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Brume Cytise aen Caed - I'm the violence in the pouring rain, I'm a hurricane
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Brume Cytise aen Caed
Ní meór an'tiarmé aetrú.
Brume Cytise aen Caed
Race Race : Aguara
Habite à Habite à : Les forêts de Velen
Couronnes Couronnes : 29131
Messages Messages : 31
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Ní meór an'tiarmé aetrú.
Mer 8 Mai - 17:31
La vie est une farce, le monde mon terrain de jeu
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Brume Cyrine aen Caed

ft. Hattie Watson
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
nom: aen Caed, elle s’est ainsi nommé, ayant perdu son nom. Il signifie « appartient à la forêt » en langue ancienne, un nom qui lui convient très bien ; prénom: Brume comme premier, Cyrine en second, des noms qu’elle s’est elle-même choisis lorsqu’elle eut besoin d’en avoir un. ; âge: 25 printemps ; lieu de naissance: Elle est née en Edding, une province sous hégémonie impériale.  ; lieu d'habitation: Les forêts de Velen aux alentours de Novigrad ; date de naissance: En novembre 1250 à priori ; race: Née elfe, Brume est dorénavant une aguara, une viexène, une femme-renarde, une abomination, les qualificatifs ne manquent pas. ; profession: Elle aurait pu continué à s'amuser de tourmenter le monde des années durant mais il faut bien gagner sa vie pour subsister et céder à tout ses caprices alors Brume est devenue l'herboriste et la chirurgienne en chef d'une troupe de scoai'tael mais elle aime aussi se dire taxidermiste lorsque l'envie lui prend. ; situation amoureuse: Amour ? Ça se mange ? ; situation financière: L'argent, ça va, ça vient, elle arrive à se débrouiller avec ce qu'elle a. Sinon ? Elle se débrouille quand même. ; orientation sexuelle: Pourquoi choisir ? Bah d’accord, s’il le faut vraiment, Brume aurait une préférence pour les femmes ; groupe: Malgré les contentieux entre aguara et elfe, Brume fait partie des scoai'tael qui voient en elle une elfe.

you're a storyteller
Suis le petit papillon blanc jusque dans son terrier...

La nuit était tombée sur le bois de Caroberta et tu observais les étoiles le sourire aux lèvres, faisant danser ta flûte en os entre tes doigts fins et agiles. Tu t’amusais à inventer des constellations t’essayant à quelques aires de temps en temps alors que le vent faisait bruisser les feuilles autour de toi en même temps que tes cheveux d’un roux flamboyant. C’était une nuit sublime et aucun nuage ne venait brouiller l’horizon. L’instant était définitivement magique et tu laissais tes jambes se balancer d’avant en arrière du haut de la branche sur laquelle tu étais assise au-dessus de la canopée lorsqu’un hurlement te fit froncer les sourcils d’ennui. « Cesses de geindre, tu me gâches le spectacle ! » Ta queue vint fouetter le visage de l’homme pendu par les pieds à côté de toi pour appuyer ton invective. Le bougre s’était pris pour un chasseur de monstres et c’était mis en tête de te tuer mais n’est pas sorceleur qui veut et il s’était heurté à un os. Il avait été bien en peine de tomber sur toi et tes illusions et si tu le laissais en vie pour l’instant, la distraction qu’il t’offrait finirait très vite par te lasser. Tu t’amusais encore à lui infliger des visions d’horreurs par quelques illusions morbides lui offrant la sensation terrifiante d’avoir une multitude de pattes d’insecte grouillante sur l’entièreté de son corps, entrant dans sa bouffe pour obstruer ses voies respiratoires. Tu lui avais également fait croire qu’il se faisait violer par un bœuf de deux tonnes, qu’il s’était fait ouvrir le ventre par un scolopandromorphe particulièrement affamé mais le plus drôle restait encore son visage alors qu’il se voyait bruler sur un bucher, sentant les flammes lécher sa peau pour y déposer des cloques alors que ses poumons se remplissaient d’eau si bien qu’il ne pouvait pas crier. Tu avais une imagination foisonnante mais celui-ci n’était plus aussi amusant qu’au début. D’un mouvement de griffe, tu coupas la corde qui retenant ses pieds, riant en réponse à son hurlement et tu stoppas la corde alors que son visage n’était plus qu’à une vingtaine de centimètres du sol une vingtaine de mètres plus bas. D’un mouvement souple, tu te redressas et sautas de branche en branche pour le rejoindre au niveau du sol, ton sourire espiègle persistant sur tes lèvres. Tu te penchas vers lui, mettant un terme à tes illusions pour lui laisser l’occasion de dernières paroles. Qui furent d’ailleurs des plus décevantes... « Pourquoi… ? » Tu éclatas d’un rire cristallin, t’allongeant au sol en face de lui, le menton posé sur tes paumes alors que tes jambes s’agitaient joyeusement dans les airs. « Pourquoi pas ?! Oh ne fait pas cette tête petit homme ! Je sais ce que tu dois te dire "cette fille est un monstre infâme !" Mais saches que dans cette poitrine, un petit cœur bas aussi et il est si blessant de voir un tel dégout dans ton regard. » Lanças-tu, faignant d’être vexée, jouant à outrance de ton visage innocent. « Oh, tu sais, je n’ai pas toujours été ainsi, avec ses oreilles et cette queue, je suis né elfe figures toi. Oh je ne m’en souviens pas très bien, dans tous les cas, cela devait être ennuyeux. Il faut dire qu’ils ne sont pas bien marrants ces longues oreilles, vous non plus d’ailleurs ! »

***

Une fillette courait au bord de la rivière Sylte. Elle avait encore quitté sa maison en catimini pour partir à la chasse aux papillons et elle avait repéré sa cible, un superbe insecte aux ailes d’un jaune rayonnant bardé de tache brune. Cette fois, il ne lui échapperait pas, elle allait l’attraper et lui planter une épingle dans le thorax. Elle martelait le sol glissant de ses petits pieds, les mains tendues vers le ciel pour saisir sa proie. Cette fois elle allait l’atteindre, il n’était plus bien loin. Elle prit appui sur une pierre, bras tendu, elle joint les mains autour de l’insecte avant de perdre l’équilibre et de chuter dans la rivière, relâchant son étreinte sur sa prise qui prit son envol avant de disparaitre dans un rayon aveuglant du soleil. La petite, les fesses dans l’eau, envoya un coup de poing rageur dans l’ondée avant de croiser les bras d’une mine boudeuse. Cette fois elle l’avait presque. Oh, elle était en colère, mais surtout, elle avait envie de pleurer en réalisant la douleur qui s’était emparée de son bras. Elle s’était écorchée sur une pierre en tombant et si elle ne l’avait pas remarqué tout de suite, elle voyait maintenant de fin filé de sang s’échapper dans la rivière. Elle reporta son attention sur son bras et sentit les premières larmes couler quand un éclat bleuté passa devant son regard. Relevant les yeux, elle vit le plus beau papillon qui lui fut donné de voir. Ses ailes azuréennes semblaient briller du même éclat que la surface de l’eau baignée par les rayons du soleil et des fins liserées noires et dorée formaient des arabesques des plus élégantes. Interloquée par sa beauté, elle oublia sa douleur et le regarda se poser sur son bras. Une fois la surprise passée, elle tenta de l’attraper de son autre main mais lorsqu’elle la rouvrit, l’insecte n’était plus là et un autre apparut devant son regard. Plus une deuxième, un troisième et bientôt ce fut une multitude de papillons qui virevoltaient autour d’elle. Elle se joint à cette chorégraphie féérique, dansant au milieu de l’eau, riant aux éclats, les pieds dans la rivière, faisant s’élever des gerbes d’eau miroitante reflétant les rayons du soleil. Elle essayait de les attraper mais ils semblaient disparaitre à chaque fois qu’elle les touchait et pourtant, ils ne fuyaient pas, comme attirés par les cheveux flamboyant de la petite fille.

Soudain, ils volèrent tous de concert et formèrent une haie d’honneur devant une silhouette découpée dans les rayons du soleil couchant. Une silhouette longue et gracile surplombée de deux oreilles pointues. « Tu aimes les papillons petite ? Si tu veux, je peux te montrer bien plus de merveille et même t’apprendre à faire apparaitre des papillons de toutes les couleurs. » La petite ne pouvait pas voir le visage de la femme qui se tenait face à elle sur la berge, mais sa voix et sa manière de parler laissait percevoir la forme atypique de sa mâchoire. En mettant sa main en visière, la petite put enfin apercevoir deux yeux mordorés au milieu d’une figure recouverte de fourrure et au museau allongé. La vixène lui tendait la main et affichait un sourire étrangement bienveillant malgré ses rangers de dents pointues. La petite observa une nouvelle fois les papillons qui semblaient changer de couleur et de forme à l’infini, l’émerveillant toujours plus des figures qu’ils formaient en virevoltant. Elle s’approcha alors doucement de la silhouette et tendit sa petite main pour saisir la sienne. Elle n’entendit alors pas la voix de sa mère l’appeler au loin par son prénom perdu dans le vent alors que sa main touchait celle de l’aguara et qu’elle disparut avec elle dans une nuée d’illusion enchanteresse.

Durant des mois, elle vécut avec la vixènes qui s’occupa d’elle comme une mère, la nourrissant de plante et de potion qu’elle n’avait jusqu’ici jamais vue ni sentit. Les jours et les semaines passent et elle sentait peu à peu sa mémoire s’effilocher alors qu’une jolie fourrure rousse commençait à s’étendre à la base de ses cheveux pour recouvrir petit à petit sa nuque et son front. Bien vite, ce fut de jolies oreilles, plus pointue encore que celle qu’elle arborait à l’origine, qui prit place sur le haut de sa tête. L’elfe disparaissait peu à peu pour laisser place à l’animal. La petite était en train de changer, irrévocablement, mais elle s’en fichait parce que maintenant, elle était capable de faire apparaitre autant de papillon qu’elle le voulait. Elle était aussi capable de cacher ses nouveaux traits bestiaux qui prenait place sur son corps, mais la plupart du temps elle n’y prêtait aucune attention, préférant ressembler à tous les membres de ce qui était devenue sa nouvelle famille.

Jusqu’au jour où ses véritables parents réapparurent accompagnés de deux chasseurs armés jusqu’aux dents. La petite se souvint juste de sa nouvelle mère lui disant de prendre une apparence elfique et de la garder avant de mourir d’une flèche au travers de la gorge. Elle eut alors tout juste le temps de cacher sa fourrure avant que des bras la saisissent par la taille pour l’emmener loin de la forêt, de sa nouvelle maison. Elle se retrouva donc ramenée de force dans sa famille d’origine mais cette fois, les fenêtres étaient obstruées de barreau et les portes fermées à doubles tours.

Mais la petite s’en fichait, tant qu’elle pouvait faire apparaitre des papillons...


***

Tu marquas une pause dans ton récit, observant le papillon posé sur le nez de l’homme avant qu’il ne s’envole et disparaisse en une pluie d’étincelles alors que tes jambes se balançaient toujours joyeusement et que tes lèvres étaient toujours ourlées d’un ravissant sourire. « Oh, je sais ce que tu te dis ! » Lança-t-elle en roulant sur elle-même pour s’allonger sur le dos et remonter le menton pour fixer de nouveau son regard espiègle sur le pauvre bougre. « Une femme-renarde pour une enfant, ce n’est que justice. Sauf que le monde n’est pas juste petit homme, le monde n’est jamais juste. »

***

Tant qu’elle pouvait faire usage de ses illusions, la petite était heureuse. Elle pouvait vivre enfermer dans la prison qu’était devenue sa chambre, ça n’avait plus d'importance puisqu’elle pouvait s’évader dans les illusions grandioses qu’elle créait, dans les paysages sortis de son imaginaire et les contes et légendes qu’elle s’inventait. Sauf que ses parents ne le voyaient pas ainsi, ils lui interdirent de faire usage de ses pouvoirs qui les terrifiaient et la menacèrent même de faire appel à des mages ou encore à du dimeritium. Bien qu’elle ait gardé son visage elfique, ils voyaient bien dans ses yeux qu’une bête avait pris possession de leur fille bien plus fourbe et agressive qu’avant. Elle échappait à leur contrôle et ils avaient peur de cette fille qui n’était plus la leur car ils l’avaient sauvé bien trop tard, à supposer qu’il n’était pas trop tard à la seconde où elle avait posé les yeux sur la femme-renarde. Ils avaient peur mais ça la petite n’en avait rien à faire. Elle voulait jouer avec ses illusions, faire apparaitre mille couleurs, et quiconque tentait de l’en empêcher ne méritait que sa colère.

Le couple finit par faire appel à un druide dans l’espoir que le phénomène soit réversible. Les jeunes générations d’elfe étaient si rares et précieuses que perdre un représentant de la race était inadmissible pour ses parents qui avaient condamné le soulèvement d’Aelirenn. Ils ne pouvaient tolérer de voir une aguara voler leur enfant mais c’était naïf et surtout peine perdue, le processus était irréversible et le druide n’arriva qu’à énerver la jeune vixène. Il installa l’enfant dans la cuisine de la petite chaumière pour tenter des rituels divers sous le regard de ses parents. Il tenta de brider sa magie d’illusion… et signa par la même occasion son arrêt de mort. Dans un réflexe de défense, le druide fut pris dans une illusion qui le téléporta au bord d’une falaise. Il avait beau savoir que ce n’était pas réel, la surprise le fit reculer brusquement et il heurta un objet qu’il ne put pas voir, emportant plusieurs choses dans sa chute avant de toucher le sol avec une vive douleur dans le dos. Lorsque l’illusion se dissipa et que le plafond de la chaumière réapparu, le druide entendit les hurlements des parents et au moment où il voulut parler il sentit sa gorge s’obstruer. Alors il comprit, en reculant il avait bousculé le plan de travail de la cuisine sur lequel étaient posés des ustensiles et il emporta plusieurs couverts dans sa chute dont un couteau qui perçait maintenant son poumon. Il tenta à nouveau de parler mais seul un gargouillis infâme parvint à franchir ses lèvres alors que ses yeux se fermèrent sur le sourire enjôleur de la petite.  

La suite se passa très vite. Ses parents réalisèrent qu’ils préféraient la voir morte que devenir une aguara. Il avait eu la naïveté de croire que c’était réversible, maintenant ils ne leur restaient plus que la culpabilité de ne pas avoir suffisamment bien veillé sur leur enfant. Il ne pouvait plus la garder avec eux, mais ne voulait pas non plus prendre le risque qu’elle rejoigne ses nouveaux congénères. Ils devaient s’en débarrasser. Mais ils s’y prirent avec trop d’empressement et trop de maladresse. La mère et le père plongèrent tous deux une lame dans le ventre de leur enfant quand une douleur insoutenable remua leurs entrailles. C’est le rire espiègle de ce qui fut leur fille qui leur rendit la vue, qui les firent réaliser que ce n’était pas leur enfant au bout de leur lame mais que chacun venait d’embrocher l’autre.


***

Le chant d’un oiseau nocturne résonna au moment où ta voix se tue dans un gloussement alors que tu te délectais de ce souvenir. « Oh ça va, arrête donc de me juger avec ce regard ! Si ces idiots n’avaient pas essayé de me brider, ils seraient peut-être encore en vie, ce n’est pas de ma faute s’ils ont voulu contrôler l’incontrôlable. Et puis tu sais, ça n’a pas été toujours rose pour moi non plus. En fait, ça a même été l’ennuie total. » Ta voix légère s’éleva vers les étoiles alors que tu faisais apparaitre les paysages des royaumes du nord autour de vous, des paysages bien différents de ceux de ton enfance, plus mornes encore.

***

Après le meurtre de ses parents, la petite fut traquée comme un animal par les elfes de la communauté à laquelle elle appartenait jadis. Elle ne comprenait pas pourquoi soudainement on tentait de la transpercer de flèche alors qu’elle ne faisait que jouer de ses illusions. Elle ne comprenait pas pourquoi ils étaient en colère et décréta que les adultes n’étaient décidément pas drôles. Comprenant qu’ils ne la laisseraient plus jouer, elle fuit dans les bois, seule et à peine âgée de dix ans. Elle erra des semaines, des mois, des années durant, dans les campagnes et les forêts des provinces d’Edding et de Mettina. Sa maitrise innée de la magie et de la fourberie lui permit de voler et de tromper ceux qui lui voulaient du mal et de survivre seule. Elle se retrouva isolée, incapable de retrouver ses nouveaux congénères qui auraient pu lui apprendre ce qu’elle était devenue exactement. Elle était seule et perdue, mais tant qu’elle pouvait faire apparaitre des papillons, rien n’avait d’importance.

Elle grandit, affuta ses talents en se jouant des humains et non-humains, en les volant, les aliénant d’illusions pour s’amuser de leurs réactions. La légende d’une jeune femme se promenant dans les bois entourée de papillons multicolores et précédant la ruine se rependit dans les contrées d’Edding et des pays limitrophes. Mais son terrain de jeu n’était plus assez divertissant, les bourgades isolées la lassaient bien trop vite. Elle voulait quelque chose de plus grand, de bien plus amusant.

Et son vœu fut exaucé, les guerres avec le Niflgaard éclatèrent et elle remonta vers le nord du continent pour suivre le mouvement des troupes et voguer de batailles en batailles. L’horreur de la guerre, la peur des champs de bataille, le danger des combats, tout cela lui passait au-dessus. Elle voulait de la distraction et ne doutait pas que voir des humains s’entretuer pour une guerre dont ils ne connaissaient pas les enjeux, était des plus divertissants. Oh elle non plus ne comprenait rien au tenant et aboutissant politique, elle n’était encore qu’une enfant dans un corps à peine adolescent et elle ne voulait qu’un peu d’action, elle voulait voir la violence à l’œuvre, celle vers laquelle elle se sentait attirée depuis cette fatidique chasse aux papillons. Tout ce qu’elle voulait s’était s’amuser et autant de personnes réunies au même endroit promettaient un spectacle grandiose.

Les échos de la guerre résonnaient sur tout le continent et les traces des massacres n’étaient pas bien compliquées à suivre. Lorsqu’elle tombait sur un champ de bataille, elle se trouvait toujours un endroit à l’abri duquel l’observer, bien camouflé derrière sa magie en s’enveloppant d’un manteau de brume. Elle se choisissait alors un favori, généralement un soldat avec une gueule moins ravagée que les autres ou une armure plus rutilante et elle s’amusait à déstabiliser ses adversaires de ses illusions jusqu’à ce que son poulain meurt et qu’elle s’en choisisse un autre. Il n’était pas question de se choisir un camp, simplement de se divertir et cela fonctionnait à merveille.

Cela aurait pu durer encore longtemps, jusqu’à la fin de la guerre, mais visiblement ses petits jeux ne plaisaient pas à tout le monde. Elle ne savait pas qui lui avait joué cette mauvaise farce, mais elle se retrouva traquée par un sorceleur qui avait été payé pour débarrasser les soldats de la jeune fille brumeuse aux papillons des champs de bataille, un petit surnom qui l’amusait d’ailleurs beaucoup. Mais les sorceleurs, nettement moins. Elle eut beau se cacher, le bougre la retrouva et son visage innocent ne parvint pas à la sauver. Elle se sortit in extremis de l’affrontement en puisant dans les forces qu’il lui restait pour enfermer le mutant dans une cage de feu imaginaire. Blessée, éreintée, furieuse, elle s’écroula aux abords de la forêt de Brokilon.

Elle crut alors que ses petits jeux allaient prendre fin, que plus jamais elle n’arriverait à se relever, mais elle ne voulait pas déclarer forfait, elle ne voulait pas se retirer de la partie… Et une nouvelle fois son vœu se réalisa. Elle fut sauvée par les dryades de la forêt qui la soignèrent et la remirent sur pied. Elle tomba alors sous le charme de ses bois et de ses habitantes qui semblaient partager la même espièglerie qu’elle, qui semblaient pouvoir faire preuve de la même férocité. Elle décida de rester auprès d’elles, apprenant la médecine qui lui avait sauvé la vie. Elles lui enseignèrent ce qu’elles savaient, l’aidèrent à se trouver un nom alors qu’elle avait oublié le sien, firent presque d’elle l’une des leurs. Elles la nommèrent Cyrine alors qu’elle se choisit le nom de Brume en référence à son surnom des champs de bataille. Quant à son nom de famille, elle décida de simplement signifier son appartenance à cette forêt dans laquelle elle avait trouvé un refuge. Elle resta presque trois ans dans la forêt de Brokilon, devenant une excellente chirurgienne, aidant les dryades à soigner les troupes scoai’tael sous sa forme elfique après qu’on lui ait expliqué que son visage de vixène risquait de leur faire peur. Elle s’essaya aussi au tir à l’arc mais elle abandonna bien vite au profit du lancé de couteau, bien plus intuitif pour elle.  

Oh elle aimait les bois de Brokilon et s’y sentit presque chez elle, mais encore une fois, la jeune femme ne pouvait pas se contenter de rester en place. Elle voulait voir le monde mais surtout, elle voulait se venger des humains qui l’avaient traqué et avait tenté de l’abattre à de si nombreuse reprise. Oh avant tout cela n’était qu’un jeu, mais maintenant, les règles seraient plus sérieuses. Elle avait appris la méfiance aux côtés des dryades, elle avait appris à quel point l’homme n’était qu’un parasite cherchant à assujettir le monde et la moindre créature qui le peuplait.

Mais avant de partir, elle décida de laisser un souvenir impérissable dans la mémoire de ses sœurs dryades...

Une nuit, elles furent réveillées pour le parfum de la fumée, par le crépitement des flammes et très vite la panique s’empara de toutes les femmes de la forêt. Le feu était en train de ravager leur sanctuaire sylvestre. Elles tentèrent de l’éteindre en y jetant de l’eau, désespérant de le voir s’étendre face à leurs actions dérisoires. Nombreuses s’écoulèrent à genoux, nombreuses se mirent à hurler de douleur dans un flot de larmes en voyant leurs maisons, leur précieuse forêt en proie aux flammes. Toute leur existante partait en fumée, les étincelles s’élevant vers les étoiles, le feu alimenté par le souffle du vent de plus en plus puissant, de plus en plus cruel, si bien qu’à un moment il souffla si fort qu’il emporta toutes les flammes avec lui dans le ciel nocturne où elle disparurent comme si elles n’avaient jamais existé, laissant la forêt parfaitement intacte. Mais quand les dryades surmontèrent la surprise et comprirent que cela n’avait été qu’une illusion, Brume était déjà loin.


***

Ton rire résonna dans la nuit alors que tu faisais une nouvelle pause dans ton récit. « Oh, ne me regarde pas comme ça petit homme ! Je ne l’ai pas vraiment brulée leur forêt et puis, tu aurais vu leur tête aux brindilles, c’était à mourir de rire ! Elles couraient dans tous les sens en agitant les bras et en hurlant. C’était glorieux ! Et puis merde, je commençais à m’ennuyer comme un rat mort moi là-bas, je voulais juste m’amuser et il n’y avait pas beaucoup de distraction dans ses bois. Mais heureusement, il y en avait quand même quelques-unes… Tu sais, les dryades savent se ternir chaud la nuit et savent allier l’utile à l’agréable… » Dis-tu dans un clin d’œil évocateur. « Ah, heureusement que je pouvais prendre du bon temps ainsi, sinon je serais partis bien plus tôt ! » Te remémorer ces soirées de luxure que l’on ne soupçonnait pas réveilla en toi un feu qui ne dormait jamais vraiment au creux de tes reins. Tu sentis tes pupilles devenir plus animal et se dilater dans un ronronnement lubrique alors que l’une de tes mains se posa sur ta poitrine et que l’autre se dirigeait lentement vers ton intimité toute en lançant un regard des plus provocants au pauvre bougre qui ne devait plus avoir une goutte avoir un de sang dans les pieds à force d’être pendu la tête en bas. « Hm, ça me donne des idées de te raconter ça... » Ronronnas-tu d’une voix sensuelle avant de stopper tes mouvements et d’afficher un sourire moqueur. « Dommage que tu sois si moche, sinon je t’aurais chevauché jusqu’à ce que tu supplies grâce et que tu sautes comme un bouchon de champagne ! » Tu laissas résonner ton rire espiègle en roulant à nouveau sur le ventre pour lui assener une petite pichenette sur le front qui le fit gémir d’inconfort. « Enfin, où en étais-je ?... Ah oui, vous les humains, vous êtes vraiment méchant et pas bien malin ! »

***

En quittant Brokilon et en se rapprochant des zones habitées et des humains, Brume constata encore une fois à quel point les hommes étaient cruels et elle n’avait même pas besoin de se montrer sous sa forme de vixène pour gouter à leur animosité, ils semblaient détester tout autant ses oreilles pointues d’elfe. Ses mutations leur faisaient peur comme elles avaient fait peur à ses parents et ses traits elfiques les dégoutaient. Les hommes comme les elfes ne voulaient pas qu’elle s’approche de leurs enfants, comme si elle avait quelque chose à foutre des bambins, ça braille tout le temps, réclame toujours quelque chose et c’est aussi fragile qu’un moustique. Non, décidément, elle ne comprenait pas. Le seul moyen pour elle se s’intégrer quelque part était de cacher ses mutations et de se mêler aux elfes auxquels elle n’appartenait pas. Mais ses années à Brokilon lui avaient permis de se rapprocher de troupe de scoai’tael et elle finit par en intégrer une faisant la même chose que lorsqu’elle était auprès des dryades. Soignant leurs plaies, guérissant les malades mais cette fois en parcourant le monde et en faisant ce qu’elle aimait le plus, faire tourner les humains en bourrique. Elle avait vite compris le potentiel des écureuils pour les exaspérer et c’était tout ce qu’elle voulait. Alors elle cacha sa fourrure, se fit une place et elle s’en contenta, ne voulant pas être traquée par les aen seidh en plus des dhoins.

Les années passèrent et elle finit par se sentir pas si mal que ça avec les scoai’tael. Elle devint l’herboriste et la chirurgienne en chef de son escouade, un poste qui lui permettait de s’approcher des champs de bataille et s’en délecter encore sans avoir à se battre, c’était parfait ! Dorénavant, elle vit ainsi, mais son existence est loin d’être fini, elle est encore jeune et compte bien en profiter. Peut-être finira-t-elle pas se lasser de suivre les elfes, peut-être leur laissera tel le même type de souvenir que celui, impérissable, qu’elle laissa dans la mémoire des dryades de Brokilon.


***

Tu soupiras. Ton histoire était fini l’ennui t’assaillit à nouveau. Les humains étaient divertissants, dommage que ce soit bien souvent de courte durée. Enfin, tu t’étais déjà suffisamment attardé dans cette clairière, ton escouade devait se demander ce que tu faisais et tu allais devoir écourter cette charmante entrevue. Mais pas sans une dernière distraction. « Vois-tu, lorsque j’ai rejoint les scoai’tael, j’ai rencontré un halflin féru d’énigme et il m’en a appris quelques-unes alors j’ai une proposition. Je te soumets une énigme et si tu trouves la réponse, je te laisse partie. Qu’en dis-tu ? » Tu n’attendis même pas sa réponse avant d’afficher un sourire radieux et de décrocher l’un de tes petits couteaux de lancé de ta ceinture avant de le faire danser entre tes doigts. « Voilà l’énigme. Qu’est-ce que ce s’allonge et rétrécit en même temps ? » Tu vis le sourcil de l’homme se fronçait difficilement sur son visage boursouflé. Tu ne te souvenais même plus depuis combien de temps il était pendu ainsi par les pieds mais il semblait avoir toute la peine du monde à réfléchir. Ah tu n’étais pas patiente et tu t’étais bien gardé de dire que tu réservais cette même faveurs à toutes tes victimes sans qu’aucune ne soit sortie vivante de ce petit jeu. Et visiblement celui-ci ne faisait pas exception. Tu soupiras de dépit au bout d’une longue minute d’attente avant de pencher ta tête sur le côté, un léger sourire ourlant le coin de tes lèvres. La réponse était pourtant évidente. « C’est ta vie petit homme et je crains qu’elle touche à sa fin. » D’un mouvement fulgurant, tu tranchas sa gorge d’un coup net regardant l’espace de quelques secondes le sang se déverser de la plaie béante avant de t’en lasser à nouveau.

Tu finis par te relever, essayant ton couteau quand tu entendis la voix d’un membre de ton escouade. « Brume ? Ou es-tu ? On t’attend pour lever le camp. » « J’arrive !! » Hurlas-tu avant que l’elfe n’arrive aux abords de la clairière. Tu repris ton apparence parfaitement elfique et un ravissant sourire satisfait se dessina sur tes lèvres avant que tu ne te détourne de cette partie de jeu dorénavant finit pour retourner auprès de ta troupe.

state of mind
La petite fille brumeuse aux papillons des champs de batailles


En soi, il n’est pas bien compliqué de comprendre qui tu es, il faut dire que tu n’as jamais cherché à le cacher et tu en serais bien incapable. Ta nature de vixène, tu sais la dissimuler, tu l’as appris toute petite déjà, mais ta personnalité est aussi limpide que l’eau d’une rivière en été. Tu n’es pas difficile à cerner, le tout étant d’avoir le courage et la patience de le faire car tu as le don de dissuader tous ceux qui souhaiteraient te connaitre et ce pour de multiples raisons. Il faut dire que tu n’es pas le genre de personne que l’on aime fréquenter ou comme avoir comme amie. On pourrait même dire que tu es une inadaptée sociale et d’un côté, tu n’as jamais cherché à connaitre les conventions des rapports entre individus alors que de l’autre, tu as le don de mettre les autres mal à l’aise quand tu ne les exaspère tout simplement pas ou ne les fait pas fuir. Et pour cause, tout ce que tu penses, tu le dis, sans filtre ni te soucier d’éventuelles conséquences. Tel un enfant dans un corps d’adulte, tu dis ce que te passe par la tête quand bien même ce serait un secret. Ta nature est encore la seule chose que tu parviens à cacher, comprenant ce qui t’attend si ton escouade découvre qui tu es.

Mais même cela reste incertain, tel un secret sur la corde raide tant ton impulsivité te fait oublier toute mesure et prudence. Tu n’es qu’une enfant cherchant sans cesse à te divertir et ton manque de maturité te fait souvent partir au quart de tour lorsque quelque chose te contrarie. Et pire que tout, tu es possessive, telle une gamine qui lorsqu’elle décrète que quelque chose lui appartient, ne supporte pas que l’on prétende le contraire et tente de le lui prendre. Ces contrariétés peuvent te faire sortir de tes gonds, piquer des crises de jalousie et de colère insupportable et violente sans que tu ne cherches à te raisonner. C’est cette impulsivité qui rende ton secret si fragile lorsque l’on comprend que tu es prompt à sortir les griffes et les crocs pour défendre ton dû et tes arguments, quand bien même ils seraient invalides. Parce que en plus de cela, tu es têtue comme une mule et ne supportes pas d’avoir tort si bien que tu es prête à toutes les bassesses et mesquineries pour prouver que tu as raison.

Et mesquine, dieux que tu l’es. Tout prétexte est bon pour faire des plaisanteries qui ne font bien souvent rire que toi. Mais tout est sujet aux jeux, absolument tout. La vie est une farce, le monde ton terrain de jeu et chaque habitant est un petit pion avec lequel tu t’amuses sans égard pour sa personne. Ton espièglerie n’a pas de limite et lorsque tu ne t’amuses pas de tes illusions tu t’amuses de la naïveté des autres et de fourberie verbale car les énigmes sont devenues l’un de tes péchés mignons. Tu aimes faire croire à tes victimes jusqu’au bout qu’ils peuvent avoir une chance qu’ils ne savent bien souvent pas saisir. Tes jeux ne se limitent donc pas à tes illusions mais aussi à ton côté sibyllin et on peut ajouter ta lubricité à cette liste. Car si les distractions sont nombreuses à tes yeux, le sexe reste l’une de tes préférés et tu ne t’en caches pas, multipliant les partenaires comme tu multiplies les illusions. On pourrait te dire nymphomane, et cela ne serait pas loin de la vérité. Tu n’as alors aucune limite tant tu ne te lasse pas des découvertes que tu peux faire dans le domaine du plaisir. Tes partenaires finissent d’ailleurs bien souvent par le regretter, mais cela, tu n’en as que faire, tu es égoïste, individualiste.

Encore heureux que tu saches faire preuve d’un minimum de professionnalisme. Il faut dire que tu as l‘estomac bien accroché, la souffrance et le sang ne te font pas peur. Peut-être est-ce dû au fait que pour toi, rien n’a d’importance, tout est fait d’illusions et de jeu et que même la médecine est un badinage dont l’issue, la mort ou la vie de ton patient, signifie ton échec ou ta victoire et heureusement pour eux, tu déteste perdre ! La douleur n’est qu’un mirage à tes yeux, de même que la mort. Peut-être que tu te rendras compte un jour que la finalité des vies n’est pas un mirage, que toi non plus tu n’es pas immortel, mais pour l’instant, tu n’y songe pas, ne t’es même jamais posé la question. Tu vis au jour le jour sans te douter qu’ils puissent prendre fin d’un moment à un autre. Tu es totalement en dehors de la réalité, guidée par tes émotions vacillantes et tes envies. Rien n’a d’importance en dehors de cela, la vie n’est qu’une partie d’un jeu sans fin dont tu t’amuses à inventer des règles sans queue ni tête.

Ta vie défile au rythme de tes lubies et de tes désirs soudain et souverain. Tu es une femme obsessionnelle, lorsque tu veux quelque chose, tu l’obtiens ou le monde subit ta colère. Inversement, ta joie est proportionnelle à ta colère. Tu es lunatique, limite bipolaire. Lorsque tu laisses éclater ta joie, tu es tout aussi effrayante et dangereuse tant tu n’as aucune limite ni raison. Il en va de même pour tes passions, lorsque quelque chose t’intéresse, tu es investie à outrance. Rien ne peut te détourner de tes mélodies lorsque l’envie te prend de jouer quelques aires de flutes. Un instrument que tu t’es toi-même gravé dans un os de canidé.

Tu aimes la légèreté que cela peut t’apporter, comme un entracte dans la vaste comédie de ce monde. Il en va de même pour ta passion pour la taxidermie. Tu la découvris lors de tes années à Brokilon, lorsque tu apprenais la chirurgie. Il te fallait alors comprendre le fonctionnement d’un corps vivant, tu t’adonnais donc à la vivisection avant de trouver bien dommage de laisser ses jolies être se putréfier. C’est donc tout naturellement que tu appris seule à empailler ces petites choses qui décors maintenant ton lieu de vie, mais maintenant tu les agrémentes de tes fantaisies sans te contenter de ce qu’offre une nature parfois bien ennuyeuse à tes yeux.

Et l’ennuie, les dieux savent que tu ne supportes pas cela. D’aucuns pourraient dire que tu es hyperactive, mais une chose est sûre, tu détestes te refréner ou que l’on tente de t’y forcer. C’est pour cela que tu gardes encore rancune envers les humains et les elfes et ce malgré ta vie actuelle que tu passes au milieu d’eux. Et comme pour le reste, il est difficile de te raisonner et aucune de ces deux races n’est épargnée. Oh tu es rancunière c’est une certitude.

Brume, tu es une enfant dans le corps d’un adulte que tu ne maitrises pas toujours aussi bien que tu voudrais le croire même si tu sais t’en servir à merveille dans l’intimité moite d’une chambre à coucher. Tu es une enfant capricieuse, obstinée, impulsive, espiègle, lunatique et rancunière. Tu n’as pas de limites et ne supportes pas que l’on t’en pose. Tu prends tout ce qui t’entour pour un jeu, te fichant des conséquences et des regards que l’on pourrait poser sur toi et même lorsque tu te dévêtis publiquement ne supportant bien souvent pas le carcan des vêtements. Tu es une enfant Brume, et tu ne grandiras surement jamais.


get to know better
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Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ? Brume est une jeune femme frêle et sans défenses. Du moins c’est ce que l’on pourrait croire. Mais lorsqu’elle laisse parler sa bestialité, elle obtient une vitesse impressionnante si bien que rare sont les humains à pouvoir suivre ses mouvements. Mais pour ce qui est de se battre, la jeune vixène évite, n’ayant jamais appris à le faire. En revanche, elle excelle dans le lancé de couteaux parmi lesquelles elle en glisse des factices car son arme de prédilection reste ses illusions. Elle s’en amuse d’ailleurs énormément et s’en sert pour tourmenter les pauvres petits humains et non-humains car en bonne aguara, la magie de l’illusion est innée chez elle. Pour le reste, en tant que chirurgienne, elle connaît parfaitement le corps des êtres vivant de ce monde et sait parfaitement ou frapper pour faire souffrir ou au contraire, procurer du plaisir.

Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien? Au sein des scoai’tael, Brume est herboriste et chirurgienne, l’alchimie est donc une science qu’elle connaît bien mais elle sait aussi guérir les plaies et soigner les maux. Et lorsque c’est déjà trop tard, elle sait aussi s’occuper des corps même si elle préfère le faire sur les animaux que sur les humains ayant fait de la taxidermie un passetemps qu’elle affectionne particulièrement. Sa maison est d’ailleurs remplie de trophée en tous genres et même des créatures qui n’existent pas. Nekker à tête de lapin, canard à corne de sanglier, troll à tête de cheval, loup à plume de harpie. Elle s’amuse autant des illusions que du vivant. Ou du mort en l’occurrence...

Possèdes-tu une arme de prédilection lors des combats? Si oui, quelle est-elle et comment l'as-tu obtenue? Si non, est-ce que tu te considères comme polyvalent? En dehors de sa magie et de ses atouts naturels de vixène, Brume affectionne le lancé de couteaux mais elle ne se bat que très rarement au corps-à-corps. Préférant ce genre d’exercice dans un cadre bien plus amusant et lubrique…

Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir? Une idéologie ? Non honnêtement elle s’en contre fou. Brume n’aime pas les humaine, son but est de les faire chier le plus possible et elle a remarqué que les écureuils avaient un très bon potentiel pour leur pourrir la vie alors ça lui va. Elle ne s’en cacha pas d’ailleurs mais les scoai’tael ne s’en plaignent pas, ils savent qu’il est difficile voire impossible de lui imposer quoi que ce soit et ils sont bien contents d’avoir son aide, qu’importe les raisons.


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Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux? À première vue, Brume est une ravissante elfe aux nombreuses taches de rousseur, aux cheveux d’un auburn flamboyant et aux yeux d’une jolie couleur noisette saupoudrée d’éclat vert. Frêle, la jeune vixène n’est pas bien grande et très menue. Sa peau est recouverte de tatouages très colorés, tout comme les vêtements qu’elle affectionne, quand elle ne se contente pas tout simplement de se balader nue ou pas loin de l’être. Haute en couleur, elle aime les tenues tapes à l’œil et criardes, mixant souvent tout et surtout n’importe quoi. Le moins qu’on puisse dire est qu’elle ne passe pas inaperçu, même au sein des scoai’tael. En somme, Brume n’est pas une femme qui inspire la crainte, mais lorsqu’elle laisse son essence se révéler, de longues oreilles touffues apparaissent sur le haut de sa tête et une queue s’agite dans son dos pour refléter son humeur. Mais lorsque les choses deviennent sérieuses, sa tête devient celle d’un renard au pelage roux et ses doigts se métamorphosent en griffe.

Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis nous en un peu plus? Truc, Machin, bidule ou Virgil les jours où elle est de bonne humeur, sont les noms du chien errant qui suit Brume partout. Sinon il y a bien une arachnomorphe qu’elle a pris l’habitude de nourrir dans les bois, toujours la même. Mais elle ne l’affectionne pas au point de lui donner un nom.

Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail? En dehors de sa passion pour la taxidermie, Brume s’adonne à son activité favorite, faire tourner le monde en bourrique, rendre les humains chèvre, marteau, totalement dingue, que ce soit avec ses illusions ou sans d’ailleurs. Sinon elle aime jouer quelques airs de flûte et le reste du temps ? Le sexe ! Il y’a vraiment besoin d’en dire plus ? Brume est une épicurienne et ne se refuse aucun caprice.  

En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ? fête, fête, fête.

Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée? Hm... Ça ne fait pas vraiment partie de son vocabulaire, à vrai dire, elle ne sait jamais posé la question et ne se la posera sans doute jamais.
who are you?
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Jaëlleeeeeeeee !!!! Je vais te tirer les oreilles et te mordre les fesses !!!
Brume Cytise aen Caed
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Sascha vir Malphàs
Death holds no surprises.
Sascha vir Malphàs
Race Race : Vampire Supérieur
Habite à Habite à : Ta maison et ton échoppe sont à Beauclair mais tu bouges beaucoup
Couronnes Couronnes : 34953
Messages Messages : 188
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Death holds no surprises.
Mer 8 Mai - 17:41
Et rerebienvenue à tooooooooooooi avec ce personnage !
Très hâte d'en voir plus sur ce personnage et de trouver un possible lien entre nous huhuh !
en tout cas, pour l'instant, ça vend du rêve, duh !
Bon courage pour la suite de ta fiche ! Brume Cytise aen Caed - I'm the violence in the pouring rain, I'm a hurricane 391820783
& si tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais où me trouver !
Sascha vir Malphàs
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Invité
Invité
Anonymous
Mer 8 Mai - 18:01
Elle m'a l'air très mignonne cette demoiselle ! Quoique un peu bizarre ^^

J'espère qu'on pourra se trouver un petit lien et, qui sait, peut-être même qu'on pourrait se faire un petit rp ?

Hâte de la voir finie ! Bon courage pour la suite !
Invité
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Elerinna de Novigrad
baroness of secret lust
Elerinna de Novigrad
Race Race : Simple humaine
Habite à Habite à : Novigrad
Couronnes Couronnes : 35845
Messages Messages : 303
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baroness of secret lust
Mer 8 Mai - 18:47
MOOOOOOOOH !

RE-RE-RE BIENVENUE !

Ce personnage a l'air tellement cool !!! Déjà c'est une aguara (j'ai hésité à en faire une), ensuite elle s'appelle Brume (et c'est génial comme prénom), re-ensuite elle est trop chou comme petite et enfin, t'écris toujours aussi bien. J'ai hâte qu'on se trouve un lien.
Du coup bon courage pour finir ta fiche, des bisous et à très vite ! Brume Cytise aen Caed - I'm the violence in the pouring rain, I'm a hurricane 1246740532
Elerinna de Novigrad
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Anonymous
Mer 8 Mai - 23:09
Content de la voire arrivée ! ^^
Invité
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