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EKAÏTZY D'AN SKELLIG ✞ le visage du diable pour l'âme d'un innocent
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Ven 10 Jan - 5:54
L'innocent fâché avec la destiné
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

EKAÏTZY D'AN SKELLIG

ft. Hayden Christensen
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
nom: Il porte le nom de son île natal à défaut d'avoir eu des parents soucieux de lui donner un héritage à perpétrer. Si vous lui demandez, il avouera simplement qu'il est d'An Skellig. ; prénom: Il se nomme Ekaïtzy, mais on le connaît bien mieux sous le nom de "Kai", "Kai le sanglant" ou encore "le chevalier noir" et quelques autres invention terrifiante qui poursuivent sa renommé infondée. ; âge: Il a 110 ans, bien que son physique soit resté figé dans sa trentaine d'année ; lieu de naissance: C'est sur l'archipel de Skellige que le garçon a vu le jour; lieu d'habitation: Il fût un temps ou il parcourait les mers sur un galion qu'il pouvait considérer comme sa maison, mais à présent qu'il a tout perdu, il se contente d'errer sur sa sloop, parfois prenant pied sur la terre pour chercher tout ce qu'il a laissé derrière lui ; date de naissance: sa naissance est approximativement située entre le dernier jour de l'année, et le premier de la nouvelle. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il prend une année en même temps que le monde ; race: ce dont il est sûr, c'est que du sang humain coule dans ses veines et qu'il ne doute pas de la simplicité des gênes que ses parents lui ont légué ; profession: Grossièrement, c'est un pirate. Il se contente de voguer sur les mers, et parfois poser pied à terre, et vivre en marge d'une société qui ne veut manifestement pas de lui. Même si actuellement, il n'est qu'un capitaine sans navire ni équipage; situation amoureuse: Libre comme l'air, peut être même trop perdu dans ses travers, et pourtant convaincu que son cœur restera destiné à la seule personne qu'il n'aura jamais ; situation financière: sans un rond, et ce, depuis que son galion a coulé il y a de cela déjà 10 ans. Toute sa fortune amassée, gît à présent dans les fonds marin. Il se contente donc d'amasser ce qu'il peut, là où il va, volant et pariant à tout va; orientation sexuelle: Il ne se définit comme rien, puisqu'il aime tout. Il pense que trop d'opportunités peuvent se présenter, et il serait ridicule de s'en priver ; groupe: il fait parti des mages

you're a storyteller
Did you ever heard about the bloody Kai ?

Laissez moi vous conter l'histoire, la véritable histoire du capitaine Kai dit le sanglant. C'est une histoire amusante à bien des égards si on se laisse prendre au jeu, mais la seule véritable et unique version de ses épopées. Je tiens à vous prévenir, vous risquez d'être déçu. Si vous cherchez horreur, de quoi faire peur, vous ne tournez sûrement pas les bonnes pages. Car notre cher ami Kai, est loin d'être à l'image qu'on lui a dite, loin du dit pirate tyrannique. Vous tenez à vous y risquer pour découvrir la vérité ? Alors laissez moi vous raconter.

C'est sur les bords de l'archipel de Skellige qu'Ekaïtzy, dit Kai vint au monde. Ce petit bout de rien qu'on eut dit descendant de valeureux guerrier, comme beaucoup d'autre gamin du coin sûrement. Jamais il ne su si on tenait plus à le préserver de la vérité qu'on ne lui avouait. Mais ce n'était pas tant ce qui l'importait, l'idée de s'imaginer un tel héritage lui suffisait. Ainsi, il n'était pas juste personne, juste un humain de plus à errer sur les terres d'An Skellig.

Kai traînait de la pâte dans la vieille bicoque de l'ancêtre qui l'avait recueilli, s'entraînant nuit et jour pour glorifier la mémoire de ses parents, mort bravement au combat, comme il aimait l'imaginer. Il ne savait pas grand chose du vieil homme qui parfois se levait pour se préparer de quoi manger, et qui souvent, le temps du chemin finissait par oublier. Il ne faisait que lui conter des histoires, lui et sa voix tremblante qui parfois se permettait quelques vocalises de barde retraité. Son goût pour les aventures lui vint de ce vieux débris constamment avachi dans son fauteuil. Le petit s'abreuvait à satiété de ces histoires, cultivant l'espoir d'un jour être le héro de ces épopées.

L'innocent grandissait, le futur pirate sanglant, n'était qu'un enfant que le mauvais temps regardait grandir, le petit à l'esprit fleurissant de milles et uns rêves qui galopait sagement sur le montagne. Lui et sa bande qui ne faisaient que s'amuser, de ci, de là. Ce, alors qu'il préservait un chaos qu'il s'ignorait dans l'insouciance d'un bonheur simple. Quelque chose qui fulminait en son sein, mais restait tacite. Mais vous le savez déjà, si vous connaissez les légendes qui le poursuive. Mais en ce temps, Kai n'était qu'un rêveur, sans magie, sans pouvoir.

Ils jouaient de bâton et de cailloux, sur cette espèce de colline, se défiant les uns les autres comme de vrais guerriers le feraient. Mais parfois, les gamins du village s'amusaient à courser l'orpheline ; qui créchait sous le temple dédié à Freyja ; qui descendait en cachette jouer avec cette bande de bras cassés qu'ils formaient. En son absence ils se contentaient de se battre à coup de bout de bois, quand en sa présence ils louaient tour à tour leur mérite imaginaire sur la piste du croc d'Ygnar. Et bien sûr, ils ne manquèrent pas de tomber pour sa beauté, tous autant qu'ils étaient, quand cette dernière ignorante, se plaisait à seulement profiter de la présence d'enfants, puis d'adolescent de son âge. Cette même enfant du nom d'Eryn qui n'avait aucun souvenir de ses origines, aucune racines, seulement le bout des oreilles étrangement replié et pourvu d'une beauté ensorcelante.

Mais, un jour vint ou il du se couper de tout ce bonheur léger, de cette insouciance agréable, loin de son île natale. Et ce jour là, l'air portait dans son souffle quelque chose de profondément amer. Ce même air qui fouettait allègrement le visage de l'adolescent, qui du haut de ses 15 ans, demandait justice et réparation. Dans ses prunelles révulsées de haine régnait la rancœur d'une trahison insoupçonnée qui déchirait son cœur et brisait ses fondations pourtant si solide. A cette accusation tacite, le vieillard qui le regardait partir, n'eut qu'à ranger la bourse de pièce que son échange lui avait offert, se détournant calmement de l'adolescent qui se faisait tirer sur le galion.

Pour la première fois il mettait pied sur l'un de ces vaisseaux qu'il avait vu tant de fois partir du port, mais jamais n'aurait imaginé y être amené ainsi. Forcé par quelques volontés et autres desseins dont il ne voulait pas se sentir concerner. Il n'avait que faire du pouvoir promis, il n'avait que faire de ce que son joaillier lui offrait, son regard ne voulait se décrocher du bord de la rive. Sous ses pieds anxieux le bois grinçait désagréablement, alors que l'eau portait doucement le vaisseau. L'air salé emplissait de nostalgie ses sens, brûlant ses yeux qui pleuraient l'injustice dont il était victime. Mais son vague à l'âme sembla s'atténuer un instant quand il vit ses cheveux d'un blond lunaire s'envoler dans sa course, ses joues rosis par, il supposait, sa course effrénée retenir le souffle court de ses poumons, alors que ses yeux d'un azur pétillant s'était plongé dans les siens. Mais elle ne prit pas le temps de récupérer ce que son sport lui avait volé, hurlant son nom comme pour lui sommer son retour. Il se pencha, sourire au lèvres, prenant ses mots pour dire, son visage s'illuminant de joie alors qu'il reprenait son souffle. Un souffle d'espoir.

« Je reviendrais pour toi. Attends moi Eryn  ! Attends moi … »

Dans un dernier mouvement, elle lui lança son fourreau, portant le glaive brisé, qui en ce jour, était tout ce qui lui restait de ses parents biologique. Il manqua de peu de sombrer dans les eaux à vouloir le rattraper. Et ce présent d'adieu saugrenu, devint son plus précieux acquis.

C'est ainsi que presque inoffensif guerrier vit son destin changer. Contre quelques pièces, le vieil homme l'avait vendu, et il était à présent bien loin de ses terres. Dans un nord dont il n'avait qu'entendu parler vaguement de la bouche de quelques pirates ivrognes qui riait grossièrement dans les auberges. Et c'était bien loin de tout ce qu'il avait pu imaginer. S'il pensait que l'hiver ne faisait pas de cadeau à Skellige, c'est qu'il n'avait pas encore goûté au mordant de Ban Ard. Ce piquant glacé, mêlé à sa rancœur et sa colère, le motivait plus que de raison à prouver ce qu'il valait. Lui qui jusque là, n'avait rêvé que de tenir une épée, se dévouait à des arts dont tout il ignorait. On voulait bien lui jurer qu'il en avait l'étoffe, et c'était bien tout ce dont il avait besoin pour se convaincre de cette vérité qui avait l'impression de se maquiller en mensonge. Ce n'était pas inné chez lui, et l'adversité était bien là, à lui faire obstacle, lui et son retour éminent qui s'éloignait, sa présence dans le nord qui s'éternisait , et ses retrouvailles qui jamais ne se profilaient. Il mit à l’œuvre tout ces ressentiments pour ne pas sombrer dans le déshonneur, lui qui n'aurait rien en rentrant s'il ne décidait pas de forger son propre destin. Son visage égayé se déforma pour quelques courbes ridés, concentrés, qui lui offrirent un regard courroucé, à en faire pâlir de jalousie n'importe quel criminel. Jamais cet air menaçant ne le quitta depuis. Car l'insouciance de l'enfance était passé, et le gamin s'était résigné à devenir adulte.

Il essuya multitude d'échec et l'adversité ne semblait pas vraiment le sied. Mais le pouvoir magique qu'il contenait, disait son recteur, valait la peine de le garder. Malgré la haine, malgré la rancœur, malgré la négativité qui planait dangereusement autour de lui, le recteur voyait en lui tout le potentiel qu'il peinait bien à démontrer. Et à l'usure, il l'eut. A force de leçon, de remontrance, et bien d'autres, il avait finit par faire de cet orphelin un mage. Le genre avec des lacunes certaines, et beaucoup de malchance certainement, mais un potentiel que jamais ils ne purent négliger.

Ainsi de guerrier, il passa à mage, recommandant sa présence sur sa terre natale, chose qui lui fut accordé sans trop d'entrave. Plus fier que jamais, il rentra au pays, dévoué à la cours, à leurs bon vouloir et leur mesquinerie d'humain à mage. Il découvrit les plaisirs de quelques discriminations alors qu'il devenait le plaisantin de la cours, lui et sa magie si « amusante ». Mais il n'en fit pas acte, puis qu'il n'avait qu'une préoccupation, qu'une question qui brûlait le bout de ses lèvres. Où était donc Eryn ? Nuit et jour il avait passé à imaginer l'instant, se disant que ce dur labeur aurait un sens une fois qu'il la verrait, une fois qu'il avouerait avec autant de fermeté qu'il pouvait se l'imaginer qu'il l'aimait. Il espérait en son for intérieur, que ce conte de fée se terminerait sur de joyeuses notes endiablés. Alors il attendit. Il attendit. Années, après années.

Mais diantre ! Personne n'avait mot à dire sur l'orpheline qu'était Eryn. Il en conclu ainsi, qu'elle était partie sans lui. Et de la bouche de celui qu'il eut un jour considéré comme un parent, il entendit la vérité. Le vieux qui jamais ne se décidait à crever, sur le bord de la cheminée s'était décidé à parler. Il l'avait fixé, avec toute la rancœur du monde, les pensées emmêlés, incapable de lui reprocher tout ce que son cœur voulait lui hurler. Alors il n'eut qu'à écouter.

« Cela fait déjà dix bonnes années que la p'tite n'a plus mit pied sur l'archipel des guerriers. » Grinça le vieux courbé qui se balançait sur sa chaise «  Penses-tu, l'âge venu, il est difficile de filer pour une fille comme elle. Toi même tu le sais mon garçon comme elle était belle. Ils n'eurent même pas à chercher, c'est les partisans qui vinrent à eux pour la quémander. » Toussa-t-il dans un vieux mouchoir avant de poser ses yeux plissés et fatigués sur le jeune homme dominé par un tumultueux orage  « Ne lui en veut pas trop, elle a longtemps essayé de se cacher, et a un même un jour affirmé qu'elle était déjà fiancé. Mais rien ne vaut une bourse bien gavé La pauvre gamine s'est débattue, mais crois-tu mon petit Kai, elle avait affaire avec des têtes forte, et de grands gaillard marqué d'cicatrices jusqu'au cou. Elle n'a jamais eu son mot à dire, ni l'occasion d'essayer. Puis, le mari, il est pas réputé gentil. Mais bon, elle doit nager dans l'or à l'heure qu'il est.» ria grossièrement le vieillard qui semblait prêt à s'étouffer à tout moment.

« Tu n'as que l'argent à la bouche. » cracha , crispé, un Ekaïtzy qui jusque là ne s'était pas prononcé.

« Mon garçon » commença-t-il dans un lourd soupire « Tu devrais me remercier pour la destiné que je t'ai offerte. Je ne l'ai pas fait par plaisir. Tu n'aurais fait que tourner autour de ta belle dulcinée, et tu l'aurais perdu, toi, et ton honneur, car il y aurait toujours eu plus riche et plus fort que toi. Le destin ne sera jamais en ta faveur Ekaïtzy. Tu l'as peut être perdu, mais tu ne finira pas misérable. Pars d'ici au lieu de traînailler pour un amour qui jamais ne t'a été destiné. Un jour peut être, tu me remercieras. » Conclu l'imperturbable ancêtre sur sa chaise, avant de se laisser aller à un dernier mot pour cultiver l'espoir d'une nouvelle aventure. « Sa main a été acheté par un des plus influents et riches pirates de l'archipel. Penses à tout ce que tu perdrais à seulement t'y tenter. »

« Je veux bien prendre le risque. » Siffla pour dernier mot, l'enragé qui se refusait à entendre raison.


L'entêté mage n'avait pas âme à écouter le vieillard, alors que peut être, il aurait du, et se serait sûrement contenté d'une belle vie paisible entre les mains de quelques nobles, choyé par une noblesse qui l'aurait certes moquée, mais nourri. Et la pense bien rempli, il n'en aurait pas fait une jaunisse. Mais il fallait que son obsession le pousse à rencontrer sa destinée. Une destinée qui ne lui plaît que très peu. Il avait certes revu à la baisse les attentes de leur retrouvaille, et ne s'attendait plus à rien, mais n'avait pas renoncé pour autant à la retrouver. Il rêvait de pouvoir s'amouracher ne serait-ce qu'une dernière fois, de l'éclat de joie qui peignait de beauté ses traits fins. Alors grande fut sa surprise quand il se prit à ne pas la reconnaître alors qu'il voyait une belle femme descendre au port. Son visage était terni par une fatigue visible, le malheur se lisait dans la profondeur de ses yeux azurés qui un jour furent si joyeux. Interdit, tel l'endormi, il ne su quoi faire, et la regarda suivre le pas bourrin de celui qu'il avait supposé être son mari, sans pouvoir faire plus que le regarder.

Ce fut une belle soirée de désolation et de désillusion pour le mage qui malgré lui, avait tout de même espéré quelque chose de cet instant. Mais le vilage du port, autour delui, était en joie. Les festivités allaient bon train pour le retour du célèbre pirate, l'alcool coulait à flot, bon nombre d'auberge se remplirent à saturation, et certains se servirent  de ces événements comme bon prétexte pour se défier les uns les autres. Tous riaient et la bonne humeur faisait fureur parmi les habitants éméchés. Ekaïtzy voulu s'y mêler, peut être plus pour noyer sa peine que vraiment s'amuser, mais toujours est-il qu'après quelques bonnes boissons, sa tête tourna et ses mauvaises idées avec s'envolèrent. L'insouciance de cette légèreté lui procurait des ailes que son lui sobre aurait bien coupé. Ce, alors qu'il se dirigeait d'un pas décidé vers cette femme qui venait de rentrer dans l'auberge où l'on fêtait le retour de son mari. Le sourire au lèvre, l'air amusé, il dansait bières au bout du bras, devant la jeune femme hébétée et chamboulée, qui dès que son visage lui évoqua un souvenir, ne manqua pas de le gifler avec toute la force dont elle était pourvu. Pantois, il resta là, sans un mot, quand l'air courroucé de la jeune femme, ravagée et au bord des larmes, semblait lui vociférer les pires insultes qu'il lui ait jamais été donné d'entendre. Et qui sait qu'il avait pu être giflé et insulté. Mais cette fois, ça comptait. Parce que c'était elle, et qu'il sentait, que sa rancœur n'était pas infondée. C'était à des millénaires de ce qu'il avait imaginé, et bien pire que ce qu'il avait pu pressentir. Alors dans la nuit noir, l'ivrogne aux arguments incohérents la suivit, alors que furieuse elle sortait de l'endroit, avec pour seule idée d'oublier cet instant sûrement. A la façon dont elle le sommait de ne pas s'approcher, c'est ce qu'il avait supposé. Sûrement agacé que le mage se lamente de la sorte, elle eut  finit par se retourner, le pointant du doigt, l'air de vouloir le tuer.

« Tu m'avais promis de revenir » lui hurlait-elle à la figure, loin des regards, à peine éclairés par la lune. « Mais tu n'es qu'un sale menteur ! Tu m'as laissé là, seule. Tu m'avais juré, mais ta parole ne vaut rien. Je te hais du plus profonde de mon âme Kai. Et il ne passe pas un jour sans que je prie ta mort pour donner une raison à ton abandon, pour que je finisse par pardonner ta lâcheté, pour que je puisse pardonner tout ce que j'ai du subir, pour que je puisse te pleurer en paix sans ressentir le remord de te savoir bien portant, quelque part. » s'égosillait-elle de plus belle contre le mage alcoolisé qui ne comprenait qu'un mot sur deux de ce qu'elle déblatérait « Je t'ai attendu, pendant trente ans, trente ans te rends tu comptes ? et tu oses me sourire comme si nous nous étions quitté la veille ? Va crever Kai ! VA PUTAIN DE CREVER. J'ai cru à tes rêves intrépides, j'ai cru que nous pourrions tous grandir ensemble, être libre, j'ai cru à tes belles histoires !  J'ai bu tes paroles comme une idiote, mais tu n'es jamais revenu. Ce n'était que du vent ! Qu'un amusement ! Tu nous as laissé ! Tu as abandonné ! Je t’exècre de toute les fibres de mon être et j'aimerais plus que tout au monde te voir crever pour de bon, embroché par quelques créatures infâmes pour que je puisse m'en délecter ! » hurla-t-elle finalement en lui jetant ce qui pouvait passer sous ses mains.

Criblé de coups et de lancés, le peu sobre mage n'eut rien à redire à ce discours, sûrement trop peu éclairé pour se prononcer, et ainsi la laissa se défouler, jusqu'à ce qu'elle ne s'effondre en pleur comme jamais il ne l'aurait imaginé. La tornade colérique se dissimula finalement dans de grosses larmes qui tombèrent sur le cuir noble qui couvrait son corps, alors qu'elle tenait fermement son habit. Dans sa barbe il l'entendait murmurer des « je te hais », mais ne voulu retenir que l’indicible « ne me laisse plus jamais. »

Oh et malgré tout ce que vous pouvez en penser, notre cher Kai est un véritable sentimentale. Il  n'en fallut pas plus au mage pour penser sa fuite, et abandonner si vite, ses responsabilités au près de la cours pour quelques desseins incertains. Il du confirmer à plusieurs reprise ce qu'il avait entendu, et fut près à manigancer fourberies et autres, quand de la bouche de cette dernière, il entendit ses vifs remord, mais surtout la seule vérité qui comptait. Elle avait besoin de lui. Il n'avait pas grand intérêt de savoir pourquoi, et il se persuadait que c'était pour s'enfuir. Alors, il élabora tout. Leurs entrevues se firent non loin de la montagne qu'ils grimpaient enfant, alors que doucement, la rancœur s’apaisait, alors que sûrement ils vinrent à s'expliquer. Parfois même ils ne disaient rien, et se contentaient de regarder la mer leur siffler quelques chansons apaisantes. Et tout semblait comme avant, quand ils se battaient encore avec des bâtons de bois et qu'ils racontaient leurs exploit. Pendant quelques temps, si ce n'est des mois, il oublia le reste, patient et indulgent, se contentant de raviver un sourire fané sur ce visage qu'il adorait. Jusqu'à ce que le grand jour ne vienne. Qu'elle ne somme sa venu dans le temple de Freyja, là où elle avait elle grandit. Personne n'y faisait détour dans la nuit, et ce fait le laissait dubitatif.

Mais ça ne l'empêcha pas de la retrouver, de se presser dès que l'horloge eut sonné le temps de leur entrevue, et que doucement, il passait la porte de la bâtisse. Il la trouva à genoux, au centre de la pièce, vêtu d'une étoffe de soie nacré qui la rendait plus irréel qu'elle ne l'était, elle et sa transcendante beauté. D'un geste de la main, elle lui somma de prendre place, le regard vide, l'air profondément attristé. Il s'attendait à certaines choses, et sûrement regretta-t-il d'avoir l'imagination si fertile, alors que le fruit de son imagination se levait dans l'ombre de la lune. Il n'eut pas le temps d'offrir un mot à la jeune femme qu'elle l'embrassait, coupant court à toute ses idées. Ce qui résonnait comme un début, le commencement de quelque chose de nouveau, d'un départ, n'était qu'une façon de dire adieu. Le temps d'une nuit, ils oublièrent tout deux ce qui les avait mené ici, car pour une nuit ils furent sincère l'un envers l'autre dans leur mensonge. Il s'abandonna au bonheur de l'instant, se voyant déjà le cultiver d'une même façon dans le futur. Il était déjà parti. Pour lui, le bonheur commençait ici.

Quand le soleil vint à poindre, ils firent mine de s'éveiller alors qu'ils n'avaient pas fermer l’œil de la nuit. Et sous les premiers rayons, il la découvrit, son visage presque heureux. Sa main sur le bord de son visage, elle lui demanda de lui promettre quelques volontés. « Promets moi de prendre soin d'elle » répétait-elle, alors qu'il affirmait pensant qu'elle parlait d'elle. « Jure le moi » continuait-elle plus sérieuse qu'il ne la pensait, alors qu'il s'efforçait de la convaincre qu'il n'avait qu'une parole. Il savait que quelque chose n'allait pas dans ce discours, mais sans pouvoir le prévenir il sentit ses lèvres filer sur les siennes, couler et s’harmoniser dans une tendresse insoupçonnée qui avait plus le goût d’un après que celui d’une finalité. Cela n’en fut que plus frustrant quand elle délaissa ses lèvres, laissant flotter la sensation de cette caresse. Une chimère, si belle chimère qu’il avait voulu caresser l’espace d’un instant. Ses mots assurèrent de clôturer l’égarement, voulant appuyer ce goût d’adieu qui résonnait bien trop comme une promesse de plus tard. Elle s'était éloignée, relevée sur ses genoux, sa silhouette se découpant sous les rayons du soleil levant alors qu'elle lui accordait ses derniers mots. « Rejoins l'auberge du port. » déclara-t-elle distinctement  « Ne pars pas sans ma fille ». Sous sa gorge elle laissa filer une lame, se vidant de son sang sur le mage dépassé. Ses mains se portèrent au cou de la jeune femme tentant de contenir le flot continu, lui et ses milles questions aux bords des lèvres. La stupeur et l'horreur le prenait au tripe, crachant quelques mots et questions qui sombrèrent dans l'oubli de cet esprit mourant. Comment un si beau rêve avait-il pu tourner au cauchemar aussi rapidement ? Il hurlait sur une morte qui n'avait aucune réponse à lui fournir. Il hurlait, de rage, de colère, de tristesse, de frustration et  d'indignation. Mais dans un dernier espoir, se décida à la porter à travers l'île en quête d'aide, suivant le chemin de ses derniers mots, persuadés qu'elle le mènerait vers la solution.


Il n'est pas homme a abandonné. Du genre plutôt buté comme sûrement il ne devrait pas l'être. Ça lui éviterait bien des ennuis. Mais notre cher Kai s'est jeté dans la gueule du loup, et lui et ses gros sabots, finirent par pénétrer le lieu plongé dans un silence de mort. Lui même hurla à la mort, déposant le corps ensanglanté de la jeune femme devant l'assemblée. Lui même couvert de la tête au pied, lui et ses beaux habits à présent tâché, tournait sa tête de droite à gauche, sondant son public interdit. La haine et la confusion le dominait, et ses hurlements l'espace d'un instant dominèrent la scène, ce, avant qu'il ne comprenne dans quoi il venait de mettre les pieds. La belle assemblée qui regardait interdit le mage se démener, n'était autre que l'équipage qui depuis des semaines se bourrait de ci de là dans les quelques auberges qui encore voulaient d'eux. Le grand pirate qui avait prit pour femme celle qu'il aimait, le regardait, amusé, tenant fermement dans sa main droite une gamine qui lui rappelait en tout point Eryn dans les souvenirs qu'il avait d'elle enfant.

Personne ne l'aiderait ici. C'était un piège. Ou peut être savait-elle que sa fille serait ici ? Qu'attendait-elle vraiment de lui ? La gamine pleurait sous la poigne tenace de son père, et suppliait qu'il la lâche. Le grand homme n'était pas du même avis, lui qui semblait aussi avoir passé une rude journée vociférait des énormités plus grosse que lui. Et tous étaient pendu à ses lèvres, craintif, alors que de sa main gauche le locuteur tenait une arbalète, menaçant chacun d'entre eux. « Je la tuerais » criait-il en secouant sa fille « Cette gamine qui n'est pas de moi, cette sous race, déchet aux oreilles pointus » s'égosillait-il en fixant sa fille qui n'avait rien d'une elfe comme il semblait l'en accuser « Elle m'a humilié ! Et vous paierez tous le prix de sa stupidité. Le grand capitaine ne sombrera que dans la gloire, nous emporterons tous ce secret dans notre tombe. Et la légende se perpétuera à travers le monde ». D'autres belles paroles de fou écorchèrent ses lèvres qui postillonnaient des énormités. Les incohérences d'un fou humilié, qui ne voulait que se venger avant de se terrer. Il tirait férocement sur la chevelure de la petite qui criait, apeurée. Les yeux de notre protagoniste, se portèrent sur la gamine qui suppliait silencieusement à présent. Mais rien y fit, et sûrement, la situation s'envenima.

Un coup d'arbalète mal luné déclencha un feu, entre l'alcool et les bougies qui ne surent faire bon ménage. Tout s'enchaîna sans trop de logique, alors que le mage s'engagea à sauver la gamine, il tua le père dégénéré qui torturait les membres de son équipage dévorés par les flammes. Non sans peine, il mit fin à l'incendie à raison de quelques sorts, à raison même de plusieurs tentatives ratés, ne laissant derrière lui que quelques survivants qui s’empressèrent de quitter le lieu. Les grands yeux azurés de la petite traumatisée, semblable à ceux d'une mère qui juste là se reposait, se portèrent sur le mage essoufflé qui tentait de la rassurer. Pour seule réponse, sa main s'accrocha au coin de sa botte, alors qu'il sentait qu'elle se retenait de verser quelques larmes supplémentaire à la façon dont elle pinçait férocement ses lèvres. Et cette scène qui aurait du lui valoir les plus belles louanges ne fit qu'exprimer l'horreur des habitants qui se réveillaient à l'aurore. Les épais nuages grisé s'envolèrent avec la brise, dévoilant le visage ensanglanté de celui que l'on nomma comme criminel.  Il n'eut suffit que d'un « Il a violé et tué la femme du capitaine ! C'est lui je l'ai vu ! Il a voulu nous tuer », pour que les voix s'élèvent et ne s'envenime. C'est d'ici et ainsi que commença son périple malheureux. L'enfant connu sous le nom de Kai, devint en ce jour, Kai le sanglant sous la bonne volonté d'un barde qui passait par là. Et avant qu'ils ne puissent se jeter sur lui, ou que ce dernier puisse même penser à s'expliquer, le mage disparu dans un portail, emportant avec lui l'enfant. Le meurtrier fut banni à jamais de l'archipel, et sa tête fut mise à prix pour l'odieux crime contre l'équipage aux milles trésors .

Déçu par cette histoire ? Par l'origine de ce nom qui chatouille les lèvres de certains barde ? Oh, vous n'êtes pas au bout de vos surprise. La suite n'est que plus décevante, plus loin encore de la légende de celui qui ferait trembler la terre d'après les belles chansons.

C'est ainsi que commença la vie d'errance de la petite Iris et du sanglant Kai. Profitant encore du fait que les rumeurs ne se soient pas propager, ils avançaient en toute quiétude sur des terres inconnues. Ils marchaient, nuit et jour à la recherche d'un foyer, dormant à droite et à gauche, sans réel but. Le mage n'avait plus d'objectif en tête, et il ne faisait qu'errer avec la petite silencieuse qui osait rarement parler, ce qui n'était pas sans inquiéter le mage. Elle se contentait de dire son prénom parfois, quand elle avait de quelque chose. Pour ainsi dire, « Kai » était tout ce qu'elle savait dire, composant l’entièreté de son vocabulaire. Avec quelques variante, tel que « Ekaïtzy » ou encore « Ekaï ». Ils ne parlaient que très peu, pour ne pas dire presque pas. Mais il n'avait pas la patience nécessaire pour s'occuper d'une enfant de huit ans, il ne connaissait pas tout les rudiments de l'éducation, et n'avait rien pour référence. Seul le souvenir d'un vieillard qu'il espérait mort à cette heure. Alors majoritairement il se contentait aussi d'être silencieux, de grogner comme elle, en lui sommant toute les cinq minutes d'accélérer le pas si elle ne voulait pas qu'il la laisse là.

La nuit tombée il lui contait des histoires pour l'endormir, ignorant ses demandes tacites, sur sa mère, à défaut de son père. Il se contentait d'un « Dors. demain ça ira mieux. » qui souvent, n'éveillait aucune indignation de la part de l'enfant docile. Quand elle se décidait à fermer les yeux, il ne pouvait s'empêcher de penser à Eryn, avec l'idée tenace qu'il aurait pu la sauver si les choses avaient été différente. Il trouvait rarement le sommeil à cause de ces sombres pensés, alors que la petite à son côté, ronflait.

Ils voyagèrent de villages en contrés, espérant pouvoir s'arrêter quelque part, vivre calmement, mais furent toujours empêchés par le mauvais œil qui rodait au dessus de la tête de notre protagoniste. Lui qui toujours ne fut que porté par la malchance tentait tout de même, avec naïveté mais dévouement d'aider les villages dans lesquels ils créchaient. Chaque endroit à son lot de problème, et il crut bon d'essayer de s'intégrer. Mais chaque tentative se termina sur un pittoresque échec, souvent enfermé dans un cachot en attente de son procès, ou chassé pour quelques méfaits. Il n'était jamais au bon endroit, au bon moment. Et si coupable il devait y avoir, se serait lui. Pas le vrai coupable, ni la petite Iris, ni même l'idiot village. Non, celui qui porterait le chapeau, serait lui et personne d'autre. Lui et son regard acariâtre, son air menaçant et cette cicatrice sur le bord de l’œil qui toujours, semblait conter milles crimes et douleurs. Et la petite s'en inquiétait. Tant et si bien que la première fois qu'elle osa lui parler, se fut pour lui demander « Sommes nous mauvais ? ». Surpris, il n'eut rien d'autre à répondre qu'un « Tu sais parler ? » évinçant cette question, qui jamais n'eut de réponse. Il se contenta de caresser ses cheveux dans le seul espoir qu'elle trouve le sommeil, qu'elle puisse rêver d'une meilleure vie que celle qu'il a à lui offrir. Et parfois il se demandait sérieusement pourquoi Eryn l'avait laissé avec lui, pourquoi elle l'avait obligé a une telle vie.

Pendant des années, le mage se persuada d'avoir maudit l'enfant enlevé. Feignant bien de lui partager, il se plu à tisser un lien avec cette enfant obligé de sa présence comme il l'était. Doucement sa langue vint à se délier, et bientôt, il regretta le temps ou son vocabulaire se limitait à son prénom. L'enfant traumatisé, se décidait à avancer, toujours la main sur sa botte, de peur qu'il la sème entre quelques mottes.

Dans leurs aventures, plus exactement mésaventures, il prit même le temps de lui apprendre les rudiments de la guerre, à défaut de pouvoir lui enseigner plus. Pour la ravir il faisait marcher ses mains magique comme elle aimait les appeler, et de ce peu, elle semblait se contenter. A force d'histoire et d'amusement, la triste enfant eut fini par cultiver un sourire sur ce visage qui avant n'était pétris que par la tristesse. Ils en oublièrent toute les mésaventures qui ne cessèrent de leur tomber dessus, le nombre de fois où ils furent chasser, ou ils durent s'enfuir, pour ne chérir que l'idée de cette aventure en perpétuel évolution. La petite n'était à présent plus si petite, avec moins de questions et d'interrogations, elle suivait Kai comme un compagnon d'arme sur qui il pouvait se reposer.

Et lui, le sanglant Kai au cœur peut être trop tendre, pendant ces longues années du s’accommoder de certaines nouveautés. L'inquiétude qui le prenait aux tripes quand elle tombait malade comme si c'était la fin du monde, la façon dont il virait dans de noir colère, quand au matin, il ne la voyait plus parce qu'elle était partie chercher de quoi manger, ou encore cette façon qu'il avait de la surprotéger parfois même plus que lui même. Et ce dernier point, lui causa bien des torts. Une chanson raconte, qu'un infâme mage d'une puissance redoutable, retient prisonnière une innocente à la beauté transcendante. Il ne peut remercier que son zèle. C'est grâce à  certaines paroles obscène sur la dénommée Iris qui ont fuit jusqu'à ses oreilles d'ivrognes notoire que la belle chanson est née. Dans un accès de colère, le mage dépassé s'était époumoné dans l'auberge où ils étaient qu'il faudrait lui passer sur le corps pour approcher la jeune femme. Ce dit Kai qui n'est pas à l'image de ce que l'on veut représenter de lui, ce mage si puissant qui ne l'est pas autant. Pour ainsi dire, il passa l'une des pires nuit de sa vie à essayer de raisonner tout ces braves gens qui prirent au mot ses indications, et lui sautèrent au cou pour conquérir le cœur d'une Iris plus inquiète que jamais.

Ce qu'on peut affirmer, c'est que la destinée est bien fâchée avec ce dernier. Ces situations ne firent que s'enchaîner, encore et encore. Tant et si bien, qu'il pense pouvoir affirmer, avoir essayé tout les cachots du continent sans exception. Mais ils n'arrêtèrent pour autant, d'aller ainsi de mésaventures en mésaventures, préférant en rire qu'en pleurer à défaut de pouvoir y faire quoique ce soit. Ou peut être espérer que le mauvais œil finirait par se lasser. Tant qu'ils vivaient, c'était tout ce qui comptait. Ils goûtaient tout deux au bonheur dans cette vie de misère mais d'aventure faites, et ils n'avaient pas envie de demander plus. Peut être de peur que ça leur retombe dessus, mais sûrement parce qu'ils avaient fini par se faire à cette vie de bohème.

Ils vivaient de sa magie, bien que peu fiable, de ses potions et mauvais tours, et parfois fuyaient avant même que certains ne viennent se plaindre d'eux, conscient que certaines potions n'étaient que déchet. Mais le rire vint à se tarir. Sûrement plus par peur qu'autre chose. Une fois de plus il se retrouvait dans une situation scrabbleuse, mais le fou qui lui faisait face n'était pas d'humeur à écouter ses mots. Sans outre mesure il s'apprêtait à le tuer pour de biens obscure raison. Dans une vaine tentative le mage tenta un sort de dernier instant qui n'aboutirait pas avant que la lame ne l'ait transpercé. Les yeux exorbités il se voyait mourir, plus pitoyablement qu'il se l'était imaginé. Il fut alors , au moins aussi surpris que soulagé, quand l'homme se fit assaillir avant qu'il n'ait pu le toucher. Et pour la première fois il vit à l'acte la jeune Iris qu'il avait formé au rudiment de l'épée, poignarder plus que de raison l'homme déjà mort. Et contre ce corps, elle hurlait à poumons ouvert. « Pourquoi tout le monde te veux du mal ? Pourquoi tout le monde veux te tuer ? Tu n'as jamais rien fait de mal ! Tu veux seulement aider !» Il avoua en ce jour avoir négligé les effets que cette injustice avait pu avoir comme effet sur la jeune femme. La peine qu'elle ressentait, masqué par quelques beaux rires. En cette nuit, il lui jura de leur trouver un endroit où ils n'auraient plus jamais à fuir.

Face à la mer, il était né, et c'est sur la mer qu'il finit par revenir, conscient que la terre n'avait plus rien à lui offrir. Il avait triché sur quelques paris avec un riche propriétaire. Alors que ce dernier avait eu l'audace de lui demander la fille en échange d'un galion, il avait gagné par triche son dû, et avant que le riche commerçant ne découvre la supercherie, ils étaient déjà embarqué sur le vaisseau, loin du rivage. Vaisseau habité par un équipier, ou un voleur peut être, qui avait oublié de quitter les lieux alors qu'ils s'étaient élancé sur la mer. Un nain rabougri avec qui ils durent partager leur voyage. Quelqu'un comme eux qui n'avait personne qui l'attendait, solitaire, et qui avais la langue bien pendue. Ainsi tout trois, ils sillonnèrent les mers, ne s'arrêtant que pour s'approvisionner, essayer de se faire de l'argent, ou parfois se contenter de voler.

Sur leur chemin, ils trouvèrent d'autres paria qui vinrent à se joindre au malchanceux Kai qui n'avait d'effrayant que les chansons qu'on lui dédiait. Ainsi l'équipage de Kai le sanglant vit le jour, rajoutant à ce trio, six individus des quatre coins du monde. Chacun d'entre eux furent sauvé par le dit capitaine, et en ce jour et jusqu'à la fin lui jurèrent une loyauté sans faille, contre quoi, il leur offrait une liberté qui ne leur fut jamais proposé. Tous avec leur rêve, tous partageant le même itinéraire. Enfin, il avait offert à Iris, cette maison chaleureuse qu'elle avait tant espéré.

Mais le malchanceux était aussi vorace qu'intrépide, et ne croyant pas à cette destinée que ses chers compagnons voulurent lui démontrer, il se tenta à quelques idioties. Voulant contrer sa malchance, ou peut être dans l'espoir de vivre une histoire sans fin avec ses compagnons de confiance, il tenta de leur offrir l'immortalité, ou quelque chose qui pu s'en rapprocher. Iris eut beau le prévenir, le un peu trop mégalo Kai s'y tenta, et bien sûr le sort tourna mal. Car rien n'est semblable à l'immortalité, et rien ne peut lui permettre de l'acquérir. Ainsi le sort ne lui a conféré qu'un peu de chance dans sa mauvaise fortune. Sûrement ne mourra-t-il jamais d'une hémorragie, d'une blessure mal placé, du moment qu'elle n'est pas fatale ; notez donc l'inutilité ; et sûrement ses tissus se reconsolideront avec les années, finiront par refermer toute les blessures ouvertes qui lui seront infligés après quelques dizaines d'années. Mais la douleur restera là, et le processus est d'une lenteur scandaleuse. C'est à se demander s'il n'a pas été plus maudit qu'aidé. Ils ne purent que constater l’ironie de sa tentative, non sans lui reprocher dès qu'ils le purent son incompétence en tant que mage, alors que ce dernier tentaient encore de se justifier. Et les rumeurs allant toujours bon train, ce dernier jura de ne plus jamais mettre pied à terre sans avoir enfilé sa meilleure armure, de peur que certains tentent avec plus de ferveur que d'accoutumé de le tuer.

Ainsi ils continuèrent, voguant ensemble, chacun cultivant leur propre rêve, cohabitant vers une même destination, à piller, et parfois se servir de la réputation du pirate qui flotte dans certains endroit. Ils passèrent des années à vivre ainsi simplement, à rire des divers chants qui ne se rapprochent même pas un peu du véritable Kai, qui jamais ne fit trembler la terre en marchant. Que de déception ! Les ténèbres que l'on chante sur ce capitaine, ne sont dû qu'à sa malchance qu'il ignore avec beaucoup d’impertinence. Vous qui contiez ces chants à vos enfants pour les effrayer, ne pensez pas à leur dire la vérité ! Il se tenterait à se frotter au terrible Kai et son humeur souvent plus redoutable que maussade.

Ces belles années, ou les rumeurs s'en allèrent bon trains, ou ils s'amusèrent à piller tel les truands qu'ils étaient, présentaient un bonheur peut être trop parfait. Tout allait trop bien, et en son for intérieur, le mage craignait que quelque chose de plus gros ne vienne perturber la tranquillité qui habitait son esprit et son cœur. Il voulait se contenter du bonheur de regarder cette joyeuse bande faire rire Iris et se gaver d'un repas copieux surmonté de quelques bouteilles d'alcool. Seulement, parce que bien sûr, son intuition était bonne, ils eurent le malheur de faire halte à Cintra, sous la soudaine volonté du capitaine qui sentait qu'ils se devaient d'y aller. Et si ce dernier avait écouté les mirobolantes histoires de ses compagnons sur la destinée, peut être n'aurait-il pas écouté cette vive voix qui l'avait poussé, lui et son intuition, à jeter l'ancre. La tempête se préparait mais ce dernier s'efforçait de l'ignorer, ce alors qu'une violente dispute éclatait entre ce dernier et Iris. Lui qui jamais n'avait parlé de sa mère en quarante ans, lui qui toujours l'avait défendu alors qu'Iris savait pertinemment que tout ses maux n'était que la cause de l'égoïsme de sa défunte mère. Quelques autres sujets improbables dépassèrent leurs lèvres respectives jusqu'à ce que d'un accord commun bien que tacite ils ne laissent la dispute se tarir, se contentant de ne plus s'adresser la parole jusqu'à ce que la tempête ne finisse par passer. Il pensait avoir amassé son lot de malheur à Cintra avec cet épisode, sans se douter qu'une armée était en marche vers la cité fortifiée, et qu'il n'aurait pas pu faire pire choix que de s'arrêter à cet instant. Nilfgaard fut bientôt aux portes de la cité, et dans une vaines tentatives ils tentèrent de fuir. Tout devint rapidement incontrôlable. Sous ses yeux il vit son vaisseau sombrer dans les profondeurs du fleuve, se faire emporter par le courant descendant, alors que dans le chaos on lui arrachait Iris. Proche de l'eau, il sentit son chaos le submerger, prêt à imploser. Pour toute cette injustice accumulée, pour toute cette malchance qui l'a constamment guidé sur des chemins sinueux et tortueux, pour cette haine qu'il a gardé tacite enfouit en lui. Il aurait pu la sauver, il aurait pu tous les sauver, si une épée ne l'avait pas traversée, si il ne s'était pas  laissé porté par le courant du fleuve, sur le désagréable son de ses hurlements de désespoir.

Je sens votre frustration à son apogée, alors qu'enfin le mage aurait pu démontrer l'étendu de son pouvoir, et peut être, fonder un peu plus sur des vérités sa réputation, voilà qu'on lui coupe l'herbe sous le pied. Mais son histoire ne s'arrête pas là. Oh non, il n'est pas mort ainsi. Il s'est fait porté le long du fleuve, et la destinée, à défaut de l'aider, l'a ramené à celle qui a aussi causé tant de tort. Sûrement était-ce plus de sa destinée que la sienne, toujours est-il, qu'elle le tira hors de l'eau, reconnaissant ce visage qui fut l'image des pires maux.

Il lui fallut plusieurs jours pour revenir à lui et l'odeur puissante qui pénétrait ses sens sans consentement l'éveilla presque en sursaut. Une odeur salé, celle qui rabattait sans cesse les bords de l'archipel. Il reconnaîtrait cette odeur entre milles, et pourtant rien ne lui sembla familier quand il ouvrit ses yeux. Des bougies conservaient un minimum de lumière dans l'endroit qui ressemblait vaguement à une cabane délabrés, seulement habité d'un bureau surmonté d'une multitude de plante. L'ambiance tamisé, berçait de fatigue ses yeux qui pourtant c'était si longuement reposé. Mais son corps semblait si loin, et son esprit confus par des informations qui ne lui rappelait rien. Pourquoi y avait-il tant de plante qui pendaient au bout de ce bureau. Et surtout, qui était elle ? Cette femme, posée là, sur cette table de fortune, écorchée de part et d'autre. Elle avait l'air contrarié de le voir, comme s'il avait fait quelque chose d’impardonnable. Sa présence, étrangement, fit remonter de vagues souvenir à son esprit. Sûrement parce que sa vision l'avait mis en alerte, toujours est-il, que ses yeux s'ouvrirent en grand, alors qu'il prenait une lourde inspiration. Depuis combien de temps dormait-il paisiblement ? Où était Iris ? Qu'était-il advenu de ses compagnons ? Et avant même qu'il ne puisse se relever trop brusquement, la femme qui jusque là était restait silencieuse et immobile, posa une main ferme sur son épaule, lui offrant un regard mauvais.

« Cela fait une semaine que tu dors. Ton sort est médiocre, mais il t'a sauvé la vie. Je t'ai seulement aidé pour que tu me sois redevable un jour. Dès que tu seras loin de la mort je te laisserais te frotter à Nilfgaard. Ça sert à rien de te presser, ils sont déjà loin à l'heure qu'il est. Remercie la destinée, de t'avoir sauvée. Pour une fois.»

La douleur qu'il avait ignoré jusque là, vint alors lanciner le dessous de sa côté l'empêchant de répliquer quoique ce soit à cette mystérieuse inconnue. Son air mesquin semblait cacher bien des choses. Elle qui parlait en toute connaissance de cause, sachant pertinemment ce que voulait le mage.

« Ne crois pas que j'ignore qui tu es. » reprit-elle sous le regard confus et courroucé du pirate échoué « Nos destins se sont déjà rencontrés il y a des années, mais tu étais trop obsédé pour remarquer le fond de cette histoire. Ne t'es-tu jamais questionné sur l'apparence d'Iris ? Pourquoi ne semble-t-elle jamais vieillir ? Ou as-tu seulement souhaité ignorer ce que tu sais ? »

Incapable de répondre, ses yeux grisés se contentèrent de l'observer, enragé, demandant réponse à toute les questions tacites qui se bousculaient dans son esprit. Qui était-elle ? Que lui voulait-elle véritablement ? Que se passait-il ? Que savait-elle sur Iris ? Comment tout était devenu si étrange ? Pourquoi tout devait constamment finir ainsi ?

« Je ne pense pas que tu sois un idiot Kai. Je pense que tu as toujours su que sa mère était différente, mais tu ignorais que son père était assurément un elfe. Tu devrais peut être me remercier. Cette garce d'Eryn n'a fait que te manipuler, et regarde la bonne réputation que tu as aujourd'hui, Kai le sanglant. »

La rage se lisait dans la profondeur de ses yeux, alors qu'il crevait de récupérer son souffle pour lui vociférer quelques insultes, et espérer la maudire d'un sort mal lancé. Car il fulminait de rage derrière ce masque crispé, elle dont il ne connaissait rien, et insultait si impunément l'amour qu'il n'avait jamais cessé d'aimer.

« Ne me regarde pas ainsi. Je n'ai fait que cacher la nature de cette pauvre petite qu'est Iris contre une somme astronomique. Peut être ai-je finis par l'avouer à cet immonde pirate qui lui servait de mari, mais après ? Je n'ai jamais feint d'être une sainte comme celle que tu as tant aimé, et grâce à qui tu es si bien reconnu, tel le violeur, le sanguinaire, et le kidnappeur que tu n'es pas vraiment ? Est ce que tu y penses parfois, ou ce ridicule amour domine encore tes pensées ? N'est ce pas étrange la façon dont cette nuit qui t'a maudit s'est déroulé ? Y as-tu déjà pensé ? Après tout, pourquoi aurais-tu fuit avec la gamine si Eryn n'était pas là ? Oh tu as un cœur tendre, mais tu te serais pas tenter à une telle aventure si elle ne t'y avait pas forcé. Pas vrai ?»

Elle se riait du mage impuissant qui ne rêvait que d'une chose, lui faire fermer son clapet un peu trop ouvert. Elle qui semblait si seule, et qui se plaisait à déblatérer quelques bonnes histoires à ce dernier qui était bien incapable de répliquer, et encore plus de l'arrêter. La rancœur qui s'était fait tacite pendant de si longues années le dominait à nouveau alors qu'elle lui apprenait certaines choses qu'il avait préféré ignorer. Cette haine contenue, cette colère refaisait surface désagréablement, poussé par cette mage qui se plaisait à le torturer semblait-il. Il ignorait depuis combien de temps elle n'avait pas profité de la présence d'un autre être vivant, mais à la façon dont elle parlait, il supposait, des années. C'était son truc. Elle aimait à la fureur piquer là ou ça pouvait saigner, plus encore, quand on savait lui rendre ce qu'elle donnait. Quelle chance alors, de l'avoir croisé, de pouvoir enfin partager avec quelqu'un, et de s'amuser. Bien malgrè lui, Kai s'en donna à cœur de joie de rentrer dans son jeu, s’époumonant dès qu'il le pu, pour rendre au mot près, toute les bassesses qu'elle pouvait lui dédier. Kai ne voulait plus rien entendre de ces histoires qu'il pensait enterré depuis des années quand elle s'efforçait de les lui servir sur un plateau pour mieux remuer le couteau dans la plaie. Parce qu'elle voulait qu'il confronte la vérité que tous et lui même s'était caché. Des semaines entières, des mois, et il lui sembla quelques années s'écoulèrent, alors que son état jamais ne semblait s'améliorer. Il était bien conscient que la sorcière l'empoisonnait, mais eut grand mal à élaborer de quoi pouvoir s'échapper. La bougre avait de quoi l'affaiblir comme il fallait, mais ce dernier, n'en était pas à sa première fois. Alors un jour, une fois qu'il pu marcher sans trop tousser, il décida de se volatiliser alors qu'elle s'était éclipsé pour cueillir des herbes de ci, de là. Il lui vola le peu d'argent qu'il avait, quelques potions qui traînaient là et se volatilisa.

C'est ainsi que le célèbre Kai, le capitaine sanglant, se retrouva à errer pendant de longues années sur sa sloop, évitant la guerre qui faisait rage sur les terres, conscient qu'il n'y survivrait pas s'il s'y engageait. Pendant des années il traîna sa blessure doublé de son sang si longtemps empoisonné, espérant qu'un jour elle finisse par se refermer. Chaque jour il se fournissait lui même des soins, et pafois passait une bonne journée, soulagé, et d'autres fois, regrettait amèrement d'avoir eu l'idée. Il grappilla comme il le pouvait, des informations comme il le pouvait sans jamais trouver trace d'aucun d'entre eux. Tout ça, pour au final passer presque 10 ans, sans nouvelle d'aucun d'entre eux, seul sur sa sloop, ses trois casseroles, et ses deux saucissons pour seul compagnon.

Il recroisa alors le chemin d'un chanceux barde qui lui avait déjà valu quelques sombres épopées. Pendant quelques jours, alors que sa blessure était en voie de finalement ne laisser qu'un vague souvenir de sa présence, l'effrayé mais coupable barde, s'occupa du mage qui bien sûr avait eut la bonne idée de concocter une potion qui était mal passé. Et comme toujours, le dit barde le laissa un jour, après l'avoir assommé, alors qu'enfin rétabli, il décida à sérieusement s'engager dans les terres comme il ne l'avait pas sérieusement fait pendant des années. Ses maigres affaires avec lui, quelques pièces et peut être trop d'espoir, il posa pied à terre, se prenant au jeu d'une nouvelle aventure qui se terminera probablement mal.

Ainsi, la véritable histoire, du sanguinaire Kai est rétablie. Celui qui passe, sans que rien ne trépasse.

state of mind
The loneliest moment in someone’s life is when they are watching their whole world fall apart, and all they can do is stare blankly.

Ce pirate est un concentré de beaucoup de chose. D'indignation et de colère, loin de l’allégresse qui a pu le dominer dans ses belles années à voguer sur un galion vomissant de trésors. Si vous croisez le mage à l'air courroucé, encapuchonné, ne dévoilant que ces deux billes argentés, ne vous tentez pas à le taquiner, il risquerait de vite s'énerver. Mais il n'a de menaçant que l'apparence, tout au plus si vous n'êtes pas un riche à qui il pourrait voler quelques sous, il n'aime pas trop glorifier les actes de tueries qu'on lui dédie. Il défend la justice, lui, la plus grosse victime de l'injustice, et n'est pas de ceux qui tuent pour le plaisir, ou qui tuent tout court. S'il doit dégainer son arme, ce ne serait que par nécessité, et encore, il voudrait sûrement parler avant d'y penser. On ne peut lui retirer sa patience et sa persévérance, lui qui est si buté au point de parfois se mener lui même dans un sale pétrin. S'il a une idée dans l'esprit, il ne l'a pas ailleurs, et le raisonner semble alors impossible dans ces instants. Lui qui réfléchit à tout bout de chant, qui laisse fleurir des idées et des stratégies dès que l'opportunité se présente. Car il faut bien tromper la malchance par quelques bonnes stratégies s'il veut espérer survivre. C'est un esprit pensant qui jamais ne s'arrête de cogiter, parfois à son grand regret. Mais majoritairement, Kai n'est qu'un pirate aigri, qui grogne plus qu'il ne parle, qui boit plus qu'il ne paye, qui vole plus qu'il ne demande, et qui use plus de sarcasme que de politesse. C'est celui qui porte constamment un air courroucé sur ses traits, qui à l'air toujours contrarié ou menaçant. C'est le malchanceux optimiste par excellence qui essaie encore après 110 ans de se convaincre que la prochaine fois ça se passera mieux. Ce n'est plus qu'un capitaine solitaire qui exècre la solitude.


get to know better
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Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ? Guerrier aguerri qu'il est, il ne s'est jamais arrêté de s'entraîner. Quand bien même la magie aurait pu lui suffire, pour des raisons évidentes, il a jugé bon de ne pas perdre son maniement des armes au détriment d'une magie qui peut lui faire défaut. Car en effet, Ekaïtzy est en osmose avec l’élément qu'est l'eau, et c'est peu de le dire. C'est un maître en la matière, et tout ce qui le lie à la mère, lui confère une maîtrise remarquable. Il ne peut pas revendiquer le même mérite pour le reste. Savoir les maîtriser ne veut pas dire les exceller, et pour ainsi dire, quand ça ne touche pas à l'eau et ce qui s'y rapporte, la plupart de ses sorts se terminent sur d'affreux désastre. Soit parce qu'il s'est trompé, soit parce que le sort s'est retourné contre lui, soit parce qu'il est complètement rouillé, ayant largement favorisé ses facilités au détriment de ses lacunes. Il doit la plupart de ses mésaventures à ces égarements et ces tentatives échoués de pourtant, bien faire. Il se doute que sa malchance y est pour beaucoup, mais il refuse encore de croire en cette destinée qui lui pourrit la vie.
Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien? On a longtemps fait de lui le méchant de l'histoire, alors à défaut de se défendre il a finit par en tirer profit, pillant et effrayant, pour le plus grand plaisir des bardes. Il se contente actuellement de voguer, lui et sa sloop, sur quelques eaux troubles, considérant de s'enfoncer dans les terres pour amasser ce qu'il a perdu, et se retrouver encore mêler à quelques affaires qui le dépassent sur le chemin de sa liberté. Pour ainsi dire, il n'aspire qu'à vivre librement, paisiblement, sur les larges étendus.
Possèdes-tu un catalyseur de magie, une arme permettant de contenir ta magie? Si oui, quelle est-elle et comment l'as-tu obtenue? Si non, que possèdes-tu? Il porte toujours sur lui un glaive runique, la majeur partie du temps sagement rangé dans son fourreau, le long de son dos. La lame de ce dernier est cassée en son milieu. Elle appartenait à Eryn, qui lui a offert en guise de cadeau d'adieu. Il ne s'en sépare jamais, bien que l'arme en elle même ait perdu de sa prestance. Il la sort peu, mais quand il le fait, il noue le manche du glaive a des chaînes afin de s'en servir comme projectile, conscient qu'une lame aussi brisée et émoussée aurait bien plus d'utilité ainsi manié au bout d'une chaîne.  
Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir? Il a longtemps exécré sa condition de mage pour ce qu'elle lui a enlevé, pour toute les mésaventures que ce statu et ses pouvoirs ont pu lui apporter. Il considérait que les mages n'étaient pas plus que des esclaves à la bonne d'être, qui finalement, lui semblait en tout point inférieur. Mais avec le temps, il a finit par se réconcilier avec cette vision pessimiste, peut être plus fatigué d'être en colère que submergé par une soudaine sagesse. Il espère encore à ce jour que les mages soient mieux considérés, peu importe leurs races.


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Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux? La réputation de ce dernier le précède, et sa prestance n'est pas sans l'aider. Dans le fond de ses yeux d'un gris nacré, d'une clarté troublante, règne une lueur menaçante, soulevant son regard constamment courroucé qui nourrit plus que de raison les fables terrifiantes sur les descriptions alambiqués de son regard maléfique. Son visage strié d'une cicatrice sur le côté droit de ce dernier; chatouillant son œil miraculeusement épargné par le coup d'épée qui est passé par là; est toujours fermé, l'air délétère, bien que ce ne soit que son air naturel, sans fond particulièrement maléfique. Pour ainsi dire, il a la tête de l'emploie sans jamais n'être véritablement responsable de rien. Il fait simplement peur par nature sans y fournir le moindre effort. Ce, alors que son lui décontracté quand il passe ses journées à ne pas sourciller, tel l'ivrogne avachit sur le pont qu'il est, ne présente rien de particulièrement menaçant. Mais, cet Ekaïtzy aux vêtements lâche, qui laisse entrevoir quelques vagues tatouages sur son torse découvert, jamais ne met pied sur terre ainsi. Celui que l'on considère comme le démon, ne se frotte pas au continent, sans être blindé jusqu'au yeux, conscient que le mauvais œil lui apportera malchance et douleur. Les tenues, pour ne pas dire armures, qu'il enfile quand il descend sur la terre ne jouent pas en sa faveur, et sûrement est ce pour cela que son souvenir de chevalier noir reste ancré dans les esprits plus que les vagues rumeurs de son véritable lui. Il n'y a qu'un élément qui fait tâche sur cette silhouette majoritairement encapuchonné. Il porte à son cou, un long médaillon d'or, aux ornements délicats, gracieux, qui courent dans un motif floral autour d'une pierre noirâtre. La beauté de la fabrique contraste avec les bagues et autres chevalières d'argent de fabrique grossière qu'il porte à ses doigts. Ce médaillon est tout ce qu'il lui reste d'Iris, tout ce qu'il a pu récupérer d'elle avant qu'on ne lui arrache des mains. Ce qu'il sera prêt à préserver au détriment de tout ce qu'il possède.  
Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail? Il aime le défit et les paris. Boire et miser fait majoritairement parti de son train de vie, peut on même dire, de ses hobbys. Mais la plus surprenante de ses occupations est encore la façon dont il tient le journal de ses péripéties, majoritairement désastreuse, à la façon dont le vieillard lui racontait lui même des histoires.
En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ? Misérable, désastreux, probablement désespérant
Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée? La destinée semble être quelque chose de mystique, peut être trop pour ce dernier qui préfère l'ignorer. Quand bien même on lui a affirmé qu'il était maudit par cette dernière, il ne tient toujours pas à entendre raison, et se persuade qu'il n'est que malchanceux. Il se dit qu'ainsi, il aura peut être la chance d'un jour vivre paisiblement, sans soucis.
who are you?
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Hello There, I'm Soul, et je me suis fais appâtée par Rodànn a.k.a Hecata. J'avais quelques appréhension, étant donné que je ne connais que très peu de l'univers de The Witcher, mais le rpg est si complet, et puis le design trop beau, et des gens si merveilleusement accueillant (even if i'm timide) que bref, je n'ai eu qu'une hâte, m'y tenter. So here I am, ready to live an other adventure !
Invité
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Nuage P. de Spalla
What is truth if not an illusion?
Nuage P. de Spalla
Race Race : Doppler.
Habite à Habite à : Novigrad et Velen, tu gambades.
Couronnes Couronnes : 28092
Messages Messages : 105
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What is truth if not an illusion?
Ven 10 Jan - 7:22
Mais... Un grand bienvenue à toi ! EKAÏTZY D'AN SKELLIG ✞  le visage du diable pour l'âme d'un innocent  2165808251
J'aime déjà très fort le début de ta bio et j'ai très hâte de lire la suite et de nous trouver des liens EKAÏTZY D'AN SKELLIG ✞  le visage du diable pour l'âme d'un innocent  2968368153

Oh! Et tu n'oublieras pas de mettre ton nom de famille dans ton nom d'utilisateur, je suis un peu chiante là dessus EKAÏTZY D'AN SKELLIG ✞  le visage du diable pour l'âme d'un innocent  696016664

Bref, en tout cas je te souhaite bon courage pour l'écriture de ta fiche et si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas, ma boîte à mp est somme toute grande ouverte EKAÏTZY D'AN SKELLIG ✞  le visage du diable pour l'âme d'un innocent  696016664

Hâte de lire tout ça en tout cas EKAÏTZY D'AN SKELLIG ✞  le visage du diable pour l'âme d'un innocent  2165808251

Bref... Bienvenue à toi, encore une fois !!
Nuage P. de Spalla
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Danaän Peryite
bard of a thousand words
Danaän Peryite
Race Race : Humaine ¼ Elfe
Habite à Habite à : Quartier de l'Argentin à Novigrad mais elle bourlinge énormément
Couronnes Couronnes : 43031
Messages Messages : 457
Quelque chose à ajouter Quelque chose à ajouter : "Toute musique est une suite de tensions et de relâchements, je vous laisse le soin de trouver l'analogie douteuse la plus appropriée"
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bard of a thousand words
Ven 10 Jan - 10:15
BIENVENUE À TOI MYSTÉRIEUX INCONNU !! EKAÏTZY D'AN SKELLIG ✞  le visage du diable pour l'âme d'un innocent  1246740532

Un mage pirate avec ta tête d'Anakin, voilà qui est fort intéressant et me donne déjà des idées de lien EKAÏTZY D'AN SKELLIG ✞  le visage du diable pour l'âme d'un innocent  2862203121

J'ai hâte de lire la suite de ta fiche sachant que le début et fichtrement prometteur !

Si tu as la moindre question ou besoin d'aider, le staff est là pour t'aider et ma boîte à mp est ouverte ! N'hésite pas non plus à nous rejoindre sur le Discord pour plus de facilité  EKAÏTZY D'AN SKELLIG ✞  le visage du diable pour l'âme d'un innocent  391820783

Encore bienvenue à toi et à très vite en Rp j'espère  EKAÏTZY D'AN SKELLIG ✞  le visage du diable pour l'âme d'un innocent  169868504
Danaän Peryite
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Invité
Anonymous
Ven 10 Jan - 10:46
PARTOUT OÙ IL PASSE LA TERRE TRÉPASSE!
Invité
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Malkha Ciniereth
close your eyes and see the skyfall
Malkha Ciniereth
Race Race : Humaine
Habite à Habite à : Un manoir à Novigrad, juste à côté de la place principale du quartier du Dornal
Couronnes Couronnes : 35552
Messages Messages : 123
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close your eyes and see the skyfall
Ven 10 Jan - 13:05
Ouuuuuh Anakin est parmi nous ! Bienvenue !! Et un pirate c'est original ! Hâte de voir comment tout cela va évoluer ! EKAÏTZY D'AN SKELLIG ✞  le visage du diable pour l'âme d'un innocent  2968368153
Malkha Ciniereth
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