en ai pas le souvenir. »

hiver 1191 ☀ hiver 1207 – Bastion of the Magic
Tu n’aimais pas les Royaumes du Nord. Vraiment pas. Il faisait froid, il faisait moche, il pleuvait, il y avait du brouillard, ça sentait mauvais partout, la gadoue était partout. Non, tu détestais les royaumes du nord. Déjà petit, tu n’aimais pas ça, et même maintenant, bien plus vieux, tu n’aimais toujours pas ça. Ah ça non. Plutôt mourir que de devoir t’enterrer là-bas une seconde fois. Seulement voilà, tes parents t’avaient inscrits et réussis à te trouver une place à l’Académie de magie. Ta mère ne pouvait t’enseigner seule tout ce qu’il y avait à savoir à propos de la magie et elle trouvait bien plus logique de t’inscrire dans l’académie. Ainsi, dès votre arrivée dans la ville de Ban Ard, à Kaedwen, tu étais sensé rejoindre les rangs des autres élèves masculins deux semaines après votre emménagement. Seulement… Tu tombas malade. Une fièvre incroyable qui te cloua au lit pendant un bon mois, tes parents s’étaient même inquiétés que tu n’en sortirais pas. Tu te souvenais du chaud, du froid, des sueurs perpétuels et des hallucinations, constantes qui t’amenaient à une transe toute particulière. Du haut de tes onze ans, tu ne te sentais vraiment pas bien et tu prenais très mal cette nouvelle maladie qui te foutait en l’air pendant un bon mois. Médecins après médecins, infirmières après infirmières, ils réussirent enfin à te sortir de cette maladie dont le nom demeura un mystère à tes oreilles, et tu mis presque autant de temps à te rétablir, à marcher correctement et sortir de nouveau. Quelque chose avait changé. Tu décidais que tu n’aimais pas cette ville, vraiment. Tu aurais préféré rester à Dol Blathanna mais tu savais que ce n’était pas possible. Tu avais une raison d’être là et tu n’allais pas aller contre le vœu de tes parents ni même celui d’apprendre à contrôler la magie. Tu en avais besoin et tu allais faire de ton mieux, mais tu excédais ce lieu, tu détestais cette ville et ces habitants beaucoup trop froids et parfois même méchants, surtout envers ta mère et Arlan. Ton père s’habituait bien à la ville, ayant établi un commerce fleurissant à Ban Ard mais également une succursale avec des associés dans la capitale, à Ard Carraigh. Quoi qu’il en soit, tu étais tombé malade, quelque chose qui rendait ton corps encore plus frêle qu’il ne l’était pas et une guérison qui avait puisé dans bien de tes forces, mais qu’importe tout cela, tu rentrais à l’Académie, prêt à apprendre la magie que l’on t’offrait la chance d’apprendre.

Tu restas une quinzaine d’années à l’Académie, te familiarisant aisément avec les autres étudiants mais également le corps professoral. Si l’Académie n’était pas réputée pour son génie par rapport à son pendant féminin, tu demeurais néanmoins l’un des meilleurs élèves que l’Académie posséda durant cette période. Tu avais une affinité toute particulière avec la magie, dû au sang elfique qui coulait dans tes veines, et tu t’étais bien vite rendu compte que tu pouvais avoir deux spécialités. Certains arrivaient à se spécialiser dans trois caractéristiques magiques, d’autres une seule ou quatre, mais toi, ce sont deux qui attirèrent ton œil. Une qui te fascinait depuis enfant, et l’autre, pour palier à ton manque physique. A défaut d’être aussi fort qu’un soldat, malgré un corps qui était loin d’être faible visuellement, tu brillais par l’énergie que tu arrivais à utiliser avec aisance pour dévoiler la magie. Comme de nombreux mages, tu connaissais les bases de la magie élémentaire, mais la maîtrisais de façon minimale car tu ne t’étais pas spécialisé dans la magie élémentaire. Néanmoins, tes deux spécialités découlaient de deux sources d’énergie différentes. La première était l’oniromancie, la science et la magie des rêves ; le pouvoir de lire les rêves d’autrui et de chercher leurs réponses dans les rêves qu’ils feront suite à tes questionnaires et un apprentissage, mais également le pouvoir d’effacer ou de renforcer les souvenirs et les cauchemars, jouer avec ceux-ci comme s’il s’agissait de mots que l’on pouvait effacer sur du papier. Contrairement à ce que bien des mages ne pratiquant pas cette arcane, l’oniromancie est très liée aux souvenirs et à la mémoire, et une part, plus sombre de cette magie consiste à jouer avec ceux-ci, à les partager, à les briser ou à les enfermer là où le porteur ne pourra jamais les retrouver. Tu appris ainsi à partager tes propres souvenirs, à enfermer certains souvenirs chez d’autres ou à les renforcer. Contrairement à ce que l’on pouvait penser, l’énergie provenait de la nitescence, l’énergie lumineuse et solaire. Tu découvris cette spécialité et ton affinité avec ce type de magie au bout de quatre ans auprès de l’Académie, alors que tu connaissais déjà sur le bout de ta langue la langue ancienne comme si elle avait était innée. La seconde spécialité, celle que tu maîtrisas parfaitement au bout de onze années à l’Académie était l’invocation. Pas n’importe laquelle, tu ne pouvais pas invoquer n’importe quelle créature par ton simple souhait. Non. Tu te retrouvas spécialisé dans l’invocation astrale, spectrale. Tu pouvais invoquer spectres humanoïdes ou des spectres animaliers, sans formes et possédant l’énergie lunaire, sibylline. Tu préférais d’ailleurs invoquer les animaux, les trouvant plus familiers et plus agréables, voir plus dangereux que les spectres humanoïdes. Il n’était pas rare de te voir, dans la cour de l’école, assis dans l’herbe, avec quelques créatures spectrales à tes côtés : un lapin, un tigre, un corbeau ou même un chien, profitant simplement des rares jours lumineux offerts par Ban Ard et son éternel brouillard. Tu obtenus ainsi ton diplôme au bout de quinze années avec brio et les félicitations de tes professeurs, trois années passées auprès d’un maître de l’oniromancie qui décéda une décennie plus tard, emporté par la fièvre. Tu rejoignis ainsi ta famille à ta sortie de l’école, bien plus âgé, bien plus mûr mais toujours aussi chétif, bien que la force magique qui bouillonnait en toi te donnait l’assurance que ta nature faiblarde manquait. Tu passas quelques mois, presque un an, avec eux, aidant au fleurissement de la famille.

« Ban Ard, hein ? On est encore loin de notre rencontre, n’est-ce pas Hash ? Il va falloir y arriver, à un moment donné. »

hiver 1207 ☀ printemps 1227 – Bastion of the Brothers
Néanmoins, comme nombreux de tes confrères, tu étais contraint de quitter le nid. Tu ne pouvais rester éternellement auprès de ta famille, même si tu l’aimais aussi fort que tu le pouvais et que le temps jouait largement en ta faveur. Tu bénéficiais de la longévité elfique, bien que raccourcie par ton sang humain, mais tu savais que tu devais voyager, un tant soit peu, découvrir le monde pour ne pas revenir bredouille en Zerrikania. 21 années d’errance, tu aurais pu les nommer ainsi dans tes mémoires et c’est ce que tu fis. Il y avait peu à raconter sur ces années, si ce n’est que tu partis en compagnie de ton frère Arlàn qui souhaitait découvrir le monde, mais surtout, passer un diplôme à l’Académie d’Oxenfurt. Ce fut donc votre premier arrêt, Oxenfurt. Il s’inscrit et vous vous trouvèrent une maisonnée somme toute tranquille avec le pécule que ton père vous avait donné à votre départ. Tu restas à Oxenfurt pendant trois ans, ne voulant pas laisser ton frère seul avec les corvées qui s’incombaient dans l’idée d’entretenir une maison en plus des tâches scolaires. Tu te fis une réputation, celui de l’Oniromancien d’Oxenfurt, une réputation qui ne tarda pas à étendre ses frontières pour rejoindre Tretogor où tu t’en allais parfois ou Novigrad, où tu avais finalement cueilli quelques clients au fur et à mesure de tes pérégrinations.

A la fin des trois années disciplinaires d’Arlàn, vous quittiez la ville, sans plus de cérémonie, ne gardant sur vous que le strict minimum alors que vos pas vous menaient toujours au plus au nord. Toi qui n’aimais pourtant pas ces régions sombres et brumeuses te retrouvais à apprécier quelque peu les paysages presque féériques qui se découvraient à l’ombre de Kaedwen avant d’arriver sur les côtes de Kovir et Poviss. En hiver, vous séjourniez à Lan Exeter et rejoigniez les côtes de Pont Vanis lorsque le printemps et l’été pointaient le bout de leur nez, trouvant du travail tous les deux. Toi en tant qu’oniromancien, Arlàn en tant que médecin. Tu ne te souviens pas exactement combien de temps vous êtes restez dans les villes neutres de toutes politiques insupportables. Peut-être quatre ans, quelque chose dans cet ordre-là. Cependant, bien que la vie fût douce, une lettre changea la donne, vous poussant à rejoindre le sud pour retrouver votre autre frère aîné : Thâniris. Il avait depuis longtemps quitté Zerrikania pour rejoindre les bordures du Nilfgaard où il fut engagé par l’Empereur pour être ambassadeur entre le cœur de l’Empire et Vicovaro. Ainsi, vous vous installèrent à Vicovaro pour sept ans, si tu te souviens bien, retrouvant les mêmes mécaniques qu’à Lan Exeter ou Pont Vanis, avec votre frère aîné en prime. A Vicovaro, tu te familiarisas avec le gouvernement Nilfgaardien, d’une certaine manière, par l’intermédiaire de ton frère. Malgré leur réticence à discuter avec un mage, ils ne tardèrent pas à trouver une utilité à ce que tu étais, te demandant régulièrement de trouver dans leurs rêves leur futur. Tu attirais suffisamment l’œil de certains ambassadeurs et hautes instances pour te garder correctement dans leurs petits papiers. Sept ans après, vous renouveliez l’expérience, mais à Nilfgaard, pour sept années également, dont une dont les souvenirs sont flous pour toi. Un étrange mélange de nostalgie et de douleur que tu n’arrives pas encore à comprendre tant tout te semble si obscur. Néanmoins, tu passas de bonnes années auprès de tes frères, et c’était tout ce qui comptait réellement à ce moment-là. Seulement, c’était également des années où tu découvris le revers de la pièce de ta propre magie, celle qui voulait imposer la puissance sans le consentement de celui à qui on l’imposait.

Tu avais attiré l’œil des autorités par tes habilités que tu utilisais bénévolement sur ceux qui étaient curieux, mais l’Empire… Oh l’Empire avait une autre idée pour toi. Une offre tomba sur la table, offerte par Thâniris qui prêchait sans mal le Grand Soleil tandis qu’Arlàn était bien plus perplexe d’une telle offre. Celle de travailler de concert avec les maîtres espions et autres militaires de l’Empire, manipuler les rêves et les cauchemars des espions concurrents, des ennemis politiques et autres truands pour leur faire cracher la vérité. Tu acceptas, pour ne pas rester à rien faire et parce qu’au fond, tu étais curieux. Aujourd’hui, tu regrettais peut-être un peu d’avoir accepté cette offre, ce travail, qui dura pendant cinq ans. L’odeur des geôles de la capitale, le mélange de sang, de sueur et d’autres fluides corporels et chimiques impossible à oublier, même pour toi. La douleur de ceux que l’on torturait pour une énigmatique réponse et la torture mentale que tu appliquais sur des prisonniers que l’on te convainquait d’être des personnes de la pire espèce. Une part sombre de ta personne appréciait la douleur et la souffrance que tu pouvais appliquer à ces hommes alors qu’une autre était profondément écœurée du mal que tu avais laissé dans ton sillage. Tu avais envoyé de nombreuses personnalités en prison, que ce soit parce que tu les poussais à mentir pour satisfaire la hiérarchie ou parce qu’ils avaient véritablement commis de mauvais desseins. Tu quittas le poste lorsqu’un autre moment se passa pendant ses années à Nilfgaard, un moment que tu ne pouvais vraiment pas oublier et que tu ne pouvais pas ne pas noter dans ses écrits. Celui de la mort de votre père. Bien vieux pour un être humain, avec une santé de fer, mais ça n’empêcha pas la faucheuse de faire son travail. Vous étiez à Nilfgaard quand votre mère et votre père arrivèrent à Vicovaro, vous obligeant à quitter la ville pour quelques semaines puisque votre paternel était souffrant et voulait ses enfants auprès de lui avant qu’il ne revienne à la poussière. Une fièvre l’emporta. Vous avez décidez, d’un commun accord, de faire, pour quelques semaines supplémentaires, un retour en Zerrikania pour l’enterrer là où il avait toujours vécu, à l’orée de la jungle. A votre retour à Nilfgaard, plus rien n’était pareil, d’une certaine façon. Ta mère quitta l’Empire peu après pour rejoindre Dol Blathanna, en vous laissant l’héritage paternel qu’il avait divisé équitablement en trois, grandit à mesure des années. Vous vous trouviez ainsi, tous, avec un pécule non négligeable. Après six années passées à Nilfgaard, la dernière était peut-être la plus difficile de toute, mais… l’errance était terminée, le voyage aussi, et tu savais que ce qui allait venir après allait peut-être être le plus difficile.

« J’aurais bien aimé rencontrer ton père, tu sais. Il avait l’air sympathique, tss. Enfin… Je sais que c’est douloureux, mais continue, maintenant que tu as commencé. »

été 1227 ☀ hiver 1260 – Bastion of the Blindness
Cette dernière année auprès de tes frères se déroula dans un brouillard presque constant, selon ta mémoire fragile et si peu lucide de cette dernière année. Du printemps 1227 à la fin d’hiver 1228, tu ne conserves que des fragments et le noir complet qui te suivit pendant près de trente-trois ans. Tu te souvenais d’avoir reçu une lettre, un parchemin noirci par le voyage, provenant du Conclave, t’offrant une place au sein de leur grande famille institutionnelle et politique. Ca ne t’intéressait pas. Tu savais qu’ils offraient une place à tous les mages les plus méritants de chaque décennie parmi les meilleurs élèves de l’Académie de Ban Ard de la décennie. Mais ça ne t’intéressait pas, le pouvoir qui découlait de ce genre de poste, ce n’était pas bon. Si tu devais être parfaitement honnête, tu ne jugeais guère nécessaire la création d’une telle cabale qui se prétendait pourtant apolitique mais qui l’était bien moins que ce qu’elle osait dire. Ainsi, tu refusas poliment leur offre par le biais du mégascope dont tu ne te séparais jamais, te risquant même à proposer ton opinion auprès des pontifes magiciens qui n’appréciaient guère le ton que tu employais ni les mots, pourtant soigneusement choisi. C’était le dernier souvenir bien clair que tu avais avant que ton monde ne soit plongé dans le noir. Une obscurité terrifiante, obsédante et terriblement sourde si bien qu’elle t’avait donnée envie de mourir au départ. Tu te souvenais de la douleur des doigts qui s’enfonçaient dans tes orbites, de la chaleur et de la brûlure contre tes iris, et le noir. L’obscurité complète, l’absence de lumière et la douleur, si vive, si poignante de ne plus être capable de voir quoi que ce soit. C’était Thâniris qui t’avait retrouvé, deux jours après l’incident dont tu n’avais aucun véritable souvenir, que des bribes qui revenaient parfois, même encore aujourd’hui. Tu te souvenais de la voix de celui qui t’avait fait ça, mais rien d’autre, que des fragments morcelés. Aujourd’hui, tu te disais qu’il s’agissait peut-être d’un des hommes que tu avais envoyé injustement en prison ou au pilori, ça te paraissait assez logique vu le mal que tu avais infligé. Seulement, tu n’étais pas, à l’époque, en mesure de te questionner. Ton frère t’avait porté sur son dos jusqu’à la demeure que vous habitiez et tu sanglotas pendant des jours, refusant de te nourrir si bien que c’était Arlàn qui déboulait dans ta chambre pour te forcer à manger, ne serait-ce que pour ne pas te laisser mourir. Tu le faisais fuir, les premiers temps, faisant se déchaîner des spectres animaliers dans ta chambre parce que tu refusais la simple présence de quiconque, tu refusais que l’on te voit ainsi. Seulement, ils ne pouvaient pas comprendre. Tu t’éblouissais et t’émerveillais de la beauté de chaque chose que tu voyais en ce monde, et du jour au lendemain, tu n’étais plus capable de voir quoi que ce soit si ce n’est les volutes noires de la cécité. Au bout de plusieurs mois de mutisme, de silence et d’énervement contre un monde qui était pourtant le tiens, Arlàn décida de te faire quitter la capitale trop bruyante pour parcourir le chemin jusqu’à Dol Blathanna. Il avait décidé qu’il te suivrait jusqu’au bout du monde pour t’éviter de te laisser mourir, ainsi, la vallée des fleurs semblait être le bon choix. Ta mère ne pouvait rien pour toi, pas même ton grand-mère ni d’autres médecins de la vallée. Alors, tu n’avais d’autre choix que de t’habituer, de vivre avec. Tu commandas un sceptre, celui même que tu possèdes encore aujourd’hui, plus par besoin d’avoir une possession à toi et une aide pour marcher qu’autre chose. Néanmoins, le maître artisan te l’enchanta de façon à ce qu’il t’aide à ta magie. Tu ne savais même pas si tu pouvais encore utiliser l’oniromancie, tu avais peur d’essayer, peur d’y croire trop fort pour ne finalement n’avoir que des rêves brisés. Vous êtes restés deux ans à Dol Blathanna avant que ton frère décide de partir, et tu décidas de le suivre, comme un chiot, un chiot aux yeux nébuleux de blanc et de gris.  

Gors Velen. Ainsi était nommée la ville où vous vous arrêtiez, que tu ne pouvais pas voir mais que tu pouvais sentir et entendre vivre comme si elle t’était familière. Elle avait la même sensation qu’Oxenfurt, mais le calme était si différent qu’à Dol Blathanna. A Gors Velen, la guerre se sentait, le sang était presque omniprésent dans chaque rues, sur chaque place, sur chaque personnes à qui tu parlais. Tu appris que tu pouvais toujours utiliser ta magie ici, quand une jeune femme appris que tu étais oniromancien et qui avait énormément besoin de ton aide. Tu avais refusé, à de nombreuses reprises, jusqu’à ce qu’elle pleure devant votre porte pour que tu lui viennes en aide. Alors tu avais essayé, et tu pouvais voir, à nouveau, comme si ta vision réelle ne t’avait jamais véritablement quittée. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu étais capable de voir les images de ses rêves dans ton esprit, comme des projections luminescentes et tu avais pleuré, si fort, ni douloureusement, heureux d’être capable de voir par le biais de ces images translucides. Cependant, ce n’était qu’un maigre réconfort quand tu retournais à l’éternelle noirceur une fois le songe dispersé. Ton frère n’était pas toujours là, toujours en train de courir par ci et par là pour s’occuper des soldats blessés que l’on ramenait à l’avant-poste non loin, aidant les rescapés et les civils et toi, tu faisais de ton mieux, ouvrant ta porte à ceux qui voulaient des réponses par leurs rêves et jouant avec les rares enfants qui passaient devant la demeure que tu avais appris à connaître du bout des doigts, en métamorphosant des créatures que tu pensais si fort qu’il t’arrivait de les voir, derrière ta rétine absente. Ton frère t’avait placé un bandeau sur les yeux, pour que personne ne voit tes yeux gris, glacés par la cécité, mais les gens n’étaient pas plus rebutés, ils devaient avoir l’habitude. Plus d’une quinzaine d’années passa auprès de Gors Velen et la guerre se faisait de plus en plus ravageuse tandis que tu t’habituais, de plus en plus, à ces ténèbres omniprésentes autour de toi. Arlàn prenait soin de toi, à sa manière, te ramenant les élixirs que tu lui demandais, notamment ceux pour conserver ta jeunesse. D’une certaine façon, tu refusais de mourir sans savoir quelle était ton apparence à ce moment précis, tu voulais conserver l’apparence de l’homme que tu connaissais, celui au visage de la trentaine, marquée par quelques décisions stupides et quelques sourires béats, et ton frère comprenait. Néanmoins, malgré ton habitude à être simplement heureux et à survivre face à ta cécité, la destinée, comme les gens aiment à l’appeler, avait toujours un coup d’avance. Un matin, ton frère quitta la maison, annonçant qu’il était appelé auprès d’un groupe de mercenaires avec d’autres médecins de la ville, pour soigner des réfugiés ou d’autres personnalités dont tu ne te souvenais guère des fabules inscrites sur leur nom et il ne revint jamais. Tu avais pressenti, au fond de toi, que quelque chose allait se passer, quelque chose de foncièrement mauvais, de malsain. Ainsi, lorsqu’un messager tapa à ta porte le surlendemain, tu ne fis guère surpris d’entendre l’annonce d’une embuscade sur le groupe qu’il était allé aider, et qu’il n’y avait malheureusement pas survécu. Tu refusas cependant d’entendre la façon dont il avait été retrouvé et tu décidas, seul, après avoir contacté Thâniris et ta mère, de faire enterrer ton frère dans le cimetière de la ville, là où il avait le plus aidé et dans une ville qu’il appréciait, pour t’en avoir longuement parlé quand il revenait le soir, bien qu’épuisé. Tu fis le deuil d’un frère, d’un compagnon, d’un ami, d’une aide si précieuse. Trois ans plus tard, tu quittais Gors Velen, grimpant sur une charrette allant en direction de Belhaven. Il te fallait du changement, il te fallait quitter ce lieu imprégner de la mort de ton frère qui, tu le savais, régnais auprès des étoiles, comme les coutumes Zerrikaniennes le disaient.

A Belhaven, tu trouvas du changement. Tu étais plus au sud, ça se sentait par l’air chaud et la météo qui se faisait plus constante dans ses températures. Tu te savais sous l’influence du Nilfgaard, mais tu t’en fichais pas mal, tu n’avais jamais été versé dans la politique, jamais ton point fort, jamais ton grand intérêt si tu voulais être parfaitement honnête. Tu ne t’enquiquinais guère d’acheter une maison, te contentant de louer une chambre dans une auberge, ou de passer la nuit chez quelques-unes de tes conquêtes. Tu apprenais à vivre à nouveau, de façon simple et légitime, apprenant à apprécier les corps que tu avais toujours appréciés d’une manière bien différente. C’était agréable, tu te sentais plus léger, plus libre. Le bastion de la cécité n’était plus si difficile à ouvrir, plus si difficile à porter sur tes épaules et même la lettre annonçant la mort de Thâniris, devenu espion et tué dans une mission quelque peu suicidaire si tu en croyais les dires lus par un ami, n’arrivait pas tant à te blesser, même après deux ans de solitude à Belhaven. C’était peut-être horrible, mais tu n’avais jamais été particulièrement proche de Thâniris. Il était le plus fort de tes frères, le plus hautain peut-être aussi et le plus politique également, très prompt à vénérer le Grand Soleil qui plus est. Il t’avait toujours méprisé, d’une certaine manière, pour ta faiblesse de force et ta santé fragile, et même s’il était ton frère, sa mort ne te surprenait pas. C’était ainsi que la vie était faite. Il te laissait cependant une nièce âgée d’à peine deux ans et une belle-sœur à qui tu ne tardas pas d’écrire. Tu fis ton deuil, en passant de bras en bras, de chambres en chambres, de lèvres en lèvres, de poésies en poésies, de bières en bières jusqu’à ce que cela te marque profondément, qu’une chose résonne si brutalement en toi qu’il te fut difficile, ce soir-là, de respirer.

« Deux personnes en moins, et nous y sommes, Hash. Douloureuse tournante dans ta vie, ça. Je me demande si tu regrettes ton choix. »

hiver 1260 ☀ printemps 1270 – Bastion of the Devil
Cette nuit-là, il faisait humide, froid, et l’hiver était déjà bien installé. Le col menant à Toussaint était déjà bouché par la neige et le mauvais temps, mais tu étais sorti, pour boire avec de rares amis que tu avais réussi à te faire en plus de tes coucheries perpétuelles. Il neigeait, tu le sentais sur ta peau et tu fis frapper par la cruauté de ta vie, au fond : tu étais aveugle, seul, vivant dans une ville où tes connaissances et tes amis étaient superficiels et au fond, de ta famille, il ne restait que ta mère qui s’était exilée à Dol Blathanna. Tu t’es longtemps baladé, errant comme un damné dans les rues que tu avais appris à connaître, jusqu’à te retrouver en bordure de la ville. Tu ne savais même si tu allais être capable de retourner jusqu’à chez toi, ton esprit était embrumé par l’alcool imbibé et la solitude qui te pesait rendait tes pensées troubles et malicieuses. Tu te souviens de t’être assis sur une caisse en bois laissée par-là, le visage tourné vers nulle part en particulier, et d’avoir réfléchis à énormément de choses qui, au final, rendaient ta vie terriblement superficielle. Même les cours que tu donnais à Ban Ard de temps à autres, ce n’était que pour rendre service, et les séances d’oniromancie étaient finalement un triste réconfort quand les ténèbres revenaient après coup. Néanmoins, la voix que tu entendis ce soir-là, elle était autant inespérée que non voulue, maintenant que tu y repensais, avec des années d’écart. « J’erre, noctambule, mon chemin est sinueux. J’avance sans guide, les yeux fermés dans un pays des merveilles qui n’existe pas. » Tu reconnaissais sans trop de mal le poème que tu avais lu il y a de ça des années et qui résonnait comme une triste litanie dans tes oreilles tant les paroles étaient douées d’un sens que tu comprenais avec bien trop de clarté pour tes yeux sans visions. Tu essayais de deviner d’où venait la voix mais elle semblait être partout et nulle part en même temps, un enfer qui se refermait autour de ton être sans que tu puisses t’en échapper. Tu aurais pu ne jamais répondre, en jamais prononcer la suite du poème, tu aurais pu te lever après cela et retourner chez toi, mais ces mots suivants piquèrent ta curiosité, si vivement attisée. « Vous semblez avoir besoin de quelque chose, puis-je exaucer quelques vœux de votre propre imagination ? » Des vœux. Des souhaits. Oh comme ton cœur se serrait à cette pensée, cette simple main tendue pour faire disparaître la cécité, une main tendue pour faire disparaître cette solitude si viscérale, cet espoir, mince que ce n’était pas une bêtise ni même une farce. Non, l’homme semblait croire dur comme fer qu’il pouvait réaliser tes souhaits et ainsi, tu répondis, en riant, les cheveux tombant contre ton visage. « Des souhaits, hein ? Je souhaite pouvoir voir à nouveau, même si les couleurs me sont indifférentes et… Ne plus être seul, ne pas être seul jusqu’à la fin de ma vie, qu’importe si elle arrive tôt ou tard, qu'importe tout. » C’était stupide, rétrospectivement. Une requête si égoïste, si stupide, mais tu étais alcoolisé, amer et mélancolique, alors que tu avais soufflé les premières choses qui étaient passées par ton esprit particulièrement troublé en ce soir nocturne où même ton manteau ne te protégeait pas totalement du froid. Tu entendis l’homme humé avant de sentir ses mains sur ton visage, détachant l’habituel bandeau que tu portais pour cacher les yeux lunaires, deux billes glaciales remplaçant tes iris originellement dorées. Tu sentis ses doigts, rugueux, froids comme la pierre et si terriblement étranges qui se posaient sur tes paupières que tu te souvenais à peine avoir clos un jour. Quelques mots furent prononcés et tu étais bien incapable de te souvenir de la formule, même encore aujourd’hui. Tu te souviens d’avoir ris, étant persuadé que ce n’était qu’un tour à la con pour briser tes espoirs, mais lorsque son toucher s’éloigna et que tu rouvris les yeux, tu étais aveuglé par la luminescence de la lune. Si belle, si ronde, si lumineuse et tu avais littéralement envie de pleurer et d’hurler en même temps tant la voir était un terriblement bénéfique à ton âme. Tu observas les environs, prenant conscience de l’environnement que tu avais appris à connaître par tes autres sens et bien vite tu te rendis compte que tu ne voyais pas les couleurs, notamment lorsque tu posas ton regard sur l’homme qui avait désormais un visage en plus d’une voix. Tu dessinais sans mal les lignes de son visage, bordé par du gris argenté et aligné de fins traits noirs, ombré de blanc. Ces vêtements étaient colorés de différentes nuances de gris, allant du plus clair au plus foncé, en passant par le noir et le blanc. Ton cœur se serrait, bien évidemment que tu ne pouvais pas récupérer la totalité de ta vue, et un soupir s’échappa de tes lèvres avant que l’homme ne se place face à toi, t’obligeant à le regarder. Ses mains étaient jointes et deux tâches noires apparurent au sol, comme s’il s’agissait d’une gadoue d’où se matérialisait deux formes animales. A gauche, un animal qui était semblable à ceux de Zerrikania : un ocelot, dont tu ne distinguais les tâches que dans un étrange mélange de noirs, de gris et de blancs, comme un tableau incomplet. A droite, un serpent, petit, dont les écailles étaient noires, sans nul doute. L’homme parla à nouveau. « Voici Ubis, pour ta solitude. Voici Sethi, ta vue colorée et le reste de ta solitude. Tu ne verras les couleurs que par lui, il faudra bien évidemment travailler le lien qui vous unis pour que cela devienne un automatisme. Vous partagez la même vision, il voit ce que tu vois et il voit ce que tu vois. Ce sont des démons, sous forme animale, de ma propre création qui ne te feront jamais de mal, même si tu leur en fais et qui te suivrons, jusqu’à ta mort. Ubis ne parle pas, mais attends toi à avoir de longues conversation avec Sethi, oh et.. Ils ne te quitteront jamais. Si tu le leur demande, ils s’éloigneront pour que tu aies l’intimité que tu souhaites, mais ne seront jamais loin de toi. Comme des gardiens. » Tu hochas doucement la tête, comprenant difficilement ce que tout cela signifiait mais tu sursautas en sentant la tête de l’ocelot se glissant contre ton mollet et de façon presque curieuse, tu glissais ta main dans son poil qui n’était nullement différent de ce que tu avais senti de ces animaux jusqu’ici. Il n’avait rien de démoniaque. Tu te stoppas en sentant le corps écailleux du serpent se glisser jusqu’à ton cou où il s’enroula et bientôt, un lien se fit et la couleur apparue, très légèrement, et tu pouvais ainsi distinguer les quelques taches de couleur sur la peau de l’animal à tes pieds. Ton attention fut reprise par le magicien, et maintenant que tu voyais son visage, il avait quelque chose de louche. Il te tendit un contrat et tu attrapas le papier de tes doigts ainsi que la plume qu’il te tendit. Tu pris quelques instants pour lire les grandes lignes avant de signer et de lui rendre le parchemin. Avec un sourire carnassier, vilain et maléfique, il s’éloigna légèrement, te rappelant la réalité que tu avais vendue avec ce désir si formel de t’éloigner de la cécité. « Là où tout commença, Hashmàl, ton âme sera mienne. Ton temps est désormais compté et ne t'avise pas de mourir quand que je puisse réclamer mon dû. » Les mots étaient cryptiques, tout comme le personnage et tu ne savais pas vraiment où était ce commencement. C’était étrange, mais tu n’avais pas envie de t’épancher sur le sujet. S’il ne te restait que dix ans à vivre, alors soit, de toute façon… Le pacte était scellé et rien n’allait t’empêcher d’en profiter, malgré les deux animaux étranges qui étaient maintenant tiens. Si différents des créatures que tu avais l’habitude de créer avec ta magie spectrale, si différente et si particulière qu’il était difficile de les catégoriser en toute bonne foi.

Tu restas encore deux ans à Belhaven, te familiarisant avec ta nouvelle vue et tes nouveaux yeux, devenus bleus par l’usage de la magie de l’homme qui te l’avait rendue. Tu appris, par le bavard Sethi, qu’il s’appelait Gaunter O’Dimm, aussi bien appelé maître miroir, mais qu’il n’en savait pas plus. Etrange, mais pas si détonnant au personnage que tu avais vu ce soir-là. Si Ubis était sage et calme, Sethi était agité et souhaitait découvrir toute ta vie et tout ce que tu avais entrepris pour en arriver ici. Néanmoins, votre lien fut facile à instaurer et à rendre plus puissant, même s’il y avait toujours des manqués. Tu remarquais que ça ne te gênait pas tant que ça de voir en noir et blanc, même si tu appréciais la couleur et Sethi était toujours heureux de te l’offrir quand tu en avais le besoin. Tu n’avais pas toujours besoin de voir de façon colorée, il y avait une beauté formelle dans le noir et le blanc et ses nuances de gris. Tu te rendis compte, à force de les côtoyer pendant ses deux ans, que tu pouvais te séparer d’un d’eux pour quelques heures, mais tu devais obligatoirement en avoir un à ta portée. Jamais bien loin. Néanmoins, même si les premiers jours furent compliqués à digérer, notamment avec ces deux personnalités bien différentes qui caractérisaient les deux démons, deux ans après, c’était comme si vous vous étiez côtoyez pendant toute ta vie. Sethi était bavard, Ubis était câlin malgré son regard toujours un peu froid. Vous prirent la route pour Vengerberg, où ta mère t’attendait. Tu passas près de huit ans dans la ville où tu t’installas pour faire grandir, de nouveau, ta profession d’oniromancien. Ta mère resta quelque temps avant de partir sur les routes, bien qu’une lettre, récente, t’annonça qu’elle était retournée à Dol Blathanna. Rien d’exceptionnel se déroula à Vengerberg, mais tu planifiais déjà de repartir, et tu profitas de ce temps à Vengerberg où l’argent n’était pas difficile à se faire, pour trouver tout ce qu’il te fallait pour partir là où tu avais décidé de t’implanter pour un temps. Et c’est à la naissance du printemps 1270 que tu décidas de plier bagage, sous les plaintes incessantes de Sethi.

« Gaunter, drôle de personnage et le pire, c’est qu’on ne sait rien. On ne sait rien, on ne sait pas où on va mais espérons que ça marche. Il y a quand même pire que d’être avec nous, nan ? … Non ? »

printemps 1270 ☀ Aujourd’hui – Bastion of the Sun, the Love and the Peace
Toussaint. C’était un étrange nom, mais la peur que tu avais de retourner en Zerrikania te forçait à ne pas pousser trop loin au sud, tu ne voulais pas vraiment finir ta vie maintenant, non. Il te restait bien des choses à découvrir et tu comptais bien profiter de ce temps, de cette nouvelle vue et les rues de Beauclair, c’était une sacrée beauté, il fallait bien l’avouer. Ta première découverte se fit grâce aux yeux de Sethi, donnant la couleur au palais et aux plaines que tu découvrais avec admiration. C’était tellement différent de tout ce que tu avais connu depuis ton départ de ta terre natale mais tu étais ravi. Si les premiers temps, Sethi était ravi de te donner la couleur dès que tu en avais le besoin, tu appréciais aussi de découvrir la ville sous le noir et le blanc et les nuances de gris. Ca donnait quelque chose d’original, de presque plus nostalgique et vieilli à une terre qui était pourtant bien lumineuse. Tu trouvais bien vite ta place dans cette ville, bien qu’il t’arrivait régulièrement de rejoindre Ban Ard ou Novigrad selon tes besoins, et parce qu’au fond, tu ne détestais pas tant que ça Novigrad. Tu y étais notamment, lorsque les vampires ravagèrent la terre du vin. Les paroles des citoyens l’ayant vécu ayant suffi à te donner froid dans le dos rien que d’y penser. Tu avais une maison, en plein cœur de la ville, que tu avais achetée et retapée avec l’aide de maçons du duché, et tu travaillais parfois auprès de la famille ducale. Tu accueillais tes clients et tu profitais du temps qu’il te restait, sans pour autant être sûr qu’il était compté. Néanmoins, tu savais qu’un compteur avait déjà démarré, inconsciemment, et que tu serais forcé, un jour ou l’autre, de te rendre là où tout avait commencé et que ton âme quitterait définitivement ton corps. D’une certaine manière, tu espérais que la vieillesse te rattraperait avant. Pour le moment, tu profitais. Il te restait du temps, et même s’il t’arrivait de le passer à écrire tes mémoires pour que jamais, égoïstement, on ne t’oublie, tu profitais toujours de ce temps si précieux. Et encore aujourd’hui, tu fermais l’ouvrage, posait la plume alors que ton dos touchait le fond du fauteuil. Sethi glissait contre ta peau, légèrement découverte, pour venir se caler dans le creux de ton épaule et tu rouvrais doucement tes yeux, observant l’horizon de toits par la fenêtre, les couleurs bien vives. Tes doigts jouaient nerveusement avec un petit anneau pendu à ton oreille alors que tu souriais doucement, repérant sans mal Ubis allongé sur le rebord de la fenêtre, les yeux clos. « C’est bon, tu as fini ? On peut sortir, maintenant ? Tu as un rendez-vous à Novigrad bientôt, non ? » Tu esquissais un sourire, glissant un doigt sous la tête du serpent râleur avant de te lever, avec une certaine nonchalance. « Allons-y. »


state of mind
I curse my stars in bitter grief and woe,
that made my love so high and me, so low.


No bird soars too high, if he soars with his own wings.
Tes yeux ouverts, tu observes doucement le paysage qui se défile devant tes yeux ; l’alternance de gris et de couleurs donnant à l’image cette douce symphonie animée qui te donne du sourire. Tu fermes les yeux, l’obscurité reprenant sa place. Cela fait longtemps que l’obscurité fait partie de toi, qu’elle t’effraie toujours parce que la menace plane toujours au-dessus de ta tête. La menace, silencieuse, que tu puisses perdre à nouveau la vue. Bien sûr qu’il s’agit d’une crainte, qui ne l’aurait pas s’il avait déjà connu la cécité et l’éternelle nuit ? Cependant, tu ne t’arrêtes pas de vivre pour cette crainte, bien au contraire. Le compteur est là, les minutes et les heures passent mais tu vis, tu profites de chaque instant qui t’es offert parce qu’il pourrait être le dernier. Chaque seconde compte, et même si tu d’un naturel un peu paresseux, tu utilises chaque second à bon escient, quitte à être inconscient sur ta propre santé, pourtant fragile. Il n’est pas rare que Sethi te rappelle de dormir, de manger ou de boire lorsque tu es trop pris par quelque chose, notamment la lecture ou l’écriture, choses auxquels tu t’adonnes de façon régulière et dans lesquelles tu perds facilement la notion du temps. Tu es inconscient, un peu insouciant, comme un enfant, et tu prends les choses à cœur, pour de nombreux éléments, pas tous. Mais la lecture et les arts en général sont un leitmotiv suffisant pour que tu te fondes dans ces éléments sans te soucier du temps qui passe. Tu es amoureux des arts, sous toutes ses formes et il est difficile de t’en détacher. Amoureux de l’art divinatoire, il n’est pas rare que tu t’amuses à tirer les cartes de tes clients, un art que tu tiens de ta mère, juste pour voir si ses mêmes personnages iront défier le destin ou non. Tu parais presque intemporel quand tu te plonges dans l’analyse de ces arts, mais qu’importe, tu as désormais des compagnons qui sont là pour te rappeler que tu dois vivre aussi, même si ce doit être dans le silence. Un silence que tu aimes et apprécies tout particulièrement. Après avoir passé des années dans le noir le plus complet, tes sens se sont développés de façon exponentielle, te rendant bien plus sensible à tout ce que tu connais, à ton environnement. Tu aimes les rires, les cris de joies et autres palabres vocales qui peuvent être créés par la jovialité, mais au fond… Au fond, tu aimes le silence. Tu aimes le calme et l’atmosphère propice à la méditation et à la quiétude car tes sens ne fourmillent pas, ne brûlent pas.

C’est peut-être pour cela aussi que tu essayes de parler peu, surtout lorsque tu es fatigué et que ton corps demande véritablement du repos. Pourtant, tu aimes parler, tu aimes décrier des citations poétiques à tour de bras, mais le silence est parfois le meilleur remède à ton bien-être, tout comme la solitude que tu réclames quand le besoin se fait sentir d’être isolé, volontairement. C’est la solitude involontaire qui te tuait à petit feu et l’impression d’être un fantôme. Des conséquences de ta cécité, il y en a de nombreuses, parfois peu charmantes comme ce besoin d’être rassuré, d’être mis en confiance lors de certaines situations, malgré une fierté bien présente dans ton esprit puisque tu sais ta valeur, en un sens. Néanmoins, les coups de mous ne sont jamais loin, et il n’est pas rare que tu te renfermes dans le mutisme froid du silence indifférent et des craintes liées à ton bonheur personnel et à ta propre fierté. Est-ce que ta valeur est vraiment celle que tu penses ? Tu ne sais pas. Des craintes que tu ne partages pas, ou du moins, plus car elles n’ont pas leur place dans ta vie dont le temps est encore compté. Elles sont présentes cependant, et n’hésitent pas à se faire reconnaître quand tu perds un peu pied, gonflé par l’égo et la fierté, et ton égoïsme de toujours te faire passer avant les autres. Ce n’est pas parce que tu penses être supérieur aux autres, non, ça c’est faux. C’est une conséquence, éternelle, de ce que tu as vécu et de ce qui a fait que tu t’es perdu, à laisser les autres passer avant toi. Bien sûr, tu n’abandonneras pas quelqu’un dans le besoin, mais dans certaines situations, tu penseras à toi avant tout. Tu juges le bagage humain et émotionnel parfois trop lourd pour tes épaules droites, droites d’une fierté naquis dans ton ouvrage et dans ta maîtrise de dons magiques. A défaut d’avoir une main capable de manier l’épée comme un chevalier, tu as un esprit aiguisé et une aisance de réflexion et d’apprentissage ainsi que deux mains capables de bien des maux et de joies par le biais de ta magie. Humble, sans pour autant te dénigrer, tu as appris à connaître ta valeur et tes compétences et tu ne t’en vantes pas à outrance. Tu manies les mots avec fortune et infortune, jouant de leur symbolique pour dévoiler ta verve lorsque la colère se gagne ou lorsque le bonheur se dévoile.

Mais cet égoïsme est loin d’être universel, bien loin même. L’une des conséquences de ta cécité est devenue une de tes armes, d’une certaine manière. Si la magie t’a donné une confiance en toi toute particulière, la cécité t’a montré aussi un autre aspect de la confiance : celle de l’amour aveugle et de la confiance aveugle, au sens strict du terme. Tu as appris à apprécier les gens sans les voir, en se basant sur leurs actes, sur leurs paroles et ce qu’ils te disaient plutôt que ce que tu pouvais voir, et ça s’applique aussi pour les désirs les plus charnels. Maintenant que tu vois, la donne a quelque peu changé, même si tu portes toujours aussi peu d’intérêt au physique. Néanmoins, tu es toujours aussi tactile, aimant à retracer et à apprendre le corps d’un autre par le biais de tes doigts car c’est sur le corps que se lit l’histoire de quelqu’un. Tu es tactile, tu es un éternel charmeur et séducteur, jouant de palabres littéraires et d’œillades secrètes et aimant te retrouver régulièrement avec une conquête que tu cherches à satisfaire par tous les moyens possibles, quitte à plonger dans les fantasmes les plus secrets et les plus étranges, bien que tu possèdes tout de même une limite. Sur ce domaine, tu es débridé, très libre et très ouvert. Néanmoins, tu ne t’attaches pas, ou du moins tu essayes, mais tu es si affamé de touché qu’il est parfois difficile de dire au revoir. Néanmoins, tu as peur de l’amour, de ce que cela implique, surtout si ton temps est compté. Alors tu repousses ces sentiments le plus loin possible et tu essayes de ne pas t’attacher, très fort. Autant pour toi que pour tes amants et amantes.

Tu vois toujours, et tu en profites. Oh que oui, tu en profites, pour le plus grand malheur du cœur de tes familiers. Tu es inconscient, un peu impulsif et il n’est pas rare de te voir te plonger dans des défis grotesques et idiots rien que pour ressentir l’adrénaline d’être toujours en vie. Tu facilement influençable et tu le sais, sur certains points, même si tu as de l’esprit et de la contenance, et il n’est pas si difficile de te provoquer à faire des choses idiotes. Tu es habituellement un rayon de soleil aux milles sourires et aux milles palabres amusantes et aux mots agréables. Tu es simple à vivre, aisé à comprendre, et tu ne t’encombres pas de bagages inutiles, te contentant d’apprécier la vie comme elle vient avec la même souplesse que tu abordes les arts. Tu apprécies la présence humaine autant que celle animale et tu n’hésites pas à le faire savoir. Tu respires une joie de vie presque contagieuse, notamment lorsque tu te balades, car tu aimes explorer, et que tu fredonnes d’anciennes mélodies ou que ton pied se fait léger si bien que tu en viens à danser. Tu aspires au calme et à la plénitude avant de mourir, tout simplement, tu n’aspires pas à la guerre et à la violence, tu aspires à la paix et à la quiétude. Tu aspires aux sourires et aux œillades amusées, aux blagues et aux joutes verbales ironiques, à un pas de danse et une pirouette avant de rejoindre l’au-delà. Tu n’es pas tout blanc, mais tu aimes à croire que tu réussiras à te rapprocher de cette perfection de jovialité parce que tu l’es. C’est peut-être idéaliste, mais tu aimes à croire que la volonté suffira. Tu es un idéaliste, un rêveur, un insouciant, un pacifiste et une âme qui préfère profiter que s’encombrer.

Néanmoins, sous la surface du miroir de jovialité que tu affiches en toutes circonstances ou presque, le reflet se craquelle pour dévoiler ce que tu sais exister en ton sein : une sombre partie de toi-même que tu as depuis bien longtemps stoppé de réprimer. Tu es véritablement les deux pendants d’une même pièce, chacune coexistant sans empiéter sur l’autre, par le biais d’un équilibre stable que tu maintiens avec toute la force de caractère que tu peux posséder. Derrière tes mèches caramel se cachent les yeux nébuleux de la cécité et de ton moment passé en compagnie des ténèbres qui ont petit à petit imbibé ton âme. La souffrance est une beauté unique, l’intransigeance une exigence et pour peu, tu deviens glace lunaire quand tu n’es que chaleur solaire. Tu es un homme particulier et cette part de toi n’est pas à réveiller car même toi, tu as du mal à l’appréhender et la contrôler. Entre lune et soleil, ton cœur balance.

Excess of sorrow laughs. Excess of joy weeps.


get to know better
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Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ? Tu es un mage, et par conséquent, tu possèdes une affinité avec la magie qui est toute particulière. Au fur et à mesures de tes études, tu te rendis très vite compte de ton affiliation avec la magie des rêves, de pouvoir les voir, les lire et les interpréter. L’oniromancie étant aussi liée au souvenir et à la mémoire, il t’est possible de jouer de ceux-ci, de réciter quelques formules permettant le partage de souvenirs enfouis ou bien clairs, ou la suppression de ceux-ci, bien qu’il s’agisse de sorts bien plus complexes et plutôt capricieux. Tu possèdes également une association avec tout ce qui relève de l’invocation, notamment spectrale et animale. Ainsi, il n’est pas rare de te voir combattre avec des figures animales, spectrales ou non à tes côtés, lorsque tu le dois.
Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien? Tu es mage, et plus particulièrement, oniromancien, et par conséquent, tu réponds aux appels des plus grands comme des plus petits pour lire leurs rêves et trouver les réponses qu’ils y cherchent. Néanmoins, malgré ton habitation à Beauclair, tu vadrouilles énormément, te poussant à trouver des clients un peu partout au nord. En plus de cela, il t’arrive de donner des cours à l’Académie de Ban Ard et tu as eu, à plusieurs reprises, des élèves particuliers.
Possèdes-tu un catalyseur de magie, une arme permettant de contenir ta magie? Si oui, quelle est-elle et comment l'as-tu obtenue? Si non, que possèdes-tu? Ton catalyseur, contrairement à nombreux de tes pairs, se divise en deux parties, pour chacune de tes spécialités. Deux cicatrices formant la rune du rêve et du spectre, une sur chaque paume de ta main. Ton maître t’ayant appris qu’il n’y avait rien de plus fort que le pacte du sang. Tu possèdes également un autre catalyseur pour ta magie, il s’agit d’un sceptre dont le haut se finit par une tête d’aigle portant un rubis dans son bec et deux améthystes à la place des yeux. Tout le sceptre est fait d’un alliage entre le bois et le métal, gravée et incrustée de runes et d’autres spécificités magiques. L’arme a été faite par un maître artisan de Dol Blathanna, quand tu y es retourné, aveugle. Pour ce qui est d’autres armes… Tu n’en possèdes pas, à l’exception d’un couteau en cas de force majeur, classique et efficace, tu ne demandes rien de plus.
Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir? La magie ne doit pas servir des desseins ultérieurs au bonheur de ceux qui possèdent l’affinité avec le Pouvoir et ceux qui ne le possèdent pas. Tu n’acceptes guère les complots politiques qui sont liés à la magie et aux diverses cabales qui y sont liées, comme la Loge. Tu apprécies la magie pour ce qu’elle est et ne supportes pas les mages qui usent et abusent de leurs pouvoirs, te rendant alors parfois difficile et marginal auprès de tes pairs. Mais tu n’as jamais eu volonté de convenir à leurs attentes et c’est ce qui fait aussi ta spécialité.


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Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux? A l’exception des cicatrices qui marquent tes mains pour tes runes, et des quelques autres qui marbrent ta peau, tu ne possèdes pas de tatouages mais tu possèdes quelques piercings, notamment au niveau de tes oreilles tandis qu’un de tes tétons qui est également agrémenté d’un anneau, des souvenirs de ta période à Nilfgaard, d’une soirée un peu trop arrosée. Il est assez rare de te voir sans ta bague armure, porté à ton majeur droit. Depuis que tu es passé par la cécité, tes yeux originellement brun entouré d’un anneau doré, ont pris la couleur d’un bleu nébuleux, légèrement glacial lorsque le soleil frappe tes iris. Tu possèdes également une marque de brûlure, sur le côté gauche de ton cou, allant de la pliure de l’épaule jusqu’à l’oreille. Elle est généralement cachée par tes cheveux bruns, aux reflets légèrement roux sous le soleil, que tu gardes généralement assez longs. Oh, tu portes également des mitaines, presque en permanence, pour cacher les runes qui sont sur tes paumes, une vieille habitude.
Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis nous en un peu plus? Depuis le sombre soir funeste qui te laissa aveugle et la nuit qui suivit ta rencontre avec Gaunter O’Dimm, tu te retrouvas lié à jamais à deux créatures démoniaques, mais aux apparences pourtant bien animales. Le premier, celui qui possède la moitié de ta vue, n’est autre que Sethi, un démon aux apparences de serpent possédant des écailles noires de jais, aux yeux verts émeraudes et à la langue bien pendue, bien trop à ton goût parfois. Le second est Ubis, un félin prenant les couleurs de l’ocelot de Zerrikania, et dont le silence contrebalance à bien des égards la bavarderie de son compère. Tu ne t’en sépares jamais, de l’un comme de l’autre, à moins que tu le souhaites vraiment mais ils te suivront jusqu’à la mort.
Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail? En dehors de ton travail, tu aimes lire. Malgré ton manque de vision, tu arrives toujours à lire et tu aimes écrire, également, écrivant régulièrement tes mémoires ou des traités magiques et d’autres essais. Tu es également amateur de poésie, et il n’est pas rare de te voir réciter quelques proses si tu juges la situation adéquate pour cela. Au-delà de ça, tu aimes te balader, tu aimes rire, tu aimes boire et être en bonne compagnie, que ce soit pour une discussion ou pour du sexe. Il n’est pas rare de te voir fredonner lorsque tu te balades dans les marchés et dans les rues. Tu es un homme simple, qui se contente généralement de peu pour être un minimum heureux, surtout depuis que tu as retrouvé la vue. Tu aimes voir de belles choses, ainsi il n’est pas rare de te voir dans les boutiques de joailliers, rien que pour admirer les nouvelles créations ou de te balader dans les galeries d’art. Il t’arrive de pêcher aussi, lorsque l’envie te prend. De même que tu voyages toujours autant, grâce à tes portails.
En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ? Brume. Unité. Espoir.
Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée? D’une certaine manière, tu y crois. Tu crois en l’idée que les choses arrivent pour une raison, et que la Destinée est peut-être derrière tout ça.
who are you?
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On ne fera pas de commentaire sur mon obsession à créer de nouveaux personnages.
Hashmàl Pâarvhus
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Danaän Peryite
bard of a thousand words
Danaän Peryite
Race Race : Humaine ¼ Elfe
Habite à Habite à : Quartier de l'Argentin à Novigrad mais elle bourlinge énormément
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Quelque chose à ajouter Quelque chose à ajouter : "Toute musique est une suite de tensions et de relâchements, je vous laisse le soin de trouver l'analogie douteuse la plus appropriée"
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bard of a thousand words
Jeu 21 Mar - 17:14
Aaaaaaaah !!! Je suis déjà tellement fan de ce nouveau personnage !!!  *mode fan girl*  Hashmàl Pâarvhus ⋆ He who desires, but act not, breeds pestilence. 3520355265

J'ai très hâte de voir ce que tu va en faire et de trouver plein de liens du tonnerre  Hashmàl Pâarvhus ⋆ He who desires, but act not, breeds pestilence. 1246740532 

Re Bienvenue sur ton propre forum qui envoie toujours autant de pâté !! Et bon courage pour finir cette belle fiche qui vend du rêve !! 

T'aime plus que je chocolat !  Hashmàl Pâarvhus ⋆ He who desires, but act not, breeds pestilence. 3979753337
Danaän Peryite
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Elerinna de Novigrad
baroness of secret lust
Elerinna de Novigrad
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Habite à Habite à : Novigrad
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baroness of secret lust
Jeu 21 Mar - 19:33
La fonda est encore de retour !!!  Hashmàl Pâarvhus ⋆ He who desires, but act not, breeds pestilence. 4105506286

Avec un super personnage en plus de ça, j'ai adoré la manière dont tu as écrit l'histoire, avec les interruptions. C'était génial. Comme d'habitude en fait.

Hâte de voir le monsieur en rp et hâte de nous trouver des liens !

Inutile de te souhaiter la bienvenue non ? Non ? Re-re-re bienvenue sur ton propre forum alors Hashmàl Pâarvhus ⋆ He who desires, but act not, breeds pestilence. 2340236867

ET PUIS DES GROS CÂLINS HEIN  Hashmàl Pâarvhus ⋆ He who desires, but act not, breeds pestilence. 2862203121  Hashmàl Pâarvhus ⋆ He who desires, but act not, breeds pestilence. 499913426
Elerinna de Novigrad
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Jeu 21 Mar - 20:39
Hanw ce personnaaaaage Hashmàl Pâarvhus ⋆ He who desires, but act not, breeds pestilence. 2862203121 Il vend du rêve, je ne peux qu'approuver les propos de mes VDD. J'ai hâte de voir le reste, du coup !

J'espère qu'on pourra se dégoter un lien, que ce soit avec Faelan ou Mymy Hashmàl Pâarvhus ⋆ He who desires, but act not, breeds pestilence. 3587120418

Bon couraaaage Hashmàl Pâarvhus ⋆ He who desires, but act not, breeds pestilence. 3101886259
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Sam 23 Mar - 12:28
blblblblbl ! J'approuve l'avatar ! :D En espérant qu'on pourra se croiser en RP ? '-'
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