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Renarde Pâarvhus
What is truth if not an illusion?
Renarde Pâarvhus
Race Race : Dragonne
Couronnes Couronnes : 29440
Messages Messages : 36
What is truth if not an illusion?
Sam 27 Avr - 12:39
Le monde est plein de merveille, si large, si vaste, si puissant! Le monde est pour la majorité si vivifiant, si vivant que je ne comprends pas ce qui a fait que celui que j'avais jadis nommé « père » ait prit une retraite! Certes, il n'avait plus ses yeux mais le fait est que ce ne prends pas d'yeux pour pouvoir savourer la brise dans ses cheveux, sentir le soleil sur sa peau, boire de l'hydromel et s'étouffer avec quand il entend une blague qui lui est franchement si indécente que ses pauvres sens et son cerveau s'embrouille! Ce m'a prit des années avant de réussir à retrouver sa trace, ce n'est pas une mince affaire! Ce salaud semble ne pas avoir compris que je reviendrais et avait quitté la maison! Bon, peut-être est-ce que j'ai pris quelques années de trop à son goût avant de revenir pour trouver qu'un inconnu habitait la maison familiale et qu'un enfant hurlait dans ce qui avait été ma chambre.

Bon, peut-être que l'enfant avait eu des raisons de crier en me trouvant dans sa chambre au réveil, la fenêtre ouverte comme toujours, comme avant quand je me glissais dehors la nuit et rentrait en douce pour me faire crier dessus au matin par Hash quand il voulait savoir ce que j'avais encore fait. Moi, faire des bêtises? Non! Ce troupeau de moutons m'a foncé dessus et je n'ai fait que me défendre! Je suis innocente de tout crime et, mieux encore, j'ai éliminé le troupeau de sales bêtes de ce monde! On aurait dut me donner des couronnes pour service rendu, pas voir mon père aller donner anonymement sa bourse aux fermiers qui ont laissés ces bêtes féroces dévorer la campagne!

Oû en était-je? Ah, oui. Je marche calmement vers l'endroit isolé (père a toujours été une bête si socialement apte...) dans lequel on m'a parlé d'un vieux demi-elfe bougon qui avait la magie des rêves (et ça encore, j'ai pas eu de preuve et je persiste à croire que ses pouvoirs sont bidons, les exercices qu'il m'a donné ne me font absoluement rien et je n'ai pas encore pu faire plus que ma télépathie sous forme animale ou draconique... pff...). Mes vêtements avaient connus de meilleurs jours, bien entendu, la route est toujours si vaste et les gens si sympathiques! Enfin, mis à part les voleurs, eux, ce sont des enflures et je les détestes, j'ai eu à dépenser des couronnes pour avoir une épée pour les pourfendre à défaut de changer de forme et les croquer (ce serait trop simple mais « ce n'est pas bien Renarde! » Pff.... c'est bien la seule manière qu'il a pu entrer dans ma tête le vieillot...). Mais c'est une surprise pour moi de trouver que ce vieil homme n'a pas été en isolation mais vers la haute-ville! Les gens me regardent étrangement dans cet endroit mais je ne veux pas faire de cas. « La maison avec des lierres »... c'est peu dire alors que j'arrive devant l'entrée de ce palace de luxe. Tape-à-l'oeil... bordel, je comprends qu'il soit tombé dans le panneau, le vieil aveugle, jamais il aurait prit une telle demeure! Et cette porte... Nan. Je commence à faire le tour et débouche dans un jardin quand je sens mes lèvres s'étirer en un sourire. La fenêtre est ouverte! Pour la majorité des gens, c'est là un simple souhait d'ahérer une maison mais, pour père et moi, c'est une invitation et je monte rapidement à la force de mes poignets pour déboucher dans la demeure.

Une partie de moi aspire à trouver mon vieux père mais une autre, plus urgente, se fait amplement sentir alors que mon ventre gronde. Hm. Je sors donc dans le hall principal et commence à ouvrir les portes jusqu'à trouver la cuisine, un sourire me venant aux lèvres. JACKPOT! J'approche et me glisse facilement dans le cellier pour trouver du pain, un peu de viande, du fromage et une pomme pour faire bonne mesure. (« tu ne dois pas manger que de la viande, Renarde, tu vas avoir mal au ventre » blah blah... »). Avec mes victuailles, je sors pour poser le tout sur la table, croquant dans la miche de pain quand j'entend un grondement qui me fait me tourner pour être cuisse à tête avec un gros chat tacheté. Peu commode, à vue de nez, le parfait animal pour Hash! J'incline la tête et remarque avoir oublié de fermer les portes alors il est clair qu'il devait y avoir été enfermé mais pour l'instant, j'ai d'autres priorités.

« Ouste le chat. Je mange. T'auras des gratouilles après. »

Faut-il mentionner que le chat m'arrive aux cuisses et pourtant, malgré son poil hérissé, je ne fais pas de cas de lui pour prendre une bouchée du jambon de mon père?
Renarde Pâarvhus
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Hashmàl Pâarvhus
the senses can be fooled, easily.
Hashmàl Pâarvhus
Race Race : Demi-elfe, demi-humain.
Habite à Habite à : Beauclair, mais navigue là où son métier l'emmène.
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Sam 27 Avr - 13:45




Welcome home, my loving daughter
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☾☾Il y avait des jours où la mélancolie était présente, où la nostalgie pointait le bout de son nez pour jouer ses propres tours, pour dévoiler sa propre miséricorde et ses jours-là, tu préférais rester chez toi, annuler les rendez-vous que tu avais pour la journée pour rester dans ta demeure, sachant que ton sourire ne serait pas présent pour ceux qui cherchaient ta prescience onirique. Et aujourd’hui était un de ces jours-là, et par chance, tu n’avais aucun rendez-vous de prévu, rien qui ne nécessitait ta sortie. Tu avais prévu des choses, bien évidemment, tu avais même décider de te rendre en dehors de la ville pour aller pêcher aux aurores, et ensuite de faire un crochet par la lice pour voir l’avancée des préparations pour le tournois qui n’allait pas tarder à commencer et passer ton après-midi à te balader dans les jardins du palais ainsi que les marchés de la belle ville. Peut-être aurais-tu croisé une connaissance durant tes pérégrinations, peut-être aurais-tu fini ta soirée chez Aspic et Joyaux, peut-être aurais-tu trouvé une conquête pour la nuit, peut-être. Mais aujourd’hui, tu n’avais guère le cœur à faire ce que tu avais prévu, non. Tu t’étais levé avec la nette impression qu’il manquait quelque chose à ta vie, quelque chose – ou plutôt quelqu’un – qui était parti de ta vie sans que tu aies la chance de lui dire au-revoir et tu te sentais profondément atteins par ce manque qui avait été creusé au fil des années. Si tu avais certes recouvré ta vue, tu n’avais pas retrouvé les personnes qui étaient parties d’elles-mêmes au fil des ans, non, tu étais toujours profondément seul, malgré l’omniprésence de Sethi et Ubis à tes côtés. La créature serpentiforme était d’ailleurs bien sage depuis que tu t’étais réveillé, mais tu n’en étais pas plus surpris alors que tu finissais ton déjeuner pour reprendre ton chemin vers la bibliothèque. Sethi savait, malgré tout, quand ses piques te feraient et quand elles te ferraient fulminer plus que de raison et là.. Il savait que ce n’était pas un de ses jours où il pouvait faire ce qu’il voulait de sa langue fourchue et volubile. Ubis te suivit jusqu’à la bibliothèque où tu t’installas dans un des fauteuils, prenant soin de déplier une lettre que tu avais gardé précieusement pendant toute ses années, celle de ta fille adoptive, celle de son départ, celle que tu n’avais pas pu lire avant un certain nombre d’années par peur que demander qu’on te la lise dévoile quelque chose de compromettant au sujet de sa nature. Cependant, depuis que tu avais recouvré la vue, tu avais eu des réponses aux questions qui légitimaient sa disparition, toi qui avais appelé à ce qu’on la cherche dès le lendemain de son départ sans qu’il n’y ait la moindre information. Tu avais baissé les bras, décidé que de toute façon, si elle ne voulait pas que tu la retrouves, tu ne la retrouverais pas. Et tu avais déménagé, mais tu n’avais jamais oublié la lettre, toujours avec toi parce que tu ne pouvais te résoudre à l’oublier, non.

Ubis resta avec toi un moment, sa tête posée sur tes cuisses tandis que Sethi était étalé sur une étagère quelconque et que le ciel se gâtait doucement de nuages sombres. Il allait pleuvoir, peut-être même allait-il faire de l’orage, tu n’en savais rien, tu t’en fichais même. Tu continuais de lire ton ouvrage, à peine plus convaincu par les propos qui y étaient tenus, quand Ubis se leva pour descendre au rez-de-chaussée, comme piqué par une envie de manger quelque chose. Tu n’en fis pas plus état que ça jusqu’à ce que Sethi ne descende de son étagère pour rejoindre la porte de la bibliothèque. Tu l’observas curieusement, un sourcil arqué, avant de reprendre ta lecture, plus ou moins serein. Tu entendis quelques bruits de porte venant du rez-de-chaussée, mais tu étais persuadé qu’il s’agissait là d’Ubis qui faisait encore un bon bordel avec les portes. Tu étais habitué maintenant. Cependant, ce fut la voix de Sethi qui te poussa à t’interroger. « Je sais qu’aujourd’hui n’est pas la journée, Hash, mais je crois que notre gros chaton est pas très content, là en bas. » Tu soupirais doucement avant de poser l’ouvrage sur le bureau, te levant de ton siège pour rejoindre la porte de la bibliothèque, t’arrêtant quelques secondes pour laisser le temps au serpent de grimper pour rejoindre ton avant-bras. Tu récupérais, en quelques secondes, ta vision en couleur alors que tu descendais les escaliers pour trouver Ubis sortant de la cuisine, le poil hérissé. Tu haussas un sourcil et il feula doucement, grattant le sol de sa patte avant de cracher en direction de la cuisine. Voilà un curieux comportement. Tu descendis les quelques marches restantes avant de traverser la pièce pour rejoindre la cuisine, t’appuyant alors contre l’encadrement alors que tes yeux distinguaient désormais sans mal la présence d’une jeune femme aux cheveux roux qui semblait prendre son déjeuner dans tes propres provisions. Tu soupiras doucement avant de demander. « Je peux savoir ce que vous faites là, chez moi ? » Tu n’étais foncièrement pas d’humeur à traité avec une voleuse, mais soit, tu allais être cordial et ne pas appeler les gardes toute suite. Il était vrai qu’à Beauclair, tu avais pris l’habitude de ne pas toujours laissé ta porte fermée ni même tes fenêtres mais tout de même… C’était la première fois que l’on te volait en plein jour. Ubis passa entre tes jambes et vint feuler à nouveau sur la jeune femme, son poil hérissé le donnant l’air d’avoir été électrocuté par la foudre qui n’était pas encore tombée, par ailleurs.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

CODAGE PAR AMATIS

Hashmàl Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
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What is truth if not an illusion?
Mar 30 Avr - 13:57
Tout roublard en ce monde sait ce que signifie les pas de quelqu'un qui approche, tout apprenti-voleur les craints mais pour ma part, je sais ne rien avoir à craindre. Certes, il y a ce sale chat qui me fixe, trop gros et trop intelligent de vue de nez je dirais mais c'est un chat, ces bestioles sont véritablement des teignes. Comme les lions, tiens, ceux-ci ont peu de viande mais le défi de la chasse est quelque peu vivifiant. Le vent soufflant sur mes écailles, la membrane couvrant mes yeux pour que ceux-ci ne sèchent au vol alors que je descend en piqué. Je regarde le chat et mon estomac gronde mais je ne vais pas manger le chat. Sans doutes est-il entré à ma suite pour...

ah oui, mon jambon! Je tire mon couteau, fier outil de combat et la pire menace au monde pour les tables de bois et le fromage pour en trancher une lanière que je lance vers l'animal qui semble tenter de rivaliser avec un de ces étranges ballons... Le mot m'échappe mais me reviendra alors que je prend pour ma part une nouvelle bouchée. Oh, les pas, oui, un voleur aurait peur mais je ne suis pas une voleuse et le fait que l'occupant des lieux ne semble pas se planter me fait me souvenir du plaisir malin lorsqu'Hash me faisait trop la morale. Un aveugle peut se déplacer avec grâce et assurance dans un domaine qu'il connait sur le dos de ses mains mais il arrivait, lors de nos empoignades, que certains meublent soient déplacés silencieusement et, avec un sourire, je me souviens du vieux mage crier en tentant de ne pas jurer pour m'apprendre les gros mots. Oh, s'il connaissait maintenant mon répertoire!

Cela dit, le temps est une bien étrange chose et, pour un humain, les 24 dernières années auraient fait de cruels ravages sauf si mon « père » aurait prit soin de faire usage de magie à des fins esthétiques mais l'homme qui arrive dans la cuisine alors que je lance la tranche de jambon sur la tête du gros félin mécontent (ce qui, d'ailleurs, ne semble pas l'amuser et ne va sans doutes pas l'appaiser) en portant le jambon à ma bouche alors que je détail le vieil homme. Peut-être est-ce que je pourrais être plus présentable mais le fait est, ce n'aurait sans doutes rien changé, le vieux demi-elfe ne pourrait pas voir ma tenue de voyage poussièreuse, mes bottes sales qui ont laissés des traces sur le précieux plancher (la boue soit damnée (enfin, j'espère que c'est de la boue et pas la variante avec un S, les chevaux sont sales (mais déliceux))). Le couteau en main, je me prépare une nouvelle munition anti-félin lorsque j'arrête mon geste. Quelque chose ne colle pas, je met un instant à comprendre ce qui en est alors que je porte mon pouce à ma bouche. Oh, je ne me suis pas coupé (je ne suis pas si sotte (et mon couteau n'est pas assez affuté... je dois investire dans cela pour l'avenir (ou pas, je veux pas risquer de me couper))) Mais je remarque les yeux du vieil homme suivre le mouvement. Mes propres yeux s'écartent de surprise alors que je m'approche d'un pas, puis d'un autre prudent.

Oui, définitivement, les pupilles de l'homme se dilatent, je peux le voir et je sens une sainte fureur monter en moi. L'homme qui est là porte bien l'apparence de mon tuteur, celui qui m'a soigné quand les humains m'avaient reniés mais le fait qu'il peut voir, quelque chose qu'il m'a dit que sa magie ne pourrait guérir (et que son égo semblait avoir toujours empêché de consulter un confrère pour ravoir (non, je ne connais pas l'histoire, je sais rien sauf qu'il est aveugle et ce n'est que plus tard que j'ai réalisé qu'un mage pourrait lui rendre la vue)) alors la réponse est simple. Mais avec la fureur vient non pas le feu dans mes veines mais une colère froide. Très froide alors que je sens mon corps glacer, la température pourtant agréable devient bien plus froide.

« Qui es-tu, toi, pour habiter dans ce qu'on m'a dit être la demeure de Hashmàl Pâarvhus? Tu sembles pareil mais je ne suis pas dupe, tu es un usurpateur. »

Le chat crache aux pieds de cet intrus et je me surprend à baisser les yeux sur l'animal, mon propre regard perdant soudain toute humanité alors qu'un grondement furieux me monte en gorge, un son que nul humain ne pourrait produire et qui inspirerait la peur sainte à tout animal mais celui-ci semble dépourvu d'instinct de survie. Mais peut-être au fond le vieil homme est-il bien le vieil homme, peut-être avait-il tendance de fixer jadis (24 ans, j'ai oublié un peu son maniérisme) et je jette au sol le bout de jambon qui, au contraire de ce que jambon devrait faire, ne colle pas mais éclate, congelé proprement par le contact de ma peau et ma fureur. Je serai fixée s'il me voit ou pas alors que j'arme mon poing, couvert de jus de jambon, et le lance sans présavi vers le vieil homme avec plus de force que d'adresse (je suis rarement celle qui lance le premier coup, encore plus sous le coup de colère (et ceci est clairement plus un test, voir si le vieil homme verra mon poing arriver ou pas. Un nez éclaté peut être pardonné mais s'il évite, son nez est le dernier de ses soucis.))
Renarde Pâarvhus
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Hashmàl Pâarvhus
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Hashmàl Pâarvhus
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Mar 30 Avr - 17:17




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☾☾ Tu n’étais pas un mage stupide, mais tu n’étais probablement pas ce qui se faisait de plus futé dans le domaine de la magie et parmi tes pairs. Après tout, lorsque tu perdis ta vision, tu savais, d’une certaine manière, que tu aurais pu faire appel à un confrère, essayer de trouver une solution par ce biais mais ceux que tu avais consulté ne semblaient pas être habilités à ce genre de manœuvres qui s’avéraient être parfois dangereuses, autant pour le mage que pour le patient. Alors tu avais évité. Ne voulant pas perdre plus que ce que tu avais déjà perdu, si tu pouvais garder ton cerveau intact, tu serais parfaitement satisfait de ne plus rien voir du tout, bien évidemment. Non, mais tu avais cherché, malgré tout, tu avais récuré les bibliothèques en quête d’ouvrages qui pourraient contenir une solution, avec l’aide de ton frère ou de vieilles connaissances qui acceptaient d’aider le mage bougon, un peu chafouin par moment, que tu étais. Oh, tu avais trouvé de drôles de choses, soyons parfaitement honnêtes à ce sujet, que tu n’aurais même pas imaginé pouvoir être conçu et pourtant, ces drôles de petites manigances étaient conçues et parfois, même, testées sur des victimes innocentes, selon les ouvrages. Notamment l’implantation de globes et nerfs oculaires animaux dans un corps humain ou inversement. C’était une petite expérience que tu n’avais guère envie de tester et c’était pour cette raison que tu étais resté loin de tes confrères mages qui tentaient des petites choses de ce type pour rendre la vue, un sort classique et simple pour rendre la vision n’existant malheureusement pas. Donc, tu étais resté autant de temps que possible sans rien voir, seul le chaos et le néant de l’obscurité répondant à tes demandes de couleur et de paysages fantasmagoriques qui ne se dévoilaient que lorsque tu faisais usage d’oniromancie. Cependant, tu n’en faisais pas usage tous les jours, les clients étaient généralement rares malgré tout, surtout en temps de guerre, et tu avais fait de l’obscurité une continuité, faisant de ton mieux pour ne pas tomber dans une spirale mortifère où ta seule pensée serait ton refuge. Tu n’avais même jamais vue celle que tu considérais comme ta fille, te fiant très légèrement aux mots des autres, à ce que tu pouvais comprendre au toucher mais c’était tout. Tu aurais aimé avoir l’occasion de la voir mais le temps que vous aviez passé ensemble était composé de cette obscurité constante pour ta vie. C’était un regret que tu avais, de ne jamais avoir eu l’occasion de voir Renarde, c’était une certitude. Mais si tu aimais te plaindre et te morfondre un peu sur ton sort, tu n’allais probablement pas le faire maintenant.

En effet, une demoiselle se trouvait devant toi, en plein délit de pillage de ta cuisine et de ta nourriture – même si tu n’en avais strictement rien à faire pour être parfaitement honnête, il y avait toujours trop pour une seule personne – et Ubis grognait, feulait et crachait, comme pour te protéger. Alors bien que tu croyais fort aux talents d’Ubis, tu ne voulais vraiment pas qu’il arrache la peau de la jeune femme qui semblait somme toute te connaître à la façon qu’elle avait de t’observer comme si tu étais un animal de foire, ce qui te faisait froncer les sourcils. Ton regard se pose sur ton ocelot, qui se débat désormais avec une tranche de jambon, laissée tombée sur son museau, l’obligeant à feuler un peu plus tandis que tu sens Sethi qui se resserre un peu sur ton bras comme pour te dire de rester attentif à la jeune femme, chose que tu ne tardes pas à faire, tes yeux se posant sur elle. L’atmosphère devient froide, glaciale même tandis qu’un morceau de jambon éclate au sol en même temps que ses paroles se diffusent à ton égard. Tu hausses un sourcil, l’arquant alors qu’elle te prend quelque peu au dépourvu. « Je suis Hashmàl Pâarvhus, demoiselle. Nul usurpateur ne vit dans cette demeure. » Tu n’étais probablement pas assez futé pour comprendre pourquoi ce genre de raisonnement arrivait dans la tête de la jeune femme à l’heure actuelle. Après tout, tu n’étais probablement pas une lumière mais en l’occurrence, une telle question te laissait quelque peu dubitatif quant à ce genre de situations. Tu ne comprenais guère ce qui se passait à l’heure actuelle. Après tout, la jeune femme avait quelque chose de familier, mais en même temps… Tu avais découvert tant de gens après toutes ses années et ta mémoire n’était pas du tout infaillible, comme pouvait le prouver nombreuses rencontres où tu étais incapable d’avoir le nom sur un visage ou sur une voix. Cependant, contrairement à d’autres, cette jeune femme avait véritablement quelque chose de particulier qui te faisait entendre que tu la connaissais, mais pas moyen de comprendre pour l’instant, même si tu sentais qu’une fois son identité révélée, tout s’éclairerait. Mais pour l’heure, tu voyais sa main se fermer pour devenir un poing et se rapprocher très rapidement de ton visage. Oula. Tu esquivas du mieux que tu pouvais étant donné que tu étais dans l’encadrement de la porte, encore, et dans ton mouvement, tu te pris les jambes sur le corps d’Ubis et tu t’écrasas au sol, sur les fesses. Oh, tu avais bien l’air ridicule. Tu fronçais légèrement les sourcils en voyant Ubis venir se faire pardonner en posant son museau contre ta main avant que tu ne relèves les yeux vers la demoiselle. « Alors… Que vous piquiez ma nourriture passe encore.. Mais essayez de me frapper sans raison ? Je peux savoir c’est quoi votre problème ? » Tu demandas, et quand bien même ton visage montrait un peu d’irritation, ta voix n’en dévoilait aucunement alors que tu t’appuyais sur Ubis, très légèrement, pour te relever correctement et épousseter tes vêtements qui étaient désormais légèrement tâchés par la fine poussière qui était de façon régulière sur le sol, malgré ta passion – maigre – pour le ménage.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

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Hashmàl Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
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Lun 6 Mai - 12:56
[color=#330099]Je regarde le mage et son chat alors que ceux-ci tombent cul par-dessus tête. Visiblement le demi-elfe ne m'avait pas venu venir avec cette frappe vicieuse... ou au contraire m'a vu venir. Ce qui était une rage chaude au creux de mon ventre devient alors un noyau de glace pendant que celui qui se dit être Hashmàl se relève tant bien que mal. Je sens mon sang glacer dans mes veines alors que je repousse d'un mouvement gracieux du cou mes cheveux de ma nuque et tire de là une épée courte (Je suis prudente, je n'ai envie d'une nouvelle coupe de cheveux). La fureur ne peut se déverser par les flammes qui dérobent toute chaleur et laissent une chappe de glace lumineuse alors que je suis sous la forme d'un foutu bipède pour ne pas “faire peur à tout le monde” (Les gens ont peur des dragons, Renarde. Ils ne comprennent pas que vous n'êtes pas simplement des destructeurs (bien que pour l'instant, je ne suis pas contre l'idée de prendre mon envol et bruler le domicile de ce faux-père))).

« Tu n'es Hashmàl Päarvhus, usurpateur. Et je t'avertis, ton chat est sur le point de m'attaquer et n'en réchappe alors tu ferais bien de le faire ramper à tes pieds sans quoi j'en fais un nouvel ourlet à ma cape.» (Ce qui me rappelle que je dois la faire nettoyer et recoudre, les humains sentent le froid, au contraire de moi.)

Ma prise sur ma lame est beaucoup trop rigide, montrant un manque de connaissance de cette arme (ce qui n'est pas faux, je n'aime pas me battre avec le bout de fer) mais mes yeux sont maintenant deux orbes de la couleur d'un ciel d'été. L'air entre moi et le mage est rendue glaciale, mon souffle visible et la rage menaçant de me faire perdre la mesure.

« Je sais que tu n'es pas celui que tu prétends être puisque j'ai passé des années avec Hashmàl Päarvhus, au contraire de toi qui semble n'avoir vu que la surface. Mais c'est là que tu t'es planté, peu importe ce que tu es, puisque mon père ne voit rien. Alors tu vas être très gentil maintenant et me dire ce que tu as fait du mage sans quoi je jure que je ne laisserai que tes os congelés et brulés à la garde.»

Des larmes viennent couler sur mes joues et geler là comme des pierres précieuses et je ne fais rien pour les écraser ou les repousser. Qui que cette personne soit, elle ne me connaît pas, elle prétend être un homme qui m'a soigné, nourri, aimé comme sa propre fille et qui doit être mort. Oui, il est clair que mon père saurait qu'un usurpateur utilise son nom pour se faire de l'argent. Les larmes ne sont pas pour montrer ma faiblesse mais la douleur de la perte et la rage qui gronde en moi.

« Dis-moi ou se trouve mon père ou affronte la justice de sa progéniture!»
Renarde Pâarvhus
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