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Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody
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Zéphyr aep Liäl'wyn
What is truth if not an illusion?
Zéphyr aep Liäl'wyn
Race Race : Aguara
Habite à Habite à : Beauclair, pour le vin essentiellement
Couronnes Couronnes : 28591
Messages Messages : 40
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You're disappearing all the time
But I still see you in the light
For you, the shadows fight

What is truth if not an illusion?
Dim 19 Mai - 1:29
Anyway the wind blows, doesn't really matter to me
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Zéphyr aep Liäl'wyn

ft. Deepika Padukone
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
nom: Aep Liäl'wyn, héritage ophiri de son détestable père. ; prénom: Zéphyr, pour son prénom humain qu'elle continue de porter aujourd'hui. Yohra, est celui que les aguaras lui ont donné. Les renardes la connaissent sous ce nom, mais Zéphyr a choisi de vivre parmi ces misérables humains. ; âge: 74 années et des poussières qu'elle n'a pourtant pas vu passées. Elle a l'impression d'avoir vécu une seconde. ; lieu de naissance: Vengerberg, détestable Vengerberg. Elle n'y a plus mis les pieds depuis des siècles. ; lieu d'habitation: Beauclair, pour le vin et les festivités. Et ses amis, un peu. ; date de naissance: Été 1200 ; race: Aguara, petite renarde brune qui était autrefois une innocente humaine. ; profession: Trafiquante d'illusions, mais elle préfère vendeuse de rêves. Elle échange contre quelques couronnes ses dons éphémères mais ô combien prisés. Elle est aussi l'assistante de Sascha vir Malphàs depuis quelques années mais est avant tout liée à lui par l'amitié qu'elle lui porte et non pas par leur profession. Ah, et ne vous fiez pas à son rang d'assistante, c'est elle qui commande. Elle est aussi une fière membre du Nattångar.  ; situation amoureuse: Petite abeille butinant de fleur en fleur. ; situation financière: Outrageusement aisée, seul cadeau que lui ont fait ses parents et produit de ses années de vente d'illusions. ; orientation sexuelle: Elle varie les plaisirs, ne fait pas de jaloux. ; groupe: Citoyens.

you're a storyteller
Pourquoi le tonnerre ébranle-t-il l'azur du ciel ?

« Is this the real life?
Is this just fantasy?
Caught in a landslide
No escape from reality
Open your eyes
Look up to the skies and see »


Elle voyait encore les arbres. Les rayons de soleil filtrés par les feuilles. Ça réchauffait sa peau. Elle sentait leurs mains, celles de ses enfants. Ses précieuses filles. Elle entendait leurs voix. Maman, qu’elles disaient. Le reste n’avait pas grande importante. Rien que ce mot. Rien que ce mot suffisait. Il était si doux. Elle respirait l'odeur des pins, elle pouvait presque sentir la morsure de leurs aiguilles sur ses doigts. Elle voyait les cheveux blonds de ses filles, qui semblaient encore plus clairs au soleil. Elle les tressait, et profitait de leur odeur. Celle de la forêt, et de la lumière.

L'illusion cessa peu à peu, ne restait plus que le sang, la solitude, le feu et la désolation. Elle était fatiguée, comme à chaque fois qu'elle devait cesser de rêvasser pour retourner à la vraie vie. Elle se leva, quittant son lit moelleux pour la fraîcheur du soir. Le carrelage était gelé sous ses pieds, elle frissonna. Sa fenêtre était ouverte, elle avait oublié de la refermer. Elle attendit un peu pour le faire, appréciant la vue que lui offrait sa propriété. Elle avait mis du temps à la trouver, cherchant toujours l'endroit où elle se sentirait le mieux, chez elle. Où la lumière de la lune se refléterait le mieux sur le carrelage, où elle aurait l'impression d'avoir un peu moins froid. Elle avait trouvé tout ça ici, elle ne savait pas tellement pourquoi. Elle se sentait parfois seule dans l'ampleur de sa villa, comme un minuscule grain sable dans un désert ophiri. Alors elle comblait le vide Zéphyr, elle organisait des fêtes. D'immenses fêtes qui auraient fait rougir de honte la duchesse de Beauclair tant elles étaient fastueuses. Si cet endroit était bien le lieu de prédilection de ses folies, il était avant tout un très bel endroit, proche de Beauclair et de ses douces distractions. Il avait aussi avec un parc magnifique, atout non négligeable lorsqu'on aimait autant qu'elle être à l'extérieur. Très différent de la nature sauvage dans laquelle elle avait grandi, mais magnifique. Tout était taillé, millimétré, dompté à la perfection. C'était chiant, mais reposant.

- Je sors.

D'un geste, Zéphyr fit tomber sa robe de chambre à ses pieds et l'enjamba sans plus de considération. Le morceau de satin prune jonchait son sol bien tristement désormais, lui aussi se refroidissait. La brune avisait mollement les tenues qui étaient suspendues dans sa penderie et se rendit très vite compte que rien ne lui plaisait. Elle  en avait pourtant un grand nombre, toutes plus colorées les unes que les autres, mais rien qui ne lui allait là, à cet instant précis. De nouveau, Zéphyr jeta un regard à la fenêtre. Elle n'était qu'au premier étage, ce n'était pas bien haut. En tendant un peu l'oreille, elle pouvait entendre Qyra arriver. Elle n'était qu'à quelques pas, elle serait là d'une minute à l'autre. Qyra, c'était une de ses servantes. Elle entendait parfois la voix de sa mère résonner dans son crâne quand elle s'occupait d'elle. "Tu t'es bien embourgeoisé ma fille," qu'elle disait. "Tu devrais aussi payer des gens pour qu'ils t'aiment, toi qui a toujours eu besoin qu'on te vénère comme une déesse." En général, elle parvenait très vite à la faire taire. Parfois non. Parfois, elle résonnait pendant une journée entière et l'humeur de la renarde en pâtissait. Ses proches aussi, par conséquent. Elle ne comptait plus le nombre de flacons qu'elle avait balancé sur Sascha pour une simple réflexion, une simple pique qu'elle aurait très bien tolérer en temps normal. Ah, la magie des mauvais jours. Sans doute pouvaient-ils transformer la plus innocente des oies blanches en mégère.

Quand Qyra entra dans la pièce, Zéphyr s'était envolé.

« I'm just a poor boy, I need no sympathy
Because I'm easy come, easy go
A little high, little low
Anyway the wind blows, doesn't really matter to me »


Au début, il n'y avait rien. Rien que deux êtres qui avaient décidé de se marier par amour plus que par intérêt. Loin d'être une mésalliance, ce mariage unissait une fille de marchand de Wyzima et un marchand ophiri. Zéphyr n'avait jamais su comment ses parents avaient bien pu se rencontrer, elle savait simplement d'après les dires de son père qu'il lui avait suffit de la voir une seule fois pour renier sa terre d'origine. Sa mère. Sa mère aussi, elle aimait son père. Zéphyr se souvenait très bien des longues œillades amoureuses qu'elle subissait à table, de leurs discussions à voix basse dans les couloirs, des rires dans les jardins. Ses parents étaient amoureux, oui. Peut-être d'ailleurs qu'ils n'auraient jamais dû gâcher leur flamme en ayant un enfant. Parce qu'elle, elle ne s'était jamais sentie aimée.

Zéphyr était une drôle de gamine. Elle ne parlait pas beaucoup, ne semblait pas très maligne et était surtout très renfermée sur elle-même. Ses parents avaient tentés de nombreuses fois de lui faire voir des mages, des druides, des herboristes, des alchimistes même pour qu'ils essaient de comprendre ce qui pouvait bien clocher chez cette pauvre enfant. Ils parvinrent tous à la même conclusion, Zéphyr était parfaitement normale. Le mutisme dans lequel elle s'était plongée était uniquement de son vouloir, rien ne l'empêchait physiquement de parler. Un jour, un mage avait eu l'audace d'informer ses parents que leur enfant ne cherchait sans doute qu'un peu d'attention de leur part. Ils ne l'acceptèrent pas, et le mage fut chassé de Vengerberg à grands coups de pied au cul. Pourtant, c'était lui qui avait raison. Ce qu'elle voulait, c'était simplement un peu d'amour, un peu d'affection, un peu d'attention. Elle ne voulait pas qu'on lui reproche de ne pas assez parler, de ne pas être assez brillante, de ne pas bien tenir ses couverts, elle voulait qu'on l'aime. Purement, simplement, telle qu'elle avait envie d'être. Peut-être que s'il avaient compris ça, alors rien de tout ça ne serait jamais arrivé. Peut-être qu'elle se serait mariée de son plein gré, aurait eu toute une tripotée de mioches, aurait été heureuse, et serait morte paisiblement. Une vie simple, mais une vie qui lui aurait convenue. Au lieu de ça, ce sont eux qui l'ont poussé à aller vers cette jolie elfe ce soir-là. Ce soir de canicule, où l'air était à peine respirable. Zéphyr s'était sentie chanceler, elle avait vu de grands noirs, un sourire maternelle, et elle était tombée. Elle s'était laissée tombée dans cet amour qu'elle n'avait encore jamais connu, dans la douceur d'un geste et dans la volupté d'une odeur. Elle s'était laissée glissée consciemment dans ce monde mais n'avait pas encore compris que le voyage serait sans retour.

Elle s'était réveillée au beau milieu d'une forêt, avait été un peu effrayée, surprise par l'endroit où elle se trouvait, qu'elle ne connaissait pas, par toutes ces femmes qui l'entouraient. Des elfes, en apparence. Elles avaient pris cette forme pour éviter qu'elle prenne fatalement peur en découvrant leur monstruosité. Leur difformité, une immense tête de renarde sur un corps humain. Ce qu'elles savaient en revanche, c'est que l'amour effaçait tout. C'était que cette enfant, aussi apeurée soit-elle, les verrait bientôt comme des membres de sa famille, comme la seule famille qui comptait réellement. Elles savaient oui, que leurs immenses têtes de renardes n'auraient alors plus aucune importance.

Et elles avaient raison.

Sa vie auprès des aguaras était douce, bien plus douce que celle auprès des humains. Personne n'attendait d'elle qu'elle devienne quelqu'un qu'elle n'était pas. On la nomma Yorha, elle aimait bien ce prénom. C'étaient deux jolies syllabes qui ressemblaient au bruissement des arbres lorsqu'elles roulaient sur sa langue. On fit d'elle une aguara, une femme-renard, et elle oublia ses parents. Elle aimait être une renarde. Elle aimait parcourir les bois dans lesquels elle vivait, sentir les feuilles crisser sous ses pattes et renifler la terre de son museau. Elle était devenue maligne, joueuse, elle s'était révélée auprès des aguaras. Yorha s'était séparée du mutisme qui la protégeait à une époque et était devenue une belle jeune fille. Un jour, ce fut son tour d'avoir des enfants. Elle en était plus qu'heureuse. C'était un rêve, son rêve qui se réalisait. Elle ignorait pourquoi, mais elle avait presque toujours ressenti ce besoin de maternité. Certaines filles ne peuvent pas être mères, ne s'imaginent pas mères, n'en n'ont tout simplement pas besoin. Pour Yorha, c'était différent. Elle ne s'imaginait pas sans enfant. Les enfants l'apaisaient, ils étaient les seuls à lui donner l'amour dont elle avait besoin. Lorsqu'un enfant la regardait, elle avait l'impression d'être tout un monde à ses yeux. Un monde fabuleux et sans fin. C'était puissant, terriblement puissant. Yorha réalisa alors ses trois premiers enlèvements, recueillant des enfants délaissées par leurs parents comme elle l'avait été autrefois. Deux petites blondes, et une rousse. Les aguaras lui avaient confié car elles savaient la brune capable de s'en occuper malgré son jeune âge, elle l'avait fait brillamment. Les gamines avaient grandi, trop vite selon leur mère. Elles n'étaient que des bébés lorsqu'elles furent enlevées par les aguaras, elle n'avait pas conscience que la jeune femme qui s'occupait d'elles n'étaient pas de leur sang. Elle n'en aurait jamais eu l'idée. Yorha était trop douce, trop bienveillante à leur égard pour ne pas être leur vraie mère. Comme pour toutes les aguaras, les illusions étaient devenues son quotidien. Elle s'en berçait, en abreuvait ses filles et toutes vivaient dans un monde étonnamment doux, en harmonie avec une nature qui semblait les cajoler. Les illusions, elles lui servaient aussi à les nourrir, à voler des vivres en faisant miroiter monts et merveilles à ses proies. Un sentiment de toute puissance l'avait à cette période de sa vie envahie. Elle n'avait peur de rien, était rusée, ne se faisait jamais prendre. Elle était heureuse, simplement et purement heureuse. Peut-être que tout ça aurait pu durer éternellement, mais le Destin avait décidé de la punir pour ces années de bonheur. Brusquement, brutalement, cruellement.

« Mama, just killed a man
Put a gun against his head
Pulled my trigger, now he's dead
Mama, life had just begun
But now I've gone and thrown it all away
Mama, didn't mean to make you cry
If I'm not back again this time tomorrow
Carry on, carry on, as if nothing really matters »


L'aube avait déjà inondé sa chambre lorsque Zéphyr était revenue.

La polymorphe reprit sa forme d'elfe, regrettant immédiatement celle animale. De la terre subsistait sur ses extrémités, ainsi que sur son nez. Des restes de sa promenade se trouvaient aussi dans ses cheveux, allant des branches aux feuilles d'arbres. Zéphyr regrettait de ne pas faire ça plus souvent, la sensation de liberté qui en découlait était unique et valait bien toutes les couronnes qu'elle possédait. Il lui fallait néanmoins se dépêcher d'en effacer les traces si elle ne voulait pas que sa tête de renarde finisse sur une pique un jour ou l'autre. Comme chaque matin, un bain avait été préparé pour elle. La brune s'immergea dans l'eau chaude jusqu'au cou, posa ses avant-bras sur les accoudoirs du bain en pierre. Ils étaient froid, ce qui souleva de nouveau un frisson le long de sa colonne vertébrale, la poussant à rejeter légèrement sa tête en arrière. Au bout de quelques minutes, alors que l'eau commençait déjà à tiédir, elle s'y immergea complètement, et sentit son organisme protester. Les renards n'aimaient pas particulièrement l'eau, et elle, elle n'aimait pas particulièrement la sensation d'être en dessous. Alors elle n'y resta pas bien longtemps, juste assez pour se débarrasser des restes de forêt qui se trouvaient sur son corps. La brune sortit alors de son bain en grimaçant, parce que de nouveau, elle avait froid. Son regard percuta son reflet et ses yeux noisettes, elle se surprit alors à penser qu'ils n'avaient jamais changer malgré toutes les horreurs qu'ils avaient pu voir. Dont ils avaient parfois été les spectateurs contrits, ou bien les témoins silencieux. Ils n'avaient en tout cas jamais changés, ils avaient toujours la même couleur, la même lueur. Rien ne s'était éteint en elle, alors qu'elle aurait pu mourir tant de fois.

« Too late, my time has come
Sends shivers down my spine
Body's aching all the time
Goodbye everybody I've got to go
Gotta leave you all behind and face the truth
Mama, I don't want to die
Sometimes wish I'd never been born at all »


Ça avait commencé doucement, et puis c'était terminé.
Elle avait entendu des pas, dit à ses enfants de ne pas bouger.
Ils avaient surgis de nulle part, elle n'avait rien pu faire.
Ils étaient arrivés et avaient anéantis sa vie en quelques secondes.
Ses filles.
Ses soeurs.
Sa forêt.
Elle était restée, trop longtemps, jusqu'à ce que son poil soit roussi, mais elle n'avait rien pu faire.
Rien.
Elles étaient mortes.
Elle s'était jetée sur eux, sur ceux qui avaient fait ça. Toutes griffes dehors, elle les avait blessé, s'était transformée en véritable furie.
Mais c'était terminé.
Elles étaient mortes.
Yorha aussi.

Elle n'avait jamais compris comment un simple regard échangé avec un fermier quinze ans après sa disparition avait pu mener à ce massacre, à l'anéantissement de tout ce qu'elle aimait, tout ça à cause d'un simple avis de recherche avec son portrait placardé lancé par des gens qui ne tenaient même pas à elle. Ils la recherchaient par égoïsme, par matérialisme. Ses parents n'avaient pas eu d'autres enfants, elle était par conséquence l'unique héritière de leur empire marchand. Sauf qu'elle n'en voulait pas. Elle ne voulait plus rien venant d'eux. Après la battue qui avait eu raison de sa famille, Zéphyr était devenue mauvaise. Elle avait passé des semaines entières à ressasser les mêmes images, les mêmes idées, elle voulait simplement réduire ce monde en cendres comme ils l'avaient fait avec sa forêt. Ils avaient appelé ça une purge, le meurtre de ses soeurs, de ses enfants, de sa mère. Une purge. Comme on tue des rats venus s'installer dans un entrepôt. Ça la révulsait, la dégoûtait profondément, lui donnait des envies de meurtres. La jeune femme que ses parents avaient récupérée n'avait plus rien à voir avec leur petite fille muette, ils l'avaient très vite compris. Zéphyr n'était pas docile, persistait à vouloir apparaître sous sa forme de renard qui faisait trembler ses parents de dégoût. Ceux qui l'avaient vu ainsi furent grassement payés pour garder le silence tandis que la renarde se noyait dans ses propres illusions, ne trouvant plus le réconfort qu'en leur sein.

C'est à ce moment précis qu'elle comprit à quel point ses illusion étaient précieuses. Ils lui avaient peut-être tout pris, mais il lui restait ça. Elle. Sa nature d'aguara, ses illusions. Elle, la femme que les renardes avaient élevées, était toujours en vie. Elle ne pouvait pas se permettre de se laisser couler, elle ne le pouvait pas. Elle se devait de vivre puisque celles qu'elle aimait ne le pouvaient plus. Elle regagnait espoir, remontait la pente tandis que les contours d'une douce vengeance se préparait dans sa si jolie tête. Il ne lui fallait que quelques années, que quelques sourires, quelques battements de cils et elle s'en irait. Elle les tuerait s'il le fallait, mais elle obtiendrait sa liberté. Elle se reconstruirait, elle recommencerait. Ses illusions l'y aideraient, elle ignorait encore comment mais elle savait qu'elles lui seraient d'un grand secours. Elle y parviendrait, il lui fallait seulement être patiente. Patiente, et secrète. Sa vengeance arriverait bien assez tôt.

Sauf qu'à nouveau, tout ne s'était pas passé exactement comme prévu.

« I see a little silhouetto of a man »

- Dis moi Qyra, ton mariage devrait bientôt avoir lieu, pas vrai ?

La servante acquiesça rapidement, visiblement très enjouée à l'idée de se faire passer la bague au doigt pour de bon. Ça la désespérait. Elle avait envie de l'avertir, de lui dire de fuir, de passer son chemin le plus vite possible. Elle ne le fit pas. Parce qu'au fond, elle n'était personne pour lui demander de renoncer à ce qu'elle croyait être la meilleure chose qui lui soit jamais arrivé. Et puis au fond, elle n'y connaissait pas grand chose au mariage, elle. Si le sien avait été une telle catastrophe, c'était surtout parce qu'il lui avait été imposé, qu'il avait été décidé par ses parents pour refermer la porte de sa cellule à jamais. Alors non, elle n'était pas la mieux placée pour donner des leçons de morales sur le mariage. Qyra avait rencontré quelqu'un de bien, Zéphyr s'en était assurée. Il n'était pas bien riche, mais il avait l'air de l'aimer. C'était l'essentiel.

- Oui madame, bientôt. Dans trois semaines exactement.

La servante sembla hésiter. Ses doigts s'immobilisèrent un court instant sur la robe de la renarde, et elle le sentit. Elle sut que ce qui allait suivre ne lui plairait pas.

- Est-ce que... vous avez été mariée vous aussi ?

Qyra comprit à l'instant où elle avait osé poser cette question qu'elle aurait mieux fait de se taire. La brune lui arracha les lacets de sa robe des mains et la congédia sans ménagement, lui indiquant qu'elle finirait seule. Zéphyr ne parlait pas de ça. Jamais. Elle se disait veuve, mais personne ne savait de qui. Les petites gens aimaient cancaner sur son dos et ça lui allait bien à elle aussi. Pendant qu'ils racontaient des conneries, elle, elle avait la paix. Une fois sa robe convenablement lacée, Zéphyr attrapa une cape et la hissa sur ses épaules. Elle dévala l'escalier en pierre aussi vite qu'elle put et prit son cheval avec regret. Après sa promenade nocturne, elle aurait aimé se rendre en ville sous sa forme animale. Malheureusement, elle n'était pas certaine que Sascha apprécie qu'elle mette des poils partout dans son échoppe. Non, en fait, elle était sûre qu'il n'apprécierait pas. Non pas qu'elle n'aimait pas emmerder son ami vampire, bien au contraire, c'était une de ses passions. Alors au fond, c'était peut-être une raison de plus pour le faire.

Elle y réfléchirait.

« Beelzebub has a devil put aside for me »

Elle avait joué la fille modèle quelques années, s'était montrée polie, aimable, jolie. Elle avait été parfaite et ils y avaient tous crus. Ils étaient tous tombés dans son piège alors que sa haine pour ses parents grandissait chaque jour un peu plus. Ces années l'avaient torturées, elle ne pensait pas pouvoir un jour haïr une situation plus que celle dans laquelle elle se trouvait déjà. Sa mère lui trouvait toujours des défauts, des manies à corriger, elle lui reprochait sans arrêt de ne pas être assez humble, pas assez docile. Son père ne la trouvait pas assez cultivée, trop sauvage peut-être, et avait essayé de lui inculquer quelques bases élémentaire qu'elle aurait dû apprendre il y avait de cela des années. Zéphyr ne protesta pas, parce qu'elle savait que ça lui serait utile. Malgré tout, elle n'apprenait toujours pas assez vite pour son paternel. Définitivement, elle ne pensait pas un seul instant que la situation aurait pu être plus pénible.

Et pourtant, ça ne venait que de commencer.

Ses parents voulurent la marier. Elle éclata de rire dans un premier temps, parce qu'elle avait cru à une mauvaise blague, sauf qu'ils étaient parfaitement sérieux. Cette fois, c'en était trop. Elle avait brisé des verres, des assiettes, avait hurlé à l'injustice mais savait que ses parents ne lui donneraient rien si elle refusait. Tout ce qu'elle avait enfouit, tout ce qu'elle avait sacrifié, c'était justement pour ça. Pour y accéder. Elle ne pouvait pas y renoncer, pas si près du but.
Elle épousa donc un benêt, hériter d'une riche famille marchande qui commerçait avec sa famille depuis des siècles. Au cours d'une vie entière, Zéphyr n'avait jamais trouvé plus idiot que lui. Elle avait pourtant cherché, longuement, se disant que ses parents n'avaient pas pu lui donner pour époux l'homme le plus idiot de leur univers. Sauf que c'était le cas, ou alors c'était le rôle dans lequel il l'enfermait qui la rendait si haineuse à son égard. Dans tous les cas, ces quelques années de mariage furent un calvaire sans nom où elle endura viols à répétition et remarques déplaisantes sur son comportement. Les rumeurs allaient bon train à l'époque, notamment sur son incapacité à donner la vie. Ils ne savaient pas à quel point ça lui faisait mal. Ils ne savaient pas à quel point ça la pousserait à la haine.

Zéphyr avait serré les dents trop longtemps.

Il avait suffit d'un rien. D'une bande de brigands payée pour attaquer une calèche de riches marchands en plein jour, et d'une journée passée à lire innocemment dans ses jardins. Elle était insoupçonnable, avait jouée la fille éplorée à leur enterrement et personne n'avait pu l'accuser de quoi que ce soit. Lorsque son mari était rentré ce soir là, il l'avait trouvé sous sa forme de renarde, celle qui traumatisait tant. Pas celle d'un mignon petit animal, celle d'une effroyable vixène aux griffes et aux crocs acérés. L'homme ne s'en était jamais remis. Zéphyr avait dit aux voisins que la mort de ses parents l'avait attristé plus que de raison, et qu'elle avait de son côté besoin de prendre le large, de survivre à cette tristesse incroyable qui l'avait poignardé en plein coeur. Personne ne l'avait cru, mais elle s'en moquait bien.

Et elle était partie.

C'était une libération sans nom, pour elle. Elle avait passée quelques années sur les routes, à rencontrer de nouvelles personnes, à boire avec elles, à coucher avec elles de temps en temps. Elle avait profité de sa fortune, purement, simplement. Ça lui avait fait un bien fou, mais elle continuait de ressentir ce vide. Ce vide incroyable, qu'elle n'avait jamais pu combler et qu'elle ressentait depuis de trop longues années. Elle avait décidé de recommencer quelque chose, ailleurs, sur ses terres d'origine, à Ophir. Elle avait voyagé, longtemps, avait appris tant de choses diverses et variées qui avaient tantôt assombris ses yeux, tantôt fait briller. Elle avait été heureuse, parfois, avait vécu avec le vent et avait aimé ça. Elle avait aussi découvert un soir, alors qu'elle se trouvait sur le navire d'un capitaine Nilfgaardien, que ses illusions avaient un potentiel qu'elle ne leur soupçonnait pas. L'homme cachait un secret le tiroir gauche de son bureau, un portrait, d'une femme. Un portrait que Zéphyr n'aurait jamais dû voir, mais que la vixène avait trouvé presque malgré elle. Après une longue discussion émouvante au sujet de cette femme, sur ce portrait, qui faisait tant pleurer ce brave homme, Zéphyr avait décidé de l'aider. Plus par intérêt que par bonté d'âme à vrai dire, se faire jeter par dessus bord n'était pas dans ses plans. Alors elle lui avait montré des enfants, des enfants qui jouaient dans une forêt inondée de lumière où les fleurs étaient si grandes qu'elles parvenaient presque à égaler les humains. D'une nature enchanteresse qui berçait et accueillait le monde entier comme de vieux amis. Une nature irréelle, maternelle, où cette femme qu'il pleurait tant semblait heureuse, apaisée à jamais. L'homme s'était endormi, et elle était partie. Faire une bonne action lui avait rendu un peu de sa douceur perdue. Ça l'avait rendue un peu plus vivante.

Le lendemain, le même homme revenait frapper à sa porte. Il en voulait plus.

C'est ainsi qu'elle comprit. Elle avait le moyen d'estomper la souffrance des autres l'espace de quelques heures. De la souffrance, il y en avait partout, les humains étaient doués pour en créer. C'était une affaire durable et très lucrative. Au début, elle avait décidé de les aider. Bénévolement. Puis elle avait renoncé. Elle avait décidé qu'elle pouvait en tirer de sérieux avantages, et que ça la distrairait. Créer des illusions pour les autres l'empêchait aussi de céder à ses propres envies, à sa propre addiction. Très vite, l'argent s'est accumulé et son goût pour les belles choses avait grandi lui aussi. Elle avait accumulé toutes sortes d'objets tous plus ou moins utiles au fil des ans. Toutes sortes de peintures, de sculptures et d'objets étranges. Une sorte de galerie spécialement conçue pour elle, un sanctuaire de la beauté et du recueillement qui avait prit place à Ophir, là où Zéphyr avait acheté une modeste maison qui lui convenait pourtant parfaitement. Elle avait décidé de se reconstruire, peu à peu, en adoptant de nouvelles elfes. De nouvelles petites filles qu'elle élèverait comme les siennes, qui lui donnerait à nouveau l'amour illimité dont elle avait besoin. Elle y arriverait, elle en était persuadée à l'époque.

Elle commença par en enlever une à ses parents. La gamine, baptisée Arya n'avait pas fait long feu. Elle s'était étouffée dans la nuit, Zéphyr s'en était voulue durant des mois entiers, ce qui ne l'avait pas empêché de recommencer. Alors pour la suivante, elle avait décidé de ne plus la quitter d'une semelle. Elle dormait auprès d'elle, mangeait avec elle, l'emmenait partout où elle allait en la faisant passer pour sa fille biologique. Cette fois-ci, ce fut une maladie foudroyante qui l'emporta. Ses tentatives pour être mère furent nombreuses et se soldèrent toutes par un échec. Si elle pensait que la douleur s'atténuerait au fil du temps, ce n'était pas le cas. Ça faisait toujours aussi mal, à chaque fois. Ça la tuait, à petit feu, et surtout, ça attirait l'attention des habitants. Un avis de recherche fut bientôt lancé, et Zéphyr prit la fuite, à regret et sans enfant. Elle avait le cœur brisé, encore plus brisé qu'il y a quelques années. Elle ne pensait pas ça possible, et pourtant c'était le cas. Elle avait perdu espoir, perdu espoir d'avoir une famille, perdu espoir d'être heureuse. Mais elle voulait continuer. Elle persistait, Zéphyr. Elle s'accrochait, elle survivait. Sur les avis de recherche, on la surnomma l'ogre, le croque-mitaine, la bête. On lui donna toutes sortes de noms qui la rendaient furieuse, qui la poussait à arracher rageusement chacun de ces papiers qu'elle trouvait. Elle survécut à de nombreuses tentatives d'assassinat, à de nombreux tueurs expérimentés, mais quand elle entendit parler de lui, elle sut que c'était terminé. Elle ne le connaissait pas, mais elle avait la sensation de quelque chose de terrible. Elle savait que c'était terminé.

Et pourtant, là aussi ça ne faisait que commencer.

« So you think you can stop me and spit in my eye? »

- Youhou ! Je suis arrivée ! Y a quelqu'un là dedans ?

Non, personne. Sinon, il aurait déjà rappliqué avec ses sens de vampire. Avec un soupir, Zéphyr posa sa sacoche sur le comptoir, le contourna et se mit à ranger un peu cette foutue boutique dans laquelle elle travaillait depuis déjà trop longtemps. Des fois, elle se demandait pourquoi elle continuait. Elle savait que Sascha ne l'aurait jamais contraint à rester si elle avait souhaité partir, elle le savait. Elle savait qu'elle aurait pu faire autre chose de ses journées, pourquoi pas ouvrir son propre commerce, ou devenir peintre, ou sculptrice, ou ne rien faire du tout tiens. Ce n'était pas comme si elle avait besoin de travailler pour vivre. Mais non, elle, elle avait choisi de rester là. Elle avait choisi de nettoyer des flacons de parfums dans cette petite échoppe, peut-être parce que ça lui faisait du bien en fin de compte. Peut-être que c'était gratifiant, finalement, de choisir de rester là.

- J'espère que tu t'amuses bien Sascha, pendant que je fais la vaisselle.

Ah, c'était sûrement le cas. Il devait bien s'amuser avec Ataroa pendant qu'elle s'occupait de faire les corvées.

- Des fois, je me demande si tu m'as sauvée parce que je te faisais pitié, ou parce que tu avais besoin d'une esclave.

Elle n'en pensait pas un mot, évidemment, mais elle se disait qu'avec son ouïe tellement fine qu'elle en était jalouse, il était bien capable de l'entendre d'ici et de rappliquer. Ce qu'elle espérait, au fond d'elle. Parce qu'elle avait besoin de lui, toujours, même après tout ce temps.

- En tout cas, t'as intérêt à ramener ton cul très vite si tu veux pas que je crame ta foutue boutique.

« So you think you can love me and leave me to die? »

Elle s'en souvenait parfaitement, de cette soirée là.

De cette nuit où elle sentait la mort partout où elle allait, où elle le voyait à chaque coin de rue. Elle était joueuse, Zéphyr. Elle s'était beaucoup amusée, avec tous ces guignols qui avaient tentés de la tuer. Mais là, là c'était différent. Cette fois, elle risquait réellement sa vie. Elle le sentait, au plus profond d'elle-même, elle le sentait.

La peur, voilà ce qu'elle ressentait.

Elle s'était mis à courir, aveuglément, sans savoir où elle allait sans même savoir pourquoi elle le faisait. Elle avait senti son regard sur elle, alors qu'elle quittait cette auberge de Novigrad. Elle avait réussi à atteindre la cité libre ces derniers jours, et avait recommencé à enlever des enfants. Elle avait cru le danger écarté, mais elle s'était trompée. Elle s'était infiniment trompée. Elle l'avait compris trop tard, et elle savait qu'elle allait mourir.

Il était apparu comme par magie sous ses yeux, était devenu homme à partir de fumée. Elle avait eu un mouvement de recul, étai tombée dans la boue, n'avait pas pu voir son visage en contrebas. Cet homme semblait fait d'ombres, elle comprit qu'il s'agissait d'un vampire à ce moment là. Elle eut cet éclair de lucidité avant de fermer les yeux, et d'attendre. D'attendre la mort, d'attendre que le coup vienne, d'attendre que ça se termine enfin.

Sauf que lorsqu'elle avait ouvert les yeux de nouveau, une main lui était tendue. Aucun coup n'était jamais venu, et elle avait trouvé un ami. Son meilleur ami, son premier ami, au fond.

Et elle avait pris la décision de ne plus jamais le quitter.

Après ça, ils avaient voyagé ensemble, et ils en étaient arrivés là. Ils en avaient vécus des choses tous les deux, sans doute que ça n'avait fait que renforcer leur lien. Pourtant, ils n'étaient pas toujours d'accord, pourtant, ils en sont venus aux mains de nombreuses fois. Mais jamais, ils n'ont regretté le choix qu'ils avaient fait ce soir-là.

Sauf que ça ne lui suffisait pas. Ça ne lui suffirait jamais.

« Nothing really matters to me »

La porte avait claquée derrière elle lorsqu'elle était entrée, soulevant la poussière qui s'était amassée sur le sol. Une lourde porte, aux battants solides, épaisse, qui pouvait sans doute résister à toutes les intempéries. Elle seule avait la clé, au cas où l'on parvenait à arriver jusque là. L'entrée de la tour était dissimulée aux yeux de tous, savamment cachée à l'aide d'une illusion de son cru. Une tour retirée du monde, une tour d'ivoire, une tour qui dissimulait son plus grand trésor.

Quelques pas rapides dans l'escalier, une douce silhouette et des cheveux blonds incroyablement longs firent leur apparition dans la pièce principale. Quelques secondes plus tard, la jeune fille était blottie contre elle. Nella, qu'elle l'avait appelé. Elle avait trouvé ça beau, doux, à l'image de l'enfant. Elle avait seize ans. Seize ans, saine et sauve. Son miracle, sa rédemption, sa petite fille. Zéphyr enfouit son nez dans les cheveux de l'adolescente, au sommet de son crâne. Des effluves de rose, de ciel et probablement d'étoiles lui montèrent au nez.

- Maman.

Elle avait dédiée sa vie à ce mot. Elle avait tout fait pour l'entendre à nouveau. Encore et encore.

- Tu es venue.

Zéphyr acquiesça tout en dévoilant le contenu de son panier. Un peu de peinture, des viennoiseries et un nouvel instrument de musique pour se faire pardonner. Un petit luth joliment orné. Même si elle aurait voulu passer sa vie entière auprès d'elle, elle devait limiter les allées et venues pour ne pas la mettre en danger. Pour ne pas qu'on la découvre. Son cadeau aurait dû lui faire plaisir, mais la réaction de la jeune fille ne fut pas celle attendue. Au contraire, il lui semblait même qu'elle était déçue. Son visage auparavant rayonnant s'était assombri et les coins de sa bouche s'étaient affaissés. Elle était déçue, c'était flagrant, et Zéphyr savait pourquoi.

- Maman...

- Non.

La réponse était claire, définitive. Elle refusait. C'était tout bonnement hors de question.

- Tu ne peux pas me garder ici à jamais.

Chaque mot, était comme un coup de poignard à ses yeux.

- Si. Si, je le peux. Le monde au dehors est trop dur pour toi. Trop cruel. Il ne te mérite pas. Regarde autour de toi, que vois-tu ? Ta maison. Cette sensation tu ne la retrouveras nulle part ailleurs. Tu auras beau cherché, cet endroit sera toujours celui où tu te sentiras le mieux. Je l'ai aménagé spécialement pour que tu puisses t'y épanouir. Pour que tu n'aies pas à affronter tout ce que les autres ont à subir.

Elle était si belle. Si fragile, si naïve. Ils n'en feraient qu'une bouchée au dehors, elle le savait bien. Elle ignorait tant de choses. Tant de choses qu'elle voulait lui épargner.

- Écoute moi, fais moi confiance. Écoute... ta mère.

Cela suffirait, pour cette fois. La blondinette bouderait un peu, puis elle céderait. Elle continuerait à peindre, à jouer du luth et à composer des poèmes, pour quelques semaines du moins. Mais viendrait un jour où l'oiseau aurait la force de quitter son nid définitivement, Zéphyr le savait bien. Elle le retardait, mais le danger approchait. Son illusion n'était pas stable, la tour apparaissait parfois, elle savait qu'on l'avait remarqué. Elle savait que quelqu'un venait ici, qu'il rendait visite à Nella durant son absence, elle le savait, elle sentait sa présence. Et qu'arriverait-il alors, si on découvrait son honteux secret ? Si on découvrait sa perle rare, que tout ce qu'elle avait réussi à construire s'écroulait comme les châteaux de cartes qu'elle construisait avec elle, lorsqu'elle était plus jeune ? Que ferait-elle si son ardoise pourtant soigneusement effacée par Sascha resurgissait ?

Que ferait-elle ?

Partir n'était plus envisageable, sa vie était ici. Ses amis étaient ici. Sa famille était ici. La cause pour laquelle elle se battait se jouait ici.

Elle n'avait pas le choix.

L'étau se resserrait, et elle était compressée de tous côtés. Si elle voulait s'en sortir cette fois, elle ne pourrait pas se contenter de fuir. Cette fois, il faudrait se battre, il faudrait presque le risque de perdre, et assumer les conséquences d'une victoire. Cette fois... il était trop tard pour reculer, et elle savait que la poudrière ne manquerait pas d'exploser. Mais ce n'était pas grave, pas vrai ? Puisqu'elle aimait tant se jouer du Destin, puisque rien ne l'effrayait jamais, puisqu'elle aimait tant rire au nez de ceux qui s'inquiétaient.

"Tout ça n'a aucune importance, tant que le vent continue de souffler, tant que les étoiles continuent de briller."

« Anyway the wind blows »

state of mind
Car le bruit ne provient pas de sa région sereine


Dame de trèfle


"Zéphyr ? Vous voulez dire que... ah, donc vous savez. Très bien alors... je dirais qu'elle est redoutable. En affaires, je veux dire. Elle se laisse pas marcher sur les pieds, et c'est peu de le dire. Je l'ai encore jamais vue flancher sur ses prix, et vous pouvez me croire, c'est pas faute d'avoir essayé. Si elle est aussi dure, c'est qu'elle a dû en vivre des choses, mais elle en parle jamais. Ma relation avec elle ? Professionnelle. Simplement... professionnelle. Et ça non plus, c'est pas faute d'avoir essayé pour que ça change. Mais elle plie pas, elle plie jamais. Elle est déterminée, cette jolie magicienne. Et moi... moi je veux pas qu'elle s'énerve, vous comprenez ? Alors je cherche pas à savoir, je fais profil bas. Je la paie, elle me fait voir tout ce que je veux en échange, et elle s'en va. C'est bien ça que vous vouliez savoir ?"
Client régulier de Zéphyr et de ses illusions.

"Qui ça ? La brune ? Ah oui, elle. L'assistante. Elle m'énerve un peu je dois vous avouer, toujours à minauder, à battre des cils en s'imaginant qu'on ne voit pas clair dans son petit jeu. Oh bien sûr, elle est aimable, manquerait plus qu'elle morde. Mais elle n'est pas honnête, vous voyez ? Ça se sent qu'elle veut vous vendre quelque chose, vous piquer votre mari, et enterrer votre corps dans les bois. Bon d'accord, j'exagère peut-être un peu, mais je vous assure qu'elle n'est pas claire. Vous savez ce qu'on raconte sur elle ? On dit qu'elle serait une prostituée venue d'Ophir qui vendrait quotidiennement son corps aux plus offrants ! Scandaleux pas vrai ? On ne se demande plus où est-ce qu'elle les a trouvé toutes ses couronnes pour s'acheter cette immense baraque. En tout cas, ce n'est certainement pas en vendant du parfum. De toute façon, j'ai toujours préféré le grand blond. On vous a raconté ce qu'on dit sur..."
Cliente régulière de l'échoppe de Sascha vir Malphàs.

Dame de cœur


"Zéphyr… Il y a énormément à dire sur cette femme, et croyez-moi, j’ai vu de nombreuses facettes de cette personnalité aussi particulière. Je ne sais pas si je suis le modèle parfait pour vous parler d’elle mais… Cette femme compte énormément. C’est une tempête, une furie, une magicienne hors-pair qui sait très bien mener son monde, moi compris et croyez-moi, ce n’est pas si simple. Elle est perspicace, elle voit toujours très clair chez les autres et il n’a pas été difficile pour elle de me percer à jour, de voir toutes les fissures tout comme j’ai vu les siennes, à partir du moment où je l’ai recueilli. Cette vixène a du caractère, elle est brûlante comme les braises, trouve le bonheur là où elle peut le trouver, l’amusement là où elle le cherche. Mais au-delà de cette carapace de femme forte somme toute bien réelle… C’est une maman esseulée que l’on peut voir, que j’ai eu l’occasion de voir. On fait bien la paire, tous les deux, ah.. Un père esseulé et une mère endeuillée, c’est peut-être pour ça qu’on s’entend si bien, d’une certaine façon. Ne croyez-pas que tout est toujours tout rose et tout beau entre nous, bien au contraire. Elle a du caractère, et une fierté qu’il ne faut jamais mettre en doute, et… Il n’est pas rare que l’on s’envoie les livres alchimiques dans la tronche parce que l’un comme l’autre avons dit la chose de trop.
On connaît nos limites, et même si on les teste régulièrement en s’engueulant avec des noms d’oiseaux tous aussi plus recherchés les uns que les autres, c’est pas pour autant qu’on ne s’apprécie pas. Cependant, réfléchissez pendant quelques secondes… A votre avis, qu’est-ce que cela fait de mettre deux caractères explosifs dans la même pièce ? … Vous avez l’image ? Parfait. C’est moi et Zéphyr. Comme pour toute créature qui a souffert, il faut creuser la surface. Certains se laissent aisément approcher, mais comme elle ou moi, d’autres sont plus difficiles à percer à jour et au fond, on fait juste de notre mieux pour survivre ici en essayant d’être heureux, surtout elle, en ce sens. Il y a bien trop à dire sur elle pour me contenter des quelques mots que vous me demandez, vous savez. Cependant, si je peux vous donner un conseil, et le seul… Ne l’énervez jamais. Vous ne connaissez pas vraiment l’ire d’une renarde avant de l’avoir vécu et… N’essayez jamais d’argumenter ses prix ou ses demandes car là… C’est pas dans son lit que vous vous retrouverez, mais dans le vôtre, attaché et probablement sous des hallucinations plus vraies que natures cherchant à vous tuer.
Faites pas l’étonné, on parle d’une femme au caractère bien trempé qui a dans son cercle privé un vampire supérieur et un dragon ! Si elle est joueuse comme tout, elle peut très bien passer de cache-cache à la traque. Faites pas le con, ne l’énervez pas. Mais si vous vous attirez ces bonnes grâces, vous ne le regretterez probablement jamais, mais pour ça… Je ne donnerais aucune info, non. A vous de vous débrouillez ! Enfin, en bref… Zéphyr, c’est comme son prénom l’indique, c’est un vent aux multiples horizons, aux multiples facettes et aux multiples destinations ; c’est un vent aussi mortel que paisible, aussi doux que ravageur, aussi surprenant que familier, c’est… Un savant mélange qu’il convient de découvrir, à vos risques et périls."
Sascha Vir Malphàs, ami de longue date de Zéphyr.

"Écoute... c'est ma mère. On en a déjà parlé, je sais que son comportement peut paraître un peu... excessif mais, c'est ma mère. Elle m'a élevé, elle a toujours été bonne avec moi, elle a toujours été douce, bienveillante, aimante. C'est ma mère. Alors je sais qu'elle n'est pas parfaite, et je sais que je suis capable de me défendre, que me garder ici c'est... ce n'est pas... enfin je le sais. Mais elle est la seule personne dont je sois sûre, la seule personne qui m'ait toujours aimée, quoi que je fasse. Et peut-être qu'au fond... peut-être qu'elle a raison. Peut-être que ce monde est trop dangereux pour que je l'affronte. Peut-être que je ne retrouverais jamais sa douceur nulle part si jamais je la quitte. Maintenant va-t-en, je veux être seule."
Nella, sa fille adoptive.

"On couche ensemble de temps en temps, mais je vois pas en quoi ça vous regarde. On s'amuse voilà tout. Elle est... Zéphyr elle est... captivante. Et sacrément bonne aussi. Et marrante, cette fille sait s'amuser et... vous écoutez, si vous en avez besoin. Elle a un don pour ça, écouter, se montrer compréhensive. Des fois je me dis qu'elle doit avoir cent ans pour être aussi sage. Dangereuse ? Pourquoi je la trouverais dangereuse ?
Une de ses conquêtes.

Dame de pique


"Ne me parlez pas d'elle. Partez. Qui que vous soyez, partez. Vous voulez en savoir plus ? Allez lui demander vous même, vous saurez alors ce qui arrive à ceux qui s'approchent de cette créature. Vous voulez connaître son histoire ? Vous voulez savoir qui elle est ? Dites vous qu'elle est capable du pire. Dites vous que cette femme apporte le malheur partout où elle passe. Dites vous qu'elle n'est rien d'autre qu'un poison qui contamine tous ceux qui s'intéressent de trop près à elle. Une veuve ? C'est ce qu'elle vous a raconté ? Son mari est toujours vivant mon bon monsieur, cela fait bien cinquante ans qu'il n'a plus quitté son fauteuil. Il reste là, à fixer le mur. Vous savez pourquoi ? Parce qu'il n'y a plus rien en lui. Elle ne l'a pas tué, elle a fait bien pire. Elle l'a rendu vide, elle a assassiné tout ce qui faisait de lui un homme, et elle est partie. Bénis soient les dieux, elle est partie. Maintenant vous feriez mieux d'en faire de même, et d'oublier tout ce que vous savez sur ce démon. Que les dieux vous pardonnent."
Ancienne voisine d'aep Liäl'wyn, à Vengerberg.

"C'est une putain de garce, voilà ce que c'est. Elle s'amuse de tout, et particulièrement du malheur des autres si vous voulez mon avis. Elle n'a pas de scrupule, elle sait très bien qu'elle est protégée par ses monstres de potes et par sa propre monstruosité, à elle. Ce qu'elle m'a fait ? Oh mais rien du tout, elle est simplement insupportable, avec ses putains de fêtes, ses putains de potes, son putain de comportement désinvolte. Comme si tout lui appartenez, voyez, vous compris. Vous savez qu'elle a essayé de coucher avec ma femme ? MA femme ! Et vous savez ce qu'elle m'a dit quand je lui ai demandé d'arrêter de la draguer sous mon nez ? Que je n'avais qu'à déménager si ça ne m'allait pas ! J'ignore encore ce qu'elle est, mais croyez moi, je ne tarderai pas à le découvrir. Vous trouvez ça normal vous, qu'elle ait autant de fric alors que c'est une femme, seule en plus de ça ? Moi en tout cas, je trouve que c'est louche, et je suis sûr d'avoir raison."
Actuel voisin de Zéphyr.

"Oh bien sûr, Zéphyr. N'est-elle pas fascinante ? Elle m'a de nombreuses fois servi de modèle pour mes tableaux, elle m'a aidé aussi, financièrement. Je ne sais pas tellement où j'en serais si elle ne m'avait pas donné ce coup de main. Elle a un sacré caractère, ça c'est sûr, mais c'est bien ça qui fait son charme, non ? Zéphyr, c'est bien plus qu'une plastique. Il y a un feu en elle, je crois que personne ne pourra jamais l'éteindre. Et n'écoutez pas ce que les autres disent, elle n'est pas monstrueuse. Elle est intelligente, pétillante, ça dérange beaucoup."
Artiste peintre et visiblement, admirateur de la jeune femme.  
 
Dame de carreau


"Madame Zéphyr ? Oh non, elle n'est pas trop dure. Vous savez, ça fait bien quelques années que je suis à son service, je serais partie depuis longtemps si c'était une mauvaise personne. Je pense qu'elle a souffert, Madame Zéphyr. Je pense que c'est pour ça qu'elle a tant de mal à accorder sa confiance aux autres, et que c'est pour ça que je ne sais toujours rien sur elle, sur sa vie d'avant. Mais ça ne me dérange pas, chacun a bien le droit d'avoir son jardin secret, vous ne croyez pas ? Je ne pense pas qu'elle soit aussi sûre d'elle qu'elle en a l'air, vous savez... vous me promettez de ne le répéter à personne ? Parfois, elle s'en va. Elle quitte la maison, et elle revient couverte de terre. Je ne sais pas ce qu'elle fait dans les bois, toute seule, la nuit mais... j'ai confiance en elle. Je vous l'ai dit, elle a souffert. Elle a ses jours Madame Zéphyr, des fois, faut pas l'embêter, mais c'est comme tout le monde, non ? Des fois aussi... elle pleure la nuit. Je l'entends, mais je fais toujours semblant de rien le lendemain. Je sais très bien qu'elle... qu'elle le prendrait mal, presque comme un affront personnel. Elle a l'air d'être une amie fidèle, elle a des convictions, elle lit beaucoup. J'ai déjà dit qu'elle m'avait appris à lire ? Non, ce n'est pas quelqu'un de mauvais, peu importe ce qu'elle peut bien me cacher."
Qyra, servante personnelle de Zéphyr.

Zéphyr aep Liäl'wyn semble être quelqu'un de complexe, aux facettes multiples. J'ignore ce que je compte faire pour libérer Nella de son joug, j'ignore même si je compte faire quelque chose. Parfois, j'ai l'impression de poursuivre plusieurs personnes à la fois.

"Dites vous simplement que j'essaie de faire au mieux, que c'est toujours ce que j'ai fait. Dites vous simplement que le monde est noir, cruel, sans pitié, et qu'il faut parfois savoir lui ressembler pour survivre. Pour préserver ses proches. Je ne prétends pas ne pas avoir commis d'erreur, je pense simplement que j'ai toujours fait en sorte d'en commettre le moins possible. Je protège ceux que j'aime, depuis toujours. Et je continuerai, quoi qu'il m'en coûte. Maintenant cesse de poser des questions mon ange, et enlève tes vêtements."
Zéphyr, à propos d'elle-même.
(J'ai refusé sa proposition.)

Étude menée par Neal de Trastamara, chevalier errant du duché de Beauclair, éternellement dévoué à sa Dame Nella aep Liäl'wyn.


get to know better
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Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ? Petite renarde à l'illusion facile, Zéphyr se sert avant tout de ses capacités d'aguara pour se défendre. Ses illusions sont sa meilleure arme, elles l'ont toujours été. Avec les années, la brune a réussi à acquérir un éventail de mirages très complet qu'elle ne se gêne par pour utiliser au quotidien. Pourtant, elle n'est pas en reste physiquement. La vixène a conservé une silhouette svelte et agile qui la rapproche une fois de plus du renard et n'hésite pas à en venir aux mains lorsque le besoin se fait sentir. Sa deuxième phase de transformation lui permet d'user de ses griffes et de ses crocs propres à ces animaux mais cependant bien plus meurtriers que ceux des renards. Si Zéphyr n'a pas peur de se salir les mains, elle l'évite cependant le plus possible et préfère le charme élégant des illusions.
Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien? Zéphyr est une autodidacte, elle suit le chemin qu'elle a elle-même tracé et tient à être parfaitement et complètement indépendante. Elle sait que l'avenir est incertain, et qu'il est toujours bon de faire des économies, même quand l'argent parait inépuisable. C'est sans doute pour cette raison qu'elle continue d'accueillir des inconnus chez elle, de se rendre chez eux, de leur faire miroiter monts et merveilles l'espace de quelques instants en l'échange de quelques couronnes. Ou peut-être est-ce parce qu'elle trouve du réconfort dans leur désespoir. En revanche, elle est l'assistante de Sascha vir Malphàs par loyauté, par respect, et par amitié. Du moins c'est ce qu'elle dirait. En vérité, avoir le but simple de se rendre au travail chaque jour lui permet de garder les pieds sur terre, de garder à l'esprit que les soirées mondaines et les illusions ne sont qu'une minuscule partie d'elle qui ne doit en aucun cas être la seule à ressortir. Car oui, Zéphyr aime organiser de grandes et luxueuses fêtes pour combler le vide que des décennies d'existence ont creusées en elle, c'est ce qui occupe ses nuits. Quant à son appartenance au Nattångar, elle l'a rejoint de nouveau par loyauté envers Sascha, puis c'est Ataroa qui l'a convaincu de rester, par sa prestance et sa force qui ont achevé de la convaincre. Enfin, sa foi en cette cause qui est malgré elle devenue la sienne l'attache naturellement au Nattångar.
Possèdes-tu une arme avec toi? Si oui, comment l'as-tu obtenue et quelle est sa valeur pour toi? Une arme ? Pour quoi faire ?
Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir? Zéphyr les méprise pour une grande partie. Les humains la répugnent, ils semblent mauvais de nature. Pourtant, la vixène a une facilité incroyable pour s'intégrer auprès d'eux, sans doute parce qu'elle a longtemps fait semblant d'être une des leurs. Les citoyens de Beauclair ont peu d'importance à ses yeux, mais elle aime s'amuser d'eux.  


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Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux? Le dos cuivré de Zéphyr est encré d'un grand tatouage réalisé à Ophir durant son long séjour. À première vue, il ne représente rien de plus qu'un motif abstrait mais lorsque l'on s'y penche davantage, on peut remarquer une différence de couleurs entre les différentes lignes. Dans un brun foncé, une louve aux traits maternels est cachée derrière les tracés noirs. Ces derniers représentant eux-mêmes une perpétuelle recherche symbolisée par une une spirale envoûtante. Des arabesques sont tatouées sur ses avants-bras, une renarde se cache d'ailleurs au milieu des lignes enchevêtrées, l'air malin et insaisissable.  
Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis nous en un peu plus? Sascha ça compte ? Elle a aussi un chat nommé Melchior auquel elle s'adresse régulièrement.
Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail? Se prélasser dans son lit en se berçant littéralement d'illusions, faire des ballades improvisées sous sa forme de renarde, manger beaucoup trop, embêter Sascha, embêter Sascha avec Ataroa, embêter Ataroa avec Sascha, faire des câlins forcés à Sascha, tenter de ne pas se faire tuer par Ataroa, rire de tout le monde de tout et tout le temps, ne surtout pas se prendre au sérieux, emmerder les nobliaux en étant plus riche qu'eux.
En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ? Regretté, insouciant, incertain.
Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée? Zéphyr y croit, pas parce qu'elle en a envie simplement parce qu'elle est lucide et assez vieille pour avoir remarqué que cette merde influait sur sa vie. Sa vie et celles des autres.
who are you?
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Elerinna Faiblesse de Novigrad
Zéphyr aep Liäl'wyn
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Sascha vir Malphàs
Death holds no surprises.
Sascha vir Malphàs
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Habite à Habite à : Ta maison et ton échoppe sont à Beauclair mais tu bouges beaucoup
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Death holds no surprises.
Dim 19 Mai - 1:34
TE VOILAAAAAAAAAAAAAAAA Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 391820783 Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 3520355265
rererebienvenue !! je suis si heureuse que tu aies pris mon scénar, blblblbl ! & j'ai tellement hâte de voir ce que tu vas en faire, tellement hâte de tout lire et de faire des rp ! mais je suis persuadée que ce personnage explosera tooout ! Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 391820783
en attendant, je te fais des bisous ! si tu as besoin d'aide, tu sais où me trouver Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 3449228946
et je te souhaite bon courage pour la suite de ta fichouille ! Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 2862203121
Sascha vir Malphàs
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Dim 19 Mai - 12:54
Et la voilàààààààààààààà Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 3520355265 Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 499913426

Ravie de te voir craquer une nouvelle fois, et d'autant plus pour cette charmante renarde qui promet de super RP bien drôles Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 1848117254 Je ne doute pas qu'elle sera géniale sous ta plume ! Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 1246740532

Bon courage pour terminer ta fiche et au plaisir de nous croiser en RP plus tard Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 169868504 Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 499913426
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Zéphyr aep Liäl'wyn
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Race Race : Aguara
Habite à Habite à : Beauclair, pour le vin essentiellement
Couronnes Couronnes : 28591
Messages Messages : 40
Quelque chose à ajouter Quelque chose à ajouter : Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody Ip33

You're disappearing all the time
But I still see you in the light
For you, the shadows fight

What is truth if not an illusion?
Dim 19 Mai - 15:17
Merci vous deux, je suis tellement heureuse d'avoir craqué Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 1246740532

Je me dépêche, comme ça on pourra rp ensemble, faire des conneries, tuer des gens et faire de GRANDES choses !

À très vite Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 2862203121
Zéphyr aep Liäl'wyn
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Danaän Peryite
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Habite à Habite à : Quartier de l'Argentin à Novigrad mais elle bourlinge énormément
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Quelque chose à ajouter Quelque chose à ajouter : "Toute musique est une suite de tensions et de relâchements, je vous laisse le soin de trouver l'analogie douteuse la plus appropriée"
Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody Tumblr_inline_mlcu6jCBGn1qz4rgp
bard of a thousand words
Mar 21 Mai - 10:44
Reeeeeeeeeeeeeeeeebienvenue !!!!!!!! Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 2862203121 Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 2862203121 Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 2862203121

J'aime déjà beaucoup beaucoup trop ce personnage et je suis trop contente que ce soit toi qui le joue Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 391820783  ça promet des Rp des plus intéressants et bien drôle !! J'ai trop hâte de voir ça ET JE VEUX DES LIENS PLEIN DE LIENS Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 1246740532 Zéphyr aep Liäl'wyn - Bohemian Rhapsody 3101886259
Danaän Peryite
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