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Myrddin Dire Miralis ❖ « We all have one foot in a fairytale, and the other in the abyss. »
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Anonymous
Dim 27 Jan - 23:43
Flames & Scales shall prevail
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MYRDDIN DIRE MIRALIS

ft. Nils Kuiper
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nom: Dire Miralis - patronyme inventé par son détenteur composé des prénoms de sa soeur et leur mère ; prénom: Myrddin - il fallait un nom pour évoluer parmi les humains, c'est celui qu'il s'est choisi. Il signifie forteresse marine, c'est un clin d'oeil à son amour de l'eau. Toutefois il est venu au monde en tant que Kilgarrah. On ne l'a plus appelé ainsi depuis un bon siècle environ ; âge: 846 ans - une broutille pour ceux de sa race, mais il ne peut plus prétendre être un dragonnet naïf ; lieu de naissance: Les pics enneigés de Toussaint, inaccessibles à quiconque n'est pas pourvu d'ailes (ou de sabots de chamois) ; lieu d'habitation: Beauclair ; date de naissance: Un radieux jour d'été  ; race: Dragon d'Or ; profession: Artiste peintre & Marchand d'art - très dur en affaires, plus d'une personne s'est déjà laissé avoir par son joli minois. Etant artiste lui-même, il sait la charge de travail que représente une oeuvre et n'apprécie guère qu'on cherche à le flouer ; situation amoureuse: Célibataire - mais loin de se priver des plaisirs de la chair ; situation financière: Riche - à tel point qu'il pense parfois avec amusement qu'il y a plus d'or dans ses coffres que sur ses écailles ; orientation sexuelle: Homosexuel - ceci dit il ne se limite pas aux membres de son espèce, et s'intéressera à toute créature masculine qui lui témoignera de l'intérêt, curieux qu'il est ; groupe: Citoyens

you're a storyteller
We were forged in the wildest fire

Comme beaucoup de ses semblables, Dire a dû s’occuper seule de sa couvée. Le père des petits ne semblait pas particulièrement concerné par sa progéniture à venir, et la dragonnelle n’a pas eu d’autre choix que de se préparer à cette nouvelle maternité par elle-même. Par chance ce n’étaient pas ses premiers dragonnets, aussi savait-elle très bien quelles étaient ses tâches.
Une petite femelle a d’abord pointé le bout de son nez, s’extirpant de sa coquille sans réelle difficulté. Elle a titubé quelque peu sur ses pattes encore malhabiles tandis que ses embryons d’ailes, qui termineraient leur croissance dans les années à venir, s’agitaient vaguement. La dragonnette s’est ébrouée vigoureusement. Puis ses prunelles fendues ont discerné la forme d’un autre oeuf, à quelques pas des restes du sien. Ni une ni deux elle s’y est dirigée et a commencé à donner des coups de museau dessus. Quelques minutes plus tard, un petit mâle s’extirpait de sa coquille, avec un couinement contrarié. A l’évidence, il se trouvait parfaitement à son aise là où il était.

Dire a couvé ses enfants d’un regard tendre, son coeur gonflé de fierté. Ils étaient robustes. En son âme et conscience, elle ne doutait pas un seul instant qu’ils deviendraient tout deux des dragons dignes de ce nom.

❖❖❖

*Mèèèèère ! Elle m’écrase encore la queue !*

Un profond soupir échappe à la dragonnelle, les yeux levés au ciel. Elle délaisse le cadavre du fiellon pour se tourner vers ses petits. Un long grondement sourd roule au fond de sa gorge. Aussitôt les deux fauteurs de troubles se tassent sur eux-mêmes, comme s’ils voulaient disparaître.

*Miralis, combien de fois vais-je devoir me répéter ? Cesse de tourmenter ton frère. Vous avez la chance de ne pas être seuls. Avez-vous la moindre idée de ce que j’aurais donné pour ne pas avoir été l’unique dragonnette de ma couvée ?*

Sous le regard sévère de leur génitrice, le frère et la soeur n’en mènent pas large. Dire s’adoucit quelque peu. Ils sont encore si jeunes, si innocents. Leurs cornes commencent à peine à pousser correctement, leurs écailles sont fragiles, souples, et leurs ailes ne sont pour le moment rien de plus que des membres atrophiés. Ils tiennent encore dans le creux de ses serres. Pourtant, elle le sait, ses enfants n’ont pas le luxe de profiter de la naïveté inhérente à leur âge.

*Mes trésors… Le monde n’est pas tendre avec ceux de notre espèce. Nos cousins plus sauvages, moins prudents, ont attisé la colère et la convoitise des hommes. Si vous leur en donnez l’occasion, ils vous tueront. En pensant protéger les leurs, ou bien parce qu’ils voudront voler vos écailles. C’est pour cela que je veux que vous vous souteniez l’un l’autre. A deux, vous serez plus forts et plus rusés qu’eux.*
*Mais toi mère, tu étais toute seule, et tu as réussi à vivre.* Le dragonnet penche la tête sur le côté, curieux.
*Parce que j’ai eu la chance d’avoir une mère exceptionnelle. Mais même elle n’était pas invincible. Votre grand-mère ne voulait rien céder aux humains, et elle l’a payé à de multiples reprises. A ma naissance, il lui manquait déjà une corne, quelques doigts, et sa gueule était striée de cicatrices. Un jour, elle est même revenue avec des carreaux d’arbalète fichés entres les écailles. Ils ont orné son échine pour le reste de sa vie.* Dire se souvient encore de la nuit où sa génitrice a quitté leur antre pour ne plus y revenir. Elle n’était qu’une adolescente à l’époque, qui apprenait encore à se servir correctement de ses ailes, mais elle a rapidement compris qu’elle devrait se débrouiller seule à partir de maintenant. A cet instant, la jeune dragonnelle s’était juré qu’elle ne ferait pas la même erreur. Les humains paraissent chétifs, mais il ne fait pas bon les sous-estimer. Et c’est justement ce qui la pousse à prendre cette décision. *Au crépuscule nous quitterons cette région. Je vous prendrai dans mes serres, et nous volerons vers des terres plus sûres.*
*Quoi ? Mais j’aime cet endroit !*
*Oui, moi aussi !* surenchérit Kilgarrah, l’air aussi courroucé que sa soeur.
*Vous n’avez de toute façon pas le choix, mes enfants. Et puis le voyage devrait vous plaire, on survolera l’océan.*

❖❖❖

Par prudence, la dragonnelle a préféré quitter les montagnes du continent pour rallier le territoire qui l’a vue naître, bien des années auparavant. Les îles de Skellige étaient plus sûres, selon elle. En tout cas, les souvenirs qu’elle en gardait dépeignaient un tableau plus paisible, un lieu où ses petits pourraient grandir en toute quiétude. Ils allaient avoir besoin d’espace et de sécurité pour s’épanouir et ainsi apprendre à devenir des dragons en bonne et due forme.

Sa mémoire ne l’a pas trahie. Les hauts sommets de Skellige ont été un havre de paix pour sa famille. Dire leur a imposé une éducation stricte, mais juste. Aussi tôt qu’ils en ont été capables, elle leur a enseigné à user de leur don de polymorphie, puis lorsqu’ils ont pu maintenir leur apparence humaine suffisamment longtemps, elle les a emmenés découvrir le monde des humains. Sa propre mère avait refusé la cohabitation avec ces créatures, c’était une bêtise. Comme le veut le vieux proverbe, “Sois proche de tes amis, et plus encore de tes ennemis”.
Les dragonnets apprenaient vite, affamés de connaissances et de nouvelles rencontres. Quand ils ont commencé à jouer avec les enfants des hommes, Dire les a laissés faire. Après tout, quel mal cela pouvait-il faire ? Au contraire, c’était à ses yeux une expérience très profitable. Ils ont assimilé comment ils pouvaient maîtriser leur force, et au contact de ces humains ils ne pouvaient pas être à meilleure école pour comprendre de quelle façon il faut se comporter dans leur société.

De son enfance et son adolescence, Kilgarrah n’a que des bons souvenirs. Pourtant, les paysages et l’air du pays au sein duquel il est né lui manquaient, et parfois il se perchait sur le bord des falaises pour fixer la ligne d’horizon, pensif.

❖❖❖

Le jeune dragon prend une profonde inspiration, les yeux clos. La brise marine s’engouffre dans ses naseaux, chargée d’embruns. En contrebas les vagues se brisent contre le flanc abrupte de la falaise. Les rayons du soleil chauffent doucement ses écailles. Pour mieux en profiter, il a déplié légèrement ses ailes. Les vaisseaux sanguins qui courent dans cette fine membrane transportent la chaleur partout ailleurs dans son corps.
Ses prunelles ne se relèvent que lorsqu’il entend les pas de sa soeur dans son dos, et qu’il entend sa voix résonner dans son esprit.

*Alors, petit frère, toujours décidé ?* La dragonnelle lui donne un coup de tête amical avant de s’allonger près de lui, son flanc contre le sien.
*Oui. Je veux retourner sur le continent. Je profitais juste une dernière fois du paysage…*
*Toujours aussi obstiné, à ce que je vois… Bien, je viens avec toi dans ce cas.*
*Non, tu aimes ces îles, je refuse que tu les quittes pour moi.* Avec un semblant de grondement mécontent Miralis saisit l’une des cornes de son frère entre ses mâchoires et lui secoue la tête.
*Je suis suffisamment grande pour savoir ce que je veux, bougre de foënard. Sans moi tu serais perdu de toute façon. Et tu es beaucoup trop gentil pour ton propre bien, je n’aurais pas la conscience tranquille si je te laissais partir seul. Mère est déjà au courant, de toute façon.* Kilgarrah laisse échapper un ronronnement, bien plus soulagé qu’il ne veut l’admettre de savoir que sa soeur l’accompagnera pour ce nouveau départ. Joueur, il pousse Miralis d’une patte avant de se lever pour s’arracher au sol d’un battement d’ailes. En quelques instants à peine elle le rejoint. Ils se chamaillent brièvement dans les airs, puis prennent finalement la direction de l’est.

❖❖❖

Un carreau fend l’air en sifflant pour venir rebondir sur son armure d’écailles. Kilgarrah fait volte-face avec un rugissement. Face à lui, le sorceleur a délaissé son arbalète et brandit fermement sa lame d’argent, prêt à en découdre. Autour d’eux les arbres flambent comme des torches, illuminant la nuit. Les brandons ardents volètent au grès du vent. Les adversaires se toisent en chiens de faïence, sans savoir lequel bougerait le premier.
Mais soudain un feulement furieux résonne un peu plus loin. Fatigué par un affrontement qui s’éternise, le sorceleur fait l’erreur d’être distrait l’espace d’un instant. Il n’en faut pas plus au dragon pour saisir sa chance. D’un bond il s’abat sur le mutant face à lui. Toutefois Kilgarrah se contente de le coincer sous l’une de ses serres, après avoir écarté de sa patte libre.

- Vas-y, achève-moi, démon ! L’agaçant bipède lui crache au museau. Ah il ne manque pas de courage, cela on ne peut pas le nier. La dragonnelle se pose à quelques mètres avec des envies de meurtre.
*Arrache-lui la tête ! Il t’a insulté, dévore-le !*
*Certainement pas, calme-toi.* Ses prunelles azur quittent le faciès de sa soeur pour se fixer sur celui de l’homme qui ne cesse de se débattre vainement dans l’espoir de se tirer de là. *Je vais te demander de m’écouter, sorceleur. Regarde-nous, regarde-nous bien. Nous sommes deux dragons adultes d’une vingtaine de mètres de long, crois-tu vraiment que deux ou trois brebis chaque mois suffiraient à nous remplir la panse ?*
- … Non. Qu’est-ce que tu essaies de me dire ? Que j’ai pris en chasse les mauvais monstres ?
*Exactement. Ce que tu recherches, c’est une vieille wyvern. Elle niche sur cet aplomb rocheux qu’on aperçoit à peine, à quelques lieues du village. C’est elle que tu dois abattre, pas nous.*
- Ah oui ? Et qu’est-ce qui me garantit que vous ne deviendrez jamais une menace pour ces gens et leurs bêtes ? Si ça se trouve, tu veux juste me retourner l’esprit !
*Tu perds ton temps, mon frère. Il a peut-être des gênes de monstres en lui, mais il ne nous comprendra pas mieux pour autant. Tue-le et allons-nous en.*
Pour toute réponse, Kilgarrah feule à l’encontre de la dragonnelle qui se renfrogne, vexée. Puis il libère le sorceleur de son emprise, reculant de quelques pas.
*Te tuer aurait sans doute été plus prudent… Ne me fais pas regretter ma décision. Nous quittons la région dès ce soir, pour ton propre bien je te conseille de ne pas essayer de nous retrouver. Ma patience a ses limites.*

Son avertissement délivré, le reptile prend son essor en quelques coups d’ailes. Sa soeur et lui disparaissent dans un ciel nocturne chargé de nuages lourds de pluie à venir. Les gouttes d’eau condensée perlent sur leurs écailles, sans que cela ne les dérange. Miralis se rapproche de son frère et lui décoche une oeillade courroucée.

*Abruti… Un jour tu nous feras tuer.*
*Si tu veux que les choses changent, tu dois changer toi-même. C’est ce que disait mère. Je ne fais qu’appliquer ses enseignements, ma soeur.*
*Mère et ses idées abracadabrantes… !*

❖❖❖

- … Neuf, et dix ! J’espère que tu es bien caché, j’arrive !

Un léger sourire flottant aux lèvres, Kilgarrah part tranquillement à la recherche du petit garçon qui se cache quelque part dans la maison. A l’extérieur le soleil est encore haut dans le ciel, et les habitants d’Oxenfurt vaquent à leurs occupations en ignorant manifestement ce que signifie le terme discrétion. Qu’importe, le brouhaha de la ville, il s’y est accoutumé. Personne sous la table, personne dans les placards du rez-de-chaussée, et personne derrière les rideaux. Le dragon grimpe donc les escaliers. Au premier étage, il fouille d’abord sa chambre puis celle de l’enfant ; sans succès. Avec un soupir, il ouvre donc la dernière porte et croise les bras.

- Haskel, je n’aime pas que tu viennes ici et tu le sais. Sors de là. La bouille contrite d’un gamin de sept ans apparaît sous le lit alors qu’il s’extrait de sa cachette en bougonnant.
- Je sais, mais tu connais toutes les autres cachettes, j’en ai plus moi… Et puis tante Miralis me manque, je voulais voir sa chambre.
- A moi aussi, elle me manque. souffle l’aîné en prenant le garçon dans ses bras. On la reverra peut-être un jour, elle n’est pas partie pour toujours. Je t’ai expliqué pourquoi elle a décidé de s’en aller. Est-ce que tu t’en rappelles ?
- Hm… Oui ! Elle a rencontré un autre dragon, ils sont tombés amoureux, et elle voulait avoir des bébés. Mais pourquoi elle peut pas le faire ici ?
- Les autres humains ne sont pas tous aussi gentils que toi, petit trésor. Ta tante veut être sûre que ses enfants seront en sécurité, dans un endroit paisible. Un peu comme moi quand j’ai décidé de m’installer en ville pour m’occuper de toi. Du bout de l’index, Kilgarrah appuie sur le nez de son rejeton adoptif, puis le relâche. Allez, descend à la cuisine ça va être l’heure de déjeuner. Ce qu’il s’empresse de faire au pas de course, sous le regard bienveillant du dragon. A chaque fois qu’il pose les yeux sur ce petit humain qui le toise avec ses yeux pétillants de vie et son grand sourire de fripouille, il se dit qu’il a fait le bon choix cette nuit-là. S’il l’avait abandonné à son sort au milieu des cadavres de cette caravane de marchands, sans doute aurait-il fini dévoré par les goules. Ou bien il serait mort de froid, ou de faim. Ce n’était qu’un bébé d’un an à l’époque, peut-être à peine plus. Alors il n’a pas pu détourner le regard, pas plus que sa soeur. En revanche, quand il lui a fait part de son envie de le garder auprès de lui, Miralis a protesté notamment avec un argument frappant : “C’est un humain, son espérance de vie est ridicule. Tu le verras grandir et mourir. Penses-tu pouvoir supporter ça ?” Sur le moment il n’avait pas su lui répondre. Il ne le pourrait pas non plus aujourd’hui. Mais tant pis. Son choix est fait et il en assumera toutes les conséquences, même les plus terribles.

❖❖❖

Deux ans plus tard, Haskel a faussé compagnie au dragon et s’est retrouvé dans de sales draps. Par chance un sorceleur passait dans les parages. Le petit sain et sauf, il l’a ramené auprès de Kilgarrah.Celui-ci a chaleureusement remercié l’homme, lui offrant même quelques couronnes pour la peine. Cependant l’enfant s’est trouvé marqué par cette expérience… Et pas dans le sens négatif du terme. Son rêve était à présent de devenir sorceleur. Evidemment son père adoptif a tenté de l’en dissuader. Sans succès. Un matin il s’est réveillé pour trouver la maison vide, avec une lettre pour seule explication. L’envie a été forte de partir à sa poursuite. Pourtant il n’en a rien fait. Après tout, qui était-il pour interférer dans sa vie ? Si c’est ce qu’il voulait, alors il devait l’accepter et le laisser s’en aller. Quand bien même l’angoisse lui tordait les entrailles à l’idée de ce qui attendait ce petit bout d’homme. A présent il ne pouvait plus que prier pour que tout se passe bien pour lui.

Ce qui a été le cas. Un beau jour, c’est un adulte de trente ans qui est venu frapper à sa porte, à Novigrad. Deux lames dans le dos, un pendentif d’ours autour du cou, des yeux de chat dorés, une longue chevelure blonde en bataille. Et près de deux mètres de haut. Une véritable armoire à glace. Depuis ce jour, ils restent en contact aussi souvent que possible. C’était il y a environ cent ans.

❖❖❖

Une silhouette gracile se glisse furtivement par une fenêtre entrebâillée. Les pieds légers, malgré l’obscurité elle prend le temps de regarder où elle marche. Les casseroles sont évitées avec soin, les assiettes propres empilées sur un coin de table sont contournées. Avec cette même prudence, elle ouvre l’armoire où se trouvent les réserves de nourriture. Après tout ce n’est pas son premier coup d’éclat dans cette maison. Une demeure suffisamment imposante pour que des bruits semblables à ceux d’un rongeur faisant sa vie n’alarment personne.

- Alors c’est toi qui pille ma cuisine depuis tout ce temps ?

Le voleur pris en flagrant délit sursaute, et fait volte-face le coeur au bord des lèvres. Dans la pâle lueur de la lune, Kilgarrah devenu à présent Myrddin toise l’adolescent au bord de la panique qui se trouve à quelques pas de lui. Sous les vêtements rapiécés qui tombent pratiquement en morceaux, si sales qu’il doute que la couleur qu’il voit soit celle d’origine, le dragon devine sans mal un corps famélique. Un orphelin de plus abandonné à la cruauté du monde, sans aucun doute. Un profond soupir lui échappe tandis qu’il passe une main dans sa crinière dorée.

- Je… Je trouverai un moyen de vous rembourser ce que je dois. Je promets ! Mais pitié, me faites pas de mal, me dénoncez pas aux gardes !
- Pour quel genre de monstre me prends-tu ? s’offusque Myrddin, sourcils froncés. Je n’ai pas pour habitude de blesser les jeunes gens que la famine pousse à la bêtise.
- Je suis désolé, mais j’ai tellement faim, je savais plus quoi faire…
- Hm… Où sont tes parents ?
- Je sais pas. Morts, je crois. Je les ai à peine connus. Mon oncle s’occupait de moi, mais… Le dragon lève une main avec un nouveau soupir, à en juger par la douleur qu’il sent s’échapper au travers des mots de l’adolescent, il ne tient pas particulièrement à avoir le reste de l’histoire. Après huit longs siècles de vie, la cruauté des humains est une chose qu’il connaît trop bien.
- Ecoute… Si tu es prêt à te plier aux règles de cette maison, si tu acceptes de te tenir tranquille, et si tu cesses de voler à droite et à gauche… Tu peux rester.
- Vraiment ? Vous êtes sérieux, vous ne vous payez pas ma tête… ?
- Pas le moins du monde. Un sourire étirant doucement le coin de ses lèvres Myrddin poursuit. Je suis arrivé à Beauclair il y a quelques semaines à peine, et je n’ai pas encore rencontré grand monde. La solitude me pèse un peu. Avoir de la compagnie ne serait pas désagréable.

❖❖❖

Près de quinze ans plus tard, Myrddin est un artiste peintre reconnu dans le duché de Toussaint, et sa notoriété dépasse même ses frontières. Parmi les connaisseurs tout du moins. Il mène une vie tranquille sous le soleil de cette région qui l’a vu naître il y a déjà si longtemps. A noter que cela ne l’empêche évidemment pas de voyager, notamment pour ses affaires, mais il revient bien vite au bercail.
En revanche, les rumeurs commencent à circuler sur son compte dans les rues de Beauclair. Plus d’une décennie, et il n’a pas pris une ride. On murmure qu’il pourrait être bien plus qu’un simple être humain. Si pour le moment ces ragots ne l’inquiètent pas plus que cela, le dragon reste attentif. A la moindre alerte, il pliera bagage et filera refaire sa vie ailleurs. On est jamais trop prudent.

state of mind
Tame the wind and you'll be able to caress the clouds or gather the storm

De toutes les créatures que j'ai pu côtoyer, Kilgarrah est sans conteste la plus fabuleuse d'entre elles. Sans doute mes mots ne pèseront-ils pas bien lourd dans la balance, hélas, mais je me dois de tenter de rétablir la vérité.
Dès notre plus tendre enfance, nous représentants de l'espèce humaine, sommes abreuvés de contes et de légendes sordides où les jeunes vierges se font enlevées par des monstres terribles, des cracheurs de feu vicieux dont l'acide fait fondre l'acier des armures des plus preux chevaliers errants tentant de voler au secours de la belle. Nos aînés nous apprennent à craindre les dragons. A nos yeux, ils deviennent des créatures honnies, des symboles de cruauté et de cupidité, perpétuellement affamés, à la recherche d'une nouvelle région à dévaster avant de prendre leur envol jusqu'à la prochaine.

Aussi me suis-je pensé condamné lorsque, par une fraîche aurore printanière, je suis tombé nez à nez avec l'un d'entre eux. Les prunelles écarquillées sous le coup de la stupeur, complètement paralysé, mes réflexions se déchiraient entre l'excitation d'avoir posé les yeux sur l'un des dragons dorés que tous pensaient n'être que de vieux racontars de bonnes femmes, et la panique d'éventuellement être en train de contempler l'instrument de ma mort sans parvenir à bouger un traître muscle.
Or, comme vous vous en doutez puisque vous lisez actuellement ces lignes, je n'ai pas terminé mes jours dans l'estomac de la bête. Bien au contraire.

Aujourd'hui, j'estime qu'il est temps de dévoiler ce que j'ai pu apprendre à son contact, au fil des jours puis des semaines, qui sont finalement devenus des mois et même des années avant même que je ne m'en rende compte.
Oubliez ce que vos parents vous ont raconté. Les dragons ne sont pas tous des créatures vicieuses et mauvaises. En eux il y a du bon et du mauvais, comme en tout à chacun. Les mettre dans le même panier serait parfaitement idiot. Sans doute ai-je eu de la chance, je le réalise. Je vous prie cependant de me croire lorsque j'affirme que Kilgarrah est la créature la plus noble et douce qu'il m'ait été donné de rencontrer. Certes c'est un géant d'écailles, mais un tendre géant. Saviez-vous que les dragons peuvent ronronner, par ailleurs ? Il n'a jamais voulu me dire si c'est propre à sa personne ou si ses pairs en sont eux aussi capables, en revanche. Ce que je sais, c'est que de ma vie de ménestrel je ne me suis jamais senti autant en sécurité que depuis le jour où il a accepté de me suivre lors de mes pérégrinations sur les routes.
A présent je n'oserai plus user du terme de bête pour le qualifier, comme j'ai pu sottement le faire les premiers temps. C'est un être paisible, loin de chercher les ennuis, qui aime à paresser au soleil ou à onduler dans l'onde fraîche des lacs et des océans. Me croirez-vous, si je vous affirme que je l'ai déjà vu trancher d'une griffe le collet enserrant le pied gracile d'une biche, avant de lui souffler dessus pour qu'elle sorte de son état de choc et puisse détaler au loin ? Non. Pourtant c'est bel et bien la vérité, je suis près à le jurer sur tout ce que j'ai de plus cher au monde. « C'est la loi de la nature : on ne tue que pour se nourrir. » m'a-t-il enseigné ce jour-là. A l'évidence, l'éducation de sa mère a été stricte -mais profitable. Ce dragon est capable d'une délicatesse stupéfiante, au travers de gestes dont il serait injuste de le qualifier d'avare.
Peu importe l'apparence sous laquelle il se présentera à vous, c'est un sentiment de chaleur qui vous envahira à sa proximité. Dans ses mots aussi bien que dans sa façon d'être, Kilgarrah s'avère une véritable crème. Si se faire apprécier d'autrui ne lui est pas essentiel, cela reste quelque chose qu'il apprécie. Sa nature altruiste le pousse souvent à venir en aide aux personnes en difficulté, peu importe leur race. Il m'a d'ailleurs raconté comment il a partagé son territoire avec une femelle griffon dont le compagnon avait été abattu par un sorceleur. La malheureuse créature se retrouvait avec une couvée sur les bras -ou plutôt sur les serres- et la chasser serait revenu à provoquer la mort des petits. Au minimum, car il n'aurait pas été étonnant que la bougresse défende son nid jusqu'à y laisser sa vie. Des trépas que mon cher ami ne pouvait pas prendre sur sa conscience. Alors jusqu'à ce que les jeunes griffons soient en âge de voyager avec leur génitrice, il a toléré sa présence à proximité. Je sais, cela peut paraître comme bien peu de choses, et je ne suis pas certain moi-même de comprendre la profondeur de cette concession, mais cela semblait important à ses yeux.

Auprès de lui, j'ai également appris que les dragons sont des êtres profondément protecteurs. Une fois que quelqu'un ou un lieu se trouve sous son aile, il n'y a aucune folie qu'il ne tenterait pas pour le tenir à l'abri. Sa loyauté dépasse mon entendement d'homme, comme s'il y avait une étincelle au fond de son âme qui le liait ad vitam aeternam à ce qu'il a juré de défendre. J'ignore si c'est répandu ou non parmi les siens, et j'avoue ne jamais avoir osé le lui demander. Peut-être avais-je peur de lui donner l'impression de remettre en question la confiance dont il me gratifiait.

Ceci dit, c'est ici un portrait aussi objectif que possible que je veux dépeindre. Pas une vision idéalisée où les défauts seraient tus. Car évidemment, Kilgarrah a des défauts. Sa possessivité, pour commencer. Ce qui lui appartient et qu'il est décidé à garder n'est pas négociable, peu importe le prix. Et il se battra férocement pour faire prévaloir son droit de propriété.
Ne vous laissez pas abuser par le charmant minois qu'il arbore une fois glissé dans la peau d'un être humain : il reste un dragon. Né prédateur, né pour imposer sa loi sur ce qui pourrait le contrarier, né pour déchirer les chairs, broyer les os, et incendier des forêts entières si nécessaire. Au delà de sa patience qui paraît infinie mais ne l'est pourtant pas, vous trouverez des instincts sauvages. Ses colères sont froides, mais terribles. D'un regard il peut vous glacer le sang. Lorsqu'il vous lance cette oeillade mauvaise, mieux vaut faire profil bas et attendre que passe la tempête... Pour ceux qui n'ont pas cette présence d'esprit, c'est la douche froide. Soudain Kilgarrah perd tout son miel, ses mots deviennent tranchants comme les lames d'un rasoir, et il n'hésitera pas à se montrer violent. Faire couler le sang est naturel chez lui et quand bien même il y rechigne en temps normal, ce n'est pas quelque chose qui le dérange lorsqu'il estime que c'est mérité.

Cependant, c'est avec tendresse que je repense à nos voyages, à ces représentations durant lesquelles il accompagnait parfois mon instrument de sa voix. Ces années écoulées à ses côtés ont sans doute été la plus belle des expériences, et je n'aurais pas pu rêver mieux. Ah, mais je ne suis probablement pas la plus objective des personnes, je le crains !
Gardez à l'esprit, chers lecteurs, que les dragons sont certes terribles par bien des aspects, mais sont également capables de plus d'humanité que certains d'entre nous, pour peu qu'on leur laisse une chance de s'exprimer sans les menacer d'une lance. Mais au fond, qu'en sais-je ? Je n'ai jamais côtoyé que Kilgarrah.

Si d'aventure vous le croisez, ayez l'amabilité de lui transmettre mon bon souvenir. Et dites-lui que je le pardonne.


Avec un léger soupir, bien qu'un infime sourire flotte sur son visage, Myrddin referme le journal de toute la délicatesse dont il est capable. Les feuilles sont fines, jaunies, fragilisées par les siècles. La couverture de cuir est usée jusqu'à la corne. Le dragon porte le vieil ouvrage à son nez pour en inspirer l'odeur, ses lèvres effleurant la tranche, puis il le range soigneusement à sa place dans la bibliothèque avant de s'en détourner, le vague à l'âme.


get to know better
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Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ? Comme tout dragon d'or, il est capable de prendre l'apparence d'un être humain afin de pouvoir se mêler à eux. Il aurait pu apprendre à se changer en animal, mais il n'en a pas vu l'utilité. Peut-être un jour changera-t-il d'avis... Par contre il aime parfois changer la couleur de ses cheveux, par pur amusement.
C'est un robuste dragon qui n'a pas à rougir de sa force, se situant dans la moyenne de ceux de son espèce. Par contre, son habileté au vol n'est plus à démontrer. Très agile dans les airs, c'est un adversaire redoutable à ne surtout pas prendre à la légère. Il n'hésite pas non plus à user de ses flammes ou de son acide en cas d'affrontement, ce qui peut rapidement donner des allures d'enfer sur terre aux environs lorsqu'il est décidé à se battre.
Sous forme humaine, c'est un expert en combat à mains nues.
Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien? Quand l'inspiration lui vient, il peint. Des paysages, des scènes présentes dans ses souvenirs, le portrait d'une personne qu'il a trouvé belle... A peu près tout et n'importe quoi, en fait. Sinon il gère son commerce d'oeuvres d'art, et d'une main de maître. Il surveille lui-même ses comptes de très près et tient à faire les transactions en personne, même si ce sont ses employés qui établissent le premier contact avec les potentiels vendeurs et acheteurs.
Possèdes-tu une arme avec toi? Si oui, comment l'as-tu obtenue et quelle est sa valeur pour toi? Ses seules armes sont celles avec lesquelles il est né. Il sait utiliser une épée, mais n'en possède pas. Il trouve ça vulgaire et inutile considérant ce qu'il est.
Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir? Il a toujours trouvé les humains fascinants, alors évoluer parmi eux est quelque chose de souvent très intéressant. Même s'il en vient souvent à soupirer de désespoir devant le comportement de certains d'entre eux (ou face à l'attitude de monstres moins patients que lui).


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Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux? Il a presque une obsession pour les bijoux et le maquillage. L'or surtout attise sa convoitise, et il en possède tellement qu'il pourrait faire verdir de jalousie la duchesse Anna Henrietta elle-même. Les oreilles percées à de multiples endroits, le nez souvent ceint d'un anneau, la joaillerie envahit son interminable chevelure blonde. Il prend d'ailleurs grand soin de celle-ci, ne lésinant pas sur les onguents pour l'entretenir. S'amuser à la coiffer est l'un de ses plaisirs, appréciant tout autant les tresses ou les chignons élaborés que les coiffures plus simples.
Le doré ses écailles de dragon n'est pas uniforme et se décline en plusieurs nuances. Plus sombres sur les parties inférieures de son corps, cet or vieilli remonte le long de ses flancs jusqu'à son dos et ses ailes pour former des arabesques sans queues ni têtes. Un pattern chaotique qu'il a hérité de sa mère, tandis que la robe d'écailles de sa soeur est plus unie.
Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis nous en un peu plus? Leliana est une biche de presque trois ans, qu'il a recueillie alors qu'elle était prostrée contre le cadavre de sa mère. Depuis elle a bien grandi, perdu ses tâches de faon, et coule des jours heureux dans le jardin de son maître. C'est une créature avenante et généralement gentille, mais qui a ses têtes. Si elle ne vous aime pas, vous le saurez. C'est qu'elle a son caractère, la demoiselle.
Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail? Voler est essentiel pour lui. Il ne se sent jamais aussi heureux et en accord avec lui-même que lorsqu'il parcourt le ciel de ses propres ailes. Sinon il aime esquisser un peu tout ce qui lui passe sous le nez, flâner dans les boutiques de Beauclair, ramener des hommes dans son lit, chanter des airs appris au cours de ses longues années d'existence, ou bien aller profiter de l'eau quand la chaleur de l'été devient trop pesante. Il doit avouer aimer évoluer au milieu des nobles beauclairois qu'il trouve particulièrement intéressants et amusants.
En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ? réponse ici
Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée? Franchement ? Il n'y croit pas. Chacun est libre de ses choix, et à aucun moment il n'y aurait de soi-disant Destinée pour mettre son grain de sel au milieu. Tout bonnement impossible.
who are you?
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Je suis le même nounours que celui derrière Faelan, ça n'a pas changé. Et je suis faible  Myrddin Dire Miralis ❖ « We all have one foot in a fairytale, and the other in the abyss. » 3979753337  
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Elijah Nyx Caedreach
the crow : right hand of secret lust
Elijah Nyx Caedreach
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the crow : right hand of secret lust
Dim 27 Jan - 23:56
CET AVATAR. CE DRAGON. HUH.
Bref. Rebienvenue à toi ! Myrddin Dire Miralis ❖ « We all have one foot in a fairytale, and the other in the abyss. » 2165808251
Personnage fort fascinant, pour ce que j'en ai lu ;) je pense clairement venir quémander un lien (avec quel compte, le mystère reste entier)
& je te souhaite bon courage pour finir cette fiche qui paraît fort prometteuse ! Myrddin Dire Miralis ❖ « We all have one foot in a fairytale, and the other in the abyss. » 2527587494
Elijah Nyx Caedreach
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Danaän Peryite
bard of a thousand words
Danaän Peryite
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Myrddin Dire Miralis ❖ « We all have one foot in a fairytale, and the other in the abyss. » Tumblr_inline_mlcu6jCBGn1qz4rgp
bard of a thousand words
Lun 28 Jan - 8:51
Personnage diablement intéressant !!! J'adore la manière dont tu a décrit son caractère, c'est... Mah  Myrddin Dire Miralis ❖ « We all have one foot in a fairytale, and the other in the abyss. » 2862203121
J'ai hâte de lire la suite et de voir ce que tu fera de se personnage !!
Bon courage pour la rédaction dont le le résultats, c'est je suis sûre, sera aussi agréable à lire que le reste  Myrddin Dire Miralis ❖ « We all have one foot in a fairytale, and the other in the abyss. » 1246740532 Myrddin Dire Miralis ❖ « We all have one foot in a fairytale, and the other in the abyss. » 3101886259
Danaän Peryite
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Maître Jaskier
the quill is mightier than the sword
Maître Jaskier
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Quelque chose à ajouter Quelque chose à ajouter : Myrddin Dire Miralis ❖ « We all have one foot in a fairytale, and the other in the abyss. » Tumblr_o3f16ss8lp1rpd9dfo2_250
the quill is mightier than the sword
Mar 29 Jan - 19:32
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Te voilà inscrit, cher citoyen ! Tout est à priori en ordre pour que tu puisses commencer ! Ton sauf-conduit, maintenant validé par les administrateurs, te permet de parcourir le forum à ta guise et d'ainsi explorer les options qui s'offrent à toi.

Mais la première chose qu'il te faudra faire, jeune citoyen, c'est d'aller rédiger ton [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] histoire que l'on sache où regarder pour savoir que tu es actif. Ensuite, il te sera sûrement nécessaire que de trouver des [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], et pour cela, rien de mieux que de poster une fiche laissant l'opportunité aux autres de venir te trouver ou toi même d'aller les trouver ! Mais si tu crois la paperasse finie, ce n'est toujours pas le cas, malheureusement. La [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ne fait que commencer car il te faut un [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] même si tu es un voyageur et qu'il ne s'agit que d'une chambre. Il te faut également [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] car elles te seront nécessaires pour bien des choses. Tu peux également déjà réclamer à [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] !

Si tu ne l'as pas déjà fait auparavant, on te conseille d'aller lire les cours [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] qui te seront possiblement utiles pour la suite. Tu peux aussi aller voir le [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] si il y a des petites annonces. Et si tu te sens perdu, n'oublies pas que le [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] sera toujours là pour t'orienter ! Mais, chose importante : n'oublie pas de t'amuser ! La chatbox est ouverte, ainsi que le [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] et le [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] si l'envie te vient. N'hésite pas non plus à venir taper aux fenêtres des administrateurs si tu as une question et maintenant.. Va t'amuser !
Bienvenue à bord !
Maître Jaskier
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