AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Maître Jaskier
the quill is mightier than the sword
Maître Jaskier
Race Race : Humaine
Habite à Habite à : Novigrad lors des longues nuit d'hiver, Beauclair lorsque le soleil revient
Couronnes Couronnes : 24097
Messages Messages : 501
Quelque chose à ajouter Quelque chose à ajouter : Continent : la fin d'une ère Tumblr_o3f16ss8lp1rpd9dfo2_250
the quill is mightier than the sword
Lun 21 Déc - 13:42
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Le temps du mépris


et de a folie



Le Continent, à feu et à sang, brûle de part et d’autre de ses pôles. Des guerres intestines, des coups d'État, des rébellions affamées de violence, d’une justice tributaire d’idéaux bafoués. Voici le continent que l’on connaît en cette fin d’année 1275. Une fin d’année triste, brutale, et violente qui vit la mort de bien de ces citoyens les plus fidèles, qui creusa le fossé entre les castes, entre les espèces, entre les êtres vivants de manière indicible. C’est avec un cœur lourd que je narre les derniers instants de cette année-là qui fut bien plus triste que l’on ne pourrait l’y croire, un dramatisme propre à une tragédie écrite par les mains d’Irina Renarde, une triste conjonction d’évènements qui laisse à croire que le futur ne sera que rarement sous l’œillade du soleil. Il est même possible à croire que la prophétie d’Ithlinne n’était pourtant pas si terrible face à ce qui déchire la terre et les êtres.

Novigrad brûle, Novigrad saigne, Novigrad en proie aux cendres et aux méandres de différents idéaux, au milieu d’une prophétie qui n’existe nulle part si ce n’est dans le cœur de ceux qui y croient. Violentée par un groupuscule de monstres, la ville saigne et se déchire. D’un côté, les monstres et ses partisans, de l’autre, le feu éternel et ses prosélytes. Un combat forcené où chacun trouva sa propre bataille, chacun trouva sa propre plaie à soigner. Un combat qui s’éternisa dans les plus longues heures de la nuit, se perdit dans l’obscurantisme ignorant afin d’amener à cette bataille décisive qui laissa plus d’heureux déchus que d’heureux vainqueurs. Un combat qui vit mourir tant d’êtres, dont la jeune et jolie Zéphyr aep Liäl’wyn, la renarde aux illusions métaphysiques, qui expia son dernier souffle après qu’une lame se soit enfoncée dans sa poitrine. Ses yeux se fermèrent dans les bras de celui qui fut l’instigateur de cette grande marche vers le désespoir, Sascha Vir Malphàs. Ce dernier même qui abandonna ses confrères en voyant le désastre de sa manœuvre et quitta les terres du nord et du sud pour rejoindre un lieu inconnu de tous, en exil, dans une grotte où il décida de conserver le sommeil jusqu’à ce que le temps soit juste. Mais la renarde ne fut pas la seule à périr suite à cette marche insensée et désespérée, non.  La jeune Brume Cytise aen Caed perdit également la vie au cours de cet évènement, la gorge tranchée par un zélote du feu éternel et son corps laissé au milieu des pavés comme éternel étendard de la défaite cuisante des monstres contre l’entité du feu éternel. C’est sa compagne, celle qui détenait sa jalousie et son feu, Jäelle Ho-Dreal qui découvrit son corps au milieu des pavés et fit en sorte que justice soit rendue à sa manière, avec le feu et la hargne qu’elle possédait, au milieu des flammes alors que Novigrad tombait aux mains des partisans du Feu Eternel, la ville devenant ainsi un non-lieu pour les Monstres et une énième calamité pour les non-humains.

Cette même succube, gardant ce feu qui l’abritait et cette ferveur qui l’animait, resta toutefois à Novigrad, quand bien même les avertissements allaient plus simplement dans le sens de la fuite. Elle prit en main de façon bien plus sérieuse les affaires qu’elle avait déjà entre ses doigts fluets, se cachant du mieux qu’elle pouvait pour ne pas retrouver sa tête sur une pic. Toutefois, aimant le danger comme à son habitude, la jeune femme ne resta pas à rien faire, et commença même un trafic d’esclaves. Serait-ce là une manière de se venger ? Peut-être, peut-être pas. L’histoire l’ignore encore pour l’heure. Peu restèrent au cœur de cette ville désormais mise à sac par la violence d’affrontements perdus dans les illusions d’une victoire vaine. Ludwid Van Exeter, également, resta sur place, sorti vainqueur de son camp et celui porté par la Salamandre, s’étant liguée comme alliée du Feu Eternel. Il resta au milieu des débris engendrés par la force de frappe des deux camps, observateur d’une mort lente de ce qui était la liberté de la cité avant que les attaques n’annihilent toute possibilité pour ceux qui étaient étrangers à l’humanité tant sollicitée et appréciée par le camp conservateur. De cette victoire, il gagna en rang et en travail, la Salamandre ayant gagné au fil de ce succès les parts de pouvoir d’un empire qui s’effondra par la déchéance de sa baronne de la pègre, gagnant du terrain et imposant sa suprématie au milieu d’autres barons méfiants et profondément jaloux de ne pas avoir eu part du gâteau. Un jeune membre qui du dire au revoir à nombre de ces rêves avec cette nouvelle perspective, le travail qui tombait sur ses épaules entravant rêves et espoirs.

Cette baronne dont on mentionne l’annihilation de son empire, ce n’est autre que Elerinna de Novigrad, arrachée à ses titres, à ses richesses, à son luxe et tout le royaume qu’elle avait réussi à construire de ses petites mains. Tout ceci ne fut plus à elle quand le Feu Eternel trouva le Pandémonium et que les rumeurs soufflent sa mort contre le parquet boisé de l’établissement.  Son patrimoine lui fut arraché de force, son monde fut écroulé et ébranlé, sa réputation détruite pour qu’il n’en reste que des miettes perdues dans les méandres d’un monde qui n’était tout simplement plus. Il ne restait plus rien de son titre si ce n’est un songe, un passé brûlé et cramoisi, laissé à l’abandon, laissé dans les mains de personnalités qui ne savaient quoi en faire. La force de cette femme se perdit dans les cendres d’un empire qui n’était plus le sien, et de son caractère enflammé, il ne restait plus que la désillusion, le désespoir et la tristesse de voir des années de travail réduit à néant. Cette femme quitta alors la ville et se réfugia dans les terres viciées de Velen, mais pas seule, non. Non, non, croyez-moi, une femme d’influence comme elle n’aurait pu quitter la ville seule. C’est son fidèle bras-droit, Elijah Nyx Caedreach, qui prit le pas de la suivre malgré son dégoût évident pour la basse campagne qui entourait l’ancienne cité libre. Après avoir constaté avec déférence la destruction de ce qui fut son lieu de vie et de travail mais également la déchéance de celle qui a sa loyauté la plus infaillible, il ne lui en fallut pas plus pour suivre la baronne et s’assurer sa protection au milieu des marais et des bois sombres de la campagne de Velen. De fait, ces deux personnalités qui régnaient dans l’ombre et la lumière de Novigrad, il ne reste plus que la certitude et la triste occurrence qu’on les pense morts, déchus et annihilés par les zélotes fidèles. Il ne reste d’elle que l’ombre de ce qu’elle aurait pu devenir, cette figure de puissance et d’un renouveau, d’une avancée de la réalité dans ce continent, et il ne reste de lui que l’ombre sournoise d’une puissance et d’une domination éteinte dans les cendres d’un établissement déchu.

De ceux qui étaient dans le feu de cet engagement en plein cœur de Novigrad, il en reste encore quelques-uns, et qu’est advenu de ceux-ci me demanderiez-vous, n’est-ce pas ? Le bel Adam Ulver Isenhart, vampire aux multiples personnalités, décida de partir, de quitter la ville, les terres désossées de Velen en compagnie du jeune Nuage de Spalla pour rejoindre des contrées plus calmes, plus tranquilles, plus sereines, loin des conflits intestins qui soulèvent le cœur du continent. C’est pour Hakland qu’ils prirent leur départ, sans un regard en arrière pour la ville brûlante qu’ils laissèrent derrière eux. Ils ne furent pas les seuls à partir, ceci dit… La jeune Danäan Peryite, secouée par les vagues de haine qui ébranlaient cette ville qu’elle aimait malgré tout, quitta également l’enceinte de la cité. Elle réussit à s’échapper de l’enceinte de la ville avant qu’elle ne soit bouclée par les zélotes, avant qu’elle ne soit prise en chasse par ceux qui avaient pu la voir dans le camp adverse. Ses pas et ses chants la guidèrent là où le réconfort était certain, là où la famille demeurait d’une certaine manière, et c’est sur les terres de Skellige que son chemin s’arrêta, au milieu de cette forteresse offerte aux guerriers de l’école de l’Ours. Peut-être serait-ce pour mieux rebondir plus tard, là encore, l’histoire ne nous le dit point encore. Danaän Peryite ne fut également pas la seule à quitter la ville, en recherche de réponses ou de calme, de questions supplémentaires et de repos. Célès Malphas aep Eren également décida de quitter les fortifications de la ville, pour des réponses, pour percer à jour un mystère qui reste indéfiniment brouillon. La jeune femme quitta l’ancienne cité libre pour trouver refuge dans les tours de l’Académie d’Aretuza, priant l’aide des mages pour retrouver ce qui lui était le plus cher, ce monde qui lui fut arraché avec la violence de la conjonction. Il lui fallait trouver des réponses, mais est-ce que les réponses lui vinrent ? C’est une chose que l’histoire ne nous dit pas, absolument pas, et peut-être qu’à jamais ses questions resteront sans réponses.

Seulement, ces quelques personnes ne furent pas les seules à quitter le paysage symbolique de Novigrad. Certains, qui n’étaient même pas au cœur même des affrontements, prirent le pas de quitter ce qui semblait être une cause perdue. C’est ainsi que nous trouvons Jodariel Egregori, dragonne de son état, apeurée au milieu du sang des tyrans, le cœur battant pour des frères et des sœurs qu’elle voyait mourir avec l’impuissance de son action. Elle quitta Novigrad après avoir constaté la destruction de ce qui fut sa maison pendant longtemps ainsi que son lieu de travail, cette maison portée par Adélice vaer Déharronis, l’incube qui disparut dans les terres de Beauclair dans l’espoir d’y retrouver sa douce. La dragonne, quant à elle, rejoignit ses confrères elfes, les écureuils perchés dans les bois et entreprit cette marche lente de sauvetage des oreilles pointues demeurant dans la périphérie de la ville avant de quitter cette terre sanglante pour une autre. Le cœur lourd d’abandonner celui qui faisait battre son cœur et qu’elle croyait désormais mort, brûlé par les flammes d’une Novigrad déchirée en deux. Ce même homme, Galaad Arioni qui, bien que n’ayant pas participé à l’assaut par manque de prévenance d’un camp comme de l’autre, resta un temps à Novigrad, autant pour se défendre lui-même mais également pour chercher celle qui avait désormais son cœur. Même une fois la défaite des monstres annoncée et bien véritable, il resta un moment, simplement pour chercher celle qui était désormais disparue, l’espoir s’amenuisant de jours en jours jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de ce qui faisait vibrer ce besoin de recherche. Novigrad n’était plus, celle qu’il aimait n’était probablement plus non plus, et il n’y avait pour cela plus aucune raison de rester dans une ville qui jugeait désormais les sorceleurs inaptes à faire leur travail. C’est pour cette raison que, comme beaucoup d’anciens habitants de l’ancienne ville libre, il décida de partir, de prendre la route pour trouver un semblant à son existence, trouvant le chemin de quelques voleurs déambulant de ci de là sur le continent, avec l’esprit encore embrumé de cette envie de retrouver celle qui avait réussi à attiser de nouveaux sentiments amoureux en lui.

Des autres habitants de Novigrad, nous trouvons Valentin Saintsburrow, incube de son état, et ayant décidé que son histoire était parachevée ici en Novigrad, décida de quitter ces terres intestines maintenant qu’elles étaient infectées de la plaie purulente amorcée par le feu éternel. C’est avec son sac sur le dos qu’il décida de continuer de parcourir le monde, dans cette curiosité qui lui était propre pour amener son existence à vibrer encore et toujours. Seulement, s’il partait en voyage sans quête ni but propre si ce n’est celui de découvrir des lieux moins ravagés par les guerres intestines, une jeune demoiselle quitta également les terres sanglantes, mais avec un objectif en tête. Il s’agit bien là de Renarde Pâarvhus, une jeune danseuse aux écailles draconiques. La jeune demoiselle à la crinière de feu raya Novigrad de sa liste, de façon définitive et prit le soin de partir en quête de cette mère disparue dans les songes d’une existence curieusement floutée. Et l’histoire nous raconte qu’elle trouva cette figure maternelle qui lui manquait, que celle-ci se prénommait Amelia Hahvulon, une femme au tempérament aussi enflammé que celui de sa progéniture. Cette dernière quitta également les terres déchirées de Velen et de Novigrad, avec sa jeune fille enfin retrouvée, dans le simple but de lui offrir cette éducation qui lui manquait. Peut-être sont-elles désormais cachées dans les montagnes d’une contrée étrangère, à couver un trésor qui leur est propre avec la vigueur de leur espèce. Peut-être.
 
Mais ils n’étaient pas les seuls à être les restants de Novigrad, les abandonnés d’une ville qui fut aimée et choyée à sa manière, malgré la crasse qui couvrait les pavés et la violence qui souillait les murs de cette manière si singulière. Et laissez-moi vous souffler peut-être la fin la plus douce que l’on trouve en cette fin d’année. Certains la connaissaient de par ses travaux singuliers au milieu des terres de Velen, et d’autres portaient son nom du bout des lèvres quand elle déménagea à Novigrad. La jeune Malkha Ciniereth, magicienne de son état, une femme de fortes convictions et d’une puissance qui poussa la Loge des Magiciennes à se tourner vers elle, si les dires sont vrais. Toutefois, non, il n’en fut rien. Elle finit par refuser cette proposition et décida-t-elle aussi de fuir les cadavres de la ville libre pour rejoindre ce qu’il restait de sa maison, un retour aux sources qui semblait plus que nécessaire en ces temps troublés. C’est ainsi qu’elle tomba, par un heureux hasard si vous voulez mon avis, sur le sorceleur Cered Raenn Dheran. Le sorceleur qui avait eu vent des émeutes et des affrontements dans la ville libre mais qui avait délibérément choisi de ne pas s’en mêler, mais des évènements qui résultèrent à le ramener en arrière, à regarder vers ce passé abandonné et tristement torturé, chose qui le poussa alors à essayer de remettre en ordre ce qui avait été laissé en désordre et de finalement mettre un point final à toutes les opportunités laissées en suspens. C’est ainsi qu’il tomba sur la magicienne, celle-là même qu’il pensait morte depuis longtemps, un sentiment partagé par la sorcière. C’est ainsi que sur un coup de tête, le Continent vit naître la douceur d’un amour perdu et retrouvé, et d’un besoin de s’installer là où les affrontements ne pleuvaient pas pour y puiser un peu plus de douceur, pour y oublier que le monde était vicié jusqu’à la moëlle et envisager que les problèmes ne finiraient jamais par les atteindre, ensembles.

Mais qu’en est-il des autres ? Parlons donc de Djork Djorkson, ce nain qui parcourait le continent en permanente quête de travail, de quelque chose à faire, de quelque chose à défendre. Ce nain-là, figurez-vous, est retourné chez lui, dans la crevasse de Mahakam pour reprendre la forge familiale. Mais pourquoi, vous demanderiez-vous ? Lui qui jurait ne jamais y revenir ! Eh bien figurez-vous que sa sœur décéda dans un événement plus que cocasse incluant un gobelin ainsi qu’un tisonnier, laissant ainsi la forge seule et nécessitant les mains d’un Djorksson pour pouvoir continuer à vivre. C’est pour cela que le maître nain y retourna, repris la forge et s’établit comme un fier maître forgeron de Mahakam. Qu’en est-il de l’enfant qu’il avait avec lui, me demanderiez-vous également ? Figurez-vous que le jeune garçon retourna à sa mère, Mirage Stormbringer qui ne pouvait tout simplement plus accepter d’être séparée de celui qui était sa chair. C’est ainsi qu’elle quitta sa profession de sorceleuse, sous les jurons de ses deux mentors, avant de rejoindre à nouveau Hakland, sa terre natale, pour réclamer ce qui lui revenait de droit. Aucun mot ne nous est parvenu sur sa réussite, ou son échec. Un pour qui, toutefois, sa vie ne changea pas, qu’importe les affrontements, ce fut Taaric Vilkas, le Vaedermakar qui déambulait de ci de là sur le continent. Si bien évidemment Velen et Novigrad sont des lieux à proscrire pour lui, ça ne l’empêche ainsi donc pas de continuer de vivre comme il l’a toujours fait, d’offrir ses services à ceux en ayant le plus besoin, et de rejoindre les forêts et les tavernes quand le besoin de tranquillité ou de sociabilité se fait sentir. En amont, Otsumi Samael Lavnenn décida également de quitter la ville, après de longues heures à batailler au milieu des ruines, avant de rejoindre la contrée de Toussaint pour y retrouver la Voie.

Parlons maintenant de Katarina Farah, magicienne au pouvoir intense et au tempérament souillé par les mains d’un vampire qui n’avait que faire de sa délicatesse apparente. La jeune femme réussit à se remettre de ses blessures, de toute la force de l’attaque qui la mit à terre pendant un long moment, et c’est ainsi qu’elle retrouva sa grandeur d’antan. Elle entreprit de reprendre sa place à Aretuza auprès de ses lèvres, et il nous est conté que la jeune femme travaille désormais sur des sorts et une magie permettant d’altérer le temps… Et croyez-moi, d’autres mages la surveillent de près, rien que pour voir si cet exploit sera vain ou non. Elle ne retrouva, toutefois, malheureusement jamais celui qui lui causa du tort, celui-ci s’étant perdu et exilé à jamais sans aucun moyen de le retrouver. Seulement, si cette mage réussit à s’épanouir et à grandir avec la force de sa motivation, un autre mage trouva un sort bien différent. En effet, Hashmal Paârvhus, oniromancien de son état, tristement lié à l’entité dont on ne murmure qu’à peine le nom, connut un sort bien plus funeste. Personne ne sait si ce qu’il se passa résulta d’une envie d’en finir, accablé par ce que le monde tournait à devenir, ou d’une simple maladresse causée par la malchance, mais sa vie se termina tristement, dans le silence qui accompagnait si rarement ses pas. Son chemin croisa à nouveau celui de Gaunter O’Dimm, et celui-ci entreprit de récupérer son dû pour un contrat qui fut dûment signé il y a de ça des années : son âme. C’est ainsi que disparu, sans un mot, sans un soupir, sans cris de rage et de tristesse, Hashmàl.

De nos loyaux habitants de Toussaint, il reste également Gabriel Norrix Camael, le fier chevalier au cœur d’or et à la patience d’acier, béni par celle qui fut la Dame du Lac. On pourrait imaginer que son destin fut funeste, comme beaucoup mentionné ci-dessus, de par son affiliation lointaine avec la guerre et le combat. Toutefois, il n’en fut rien. Le chevalier réussit à gravir les échelons, rapidement, pour devenir le capitaine des chevaliers de Toussaint. Et si, professionnellement, il s’agissait là d’un succès, ce n’était pas le seul. Certains soufflent que l’homme réussît à se trouver une belle et ravissante jeune femme à épouser, et qu’à l’heure où ses mots sont couchés sur le papier, deux petits marmots sont déjà à ses bras. Toutefois, si Toussaint brille encore un peu aujourd’hui, l’ombre n’est pas loin, et dame Edora Sighrist est la première à en payer le prix. En effet, par une occurrence encore non dévoilée au monde, la jeune femme ayant cherché à retrouver son homme se retrouva malheureusement aux prises d’une infortune à Nilfgaard. Les raisons ne nous sont pas encore parvenues, mais on nous souffle que la jeune femme est désormais enfermée dans les prisons du Grand Soleil. Un triste et funeste destin pour une femme dont l’ambition dépassait toutes les attentes. En parallèle de cela, le vampire qui habitait également la magnifique ville de Toussaint, Ambroos Var Isilm-Irffyn, décida de quitter le duché quand quelques murmures se fit entendre et qui n’allaient décidemment pas dans le sens du calme qu’il cherchait à garder pour sa vie. C’est pour cela qu’il ferma ainsi cette grande maison qui fut la sienne pour partir, laissant ses pas le guider en direction des contrées d’Ophir. De la même manière, celle qui était l’amie du vampire, magicienne de son état, Gynvael Thorneviel, décida de retourner chez elle, ses pas la guidant vers les multiples portails pour Tir Na Lia, décidant que de toute évidence, ce qu’elle était venue chercher sur le continent des hommes n’était pas ce qu’elle cherchait, ce n’était absolument pas ce qu’elle espérait trouver, et… La déception se faisant, il était tout simplement plus simple de rentrer chez elle.

C’est ainsi que se termine l’année 1275, dans le sang, les larmes et les cendres de vies passées écroulées et déchues, dans la naissance d’une ère sombre qui pourrait bien venir plus rapidement que l’on ne l’imagine. Si Novigrad brûle, ni Novigrad saigne et que Velen devient à nouveau le théâtre de conflits intestins, ce n’est pas le seul lieu qui sent l’angoisse frémir. Toussaint plonge peu à peu dans une ère sombre, dans un destin qui pourrait bien être terriblement froid également, tandis que Nilfgaard frémit de changements qui pourraient bien renverser le cours de l’histoire telle qu’on l’a connu.

Après tout, n’est-ce pas là le temps du mépris et de la folie ?

Maître Jaskier
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1
Sauter vers: