Zora elle-même ne pourra pas vous compter un tiers de son histoire car elle ne s'en souviens que très vaguement voir pas du tout. Mais voici la voici l'histoire de cette fascinante rouquine.
C'est à Rinde dans une petite maisonnée de marchand de bijoux artisanaux que va naître la petite fille. Elle est entourée de ses parents ainsi que de ses grands-parents, tout le monde est ravie d'accueillir une petite fille dans cette vieille famille d'elfe. Elle possède les cheveux roux de sa mère et les beaux yeux de son père. La véritable perle rare de sa famille, la prunelle des yeux de ses grands-parents. Malheureusement ce que le père cache depuis quelques temps c'est que la petite n'est plus la leur. Il y a quelques mois alors qu'il se rendait à Novigrad pour vendre, le futur papa de la petite elfe s'était fait attaqué par des noyeurs. Heureusement pour lui, un sorceleur passait par là au même moment. Il lui sauva la vie et le marchand n'ayant rien à lui offrir, le sorceleur invoqua le fameux droit de surprise. S'imaginant qu'il n'aurait pas grand chose. Mais le père de la petite revint quelques temps après et appris que sa femme était enceinte. Il réalisa alors son erreur. Mais il eu de la chance car le sorceleur ne lui avait jamais donné son prénom ni de moyen de le contacter. Alors il eu la possibilité de cacher cet énorme problème à sa femme. Les elfes s'occupèrent alors de la petite Tokela, la gâtant, lui offrant un petit bracelet avec son prénom gravé, pour qu'elle soit toujours identifiable. Bien que ce ne fut pas nécessaire car avec l'âge la fillette développa une longue chevelure flamboyante.

Tokela grandit alors sans savoir que la destinée l'avait lié à quelqu'un. La petite développa un sens aigu pour la musique et la danse, passant le plus clair de son temps à fredonner des chansons qu'elle inventait en tournoyant dans leur pièce à vivre. Elle était heureuse. Mais toutes les bonnes choses ont une fin.

Elle devait avoir huit ans quand le drame arriva. La petite rouquine jouait dans leur jardin quand une femme d'une incroyable beauté s'approcha d'elle. Elle avait des yeux brillants et des oreilles de renard sur le haut du crâne. Tokela était curieuse et intriguée par cela, alors elle ne donna aucune alerte, laissant cette femme s'approcher. Elle n'aurait pas dû. L'aguara l'attrapa dans ses bras et se mit à courir à une vitesse folle. Bientôt la maison de la petite ne fut plus qu'un point à l'horizon. Elle était petite, ne comprennant pas réellement la situation. Elle fut déposé sur une souche d'arbre dans la forêt près d'Ursten. La femme lui expliqua alors qu'elle était désormais sa mère et qu'elle allait lui apprendre de nombreuses choses pour que plus tard comme elle, elle devienne mère de la même manière. Cette femme était aussi rousse qu'elle, avait un visage bienveillant et un tendre sourire, Tokela n'avait aucune raison de s'enfuir et de douter des propos de sa mère. Avec le temps la petite rouquine devint à son tour une aguara, délaissant son apparence humanoïde pour passer le plus clair de son temps en renard. Sa mère lui donna un nouveau prénom, Zora. Mais la fillette n'oublia jamais tellement son deuxième prénom car elle avait ce bracelet autour de son poignet, elle avait donc décidé que ce prénom gravé dans le métal serait son deuxième prénom.

Les années passèrent et Zora était une véritable aguara, avant même d'avoir dépassé les quinze ans elle avait déjà réussit à ramener plusieurs enfants dans sa fratrie. Elle était la première enfant que leur mère avait ramené, Zora avait alors pris un rôle de grande sœur. Si la rousse était douée pour chasser sous sa forme animale, elle l'était également avec des bras et des jambes. Mais surtout elle était extrêmement douée pour les illusions. Zora était une parfaite aguara, elle aurait très bien pu prendre la relève de sa mère si celle-ci n'avait pas fait l'erreur monumentale de l'envoyer à Novigrad chercher d'autres enfants. Zora s'installa avec certains de ses frères et sœurs dans une maison qu'ils avaient payés avec des fonds volés. Et là-bas Zora découvrit à nouveau les plaisirs de la musique. C'était il y a six ans. Elle n'est jamais retourné dans la forêt depuis. La rouquine a compris que ce que sa mère lui faisait faire n'était pas normal. Elle décida de garder ses frangins éloignés de ces histoires.

Mais n'est pas humain et bon citoyen qui le veut, surtout pas un monstre. Zora a des pulsions, des envies qui lui vienne de sa nature d'aguara. Il lui arrive de fixer longuement un enfant égaré dans la rue, de s'imaginer le prendre et de disparaitre avec. Alors il faut l'avouer en six ans elle l'a déjà fait. Essayant de se déculpabiliser en se disant que c'est un enfant de moins que sa mère peut avoir. Mais en soit elle sait que c'est tout de même mal.

Si Zora s'occupe de sa famille, a qui elle a donné le nom Ilywarn, pour faire l'illusion d'une véritable famille, elle doit subvenir à leurs besoins. Pour cela, la jolie rousse a d'abord vendu son corps, travaillant dans un bordel, retenant ses pulsions meurtrières envers les hommes qui la touchait. Mais plus tard sa patronne réalisa qu'elle avait une jolie voix de rossignol alors elle lui proposa de faire plaisir aux hommes avec des chansons plutôt qu'avec son corps dévêtu. Zora toucha alors à un luth pour la première fois depuis quinze ans. Un véritable plaisir et son corps n'avait rien oublié. Elle se mit alors en tête de retrouver ce qu'elle avait pu perdre avec le temps, mais autre que ses capacités en musique, son appartenance aux elfes et son ancien prénom, elle ne retrouva rien.

Si Zora était un animal, elle serait bien évidemment un renard, rusée, maligne mais avec cette pointe de besoin familial.
Si Zora était une plante, elle serait un coquelicot, voyante mais rare, robuste et fragile en même temps.
Si Zora était un élément, elle serait le feu, chaleureuse mais dangereuse, réconfortante mais brûlante.
Si Zora était une pierre précieuse, elle serait la topaze bleue, car elle a le courage de surmonter les obstacles.
Si Zora était une saison, elle serait l'automne, un temps doux et reposant après la chaleur de l'hiver et avant le froid glacial de l'hiver.
Si Zora était un moment de la journée, elle serait l'aube, lorsque tout le monde est encore endormi, elle est là active et profite tranquillement des premiers rayons de la journée.
Si Zora était un des cinq sens, elle serait l'ouïe, Zora est une excellente oreille, si vous arrivez à rentrer dans son cercle privé, la jeune femme pourrait passer des heures de vous écouter parler d'histoire, et soit elle vous donnera des conseils (bons ou mauvais mais c'est l'intention qui compte) soit elle réfléchira à une façon de faire de vos histoires des futurs balades.
Si Zora était un plat, elle serait un Kig a farz, un simple mot au feu quand on y pense mais qui recèle de pleins de goûts agréables.
Si Zora était un fruit, elle serait un pamplemousse, avec son nom et son apparence elle paraît douce mais en réalité elle est amère.
Si Zora était une boisson, elle serait un rhum, doux et sucrée en apparence mais ravageur au final
Si Zora était un nombre, elle serait l'infini car elle ne veut pas se poser une limite, elle en a déjà une en étant un monstre.
Si Zora était un bruit, elle serait celui de l'orage, celui qui prévient de la distance d'un éclair.
Si Zora était une qualité elle serait la bienveillance, tout ce qu'elle fait c'est pour sa fratrie, pour éviter que d'autres se retrouvent dans sa situation.
Si Zora était un défaut, elle serait la manipulation, elle est manipulatrice, qu'elle le veuille ou non, sa "mère" l'a élevé ainsi et c'est dur de se défaire de cela.
Si Zora était une émotion, elle serait la colère, bouillonnant contre les injustices de ce monde.