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Hashmàl Pâarvhus
the senses can be fooled, easily.
Hashmàl Pâarvhus
Race Race : Demi-elfe, demi-humain.
Habite à Habite à : Beauclair, mais navigue là où son métier l'emmène.
Couronnes Couronnes : 31381
Messages Messages : 109
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the senses can be fooled, easily.
Jeu 6 Juin - 21:46




Welcome home, my loving daughter
No bird soars too high,
if he soars with his own wings.



☾☾ Tu sais, aisément, que la déviation du sujet ne suffira pas à rassasier ta fille concernant le retour de ta vue. Tu es peut-être quelque peu stupide, ce serait fort mal élevé de ta part de venir contredire qui que ce soit à ce sujet, mais tu savais très bien que la jeune femme ne l’était pas et qu’elle allait très vite comprendre à quel point ce que tu pouvais déblatérer était une belle omission, une belle déviation d’un sujet auquel tu ne voulais toucher pour l’heure. Oh, bien sûr, si elle venait à vraiment être insistante, tu allais probablement lâcher le morceau mais si elle ne revenait pas sur le sujet, tu n’avais aucune raison d’en parler pour le moment. Au contraire, plus longtemps tu pourrais retenir ce moment où tu devrais lui annoncer que oh, surprise, ton âme n’était plus à toi… Mieux ce serait. C’était pour ça que tu jouais sur les mots comme si tu étais un barde, que tu omettais aisément une question pour en répondre à une autre, pour laisser la parole à Sethi sans trop te questionner sur ce qu’elle pourrait penser ou dire. Tu écoutes les mots que le serpent prononce sans trop t’offusquer du fait qu’il t’insulte. Tu étais habitué, depuis autant d’années que vous vous traîniez ensemble, tu devais bien avouer que tu avais l’habitude que la créature serpentiforme t’insulte et s’offusque d’un rien dès qu’il en avait l’occasion. Alors tu n’allais probablement pas t’offusquer pour ce genre de choses, plus maintenant. Tu l’avais fait, au début de votre relation, mais bon… A force de le reprendre et qu’il te rebalance la double dose, tu avais fini par baisser les bras, te dire que de toute façon… Bon, tu n’avais pas vraiment besoin de le reprendre, il continuerait de le faire. Alors autant t’en habituer, et ce que tu avais fait. Au pire, tu avais Ubis qui lui, t’apportait avec plaisir des câlins et un peu plus de tendresse que le serpent ne pouvait le faire alors tu t’en contentais sans grand mal. C’était un plus bon équilibre. Bancal pour certains, probablement, mais pour toi.. ? Ma foi, tu t’en contentais. Et ça te sortait de la solitude dans laquelle tu t’étais mise au fil des années, au fil des décès de ta famille et de cette vie d’ermite et d’itinérant que tu t’étais imposé par besoin de bouger plus que par envie quelconque que de te poser quelque part. Chose qui avait changée au retour de ta vue. Etonnant, d’une certaine manière. En effet, tu avais décidé de te poser, chose qui paraissait presque inconcevable après autant d’années à vagabonder ci et là de ce monde, et pourtant… Et pourtant, tu avais décidé de te poser, de t’installer dans une ville qui te rappelait ton pays natal, d’une certaine manière, tout en étant suffisamment différent pour ne pas que tu oublies de ne jamais y retourner car la fatalité de tout ce problème était que tu ne savais où étais le commencement amener par le magicien.

Du coin de l’œil, cependant, tu vois Ubis faire un mouvement vers Renarde, comme s’il avait été attiré par la jeune femme mais tu ne t’en formalisais pas. S’il décidait de briser la glace, tu allais bien le laisser faire. Toutefois, tu ne peux t’empêcher de glousser à la remarque échappée par ta jeune fille. « Oh, je sais bien que tu es irremplaçable Renarde. Sethi n’est qu’une pâle copie par rapport à ce que tu es vraiment. » Flatteur, comme toujours, mais c’est différent avec Renarde. Toutefois, tu remarques l’attitude presque outrée que prends le serpent à tes propos, et ça t’amuses encore plus alors que tu gardes ta concentration sur le repas que tu essayes de préparer, bien que tes pensées divergent et partent dans tous les sens. Et Sethi te reprends sur tes paroles, en sifflotant légèrement, sa petite langue sortant en ta direction. « Une pâle copie ? J’t’en prie, papy, je suis loin d’être une copie. Je suis un être original et unique et on ne me trouvera nulle part ailleurs. » Tu glousses à nouveau avant de lui jeter un regard entendu, amusé par sa réaction et les paroles presque véhémentes que l’animal – pas très grand ni très gros, soyons honnêtes – véhicule en toute sérénité. « Heureusement que tu es unique, je plaindrais sincèrement ceux qui pourraient avoir une copie de ta personne. » Tu vois la mine presque outrée de la créature qui siffle à nouveau avant de glisser hors de son piédestal pour aller se lover sur une étagère, ayant certainement décidé de bouder, pour de bon. Soit, tant pis. Dans cinq minutes, ce sera fini, vous n’en parlerez plus et tout ira pour le mieux, comme toujours. Sethi oubliait, de façon presque régulière, que tu pouvais, toi aussi, répliqué à ces piques savantes. Cependant, aux remarques de ta jeune fille, tu ne peux t’empêcher de pouffer à nouveau, l’observant du coin de l’œil minaudée comme si elle était une jeune demoiselle à séduire. Bah tiens, oui. En voilà une bonne. « A d’autres, Renarde. Mes comptes monétaires se souviennent encore de la fortune que je dépensais en nourriture. » Tu reportes cependant ton attention sur la nourriture qui cuit doucement dans la casserole, ta main venant faire tourner le tout dans un geste lent et calculé, sachant très bien que la viande devait être cuite avec douceur et non pas avec la brutalité d’un homme des cavernes. Tu ne cuisinais peut-être pas souvent maintenant, mais tu savais très bien le faire. Il n’était pas question que tu loupes le premier repas que tu allais passer en compagnie de ta fille depuis longtemps. La pique de cette dernière te fait sourire, et avant que tu puisses répondre, c’est Sethi qui le fait. « Exactement, la puce ! Le pauv’ bougre se voyait déjà en chaise roulante, tout croulant ! Il a pris les devants, que veux-tu, ah ! » Tu ricanes doucement à la remarque de l’animal avant de te tourner pour prendre deux assiettes que tu déposes méticuleusement sur la table, avant d’attraper des verres que tu joins aux couverts rajoutés un peu avant. Ton regard circule dans la pièce avant de tomber sur un meuble contenant quelques bouteilles de vin, en prenant une légèrement sucrée, de vin blanc. Tu poses la dite bouteille sur la table avant d’esquisser un sourire aux mots de la rouquine. « C’est parce que tu ne les voyais pas, trésor, ou parce que je ne voyais ces personnes qu’en dehors de la maison. » Tu lui accordes un sourire amusé et entendu avant de revenir, très rapidement sur ta cuisson, vérifiant que tout se passe comme tu veux. Encore quelques dizaines de minutes, peut-être moins, et tout sera bon pour être servi. A la bonne heure. Ça te permettait, du coup, de pouvoir profiter du récit que la jeune femme te proposait concernant ces diverses pérégrinations au cours de ces dernières années. « Eh bien ma foi, jeune fille.. Tu me vois ravis de voir que tu as mis ces années à production. Et, non, je ne savais pas que tu étais une bonne danseuse, et je demande à voir figure toi ! » Tu ricanais doucement, notamment en imaginant la demoiselle rosser les quelques hommes qui avaient les mains un peu trop baladeuses. Après tout, elle avait été toujours quelque peu sauvage sur ce point là mais tu ne pouvais pas l’en vouloir. Les hommes étaient.. Particuliers, parfois, et il était difficile de savoir quel comportement adopté avec eux. « Dis-moi, ma puce, non loin de moi l’envie de te jeter dehors, crois-moi bien, mais tu vas rester sur Beauclair ou tu comptes repartir une fois mon bien aimé repas dévoré ? » Après tout, tu voulais quand même savoir si tu avais le droit de t’attacher à nouveau à sa présence ou si… Il valait mieux, pour toi, que tu prennes la chose avec plus de légèreté, bien que de toute façon, dans tous les cas, tu allais t’attacher à sa présence.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

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Hashmàl Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
What is truth if not an illusion?
Renarde Pâarvhus
Race Race : Dragonne
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What is truth if not an illusion?
Dim 9 Juin - 14:17
Le fait d'être reprise par quelqu'un, habituellement, est légèrement embêtant mais que ce soit l'homme qui m'a soigné à ses propres dépens ne me donne pas envie de frapper mais me tire un petit rire enfantin, comme si ce mensonge n'avait été qu'une blague (ce qui était le cas) et voir l'homme à la langue habituellement si bien acérée se faire emmerder par un confrère à écailles n'est en rien pour me déplaire, observant cette scène que j'ai regardée si souvent, si longtemps alors que je grandissais encore, que j'étais passée d'une dragonne à une renarde puis une humaine, chaque mois je grandissais un peu plus et cette scène, familière, me fait sentir combien j'avais eue besoin de cette présence, une ancre, une attache. Retourner à l'ancienne maison pour trouver que mon père n'y était plus avait fait un chose, retiré la seule chose dont j'avais une certitude (hormis que les garçons sont cons et encore plus en devenant des hommes près d'une femme (qu'ils gardent leurs mains (et autres part de leur anatomie) loin de moi.)) Cependant, je peux enfin réaliser combien mon père semble plus assuré dans ses faits, ses gestes dans la cuisine sans l'handicap que je lui ai pourtant toujours connu. Je regarde la vipère qui a perdue sa joute aller trouver un endroit pour se terrer bien que j'aie envie de la cueillir pour la prendre contre moi, je ne sais pas ce qui en serait de son plaisir et, surtout, je ne voudrais pas faire de mal à la bête parce que j'ai encore l'impression d'être à une température trop froide pour serrer un animal à sang froid. Cependant, l'aveu de mon père me fait ouvrir de grands yeux et, le visage rougi, je suis particulièrement fière (avec le recul) de mon impersonnification de poisson rouge.

« Tu plaisantes... si? »

Je peine sincèrement à penser mon père, ce modèle de droiture, faire ce genre de choses dans mon dos. Puis un frisson. Personne ne devrait penser à ses parents (même adoptifs) en train de baiser avec quelqu'un. Je secoue la tête pour éviter d'avoir la moindre image mentale et me tapotte les joues avant de le regarder. Il joue avec moi, c'est clair, je plisse les yeux avant de me reprendre quand il me parle de ma nouvelle passion et je souris, me levant avec prudence. Ce m'a prit bien du temps en tant qu'humaine à marcher sur deux pattes, j'ai été longuement disgracieuse, mon cerveau peinant avec le mouvement pourtant simple maintenant et je prend une inspiration. C'est toujours difficile de faire une performance pour quelqu'un qui t'a vue grandir. Mais j'avoue qu'il est vrai qu'il doit surtout se souvenir des trucs que j'ai fracassée en me plantant magistralement dans tout ce qui était sur mon chemin, voulant courir avant de marcher. Je fais un petit vide dans mon esprit avant d'avancer vers le mage, rouge de ce que je m'apprête à faire, ma démarche un peu plus sensuelle, me déhanchant avec douceur pour gagner le mage, caressant du bout des doigts ses épaules puis sa nuque.

« Après avoir mangée et digérée, je veux bien. »

Un bel effort de rendre ma voix plus douce, un murmure que je veux sensuel comme... Comment elle s'appellait déjà... enfin, une des compagne de voyage m'a apprise en faisant de la belle façon qu'elle faisait au garde de la caravane. Je m'écarte avec un sourire mais celui-ci se flétrit un peu et une grimace me vient au visage alors qu'il met directement le doigt sur quelque chose que je ne voudrais pas envoyer d'entrée de jeu.

« Je... peux rester quelques jours, je n'ai pas aucune affiliation à une caravane mais je comprendrais que ma présence pourrait être problématique pour toi. Je peux partir aussitôt le repas fini, je venais surtout pour te voir et non pas forcément pour piller ton garde-manger. Mais je comprendrais que tu as sans doutes fort à faire. »

Une vieille habitude de savoir que le mage ne me voyait pas refait surface, je parle d'une voix que je veux enjouée mais je me mord la lèvre cruellement, perçant celle-ci en serrant ma main dans l'autre et j'ose même tenter une petite pique moqueuse.

« je ne voudrais pas non plus déranger ta vie de débauche que tu as si bien gardé de moi! »
Renarde Pâarvhus
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Hashmàl Pâarvhus
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Dim 9 Juin - 16:33




Welcome home, my loving daughter
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☾☾ Tu Avais toujours été un homme à aimer les plaisirs de la chair, en usant et abusant dès que tu en pouvais. Être aveugle n’avait jamais changé ceci, bien au contraire, ça t’avait permis de découvrir l’acte d’une nouvelle manière mais aussi d’éloigner la solitude et le noir constant dans lequel tu semblais être plongé avec une permanence douloureuse. Tu avais découvert des monts et des vallées par tes mains et non plus par tes yeux, tu avais découvert la possibilité d’aimer un corps sans le voir et d’en apprécier les atours sans avoir la certitude que, les yeux ouverts, tu aurais aimé autant l’avoir sous tes doigts. Tu avais su apprécier les différentes corpulences, les différents genres et races, également, car certains restaient suffisamment longtemps pour te dévoiler qu’ils n’étaient pas humains mais des succubes ou incubes, un vampire également était passé par là. Tu avais toujours gardé cela secret, comme la nature de ta jeune fille. Il en demeurait que tu avais découvert de nouvelles choses, une nouvelle manière de percevoir l’amour charnel que tu mettais toujours plus ou moins en pratique aujourd’hui, essayant de laisser tout jugement visuel au loin pour s’attarder sur ce qui importait vraiment : la personne en elle-même. Alors, tu n’allais pas mentir, la capacité à voir était un atout non négligeable, surtout depuis que tu voyais, mais tu savais, maintenant, qu’il n’y avait pas que ça. Tu avais appris que tout ne se définissait pas par la beauté d’un visage ou de fesses rebondies. Des fois, une simple conversation pouvait éveiller un besoin de cette proximité charnelle alors qu’auparavant, il t’aurait fallu une conversation suggestive pour éventuellement penser à avoir quoi que ce soit avec une personne qui ne te plaisait pas au premier regard. Alors, bien évidemment, ta nature de dépravé s’était réduite quand Renarde s’était égarée dans ta vie et que tu l’avais accueilli avec la même bienveillance que ton père t’avait appris à avoir vis-à-vis des créatures égarées. Pour des raisons évidentes, tu avais essayé de réduire ton besoin charnel, mais il n’était jamais véritablement parti, tu avais juste caché la chose afin que la jeune femme ne te trouve pas dans une position compromettante qui t’aurait bien mit dans une situation bien plus inconfortable. Bien que tu es très à l’aise avec ta sexualité, que ce soit avec un homme ou une femme, un humain, un non-humain ou un monstre, tu n’avais pourtant pas vraiment envie de discuter de tes préférences au lit avec ta jeune fille qui était bien trop innocente pour ton propre bien. Or, tu savais très bien que si elle t’avait trouvé dans une situation charnelle, elle t’aurait posé des questions auxquelles tu n’avais guère envie de répondre. Ainsi, c’était avec un sourire complice que tu observais la jeune femme, l’œil malicieux alors que tu avouais finalement ta faute et ton secret pendant toutes ces années passées en sa compagnie. « Nullement, ma puce. Je me verrais très mal plaisanter sur un sujet tel que celui-ci. Mais tu ne te devrais pas trop t’y intéressée, tu sais.. C’est quand même glauque, même si je ne suis pas ton père biologique. » Tu réponds avec le même sourire amusé et empli de malice que tu accordes à cette plaisanterie qui est bien loin d’en être une. Tu n’as jamais trop discuté de ta sexualité avec la jeune femme, et même maintenant qu’elle était plus âgée, tu te voyais mal lui expliquer, même si tu avais expliqué les choses auparavant, plus par obligation que par envie, d’ailleurs.

Cependant, tes pensées sont troublées par le récit de la jeune femme et tu es sincèrement ravi de voir qu’elle ne s’est pas retrouvée entre de mauvaises mains et qu’elle s’en est plutôt bien sortie ses dernières années, même sans toi. Au fond, ton cœur gonfle de fierté car, d’une certaine manière, c’est peut-être grâce à l’éducation que tu lui as donné et les valeurs que tu lui as inculqué qu’elle a réussi à s’en sortir aussi merveilleusement. Une part de nostalgie brûle également sous ton épiderme, celle où vous étiez juste tous les deux, dans votre ancienne maison, à apprendre à vivre, quand tu étais un père alors que rien ne t’y avait prédestiné. Et même aujourd’hui, tu ne pourrais jamais être un père biologique, puisqu’il y a longtemps, tu pris cette potion, cette unique potion, réservée aux mages, te permettant de ne presque plus vieillir physiquement. Quelque chose que tu appréciais grandement mais qui, au final, impliquait que tu n’aies jamais ta propre descendance. Néanmoins, ce n’était pas l’heure pour penser à cela, surtout quand ta fille adoptive te montrait quelques mouvements de son propre cru et que tu l’observais en souriant. « Bien évidemment, je m’en voudrais de te demander de l’effort avant que tu sois proprement nourrie. » Tu ne savais pas si c’était tout simplement la morphologie de sa forme humanoïde mais elle était néanmoins très svelte, très similaire à une elfe sur ce point-ci. Ou alors, elle ne mangeait pas assez, et ça, ça te chagrinait mine de rien. Mais, pour l’heure, tu ne pouvais guère te prononcer, seulement… Il fallait que tu abordes la question fatidique de si elle comptait rester ou non. Tu voulais sincèrement la voir rester, parce qu’elle t’avait terriblement manqué et tu savais qu’il y avait bien des choses que vous deviez encore abordé plus en profondeur, que le temps perdu, il fallait le rattraper et pour cela… Il serait bien qu’elle reste. Mais c’était aussi pour ton propre bien, égoïstement. Tu devais savoir si tu devais t’attacher à sa présence ou non, si tu allais la voir disparaître du jour au lendemain ou non. Seulement, les mots de la jeune femme te brisèrent quelque peu le cœur si bien que tu te rapprochas doucement d’elle, abandonnant la cuisine qui n’allait clairement pas se foirer en quelques minutes et tu te mis à sa hauteur, passant une main sur sa joue, doucement. « Trésor.. Ta présence est nullement problématique, bien au contraire. Je serais plus que ravi de t’avoir avec moi pour quelques jours. Tu m’as terriblement manqué, ma puce, et on a pleins de choses à se dire, ça fait bien trop longtemps que tu es partie. Alors, ne penses pas que ta présence est problématique, elle ne l’est pas. Tu as toujours été une priorité, à partir du moment où tu as mis un pied chez moi, ce n’est pas aujourd’hui que cela va changer. » Tu murmures doucement avant de te relever, déposant un baiser sur son front avant de retourner derrière les fourneaux. Tu fais s’éteindre le feu d’un léger mouvement de la main avant d’attraper l’assiette de la jeune femme et de la servir, copieusement, et de faire de même avec la tienne, la quantité bien plus moindre. Tes pas te ramènent alors vers elle tandis que tu t’installes et que tu ouvres la bouteille pour vous servir à tous les deux un verre de vin. « Aller, goûte moi ça et dis moi si je me suis amélioré, depuis le temps ! » Tu ricanes doucement tout en faisant tourner ton vin à l’intérieur de ton verre, un sourire amusé sur le bout des lèvres.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

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Hashmàl Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
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What is truth if not an illusion?
Ven 14 Juin - 16:16
En effet, je ne tiens en rien à garder en tête cette idée de mon père, l'homme qui m'a apprit les manières des humains, en train de se rouler dans les draps avec une femme... puis une image troublante de l'imaginer non pas avec une femme mais un autre homme et les implications que ça a... J'ai presque un haut le cœur car ce n'est en rien quelque chose que je veux imaginer, pas que l'homosexualité soit quelque chose qui me dérange véritablement mais y penser est trop pour mon pauvre petit cerveau et je regarde le vieil elfe qui est aux fournaux, tel est sa place mine de rien lorsque je suis ici, ventre à patte. Je sens que j'ai son attention alors que je bouge et rit doucement, ce petit rire cristalin, enfantin qui ne ne me quitte pas du fait qu'il soit d'accord de me nourrir en échange d'une prestation privée. « Merci, monseigneur, de votre clémence, et sachez que j'apprécie encore davantage que je sais que vos yeux ne seront remplis d'un besoin que je n'ai envie d'assouvir ni de caresses bien mal venues qui feraient que j'aille à tirer une lame. » Je lui tire la langue, mine de rien le vieil homme sait quelles caresses me font plaisir, lorsque j'étais petite, je venais souvent m'assoir au pied de sa chaise pour poser mes boucles rousses sur ses cuisses qu'il caressait d'une main prudente en tentant de se concentrer sur son livre. Gamine demandante? Oui, très mais il ne s'en était jamais véritablement plaint.

Mais je m'étais écarté et la crainte était venue, vipère en mon sein alors que je peux goûter une perle de sang sur ma lèvre malmenée, les dents des humains sont solides, mine de rien, et leur peau si fragile. La crainte d'être chassée comme une malpropre, comme si j'étais malvenue est une peur illogique mais je ne peux même pas la chasser malgré ses mots qu'il me dit. Mon cœur manque un battement et je viens l'enlacer avec prudence quand il me présente la cuillère et il n'a pas à me le répeter que je goûte le fruit de sa cuisine. Certains disent que la cuisine de leur mère est la meilleure mais ce n'arrive pas à la cheville de la cuisine de mon père, je me lèche les lèvres doucement et souris avant d'hocher la tête. « Délicieux, père. » Je m'écarte alors pour le laisser retourner aux fournaux mais je sens une pointe de malice poindre alors que je le regarde. Me venger de l'idée qu'il m'a mis, cette image mentale peu saine de lui dans un instant de débauche... aussi bien lui rendre un peu la monnaie de sa pièce.

« J'Espère que tu as prit la peine d'en faire beaucoup, je mange pour deux, mine de rien. »

Une pointe d'humour que je laisse a mon pere le temps d'étudier avant de me valoir l'air le plus horrifié et scandalisé de la vie de mon père, je ne peux garder mon sérieux plus longtemps que les quelques secondes à graver cette image dans mon esprit avant que je n'éclate en fou rire.

« Oh mon dieu, la tête que tu fais! Non, je ne suis pas enceinte, je n'ai pas encore trouvé un homme qui me plait à CE point, d'autant plus que la seule fois que je l'ai fait, j'ai eue un mal de chien! »
Renarde Pâarvhus
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Ven 14 Juin - 21:25




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☾☾ Tu te doutais aisément que, pour ta fille, t’imaginer dans le lit d’inconnues ou d’inconnus devait être une image mentale fort désagréable. Une image qui t’était déjà apparu quand tu étais plus jeune et que tu avais surpris les gémissements étouffés de tes propres parents alors que tu avais fait un cauchemar. Néanmoins, à cette époque-ci, tu étais bien plus jeune qu’elle. Tu estimais, d’une certaine manière, que tu avais le droit maintenant de te permettre ce genre de boutade qui venait semer le bazar dans l’esprit de la jeune pousse qui te servait de fille adoptive. Après tout, elle ne devrait pas avoir d’images mentales plus désagréables que cela puisque tu n’insistais pas forcément sur les détails, parfois étranges, de ta vie sexuelle plus qu’active. Après tout, c’était le cas. Tu jouais sur tous les tableaux, aimais profiter de tous les genres et de tous les sexes et de toutes les formes qui pouvaient exister. Tu n’avais absolument aucune limite, ou du moins, presqu’aucunes, car quand bien même, tu n’allais pas non plus fricoter avec n’importe quoi et faire n’importe quoi. Il y avait des fétiches que tu ne comprenais pas et que tu ne souhaitais véritablement pas comprendre, et c’était tout aussi bien que tu n’essayes pas puisque vraiment, tu te passais de savoir certaines choses que tu savais désormais par malheur. Tu étais tombé sur des énergumènes particulièrement gênant au cours des années et tu avais vu certaines choses que tu aurais préféré ne jamais voir, véritablement. Cependant, tu ne pouvais tout simplement pas oublier ces images mentales monstrueuses, non. Tu devais vivre avec et faire en sorte qu’un jour, elles partent dans l’espoir de pouvoir tout simplement oublier que ce genre de fétiches existaient. Toutefois, ce n’était pas quelque chose dont tu pensais pouvoir parler avec ta jeune fille. Parler du fait que tu avais reçu certaines de tes conquêtes dans son dos et que tu en avais vu à l’extérieur, c’était une chose : venir discuter de tes préférences sexuelles ou des positions que tu préférais, ce n’était décidemment pas quelque chose que tu voulais aborder avec la jeune demoiselle, même si elle n’était plus l’oisillon que tu avais un jour connu. Elle demeurait la petite puce que tu avais élevé, et à tes yeux, il était hors de question que tu parles de ce genre de choses, à moins qu’elle te pose la question, et quand bien même elle la poserait, tu trouverais une entourloupe pour en parler sans mentionner ce que tu faisais dans le cadre privé. Tu te permettais cependant un léger rire aux mots de ta progéniture, balayant la tête à droite puis à gauche dans un mouvement vain d’éloigner l’image que tu pourrais potentiellement avoir. « Bien évidemment. Tu n’auras que l’admiration d’un père devant les talents de sa fille, crois-moi bien, petite Renarde. » Et c’était totalement vrai. Même si tu trouvais ta jeune fille des plus jolies créatures, tu ne pouvais l’imaginer autrement que comme ta fille, et en ce sens… L’inceste était clairement rédhibitoire à ta libido. A ton grand bonheur, par ailleurs. Tu ne souhaitais véritablement pas avoir des pensées lubriques pour Renarde, oh que non. C’était d’ailleurs pour cela que tu n’en avais pas, et que ton esprit, parfois bien illogique, était cependant bien dans les cases cette fois-ci et ne créait pas d’images à ton insu. Tu étais justement purement curieux de voir ce que la jeune femme savait faire de son corps, après des années à ne l’avoir jamais vue.

Cependant voilà, tu t’occupes un peu plus de la cuisine, gardant ton esprit suffisamment occupé afin de garder ta tâche présente efficace et bien faite. Tu ne souhaitais pas que le repas soit gâché par une inattention de ta part, oh que non. Il fallait que tout soit parfait et en ordre, il était hors de question que Renarde mange quelque chose qu’elle ne jugerait pas un minimum bon. Tu avais toujours aimé cuisiné, ce n’était pas nouveau. Quand tes frères apprenaient à se battre, tu apprenais la cuisine. Tu savais ainsi merveilleusement bien faire usage des plantes qui étaient utiles à la cuisine et au fil des années avec Renarde, tu avais appris à cuisiner la viande comme jamais, devenant un véritable cordon bleu pour que la jeune femme puisse manger à sa faim. Ainsi, le compliment de la jeune femme t’attira un large sourire alors que tu servais les assiettes afin que le repas puisse se dérouler dans la plus grande aisance et dans l’espace confortable que tu avais installé dans cette demeure. Une prérogative, à tes yeux, que cette demeure soit à l’image de celle en Zerrikania dont tu avais le souvenir : une ambiance chaude, tropicale, plus qu’agréable, qui permettait à tous de se sentir un peu comme chez eux et non pas comme des invités, des insectes dans une maison remplie d’insecticides. Tu avais décoré chaque pan de mur avec soin et choisi chaque meuble afin que cela corresponde à l’idée que tu avais d’une maison du sud. Cependant, tes si jolies réflexions sur ta propre décoration se stoppèrent nettes aux mots de la jeune femme, ta cuillère retombant mollement dans ton assiette alors que tu vrillais tes yeux, écarquillés sur elle. Pour deux ? Pardon ? Elle était enceinte ? Tu ne comprenais pas et tu étais horrifié, d’une certaine manière. Tu pensais que la jeune femme ne supportait les actes sexuels, et maintenant, elle sous-entendait qu’elle était potentiellement enceinte ? Tu étais véritablement horrifié, et si cela avait été possible, ta mâchoire serait probablement tombée dans ton assiette tant tu étais abasourdi par telle nouvelle. « Pardon… ? » Tu demandais simplement, ta voix légèrement plus grave que d’habitude, une légère crainte faisant trembler ta voix dans un trémolo cruel de l’inquiétude d’un père tandis que tu voyais les traits de son visage se défaire de leur sérieux pour qu’un rire n’échappe aux lèvres de la jeune femme. Tu ne pouvais pas t’empêcher de froncer les sourcils, tiquant petit à petit quelle boutade elle venait de concocter pour te rendre la monnaie de la pièce. C’était … Bien joué, tu devais bien l’avouer. Mais dieux, tu avais eu si peur ! Après tout… C’était ta petite fille et si elle n’aimait pas t’imaginer avec d’autres hommes ou femmes dans des sauteries incroyables – à tes yeux – tu n’aimais pas non plus l’imaginer dans les bras d’un homme à faire ce que tu aimais pourtant faire avec tant d’ardeur. Cependant, au lieu de t’en fâcher, tu éclatas doucement de rire, bien que légèrement nerveux. « Je devrais te priver de dîner, Renarde, pour cette blague de très mauvais goût ! » Tu ricanas doucement avant de porter le verre à tes lèvres, prenant une large lampée d’alcool sans ménagement, un sourire parsemant tes lèvres sans trop de mal. « Tu m’as fait une peur bleue ! Non pas que je ne veuille pas de petits enfants, mais tout de même… Il y a des façons de faire. » Tu secouais de nouveau la tête de droite à gauche avant de reprendre la cuillère que tu avais abandonné il n’y a pas si longtemps, ayant dans l’idée de reprendre ton repas.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

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