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[RP COMMUN SOUS INVITATION] Les méandres de la nuit
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Elerinna de Novigrad
baroness of secret lust
Elerinna de Novigrad
Race Race : Simple humaine
Habite à Habite à : Novigrad
Couronnes Couronnes : 35530
Messages Messages : 303
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baroness of secret lust
Lun 16 Sep - 23:06
Les méandres de la nuitMr. Sandman, bring me a dream
Make her the cutest that I've ever seen
Give her two lips, like roses and clover
And tell her that her lonely nights are over
Des banquettes à la couleur des coussins, tout était parfait. Tout était millimétré pour faire de ce lieu un haut-lieu de débauche, un sanctuaire de la luxure. Elerinna y avait veillé, même si les rênes avaient cette fois étaient confiées à sa succube préférée. Officiellement du moins, ceux qui connaissaient suffisamment la baronne pouvaient affirmer sans craindre d'avoir tort qu'elle était bien trop perfectionniste pour réellement laisser les commandes à quelqu'un d'autre. Ou bien trop arrogante pour laisser quelqu'un d'autre sous le feu des projecteurs, d'ailleurs. Pourtant cette affaire, elle l'avait bien menée dans l'ombre puisque dans l'illégalité, en proposant à ses clients et amis les plus fidèles une maison close aux employés uniquement monstrueux. Succubes, incubes, aguaras, dryades... si sa connaissance en la matière était des plus limitée, et même très récente, elle avait vu dans sa découverte de ce monde une occasion de faire du profit. Comme toujours, diront les mauvaises langues, mais Elerinna était bien loin de se préoccuper de ce qu'on disait d'elle et ce depuis fort longtemps. Pourtant, cela restait un projet risqué, le culte du Feu Éternel perdait certes en influence mais les monstres vivaient encore dissimulés, dans la crainte. Trouver des pensionnaires pour son bordel monstrueux n'avait pas été une mince affaire, mais il en fallait bien plus pour décourager la jeune femme quand une idée lui trottait dans la tête. Mais peu importe comment Elerinna s'y était prise pour mener à bien ce projet, elle y était parvenue. Elle offrait l'interdit, le danger, l'exotisme et peu importe ce que dictait la morale, elle était déterminée à faire de cet endroit la pièce maîtresse de son oeuvre. Si elle apportait à chacune de ses maisons un soin particulier, celle-ci avait été imaginée et dessinée dans les moindres détails.

La blonde fut la première à descendre les marches en pierres du sous-sol caché de sa nouvelle maison de jeu. Savamment éclairé de quelques flammes sous des cloches aux reflets bleus, Elerinna fut bien heureuse de constater qu'aucun détail n'avait été laissé au hasard. Jusqu'à la rambarde de l'escalier avait été sculptée et incrustée de pierreries, alors que les murs gardaient une apparente sobriété où se reflétait la lumière des bougies en orbes bleutées. Dans le long couloir qui suivait, la lumière changeait et se réchauffait peu à peu pour attendre des teintes pourpres, puis délicatement carmins. L'agitation était encore grande, alors que les futurs prostitués redoutaient ou s'impatientaient à l'idée de rencontrer de potentiels clients. Certains n'en étaient pas à leur coup d'essai, certains avaient même été recrutés au sein d'autres bordels de la baronne. D'autres avaient simplement souhaité arrondir leurs fins de mois de cette manière des moins conventionnelles. Néanmoins, tous et toutes étaient ici dans l'unique but d'offrir un tableau des plus délicieux aux visiteurs. Les employés qui se chargeraient de garder les verres des invités pleins durant toute la soirée traversaient encore la grande salle de long en large pour approvisionner les banquets disposés le long des murs. Tous masqués, leur identité resterait secrète pour ce soir là et probablement pour les autres également. Question de sécurité, mais surtout d'esthétisme selon Elerinna. La scène trônait au centre et attendait ses musiciens bien sagement, tout comme le cracheur de feu s'apprêtait à offrir aux premiers invités une entrée en matière pour le moins extravagante. Pour la première fois, Elerinna n'avait rien à redire. Rien.

Tout était parfait.

Très vite les derniers ajustements seraient fait et les premiers clients franchiraient eux aussi l'entrée de cette maison close pour le moins atypique. Très vite, Elerinna serait fixée. Cette soirée faisait office de test pour la jeune femme, elle observerait les réactions, échangerait quelques poignées de mains et veillerait à ce que tout se déroule pour le mieux. Les assemblées suivantes se tiendraient en comité plus réduit, plus intime. Pour le moment, l'heure était à la fête et à la dépravation, l'alcool coulerait à flot et les esprits se perdraient dans ce labyrinthe de luxure.

Mesdames et messieurs, bienvenue au Pandémonium. Que la fête commence !
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Elerinna de Novigrad
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Jäelle Ho-dreal
What is truth if not an illusion?
Jäelle Ho-dreal
Race Race : Démon - Succube
Habite à Habite à : Novigrad - Chez Elerinna
Couronnes Couronnes : 33729
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What is truth if not an illusion?
Mer 18 Sep - 21:28
Les méandres de la nuitÉtendue sur mon canapé une coupe de vin à la main, j’observais Elerinna faire les cent pas. Habillé d’une robe rouge, extravagante et montrant clairement mes attraits, je replaçais ma chevelure d’une main lâche en souriant. Nous attendions l’arrivée des clients dans le Pandémonium. Enfin, mon bordel à moi! Bon d’accord, il appartenait à Elerinna réellement! Mais j’avais accepté de le gérer pour elle, vu ma compréhension et connaissance des monstres. Qui de mieux qu’un succube pour gérer un bordel monstrueux? Mes yeux la suivaient, alors que la nervosité gagnait la blonde. Elle voulait la perfection et son sens de l’organisation était non négociable. Pour ma part? Elle avait nommé ma participation et oui j’avais tout fait! Ma prestance avait été la source d’inspiration, mon effort n’était donc pas à prendre à la légère.

Et puis, je n’avais pas pu refuser l’offre. Pour la Maquerelle, ce n’était qu’un moyen de faire plus de couronnes… Mais pour nous les monstres? C’était un lieu d’acceptation, de réalisation de nos fantasmes et d’appartenance. Pouvoir me promener sous ma vraie forme sans le jugement d’autrui avait un côté libérateur et plusieurs des filles partageaient mon opinion. L’humaine allait faire de l’argent, mais elle nous offrait un refuge. L’enjeu était bien plus grand que ce que mon amie pouvait le penser, mais je n’avais pas pris la peine de le lui expliquer. J’allais me contenter de devenir la protectrice de ce lieu béni de luxure et corruption. Le premier qui oserait s’attaquer a ma famille allait subir ma colère.

Caressant la tête d’une dryade de ma main libre, celle-ci était assise au sol devant moi et avait le regard dans les brumes. Je ne peux nier avoir peut-être laissé mon influence la caresser. Son plaisir était déjà palpable, l’odeur de luxure déjà présente et je souriais alors à la blonde, cessant soudainement de toucher mon animal de compagnie. Un dernier gémissement échappait à la jeune femme, avant qu’elle ne redresse sa tête rougie vers moi, en demandant plus.

-Ho… Tout va bien aller Rinna… Tout est parfait comme tu aimes le dire, il ne sert à rien de nous énerver… Viens donc profiter du moment avec nous plutôt?

La dryade souriait à la baronne et tentait de se redresser pour aller vers elle. Soudainement, j’attrapais la chevelure de la jeune femme. Une prise ferme, mais sans douleur. J’approchais mes lèvres de son oreille avant de laisser mon souffle chaud la caresser dans un murmure autoritaire,

-Elle est à moi…

Je tirais sa tête plus vers l’arrière, avant de mordiller son lobe d’oreille en rajoutant,

-Compris?

Un gémissement m’apprenait que oui, et je la relâchais soudainement, la poussant vers l’avant en la faisant tomber à quatre pattes au sol. Me relevant agilement, je sirotais ma coupe de vin et approchait paisiblement de mon amie. Enjambant la prostituée. Mes mots étaient alors vrais, mes traits arrogants, mais j’admettais ouvertement,

-Tu as fait un magnifique travail. Ton sens de l’organisation te permet d’accomplir de grande chose, de belle chose. Ne laisse personne te dire le contraire… Si on te le répète? Apporte-moi le fou qui ose et je lui couperais la langue.

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Jäelle Ho-dreal
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Elijah Nyx Caedreach
the crow : right hand of secret lust
Elijah Nyx Caedreach
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Habite à Habite à : Novigrad.
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the crow : right hand of secret lust
Sam 21 Sep - 13:05
Les Méandres de la Nuit

► Le Pandémonium, Novigrad, septembre 1275. |

Elerinna de Novigrad & Jäelle Ho-Dreal & Elijah Nyx Caedreach.


L’illusion s’était achevée, enfin, il y a quelques jours de cela et tu retrouvais, dès lors, un quotidien que tu avais appris à trouver presque banal et routinier. Tu avais pu retrouver la quiétude de savoir ta meilleure amie et ton amant en sécurité et en bonne santé, ce qui n’était pas du luxe, à ton sens. Tout était revenu à la normale et tu ne souhaitais pas plus que ça t’épancher sur le pourquoi de cette illusion. La routine, c’était peut-être mieux et ton quotidien en avait cruellement besoin après ces quelques heures passées dans un monde où tu ne comprenais rien du tout. Du moins… Tout était routinier à l’exception de cette soirée. Elerinna avait enfin mis le doigt sur ce qu’elle voulait faire des casinos du petit bâtard – et de feu son père, et l’idée était somme toute normale : elle les laissait tels quels, gardait leur forme de casino puisque c’était quelque chose qui pouvait engendrer de nombreux revenus qui ne seraient pas malvenus au vu des dépenses grandissantes de son empire. Il en demeurait que si la majorité des casinos étaient tous les mêmes, avec un travail sur la décoration qui avait été fait afin d’exploiter la nouveauté aux yeux des clients, il y en avait un qui recelait d’un étrange goût pour le luxe et d’un parfum particulier pour l’interdit. A l’heure où les chasseurs de sorcières ne déambulaient plus tant dans les rues mais où le feu éternel brûlait toujours, être un monstre était plus simple mais toujours dangereux. Toutefois… Elerinna, baronne de son état, décida d’aller contre les mesures de sécurité que tu aurais pu lui donner pour ouvrir le Pandémonium : un bordel caché sous un casino, réservé à une caste triée sur le volet, à des invités d’exception, mélangeant le luxe et l’interdit avec un savant coup de génie, tu devais bien l’avouer. Tu l’avais aidée dans l’ombre, comme toujours, permettant à ce que tout ceci soit fait dans le plus grand des secrets, surtout vu l’emplacement. En effet, Doudou, l’ancien Petit Bâtard, avait racheté la maison de la magicienne Triss Merigold placée sur la place du Hiérarque, et en avait fait un petit casino de fortune. Et c’était cette même maison qu’elle avait choisie de prendre pour pouvoir permettre à son casino et bordel de naître, comme un ultime défi et ultime provocation pour ceux qui croyaient encore les monstres dangereux. Un coup de maître en sachant qu’elle n’était même pas sur son territoire, à proprement parler. La place du hiérarque était un territoire encore discuté entre Surin et Bedlam, même s’il semblait plus appartenir à ce dernier, et c’était un coup de maître pour permettre une expansion propre à son domaine. C’était un pari risqué, et tu l’avais suivie dans cette folie.

C’était pour cela que tu te retrouvais, aujourd’hui, à observer une dernière fois ton reflet dans le miroir qui était dans ta chambre, vérifiant si ton veston tombait correctement et que ton manteau ne masquait pas tant les broderies noires clairsemées sur le veston. C’était avec un dernier léger sourire que tu échappais à ta demeure pour rejoindre le lieu des festivités, un peu en avance par rapport à l’heure prévue pour l’inauguration. Tu ne tardais pas à pousser la grande porte qui donnait sur la cour, Asphodel décidant de rester là pour vérifier si tout se passait bien de l’autre côté du monde de la nuit. Tu inclinas plusieurs fois la tête en direction des gros bras engagés pour l’occasion, ainsi que les divers serviteurs qui travaillaient pour rendre l’extérieur aussi propre que possible. Bien vite, tu te retrouvais à l’intérieur, et dans les escaliers qui descendaient en direction de là où le clou du Pandémonium se trouvait. Tu étais bien vite ébloui par le travail accomplis par la jeune femme. Tu avais vu la salle pendant les travaux et tu avais aidé, à ta mesure, la jeune femme mais elle tenait tant à ce que ce soit son travail que tu avais essayé de ne pas trop graviter autour d’elle. Néanmoins, tu devais bien avouer que le travail abattu était assez incroyable et que le résultat était stupéfiant. Tu observais les diverses prostituées et prostitués présents, déambulant d’ores et déjà à l’intérieur de l’habitacle comme s’ils avaient toujours été faits pour être ici. Des dryades, des incubes, des succubes, des aguaras également, et tu pouvais sentir quelques vampires qui se présentaient ci et là. On pourrait croire cela étonnant, que des créatures comme cela se complaise à la prostitution, mais ce n’était finalement que peu étonnant, dans un monde où pour aller au plus haut, il fallait passer par le plus bas. Toutefois, tu désenchantais ton regard des décors pour trouver la blonde qui avait abattu tout ce travail, accompagnée de la succube que tu lui avais envoyé il y a des mois de cela. Tu t’approchais alors d’elles, laissant ta main se poser sur la chute des reins de la baronne, un sourire sur les lèvres alors que tu attrapais une coupe de vin et que tu vrillais tes iris dissidents en sa direction. Tu accordais un sourire et une œillade à la succube, rapidement. « Jäelle. » Une simple salutation bien suffisante au vu de la situation, d’autant qu’elle n’était pas celle pour qui tu étais venue. Non, c’était la baronne qui aurait bien plus de tes paroles aujourd’hui. Tu lui adressais alors un autre sourire, bien plus chaleureux alors que tu prenais une gorgée de ton vin. « Rinna. Je dois bien avouer que, pour avoir vu le lieu en travaux il y a encore quelques semaines, que tu m’impressionnes. Déjà, l’idée était risquée, mais là… C’est parfait. Tout est absolument parfait, que ce soit les vins ou les hôtes et cette décoration, ma foi, c’est à ton image. Tout est terriblement bien organisé et bien présenté, c’est parfait. » Et c’était vrai. Tout était parfait, était enchanteur, était luxueux et incitait à une débauche que la jeune femme avait recherchée tout particulièrement ici. Tout était véritablement bien fait et elle devait le savoir, vraiment. Tu tenais à ce qu’elle sache que ce travail, là, c’était incroyable. « C’est vraiment incroyable, Rinna. Mes félicitations. » Tu souriais à nouveau en prenant une nouvelle gorgée de vin, tes yeux scannant l’assemblée qui n’allait pas tarder à recevoir les différents invités qui avaient été triés pour cette soirée d’inauguration. « Il n’y a plus qu’à attendre les différents invités, maintenant, n’est-ce pas ? » Tu demandais, de façon plus rhétorique que pour engager un réel débat. Ce n’était pas le but. Le but était que cet endroit fonctionne et il n’y avait aucune raison pour qu’il ne fonctionne pas.
Pando
Elijah Nyx Caedreach
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Anonymous
Dim 22 Sep - 8:19
Vivre une vie risquée signifiait vivre une vie où l’on devait souvent se préparer pour toute éventualité.

C’en était presque lassant de vivre ce genre de vie. De tout le temps planifier en avance ce que l’on devait faire, en sachant pertinemment que, par le plus étrange des hasards, quelque chose d’imprévu irait tout bouleverser. Et évidemment, ne pas prévoir l’imprévu était souvent signe d’un mauvais travail, de baisser sa garde ou de s’être laissé trop aller. Dans le cas de notre Sorceleur, c’était peut-être tout ça à la fois pour tout ce qu’il pouvait se dire. Son ermitage l’avait affecté. En bien comme en mal. Si son esprit était plus clair, une étrange apathie l’avait frappé en retour. Il effectuait toujours autant de travaux concernant la Chasse aux monstres, mais aussi l’élimination de nombreux bandits et criminels qui ne devraient avoir aucun droit de vivre au vu de leurs crimes, mais pour autant, cette apathie ne semblait pas vouloir partir.

-Tu as franchement une gueule de merde, mon grand.

Dans sa modeste demeure, le Sorceleur préparait ce qui serait son repas du soir : un simple morceau de viande et plusieurs légumes sautés, accompagnés d’une sauce bien trop chaude pour un individu normal et d’un alcool fort. Son regard virait sur la droite, une chevelure bouclée tombant presque en rideaux devant ses yeux devant son compagnon du soir. Il était simplement habillé d’un haut en coton et d’un pantalon de cuir. Sa maison était encore poussiéreuse, en raison de son ermitage dans la forteresse de Kaer Morhen, mais il allait la nettoyer plus tard. C’était une chance qu’aucun voyou n’avait tenté d’entrer ici. Peut-être était-ce en raison de la voisine, une vieille grand-mère qui avait vécu bien trop longtemps pour son bien et qui, pourtant, pouvait lancer une brique avec une précision tout simplement alarmante.

-Tu t’es vu, toi ?

-Hey, j’ai volé longtemps moi, tu sauras !

L’étrange hibou – un grand-duc aux plumes ternis par le temps et les intempéries - avait rejoint la demeure du Sorceleur. Comment avait-il obtenu une telle intelligence, le Sorceleur l’ignorait. Seulement que son médaillon de Sorceleur s’agitait comme une danseuse du ventre en sa présence la plupart du temps. Comme en ce moment. Il se demandait si en vérité, derrière ce hibou, se trouvait simplement un magicien qui le contrôlait depuis une tour lointaine avec l’aide d’un quelconque appareil magique. Ce qui pouvait se révéler le cas, étant donné les étranges énergumènes que l’on trouvait parmi la caste des magiciens dans le monde.

-Je ne pensais pas que tu reviendrais.

-Moi non plus, mais me revoilà. Beaucoup de choses ont changé depuis le temps.

-Oui, en effet. Et ton contrat dans Beauclair, c’était comment ?


-Excellent. J’y ai rencontré Galaad.


-Ah oui, ton ami Sorceleur... Je l’aime bien. C’est un peu le grand frère que tout le monde devrait avoir, en quelque sorte.

-Oui, c’est le cas. J’avais bien besoin de compagnie et il m’était très cher à ce moment-là. Jamais je ne le laisserais tomber.

-C’est compréhensible, mon grand.


Un silence confortable s’ensuivit ensuite, le Sorceleur s’installant à table et savourant enfin son mets du jour. C’était paisible. C’était bien. Un retour à la normale des choses comme avant et qu’il pourrait reprendre sa vie en ramassant les morceaux de ce qui s’était passé entretemps.

Mais évidemment, une imprévue se produisit. Son étrange compagnon semblait plus tendu et ses grands yeux globuleux se tournèrent vers la porte. Son médaillon remuait un peu plus fort que d’habitude et il en ressentit aussi les effets, cessant toute action.

-Artorias. Il y a quelqu’un à ta porte. Pas seul.

-Attends moi-la.

Se levant de sa chaise, Artorias se retourna pour s’approcher de la porte et l’ouvrit. Devant lui se trouvait une femme, blond de cheveux et des orbes faites d’émeraudes, accompagnées d’un nain, dont la mine était comparable en celle d’un chérubin malgré la barbe lui poussant sur son visage. Ses yeux gris étaient plongés dans les éclats verdâtres de la femme, chiquement habillée.

-Je vous salue, messire Sorceleur. J’espère que vous allez bien en cette soirée. Je suis venue porteuse d’un message.

-Je vous avertis, je ne prends pas de contrat aussi tard la nuit...

-Oh, tout le contraire, voyons. Nous venons simplement vous apporter ceci.

Dans ses mains apparut une enveloppe rouge comme le vin, comme si des fils invisibles s’étaient chargés de le former dans un doux bruit de glissement avant d’être remis dans les mains du Sorceleurs. D’abord surpris, il releva le regard pour remarquer qu’elle lui avait déjà tourner le dos et s’était éloigné rapidement, accompagné du nain qui ne cessait de jeter des regards en sa direction. Et pendant un instant, la couleur de sa chevelure avait changé.

-Doppler, hein ?
Dit le hibou, voletant pour atteindre son épaule et lire la lettre qu’Artorias avait déplier.

-En effet. La fille, cependant... Je ne sais pas. Peut-être une Succube aussi.

Un instant de silence s’ensuivit alors qu’ils lisaient tous deux la lettre. Un long instant en vérité quand ils découvrirent le contenu de la lettre.

-Le Pandémonium... et ton amie, Elerinna.

Artorias ne dit rien. Se contentant de relire, encore et encore, la lettre qui lui avait été parvenu.

-Tu crois que les armes y sont interdites ?

-Voyons voir... Un lieu rempli de monstres ou les jeux, la fête et la débauche ont eu lieu, et toi, invités par une fille que tu considères comme une proche amie malgré son caractère de petite peste, et ta première pensée, c’est de savoir si les armes y sont interdites ? Mon grand, je sais que tu es bon, mais certainement pas au point de pouvoir t’en prendre à plusieurs d’entre eux.


-Alors pourquoi m’avoir invité dans un tel endroit ?

-Je ne sais pas, tu n’auras qu’à lui demander.

-Je vais me faire très mal voir.

-Et le seront tout autant les autres invités s’ils te feront mal. Si elle t’invite, sa protection s’étendra à toi, et il en va de même aux autres invités.


Le Sorceleur tourna son regard vers l’oiseau nocturne se trouvant sur son épaule, avant de former un petit sourire sur son visage.

-Tu sais que tu me fais chier, Gilderion ?

-Oh, de cela, je le sais. Mais tu m’aimes quand mal. Vas’y, et, si jamais l’un d’eux te font du mal... Préviens-moi. Maintenant, laisse-moi profiter de ta nourriture un petit peu et de ta maison pendant que tu t’amuses !

Secouant sa tête pendant que l’oiseau s’envola, le Sorceleur se prépara.

*

-Bienvenue au Pandémonium. Puissiez-vous avoir beaucoup d’amusement pour ce soir.

Une blonde exquise l’avait accueillie. Et il sentait déjà le regard de certains invités peser sur lui.

Il avait un peu chaud.

Habillés d’un costume noir tissés avec du véritable argent et parés de son médaillon de Sorceleur, il jeta son regard aux alentours. Petite peste, avait pensé le Sorceleur alors qu’il observait un décor tout simplement somptueux. Parce que oui, il était somptueux. Ni plus, ni moins. Petite peste, pensait-il de nouveau, je ne pensais pas que tu irais jusque-là pour pouvoir te faire de l’argent, mais tu l’as fait. La surprise l’avait pris de court. Il se demandait si les autres voyaient qu’il était nerveux. Parce que pour être honnête, il l’était. Il se trouvait en terrain inconnu et ne voyait Elerinna nulle part parmi les invités étant arrivés avant lui, ayant pris du retard puisqu’il n’avait pas trouvé une bonne partie de ses vêtements de soirée et avait passer du temps pour tout chercher.

-Un verre, monsieur ? Fit une Succube, s’approchant de lui furtivement et lui tendant un verre en cristal contenant une liqueur qu’il ne connaissait que trop bien. Du Sang d’Argent de Nilfgaard.

-Oui, merci.

Sa main prit le verre en question et observait partout. De gauche à droite. Fermant les yeux pendant un instant, le Sorceleur se laissa bercer par les vagues de sa conscience, qui reprirent lentement leur calme, avant qu’il ne rouvre ses pupilles. Et tout devint plus clair. Parce que paniquer dans cet endroit ne pourrait qu’exciter ou gâcher la soirée. Il erra, pendant un moment, parmi les invités... et trouva son Saint Graal. Une table de Gwent ou était attablé plusieurs joueurs, s’apprêtant de jouer. Apercevant une place de libre, le Sorceleur s’avança et s’y assit. Le croupier, un nain au visage un peu difforme, l’observa d’un air indifférent.

-Vous pariez combien, monsieur ?

Sortant sa bourse, il déboursa une trentaine de Couronnes. Une mise on ne peut plus respectable pour un début de table, qui pouvait parfois monter jusqu’aux centaines... Si cette table était sérieuse.

-Débutez la partie. Aucune tricherie tolérée.

-T’es arrivé en retard, gamin ? Fit une Succube un peu trop ivre sur sa droite, un sourire un peu idiot sur ses lèvres.

-Oui... Un peu.

-M’étonne pas. Je suppose que tu as dû penser te faire tuer dans un endroit pareil ?

-C’est un peu le cas. Mais pour être honnête, je doute que du sang soit versé ce soir. Pas avec tous ces gardes.

-Ici, non... Dehors, en revanche, quand tout sera fini...

-En effet.

-Quel deck prends-tu ?

-Royaumes du Nord.

-Je pensais que tu aurais pris des Niilfgardiens.


-En effet. Mais je n’ai pas pu trouver mon paquet chez moi, donc j’ai dû prendre ceci.

-Parfait ! J’l’aime bien, les Nordiens.

Un rire tonitruant s’en fut d’elle et la partie continua alors...

Nulle doute que ses économies en prendront un coup.
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Elerinna de Novigrad
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Lun 28 Oct - 3:22
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En effet, tout était parfaitement à sa place.

Jäelle pour commencer, étendue là sur un des canapés en prenant visiblement du bon temps avec une Dryade. Alors certes, ce n'était pas ce qu'on pouvait appeler d'ordinaire un comportement professionnel, mais cet endroit n'avait rien d'ordinaire. Jäelle semblait alors parfaitement dans son élément, Reine de la nuit et de la luxure à ses côtés. Cette vision lui plaisait tellement qu'en vérité, elle aurait presque aimé que la succube reste à sa place au lieu de venir la complimenter. Chose rare puisqu'en effet, la blonde ne manquait jamais une occasion pour recevoir un compliment. Bon en revanche, elle allait gentiment décliner l'invitation à rejoindre les deux jeunes femmes. Elle, elle se devait d'être professionnelle. Professionnelle au sens commun, et non pas professionnelle comme on pouvait l'être au Pandémonium. Elle se permit cependant un petit commentaire léger en donnant un coup de coude à la jeune femme, le sourire aux lèvres.

- Eh bien, je ne te paies pas pour profiter des services de nos prestataires, au boulot ! Plus sérieusement, cela aurait été avec plaisir mais...

Mais... visiblement Jäelle avait d'autres choses à faire que de l'écouter. Mordiller le lobe de cette dryade par exemple. Elle n'entendit pas ce qu'elle lui dit, mais passa vite l'éponge en écoutant Jäelle la rassurer. Elle lui déposa alors un presque pudique baiser sur la joue et passa le bras autour de sa taille, la serrant contre elle sincèrement reconnaissante.

- Merci mon ange. Tu es aussi responsable que moi de cet endroit, et de son futur succès. Sans toi, rien n'aurait été possible.

Oui, elle tenait à son surnom. Après tout, dans ce monde vil et corrompu, il ne lui paraissait pas si absurde qu'une succube soit son ange gardien. Et il était également vrai que sans Jäelle et sa révélation sur sa nature, Elerinna n'aurait jamais eu connaissance de ce monde qui lui était caché. Et d'ailleurs... en voilà un autre d'ange protecteur.

- Elijah.


Sa main quitta alors la taille de Jäelle même si elle ne s'éloigna pas de la succube pour autant, alors que celle d'Elijah se posa au creux de son dos. À lui aussi elle était reconnaissante, tout d'abord pour lui avoir permis de jouer une énième fois avec le feu en ouvrant ce bordel sur le territoire de Bedlam, mais aussi pour être présent ce soir alors qu'il avait sûrement d'autres chats à fouetter et un homme qu'il aimait chez lui. Et en plus, lui aussi il la complimentait. Ce n'était peut-être pas raisonnable, la tête déjà forte d'Elerinna grossissant de jour en jour.

- Je te remercie, à la fois pour ce que tu viens de dire que pour ta compréhension et ta dévotion à mon égard. Je sais que cet endroit est source de stress pour toi, et je sais également que tu n'en avais pas besoin. Vous êtes tous les deux ma famille, et je n'en ai jamais espéré de meilleure. Ce qui a été accompli ici est un travail de groupe, notre travail.

Ce qu'elle disait, elle le pensait mot pour mot. Son cœur s'enfla d'ailleurs d'un mélange d'amour sans condition et de fierté qui la rendait euphorique, comme elle l'avait rarement été depuis longtemps. Cette joie fut quelque peu douchée par l'arrivée de son grand ami (et coup de cœur honteux et secret) Artorias, le sorceleur. Qui avait été assez stupide pour envoyer une invitation à un sorceleur à se joindre à la fête d'une maquerelle et d'un tas de non-humains déjà ? Ah oui, probablement elle-même. Elle lui adressa pourtant un discret et très rapide signe de tête alors qu'il s'installait à l’écart.

- Mais oui en effet, il ne manque plus que les invités ! Je suis pourtant sûre qu'ils...

Oh, tiens.

- Nuage ! Quel plaisir ! Joins toi donc à nous !

Il tombait à pic celui-là, la soirée n'attendait plus que lui pour démarrer. Elle avait proposé au jeune homme et à son amie barde d'animer cette première soirée du Pandémonium. Elerinna étant en effet très admirative du travail de ces deux adorables musiciens et ayant toute confiance en le jeune homme qui lui servait parfois de messager.
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Elerinna de Novigrad
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