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Kyan Darren - Le prix du sang
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Mer 14 Nov - 18:56
Le prix du sang
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Kyan Darren

ft. Alex Høgh Andersen
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
nom: Darren ; prénom: Kyan ; âge: 22 ans ; lieu de naissance: Poviss ; lieu d'habitation: Novigrad ; date de naissance: 1252  ; race: Humain ; profession: Tueur à gages ; situation amoureuse: Célibataire ; situation financière: Au jour le jour ; orientation sexuelle: Hétérosexuel ; groupe: Militaire

you're a storyteller
La vengeance qui coule dans les veines est du poison suintant des plaies

Kyan Darren n’était pas son nom. Ce nom, c’était son troisième nom et il se l’était donné. C’était celui par lequel il allait par ses jours. Le premier, il ne s’en souvenait pas. Le second, il ne le prononçait plus, sauf lorsqu’il était sur le point de tuer une victime de sa vengeance. Alors, il se délectait de chaque syllabe et de la peur qu’il voyait se peindre sur le visage de sa victime. Car celle-ci savait, que ses derniers instants étaient venus. La bête se mettait alors à gronder à l’intérieur de lui, et Kyan la relâchait avec une délectation morbide qui dénotait de sa vraie nature.

Kyan n’était qu’un enfant lorsqu’il était devenu un monstre. Avant, il avait vécu avec sa mère dans les bas-fonds d’une ville des Royaumes du Nord, mais il ne savait pas quelle ville. Il ne se souvenait plus de beaucoup de choses d’avant. Pourtant, parfois, les souvenirs revenaient par flash. L’odeur dans les rues étroites et obscures, l’effusion des jours de marché, le gout sucré des pommes qu’il volait, la lueur des chandelles qui vacillaient devant la fenêtre. Les yeux de sa mère, son doux sourire et sa voie qui chantait des berceuses du nord.

Il était heureux. Il n’avait pas grand-chose, voir rien, mais il savait, au plus profond de lui, qu’il avait été heureux les premières années de sa vie.  

Ces images, il les avait gardés en lui pendant des années, alors qu’il subissait les pires tortures. Parfois, elles manquaient de s’effacer, mais il les rattrapait toujours. Il ne savait pas vraiment pourquoi il s’y accrochait. Il n’était plus cette personne, et il ne le serait jamais plus.

Lorsque sa mère avait disparue, Kyan n’avait pas plus de dix hivers. Il se souvenait de la peur, des questions, puis de la certitude qu’elle était morte. Elle ne pouvait pas l’avoir laissé. Et dans l’endroit où ils vivaient, personne ne se souciait d’eux. Ils étaient trop pauvres et insignifiants. Il se souvenait de la faim, de sa maison vide et sale, de la solitude, de la peur de chaque instant, des autres enfants qui courraient les rues, du goût rassis des pommes qu’il arrivait encore à dérober.

Et puis un jour, la Salamandre l’avait enlevé. C’était simple. Il était une proie facile. Un enfant, un orphelin. Et personne ne faisait attention aux orphelins. Ils étaient des centaines à courir les rues. Ils disparaissaient, et était toujours remplacés par d’autres, aussi sales, affamés et tristes. Pourquoi était-ce tombé sur lui, il ne le savait pas. Mais il n’y avait certainement pas de raisons profondes à ce choix. Il était que l’un parmi d’autres. Il avait simplement joué de malchance.  

On l’avait emmené loin de la ville, loin de tout, dans une forteresse isolée au Nord, à Talgar, là où l’hiver est parfois si rude que la vodka gèle dans les verres. Il avait vécu dans l’horreur. Il avait été soumis à des centaines d’expériences à l’aide d’agents mutagènes dérobés des années plus tôt aux  sorceleurs de l’école de la manticore, et des gènes de différents démons. Il avait passé des nuits à hurler dans le silence de l’hiver. Il avait senti tous ses os se briser et se résoudre, avant de se briser encore. Il avait senti le feu crépiter dans ses veines, embrasser son cerveau et voyager jusqu’à son cœur. Il ne savait pas combien de temps avait duré sa mutation. Des années, il avait l’impression, mais cela avait bien pu être quelques jours. Il avait cru mourir un millier de fois.  

Mais il avait survécu. Il n’était pas le seul. Au cours des années, il avait vu d’autres enfants passer entre les murs de la forteresse. Mais seul neuf autres étaient sortis vivant des douves où les expériences avaient lieux. Ils étaient devenus plus fort, plus rapide, plus agiles, mais corrompus par l’essence de démon qui coulait en eux, assoiffés de violence et avides de sang.

Alors, on avait commencé à les entrainer dans des conditions extrêmes. On leur avait appris à courir plus vite, lancer plus loin, frapper plus fort, pendant des heures, jusqu’à ce que leur muscles soient incapables de continuer. Alors, s’il n’avait pas été assez bon, on les punissait. On le enfermait dans les cachots, des pièces étroites, froides, humides et sans nourriture, sans fenêtre, jusqu’à ce qu’ils ne savent plus si c’était la nuit où le jour.

On leur avait appris à tuer. De centaines de manières différentes. Efficaces. Douloureuses. Précise. Lentes et rapides.

On en avait fait des assassins d’élite.

On leur avait appris qu’ils obéissaient à la Salamandre. L’organisation les avait sauvés de vie miteuse, les avait tirés de la rue, elle leur avait donné un but. La Salamandre était leur vie et leur vie était la Salamandre. On les avait conditionnés à obéir et à ne plus penser par eux-mêmes.

Ils n’étaient pas considérés comme des humains. Ils étaient des demi-monstres. Ils étaient des machines à tuer. Ils étaient sans cesse mis en compétions. On les faisait de battre entre eux jusqu’à épuisement et si l’un d’eux mourrait, c’était qu’il n’avait pas mérité de survivre aux mutations en premier lieu. Et alors, on félicitait le gagnant.

Kyan avait lui-même tué plusieurs de ses congénères. La première fois, il avait dix ans, il était plein de rage, endoctriné, incapable de penser par lui-même. Il avait continué ainsi, jusqu’à ce qu’un jour, il tue quelqu’un qui comptait. Cette mort n’aurait pas dû être différente des autres. Mais, au cours des années passés, Kyan avait parlé avec lui, ils s’étaient entrainé ensemble, avaient mangé ensemble et avaient dormi sous le même toit.

Jamais il n’oublierait son regard, alors que les mains de Kyan lui écrasaient la gorge. Sa vie, qui disparaissait au fond de ses yeux, pour ne laisser rien que du vide. Et alors, il avait senti quelque chose de perturbant en lui. Une douleur mais différente de toutes les douleurs physique qu’il avait ressenties jusqu’alors. C’était tellement pire. Au milieu de la cours de la forteresse enneigée, l’humidité sur ses joues s’était transformée en glace.

C’était une chose qui n’aurait jamais dû arriver. Aucun d’eux n’aurait dû ressentir quoique ce soit. Il ne le savait pas à l’époque, mais cet autre garçon avait été pour lui ce qu’on appelait un ami. Kyan avait passé tant de temps à devenir le monstre qu’il était, loin de toute humanité, qu’il n’avait pas tout de suite compris ce qui lui était arrivé. Quel avait été cette douleur, et pourquoi il ne cessait de repenser au vide dans ses yeux.

Ce jour-là, il avait changé. Il avait commencé à se souvenir. C’était là que Kyan se différenciait des autres. Sa part humaine était plus grande. Et il s’était souvenu du passé. De qu’il avait été, de qui il aurait pu être, avant qu’il soit modifié. Des nuits de tortures et la douleur. Des monceaux de cadavres des autres enfants, qui s’empilaient au-delà des murs de la forteresse, incapable de se décomposer dans le froid.  

Oui, la Salamandre les avait tirés de la rue, en avait fait des créatures plus puissantes que ce qu’ils n’auraient jamais pu être, mais à quel prix. Ils les asservissaient en éliminant tout ce qu’ils étaient. Ils en faisaient des soldats parfaits pour l’Organisation, incapables de penser par eux même. Des zombies, seulement bons à tuer.  

Un changement irrémédiable s’était opéré en Kyan. Il avait commencé à penser par lui-même. Il ne s’était plus jamais satisfait d’obéir. Il ne supportait pas d’être asservi.

Ce jour-là, il avait compris qu’il ne resterait pas à la forteresse, mais il s’était terré, comme on le lui avait appris. Il avait continué à s’entrainer, jusqu’à devenir le meilleur, tout en nourrissant son envie de vengeance, en haïssant chaque personne qui avait contribué à faire de lui ce qu’il était. Il avait rempli ses premières missions avec brio et avec bien trop de plaisir.

Il avait appris tout ce qu’il pouvait sur la Salamandre. Il voulait connaitre ceux qui étaient responsables de la création des mutants, et tous les tuer. Il avait une liste. Chaque nom était une personne de plus qu’il éliminerait, quitte à mourir en essayant. De toute façon, sa vie se résumait à ça : la vengeance.

A seize ans, Kyan savait que le moment de frapper approchait. Depuis des mois déjà, chaque once d’autorité le faisait vaciller. Parfois, il regardait ses « chefs » avec tellement d’animosité dans le regard qu’il se demandait comment ils ne comprenaient pas qu’il allait bientôt leur sauter à la gorge. Il avait appris tout ce qu’il pouvait apprendre. Il était devenu le meilleur.

Il avait attendu la nuit, que tout le monde dorme et puis il était sorti de son lit. Les pierres étaient glacées sous ses pieds. Il avait cherché ses dagues, puis il avait eu un moment d’hésitation. Il n’avait pas pu tuer les autres mutants, même s’il les savait acquis à la cause de l’organisation, et qu’il ne doutait pas qu’ils seraient envoyés à ses trousses. Ils étaient des victimes. Et d’une certaine façon, Kyan les aimait. Il avait grandi avec eux. Mais il savait qu’ils ne lui pardonneraient jamais.

Il s’était glissé dans le couloir, puis dans toutes les chambres, une à une, avec le même mode opératoire. Une main sur la bouche, un coup du tranchant la lame sur la carotide. Puis l’attente, le sang chaud qui teint le lit de de pourpre, la vie qui s’en va, et une nouvelle chambre. Il avait procédé ainsi dans la moitié des chambres lorsque qu’un cri d’alerte avait retentit dans le château. Quelqu’un avait trouvé un mort.

Tout s’était enchainé très vite ensuite, et quand Kyan s’était retrouvé presque pris au piège, il n’avait pas eu le choix. Il avait mis feu à la forteresse et il s’était enfuit, laissant derrière lui une vengeance à moitié accomplie.

Kyan avait dû se cacher, si bien qu’il avait passé plusieurs mois à errer dans les Royaumes du Nord sans jamais rester à un endroit plus de deux nuits, et sans pourvoir apprendre ce qui s’était passé après son départ. Ce n’est qu’une année après qu’il avait su que, cette nuit-là, la forteresse entière avait brulée. Et si la plupart des occupants avaient pu sauver leur vie, les agents mutagènes avaient été perdus.  

Mais la Salamandre n’en était pas restée là. Elle avait à nouveau cherché à obtenir des mutagènes et cette fois-ci, elle s’était attaqué à Kaer Morhen, l’école du loup. Il se murmurait qu’elle préparait quelque chose de bien plus gros qu’avant et qu’elle s’était retranchés à Wizima. Là-bas, devait s’y trouver le premier nom de la liste de Kyan : Azar Javed, le chef de la Salamandre.    

Kyan avait voulu s’y rendre, mais il était arrivé trop tard, et quelqu’un avait déjà fait le ménage. Azar Javed, ainsi que le commanditaire de la création de mutants, Jacques d'Aldersberg, avaient été tué par un sorceleur – que Kyan ne savait pas s’il voulait remercier ou haïr pour lui avoir volé sa vengeance. Avec eux, avaient péris tous les mutants dégénérés et défigurés, formés à la va-vite, sur des adultes, dont les organismes ne se régénéraient pas comme ceux des enfants. La Salamandre en avait été grandement affectée, mais grâce que trafique du fisstech, elle restait très influente, dans tous les Royaumes du Nord et toutes les couches de la société.

Officiellement, les agents mutagènes avaient été perdus, récupérés par les sorceleurs. Officiellement, aussi, il ne restait plus de mutants crée par la Salamandre, car ils avaient tous été exterminés. Mais évidemment, c’était faux, Kyan en était la preuve vivante, alors il savait qu’il ne devait pas éliminer la possibilité que la Salamandre ait toujours de quoi faire de nouveaux monstres comme lui. Pour l’instant, des expériences de cette époque, il ne resterait que Kyan et les autres mutants de sa génération, formés à la forteresse, formés à tuer depuis l’enfance. Des mutants qui étaient à ses trousses.

Cela s’était passé quatre ans auparavant. Kyan s’était caché. Il avait été retrouvé puis il s’était caché à nouveau et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il arrive à Novigrad et devienne Kyan Darren. Il gagnait son argent en faisant la seule chose qu’il savait faire : tuer. Il s’était taillé une certaine réputation, mais il agissait toujours seul. Il savait que sa situation pouvait basculer d’un moment à l’autre. Il savait qu’ils pouvaient le retrouver n’importe quand.

Et il n’avait jamais arrêté de traquer les noms restants sur sa liste…


state of mind
Les expériences n’ont fait que te rendre plus fort, en mélangeant tes gênes avec ceux de différents démons, mais il n’y en a aucun qui vit en toi. Ce besoin de tuer, ce plaisir que tu as à le faire, c’est toi.



L’homme était saoul. Il faut dire, qu’il en était à son troisième établissement de la soirée. Après deux tavernes où il s’était remplit la panse à coups de gnole, il venait de se faire jeter d’un bordel huppé. Sa bourse s’était certainement déjà trop vidée pour qu’il puisse se payer des prostitués de luxe. C’était sans parler de son état d’ébriété qui en faisait un fauteur de trouble dont on préférait se débarrasser.

Kyan s’en était douté dès le départ. Il n’avait même pas pris la peine de le suivre dans le bordel. Il était resté dans la rue, à attendre, et naturellement, une dizaine de minute plus tard, la porte à l’arrière du bâtiment s’était ouverte, laissant échapper un filet de musique. Devant l’ouverture se découpait deux silhouettes imposantes d’hommes de main et entre eux, le corps titubant de Garlett. Sans la moindre sollicitude, ils l’avaient jeté en bas des marches.

Garlett avait trébuché et s’était vautré dans la boue. Il avait tenté de se relever plusieurs fois, glissant et se dégueulassant de plus en plus, avant d’enfin réussir à se remettre sur pied.  

Il était tellement pathétique. Kyan avait pu le remarquer au cours de la soirée qu’il avait passée à le pister. Il n’avait plus rien de l’homme dont il se souvenait. Il était plus âgé, son visage s’était épaissi, et son ventre s’était gonflé par le laisser-aller.

Avant, c’était un homme athlétique, autoritaire et implacable, qui obéissait aux ordres de ses supérieurs sans se poser de questions et avec une délectation morbide. Il enlevait des enfants aux quatre coins du contient et les ramenait à la forteresse sans se soucier de leur sort, les condamnant à mourir ou à devenir des monstres.

Mais ce temps était révolu. Et visiblement, Garlett n’avait pas été assez bon dans autre chose qu’attraper des gamins sans défense pour que la Salamandre lui confie des missions importantes. Néanmoins, il s’était appliqué, dans plusieurs tavernes, à se vanter de ses liens avec l’organisation criminelle, tout en exhibant le médaillon qu’il portait autour du cou. C’était d’ailleurs grâce à sa grande gueule que Kyan avait pu le retrouver. L’idiot.

Kyan avait passé la soirée dans l’ombre, à le suivre. Garlett avait bu, bu et encore bu. Il avait payé des tournés, il avait palabré, surement trop car il avait fait fuir la plupart des gens qui s’était rassemblés autour de lui pour profiter des boissons qu’il distribuait à tout-va. Il avait tenté sa chance avec plusieurs filles, mais il s’était fait rejeté à chaque fois. Passablement bourrée, il s’était donc rabattu sur le bordel, mais clairement, cela n’avait pas été un succès non plus.  

Garlett s’était à présent levé, couvert de boue et il titubait dans la rue. Kyan savait pas quelle serait sa prochaine destination, mais il avait une idée. Apprends à connaitre ton ennemi pour anticiper ses mouvements. Garlett s’enfonçait de plus en plus loin dans les bas-fonds de Hengfors. Lorsqu’il croisa des prostitués, il entama la conversation. Il se fit jeter plusieurs fois avant de tomber sur une fille qui accepta sa requête. Elle était jeune, très jeune. Elle ne devait pas avoir plus de dix-huit ans, et elle aurait été jolie si elle n’avait pas eu le visage à moitié mangé par des cicatrices de la petite vérole. Elle suivit Garlett.

Kyan sentit un sourire mauvais se dessiner sur son visage. Garlett allait l’emmener chez lui pour la baiser. Un endroit calme et parfait pour en finir avec cet homme, dont le nom était griffonné sur sa liste depuis le moment où il avait décidé de prendre sa vengeance. C’était l’homme qui l’avait arraché à ses racines et livré sur un plateau à des tortures inimaginables.

Mais sa mort était proche. Cette pensée fit monter un vague d’exaltation en Kyan. Sa part monstre frissonna d’un plaisir anticipé. Il continua de le suivre, se terrant dans l’ombre, ses sens de plus en plus alerte alors que ses gènes de démon s’animaient.

Ils approchaient de sa maison. Kyan reconnaissait le dédale de rues qu’il avait exploré les deux derniers jours. Lorsqu’ils arrivèrent dans la ruelle où Garlett habitait, elle était déserte. Tous les sens de Kyan étaient en alerte, s’étendant au-delà ceux d’un simple humain. Si quelqu’un se décidait à passer par là, il le saurait bien avant qu’on puisse se rendre compte de sa présence.

Garlett s’arrêta devant l’entrée. Kyan se terra dans l’ombre sans jamais le perdre des yeux. Quelques mètres plus loin, sa proie bataillait avec le verrou de la porte. Lorsqu’il en vint à bout, il invita la prostituée à rentrer. Il claqua le battant et le cliquetis qui suivit indiqua qu’il avait refermé à clef. Prudent, mais inutile. Ce n’était pas ça qui allait arrêter Kyan.

Il se glissa silencieusement le long du bâtiment jusqu’à une fenêtre qu’il avait repéré plus tôt. Elle donnait sur le salon. Derrière la vitre, Garlett poussait la prostituée vers la pièce suivante, avec plus de violence qu’il n’en avait manifestée jusqu’alors. Pendant un cours instant, le visage de l’homme fut éclairé par la lueur de la lune qui filtrait jusqu’à lui. Ses traits avaient pris une expression mauvaise. Kyan fut ramené vers le passé. Pour la première fois, il le reconnu vraiment.  

Ses doigts picotèrent et se resserrent autour de ses dagues.

Il voulait tuer. Il voulait l’entendre hurler de douleur. Il voulait voir le sang couler. Il en avait tellement envie. A chaque fois qu’il assassinait quelqu’un, Kyan ressentait un apaisement malsain. Le fait de tuer n’était pas le problème en soit, ce qu’il détestait, était le plaisir qu’il ressentait à le faire.  C’était le démon en lui, pensait-il.

Cela lui rappela la rencontre qu’il avait fait, des mois plus tôt avec un autre nom de sa liste. Un pseudo scientifique qui lui avait fait subir les pires sévices durant sa mutation. Alors que Kyan l’interrogeait sur ce qu’il lui avait fait exactement pour l’altérer, celui-ci lui avait révélé :

« Les expériences n’ont fait que te rendre plus fort, en mélangeant tes gênes avec ceux de différent démon, mais il n’y en a aucun qui vit en toi. Ce besoin de tuer, ce plaisir que tu as à le faire, c’est toi. Et c’est peut-être pour ça que tu es un des rares à avoir survécu. Tu es le mons… »

Sa phrase s’était perdue dans un gargouillis de sang et de salive, car Kyan, en perdant son sang-froid, venait de lui enfoncer sa main nue dans le thorax. Il avait saisi ses viscères à pleine main pour les sortir de son corps. Le Docteur s’était écroulé en convulsant, ses intestins reposant à côté de lui.  

« Désolé, lui avait répondu Kyan. J’en avais assez de t’entendre parler. »  

Cette fois-ci Kyan n’avait pas besoin de garder son calme. Garlett ne détenait rien qui l’intéressait.

Il attendit plusieurs minutes, histoire d’être certain que Garlett et la fille étaient trop occupés pour l’entendre. Puis il cassa un carreau de la vitre d’un coup de poing précis. Les éclats de verre déchirèrent sa peau et son sang noir coula, mais les blessures se refermeraient vite. Kyan resta un instant à écouter ce qui se passait dans la chambre. Les échos de coït semblaient imperturbés. Alors, il passa la main à l’intérieur et ouvrit la fenêtre. Il se faufila silencieusement dans le salon, puis se dirigea vers la chambre.

Les bruits de chair et gémissements étaient de plus en plus forts. Il entra dans la chambre sans faire un bruit. Sur le lit, les deux corps dénudés s’agitaient. Garlett maintenait la fille par la nuque et la culbutait sans délicatesse. Il n’avait même pas pris soin de lui retirer ses vêtements, s’étant contenté de lui soulever les jupes pour la prendre par derrière à la barbare. Elle, n’avait pas l’air d’apprécier particulièrement ce qui se passait.

Kyan s’approcha. Ils ne l’avaient toujours pas vu. C’était triste. La mort était si proche d’eux et ils ne le savaient pas encore.

Puis, comme si soudain, Garlett avait senti la menace planer au-dessus de lui, il se stoppa dans ses mouvements. Il sembla vouloir bouger mais Kyan fut plus rapide que lui. Son poignard fendit l’air pour venir se planter dans le poignet de l’homme, avec tant de force qu’il continua sa course dans le mur et l’y cloua.

Garlett hurla. La fille se retourna et hurla à son tour, juste au moment où l’homme retirait le couteau de son avant-bras. Une gerbe de sang jaillit et inonda le visage de la prostituée. Elle tenta de se dégager, et tomba hors du lit. Kyan avait déjà bondit sur Garlett. Il prit ses pieds et le tira vers lui. Garlett s’effondra sur le sol. Il tenta de se dresser tout en agitant les poings. Kyan lui assena un coup du pommeau de son poignard qui fit éclater sa pommette et l’aveugla de sang. Puis il pressa sa lame contre son cou.  

— Ne bouge plus, ordonna-t-il d’une voix sombre.  

Garlett se calma instantanément en sentant le métal froid contre la peau de son cou. Dans la périphérie de sa vision, Kyan vit la jeune fille bouger. Il braqua ses yeux sur elle.

— Toi, gamine, plus un geste et tu auras peut-être la vie sauve.

La jeune fille, couverte de sang, émis un petit cri et se recroquevilla dans un coin de la pièce. Kyan sentait l’odeur incomparable de sa peur, combiné à celle de Garlett, envahir la pièce.  La bête en lui s’en délecta.

— Mais toi, Garlett, tu vas mourir ce soir. Tu sais pourquoi ? Tu sais qui je suis ? Réponds !

Il voulait qu’il sache pourquoi il allait mourir.  

— Oui.

— Je me souviens de toi…

Lorsqu’il arrivait à la forteresse, une charrette remplie d’enfants. Lorsqu’il les faisait descendre en les jetant à terre et en les faisant avancer à coups de pied. Son rire mauvais et son regard dédaigneux.

A ses souvenirs, Kyan augmenta la pression de sa lame sur la gorge de l’homme. Il allait mourir et le monde serrait débarrassé d’une vermine de plus. Le sang se mit à perler.

—  Attends ! s’écria Garlett. Je me souviens de toi aussi, Kael… Je me souviens de quand je t’ai ramassé.  

— Quoi ?

C’était impossible. Ce vaurien avait raflé des centaines d’enfants sur plusieurs années. Il n’y avait aucun moyen qu’il se souvienne de lui. Aucun.

— Je peux te raconter, répéta Garlett. Mais laisse-moi la vie sauve.

Il mentait, c’était évident. Pourtant, la curiosité de Kyan était piquée. Garlett avait touché une corde sensible chez lui. Il n’avait jamais cessé de se poser des questions sur ses origines, et sur qui il aurait pu être.

— Tu n’es pas en position de négocier, rappela Kyan en pressant un peu plus sur la lame.

— Laisse-moi vivre ! dit précipitamment Garlett. Et je te dirais tout. Je te dirais d’où tu viens. Je te dirais qui est ta mère.

— Ma mère était morte avant même que tu me trouves.

— C’est ce que tu crois ?

C’est ce qu’il savait. Il se souvenait de sa disparition. Mais il ne se souvenait pas l’avoir jamais vu morte…

— Je te propose un deal, Kael, fit Garlett qui avait pris de l’assurance devant son hésitation. Accepte et tu sauras tout.

Kyan eut un sourire mauvais.

— J’ai un autre deal pour toi. Parle, et tu mourras vite. Sinon…

Il n’eut pas besoin de finir sa phrase. Le ton de sa voie suffit à provoquer un violent tremblement en Garlett. De l’autre côté de la pièce, la fille gémit à nouveau.  

— Non. Prend mon deal, par pitié non, je veux vivre, non, non !  

Garlett commençait à s’agiter. Kyan le frappa à nouveau à la tempe, mais cela ne suffit pas. Il hésita à le tuer tout de suite, mais il le fit une seconde de trop. Sa lame avait quitté sa gorge pour le frapper et Garlett en profita. Il se jeta sur Kyan et le déséquilibra puis il tenta de fuir.

Mais il était trop lent et encore aveuglé par son sang. Kyan le rattrapa avant qu’il puisse faire deux mètres. Il le fit tomber à plat ventre, puis enfonça son pied dans sa jambe, jusqu’à entendre un craquement sec. Ses hurlements s’élevèrent. Kyan brisa son deuxième tibia. Puis, il attrapa l’homme par le col et le jeta contre un des pieds du lit avec violence, puis il l’y attacha solidement avec une corde.

— Je croyais t’avoir dit de ne plus bouger ? dit Kyan. Tu voulais me parler de mes origines ? Parles !

Garlett pleurait à chaud de larmes, en secouant la tête. La patience de Kyan atteignait ses limites.

— Tu l’auras voulu, dit-il.

Il prit un tissu et l’enfonça dans la bouche de l’homme. Ils avaient fait déjà pas mal de remue-ménage, et Kyan s’apprêtait à le faire souffrir au-delà de toute compréhension. Il ne voulait pas que ses cris commencent à ameuter du monde.

Avant de commencer à le faire parler, Kyan devait s’occuper de la prostituée. Il aurait pu la tuer, cela aurait facilité des choses, mais au moment de le faire, il hésita.

La fille n’avait rien fait de plus que ce trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Elle n’avait encore rien entendu de compromettant et cela ne devait pas arriver, car si la Salamandre la retrouvait plus tard – car l’organisation saurait, sans aucun doute, que Kyan était responsable de la mort de Garlett, il y veillerait -, il ne fallait pas qu’elle puisse les mettre sur sa trace.

Il s’approcha de la jeune fille. Elle se recula comme si elle essayait de disparaitre dans le mur. Elle refusait de lever les yeux sur lui. Kyan savait à quoi il ressemblait. Lorsqu’il chassait et tuait, tous ses gènes de démons ressortaient. Son visage devenait menaçants, ses pupilles envahissaient toute son iris et brulaient d’une lueur rouge.

Kyan ignora les relents de peur émanant de la fille qui lui donnaient envie de la déchiqueter. Il prit son bras et tira pour la mettre debout. Elle pleurait. Elle tremblait comme une feuille. La faiblesse. C’était une émotion étrange pour Kyan.

La prostituée n’était qu’une gamine. Encore plus jeune que ce que Kyan avait cru voir. Elle n’avait pas dépassé le quatorze ans, pour sûr. Kyan l’emmena dans la pièce la plus éloigné de la chambre, là où elle ne pourrait pas les entendre. Plus il l’attacha et la bâillonna. Il aurait pu la laissé partir, mais elle aurait donné l’alerte. Or, il lui fallait du temps.

— N’essaie pas de t’enfuir. Je reviendrais te détacher après.

Kyan la laissa là et retourna dans la chambre, où Garlett le gratifia d’un regard incertain. Kyan se plaça face à lui. Puis, il leva la main et, de la pointe de son couteau, s’en trancha la paume. Le sang noir se mit couler. Les yeux de Garlett s’écarquillèrent d’horreur. Surement avait-il entendu parler de son sang. Le sang noir. Le sang maudit. Une goute suffisait pour porter à un autre des souffrances atroces. Une fiole suffisait pour donner la mort à un humain normal.

Kyan retira le tissu de la bouche de Garlett, pendant un seconde, juste assez pour y faire couler son sang. Tout d’abord, Garlett se figea. Puis soudain, il se plia en deux. Un son naquit du fond de sa gorge, et fut étouffé par son bâillon. Il se tordit, essaya d’hurler, sa peau rougit, ses yeux s’écarquillèrent et se mirent à couler.

Le supplice dura plusieurs minutes. Lorsqu’il prit fin, Garlett était à bout et tous ses fluides corporels avaient commencé à sortir par tous les côtés.

Kyan arracha son bâillon. Garlett émit un sanglot étouffé.

— Tu en as assez ? Tu veux parler ?

— Non pitié…

— Parle !

— Je ne veux pas mourir…

— Tout le monde finit par mourir.

Il lui posa à nouveau sa main ensanglanté sur la bouche. Garlett hurla, puis fut bâillonné. Quelques interminables minutes s’écoulèrent. Puis il cessa de se tordre de douleur. Tous ses membres semblaient désarticulés. Des veines avaient éclatés dans ses yeux. Son visage était couvert de morve. Il reposait dans une flaque de pisse et l’odeur de merde s’était accentuée.  

— Tu es près à parler ? demanda Kyan en tirant sur le baillon.

Garlett renifla. Il mit un moment, puis il dit, d’une voix sans vie :  

— C’était une putain.

— Quoi ?

— Ta mère, c’était une putain. Je me souviens parce qu’elle devait du pognon à la Salamandre et qu’elle était en manque de fisstech. Elle pleurait devant les gars qui dealaient dans le coin. Elle en voulait encore et elle a fini par nous dire qu’elle avait un gamin, qu’elle pouvait nous le refiler contre de la drogue, parce qu’elle savait qu’on cherchait des orphelins. Un gamin spécial elle disait, elle inventait des trucs sur un voyageur d’ailleurs qu’aurait été son père. Des conneries évidemment, mais on lui a quand même pris le petiot pour lui montrer qu’on ne plaisantait pas. C’est pour ça que je m’en souviens. C’était toi ce gamin. C’était toi.

— Tu mens.

— Non, je ne mens pas. Laisse-moi vivre et je te dirais la ville. Je te dirais son nom et tu pourras vérifier.

S’il le faisait, Kyan pourrait y retourné. Il avait quelques lointains souvenirs de la villes, de ses rues mais surtout de la maison qu’il occupait. Il voyait encore l’orientation étrange des poutres du plafond dans ses rêves. Il pourrait les reconnaitre et il pourrait savoir si Garlett mentait.

Mais entre-temps, évidemment, Garlett aurait disparu, mensonge ou non. Et quid de sa vengeance.

— Non, trancha Kyan.

—Pitié, pit…

Kyan n’eut pas pitié.

Au petit matin, alors que les lueurs de l’aube faisaient disparaitre les étoiles, Kyan avait une nouvelle destination. Et deux noms. Celui de sa mère, et le siens, le premier, son nom de naissance.  

Devant lui, le corps de Garlett reposait, la bouche pleine de sang noir séché, gorge tranchée, les membres ballants, détendus de tout supplice, baignant dans ses excréments. Kyan se pencha et arracha le médaillon qu’il avait autour de cou. Et de sept.

Il traversa la petite maison. La fille était toujours là, Kyan le savait car il pouvait l’entendre respirer au loin. Il la retrouva et s’accroupit devant elle, et avant qu’elle ait pu réagir, il trancha ses liens.

— Tu peux partir. Si tu veux un conseil, ne parle pas de ce qui s’est passé ce soir. Certaines personnes pourraient te poser des questions et croire que tu mens en affirmant que tu ne connais pas les réponses. Va, maintenant.

Pour la première fois, elle osa relever les yeux vers lui. C’était un regard étrange, pleins de… gratitude.

— Merci.

Souvent Kyan ne comprenait pas les humains.

Elle partit et Kyan aussi. Il retrouva son cheval dans l’écurie où il l’avait laissé et quitta la ville. Sur l’horizon, les premiers rayons du soleil apparaissaient, éclairant le ciel de leur lueur rosé. Kyan, regarda au loin, puis il prit vers le nord. Vers le Nord. Vers son passé.



get to know better
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Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ? Rapidité, agilité et force surhumaine : ses capacités physiques sont comparables à celle d'un sorceleur. Néanmoins, il n'a aucune connaissance en magie et ne peut donc pas se servire des signes. Il excelle dans l'art de la discretion, c'est un assassin d'élite. Expert en torture, il connait chaque manière de réduire  à néant une victime par la douleur. Pour cela il peut aussi se servir de son sang noir qui est un poison concentré.
Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien? Il prend des contrats d'assassinat, sur n'importe qui sans être regardant sur ses vistimes.
Possèdes-tu une arme de prédilection lors des combats? Si oui, quelle est-elle et comment l'as-tu obtenue? Si non, est-ce que tu te considères comme polyvalent? Il se bat avec deux épées courtes et un arc dont les flèches sont epoisonnées par son sang.
Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir? Il fait ce qui lui rapporte.


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Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux? Ses yeux bleus deviennent noirs lorsqu'il chasse. Son corps est parcouru de cicatrices qu'il a récolté lors de son apprentissage.
Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis nous en un peu plus? Non, il n'a pas envie de s'encombrer.
Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail? Boire et écumer les tarvernes à la recherche de quoique ce soit pour appaiser le néant qui le ronge.
En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ? Torture, Vengeance, Mort
Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée? C'est loin de ses préocupations.
who are you?
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Je suis Kami, j'ai découvert The Witcher et le forum grâce à Meili et je suis passionnée d'écriture donc c'était l'occasion!  
Invité
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Danaän Peryite
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Danaän Peryite
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bard of a thousand words
Mer 14 Nov - 19:27
Bienvenu !!!! Après toute ces péripéties et retournements de situation concernant ton personnage ;) j'espère que tu te plaira sur le forum  Kyan Darren - Le prix du sang 3101886259
Danaän Peryite
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Elerinna de Novigrad
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Elerinna de Novigrad
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baroness of secret lust
Mer 14 Nov - 19:54
Bienvenue parmi nous ! Kyan Darren - Le prix du sang 1997267416

Ton personnage est super intéressant et son avatar aussi ! J'aime beaucoup beaucoup beaucoup

Au plaisir de te croiser inrp ! Kyan Darren - Le prix du sang 2640334360
Elerinna de Novigrad
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Jäelle Ho-dreal
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What is truth if not an illusion?
Mer 14 Nov - 23:00
Bienvenue!

Que la luxure soit avec toi dans cet aventure ;) Peut-être pourrons-nous jouer ensemble dans un RP Futur :)
Jäelle Ho-dreal
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Elijah Nyx Caedreach
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Elijah Nyx Caedreach
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the crow : right hand of secret lust
Ven 16 Nov - 12:48
Bienvenue à toi ! ravie de t'avoir avec nous dans cette aventure !
J'espère que tu te plairas ici parmi nous ;) n'hésite pas à venir sur le discord, de temps en temps, quelques conversations intéressantes s'y déroulent :p
& si tu as des questions, n'hésite pas à me contacter ou Otsumi ;)

Ta validation ne va pas tarder Kyan Darren - Le prix du sang 4258872928
Elijah Nyx Caedreach
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