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Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life.
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Ambroos var Isilm-Irffyn
What is truth if not an illusion?
Ambroos var Isilm-Irffyn
Race Race : Vampire
Habite à Habite à : Beauclair.
Couronnes Couronnes : 23316
Messages Messages : 8
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What is truth if not an illusion?
Sam 7 Mar - 14:48
Even in darkness, the wonder and beauty of the world never leaves. It’s always there, just waiting to be seen again.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Ambroos Valravn var Isilm-Irffyn

ft. Oscar Isaac
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
nom: Isilm-Irffyn - Isilm est le nom de ta mère, daté d'il y a des siècles de ça mais continuant de perdurer dans chacune de tes vies tandis que Irffyn... Ce n'est qu'un nom d'emprunt. prénom: Ambroos Valravn - Valravn est le prénom par lequel tu es né et celui auquel tu es attaché malgré tes passages au cours du temps, tandis que Ambroos est le prénom que tu as choisi pour ce siècle, cette décennie, tu ne sais encore combien de temps tu le conserveras, combien de temps tu resteras dans cette peau usée ; âge: 1300 et des poussières - quelle importance quand le temps n'a plus de substance, quand le temps s'effiloche tant qu'il n'en reste que des brumes? ; lieu de naissance: Tesham Mutna - en l'époque bénie où Khagmar n'avait pas encore répandu sa mort et sa désolation, tu es né dans ce qui était, à l'origine, un lieu propice à la civilisation de ton espèce ; lieu d'habitation: Beauclair - tu as décidé de revenir à tes origines, comme tu le fais, une vie sur deux, tu y reviens, prétextant être l'héritier de la famille disparue soudainement ; date de naissance: 6 octobre -104 - Tu es né après la conjonction des sphères et tu n'as connu qu'en rêves et en contes ce monde d'origine dont tu ne toucheras jamais l'illusion intangible qui t'es décrite comme un univers aux épices et aux rêves plus vrais que nature ; race: vampire supérieur - les suceurs de sang, les monstres sans coeur, sans foi ni loi et pourtant, un codex des plus strictes fait vivre ton espèce ; profession: Bibliothécaire ducal, astronome et gardien d’un refuge pour animaux – aussi curieux que ses trois professions puissent l’être lorsqu’elles sont mises bout à bout, tu as du temps et une vie dont la substance manque parfois et que tu comble en travaillant, en approfondissant tes passions. Ainsi, ton amour pour les ouvrages te donna la foi de travailler tous les jours ou presque au sein de la bibliothèque de la capitale, ayant voix au chapitre pour le rangement et les arrivages. De même, ton amour pour les étoiles et ce qu’elles représentent te donne le loisir de louer tes compétences ci et là sur tes heures à la bibliothèque. Sur ton temps libre, toutefois, tu t’occupes des animaux errants ou abandonnés afin de leur donner une santé et un peu d’affection, et tu aides également les citoyens ayant des problèmes avec leurs animaux grâce à quelques maigres compétences que tu possèdes dans le domaine. ; situation amoureuse: Célibataire amoureux de tous les êtres qui composent ton entourage - tu es mieux seul, tu décidas. tu étais trop vieux pour des bêtises qui t'ont coûtées vies et corps, toutefois, tu aimes l’amour, tu aimes aimer; situation financière: aisé - tu as accumulé, à mesure des années, un pécule que tu juges nécessaire pour entretenir le domaine laissé par ta mère à son départ du duché et où tu habites aujourd'hui, tu habites dans un cadavre de souvenirs qui t'enchaînent à chaque vie menée ; orientation sexuelle: bisexuel - tu n'as jamais jugé bon de te questionner quand il était question de chairs et d'âmes et si, aujourd'hui, la question de ton amour ne se pose même plus, tu ne rechignes que rarement aux plaisirs de la chair, pour quelques heures, quelques minutes, quelques secondes ; groupe: citoyen - car comme dans toute ville, il en faut, et tu aimes à n’être qu’un simple concitoyen et rien de plus, ça t’apporte une quiétude dont tu as sincèrement besoin dans ta vie.

you're a storyteller
Have you died before ? It's a serious question. When the illusion of self is shattered, you simply cease to be. Though it may  not seem that way to others, you know when it is true. You can feel it, a stranger in your own body, an imposter and nothing is the same ever again.



state of mind
Death isn't only about the destruction of the body. Sometimes, just like that, you extinguish one self and another is born. But every birth is violent and there's no death without pain.


« Aux portes de l’enfer, j’ai vu
Un monstre aux ailes brisées
Marqué par les imprévus,
Brûlé par la criminalité.

J’ai vu, dans ses iris bruns,
L’épuisement de décennies de vie.
Un témoin du temps contemporain,
Un curieux à jamais inassouvi.

Un homme qui gagnait l’amour,
Un ami d’amour et de mort,
Armé de mots et de discours,
De regrets et de remords.

Un monstre au silence doucereux,
Dont l’innocence joue son influence,
Valravn au silence peureux,
Le corbeau effrayé par la solitude d’abondance.»



Ce premier poème est, tu le sais, le point de départ, d’une lente agonie, d’une lente descente dans de abysses auxquelles tu n’étais pas préparé. Mais tu lui devais la vérité et tu avais toujours voulu être honnête, être le plus franc possible, surtout avec elle. Alors, tu as décidé de faire amende honorable et de tout lui raconter, en commençant par celui qui était ton point de départ : Valravn. Tu as quitté ton apparat de mystère pour t’ouvrir complètement, pour laisser s’échapper les bribes d’un passé dont tu n’étais pas forcément fier, dont tu éprouvais quelques ressentiments mais un passé qui expliquait des cicatrices qui auraient dû être mortelles, qui expliquait aisément la construction de ta personne actuelle à ses côtés. Tu expliquas le criminel que tu pensais être et que tu penses toujours être, ce monstre qui porte le sang d’innocents sur le bout de ses doigts, sur les griffes, et qui ne peut s’empêcher, parfois, de ressentir encore ce besoin vivace, bien que tu le refoules du mieux que tu peux pour que, jamais, il ne s’échappe de toi, pour qu’il ne reste rien d’autre que la simple ombre de ce qu’il fut un jour.  Tu étais ce criminel qui regardait la vie dans les yeux et qui était incapable d’en détourner le regard, malgré tout ce que tu voyais, malgré tout ce que tu pouvais voir passer derrière tes iris. Tu lui expliquas tout, et tu as su, à ce moment-là, que tu commencerais à la perdre dans un discours que tu maîtrisais pourtant mais qui te rendait aussi vulnérable qu’un être humain dont la vie s’échappe en un clin d’œil. Tu étais, et tu es toujours, un maître des mots, capable de les utiliser autant comme des armes que comme des armures dont tu as besoin pour te paraître, pour te donner la constance dont tu as besoin, mais ce n’est pas parce que tu les utilises avec aisance que cela fait de toi un bavard, bien au contraire. Tu te sais être une créature foncièrement silencieuse, qui aime à discuter et à converser, mais tes mots sont toujours bien choisis, à moins que le désespoir, la tristesse ou encore la rage de foncent ta pensée et obstruent ton jugement parfois arbitraire. Car tu sais, et tu le savais déjà à ce moment-là, que tu étais une créature foncièrement guidée par ses émotions plus que par la raison logique, quand bien même tu cherches tant à être pragmatique et à trouver l’équilibre parfait sans pour autant le toucher du bout des doigts. Tu te souviens, toutefois, de votre combinaison, ce jour-là. Tu étais assis dans un fauteuil de votre maison, et elle était assise par terre, les mains tenant un carnet sur lequel elle écrivait ou dessinait toujours, et tu lui racontas tout. Tu lui racontas avec dureté ce que tu fis, et à quel point tu étais une créature influençable, manipulable, quand tu étais sous la croupe de tes proches ou de tes émotions, tu lui racontas à quel point tu étais curieux et à quel point le monde te terrifiait autant qu’il te fascinait, de proche comme de loin. Et tu lui racontas la peine que tu avais face à la solitude. Tu savais que les êtres humains l’aimaient autant qu’ils la détestaient, mais que c’était une nécessité dans leur vie, d’avoir ces instants volés d’isolation, mais ce n’était pas ton cas. Tu te souviens d’avoir arraché à ton corps de rares larmes à lui expliquer à quel point la solitude te pesait et te rendait malade, parfois. A quel point tu étais capable de retenir quelqu’un, un invité, un rien, juste pour éloigner le silence et le vide qui te pesait quand tu étais seul, à quel point tu détestais ce silence et ce chaos muet. Pourtant, paradoxalement, tu étais effrayé à l’idée de donner plus de place qu’il n’en était nécessaire aux hommes, de peur qu’ils te martyrisent, de peur qu’ils te fassent du mal, de peur… Que tu sois blessé à nouveau et que la fatigue amenuise tes pores, que de ton âme il ne reste que des bribes, que de maigres mouvements. Mais tu es cette créature épuisée qui te vient de Valravn, fatigué, profondément las de son existence et de la solitude qui pèse sur ton âme, un curieux et un observateur inassouvi qui n’a de cesse de courir pour trouver une place et une raison à sa propre lâcheté, à ses sentiments contraires. Un monstre couvert d’un drap de mystère et au silence plus profond que de raison, un monstre à la seconde peau marquée par le temps et l’adage, mais un monstre malgré tout, un témoin du temps qui s’écoule, un témoin de la mort sous toutes ses formes, que cela soit la tienne ou celle des autres, et ça… ça tu sais qu’elle ne le compris qu’à moitié, et tu ne pouvais l’en blâmer, non. Mais comme pour chaque chose que tu fis, chaque maladresse que ton innocence poussa à faire, cela précipité bien trop vite une chute que tu n’aurais jamais voulu.

« Le temps tombe et s’effondre,
Un nouveau monstre d’humanité apparaît,
De quoi perdre sens et confondre,
Avec la seule certitude que c’est avec lui que je vieillirai.

Un autre, parsemé de défauts,
Un éternel insatisfait aux attraits parfois sanguins,
Qui laisse à sa colère l’exemple de ce qui est faux,
et à sa douceur un souverain regain.

Une maîtrise des mots et des discours,
Une honnêteté bienfaisante et assassine,
C’est avec les mots qu’il concourt,
N’usant nullement du sang pour briser les racines.

Amaru l’arrogant, Amaru l’incompris.
Qui dans son corps se sent imposteur.
Amaru l’aveugle, Amaru l’épris,
Qui dans son humour se sent spectateur.

Amaru aux multiples vices,
Qui fait mal et qui brise.
Amaru perdu dans les abysses,
Qui, finalement, cicatrise. »

Ce poème, tu l'as lu un jour où vous vous êtes disputés, quand tes sens sanguins avaient pointés le bout de leurs nez, ceux amenés par Amaru. Elle voulait un enfant, tu ne pouvais te permettre d'offrir à cette femme à qui tu aurais offert le monde de lui donner ce plaisir, cette chose à laquelle elle tenait tant. Tu t'étais énervé, si fort, si brutalement qu'elle comprit le sens de ce que tu lui avais expliqué, à quel point tu pouvais être sanguin et parfois violent quand la colère poussait les barrages de ton calme habituel. Tu avais levé la main sur elle sans l'abattre pour autant, mais le geste s'était figé dans le temps, dans vos esprits. Tu t'étais laissé être obnubilé par une colère sourde et froide qui avait décidément pris possession de ton esprit, ne laissant de place à rien d'autre que cette limite dépassée. Amaru t'avait laissé ce cadeau : cette colère sous-jacente, toujours présente, et cette violence qui pouvait se présenter sous ses instants de pure abnégation de l'autre. Tu n'es pas violent, jamais sciemment mais tu sais qu'Amaru te laissa cette marque, celle d'être parfois violent quand la colère, quand la rage pose sa patte sur ton esprit, quand tes limites sont franchies et que les mots semblent être vides de sens, vides d'intérêt, lorsque tu souffres de ne pas être entendu. Amaru te laissa, pourtant, sa douceur naturelle que tu offrais aux autres les yeux fermés, sans même penser qu'ils devaient le mériter ou non. Ta douceur avait toujours été souveraine de ton comportement, de ton caractère et les images ne tardent pas à te revenir, la façon dont tu as tout fait pour te racheter auprès de cette femme. Tu t'en voulais, cruellement, et tu étais prêt à tout pour soigner ce tort. Tu es toujours héritier de cette manie, par ailleurs. Ce soir-là, tu sentis la totalité de ton essence. Un monstre qui était capable de faire mal, qui pouvait briser, qui en avait le pouvoir et qui se laissait parfois aller à ses émotions sans y réfléchir, sans rationaliser. Tu te laissais aller à des colères froides et noires, tout comme elles pouvaient être sanguines et chaudes, laissant s’échapper les prémices de ce que tu fus par le passé : un meurtrier, un assassin, un homme de peu de valeur qui se laissait manipuler et qui se laisse encore, parfois, influencer par ceux qui lui sont importants. Tu sais que dans tes mains coule le sang et qu’il ne s’échappera jamais, même si ta culpabilité s’amenuise avec le temps. Tu sais que l’arrogance de cette identité te poussa également à croire que tes émotions, tu pouvais les contrôler quand ce n’était bien sûr pas le cas, que tu pouvais être maître de ce genre de choses, que tu pouvais avoir le dessus et le contrôle sur tout ceci quand bien évidemment, il ne s’agissait là que d’une futile illusion à laquelle tu étais aveuglement épris. Amaru te déposséda de cette raison logique lorsque les émotions prennent le dessus et c'est pour cette raison qu'il te laissa aussi cette sensation d'être un imposteur dans ton propre corps mais qu'il t'amena aussi les bribes de guérison, de cicatrisation de ton âme. Tu savais aussi, et ce fut l'une des preuves de ce soir-là, que ton honnêteté, ta maîtrise des mots et des discours étaient parfois plus fatale que tout le reste et que tu savais que tu pouvais briser les gens ainsi, même si tu t'y refusais. Tu préférais, parfois, fermer les yeux et faire l'autruche, utiliser ton humour pour camoufler cette rage naissante ou la tristesse qui t'accablait. Amaru te porta de ses défauts qui ont perduré avec le temps, intangible, parfois absents mais toujours là. Tu regrettes, parfois, d'avoir laissé Amaru exister pour ce qu’il te laissa comme marque. S’il fut la preuve que tu étais capable de guérir, il fut également la preuve que tu pouvais saigner, que tu pouvais être blessé et qu’en ce sens, tu pouvais peut-être te perdre dans ses abysses bien trop grandes pour un pérégrin tel que toi.

« Des dragons et des vampires,
Des monstres de l’humanité punie.
Osman qui souffrit de l’ire,
Des hommes désunis.

Ce monstre qui apprit l’amour,
Qui devint compagnon de l’union.
Ce monstre qui révéla d’affection au petit jour,
Qui se laissa aller à la charnelle communion.

De calme et de respect il arbore,
De peu d’attentes il demeure.
Il aime du crépuscule à l’aurore,
S’essouffle de larmes à l’heure.

Si de peu d’exigences il pleure,
C’est avec intransigeance qu’il mesure.
D’amour il se veut acteur et spectateur,
Mais d’aimer il ne reste que blessure.

L’optimisme brisé par le chagrin,
Les traumatismes plus forts encore.
Osman l’étranger, le pérégrin,
S’éteins dans le calme de nouveaux décors. »


Tu tournes la page, encore. Un dessin et un autre poème, entouré de dessins de dragons pour accompagner un titre que tu jugeais à l'époque niais. Tu n'as lu ce poème que bien plus tardivement à sa creation, même si tu sais exactement sa création. Une dispute froide, cette fois-ci, celle t'entendre parler d'un amant qui pesait encore lourd dans ton cœur. Parce que tu aimes chaque personne qui t'importe un peu et ils ne partent jamais véritablement de ton cœur. Ils restent, toujours un peu, en ton sein, ils demeurent comme des vestiges que tu chéris à défaut de pouvoir les reconstruire. Tu les aimes toujours un peu et cela te vient d'Osman, celui qui conserva une écaille de dragon comme pendentif caché dans un tiroir scellé. Osman aimait fort, aimait vaillamment, Osman aimait toujours et Osman ne pouvait s'empêcher d'aimer et tu gardais ça de cette identité. Mais elle... Elle, elle vit la jalousie, elle vit que tu n'étais pas uniquement à elle et que tu étais ancré dans un passé révolu par les ans. Et tu la comprenais. Tu es jaloux. Tu es possessif et ce, depuis Osman, mais tu essayais de maîtriser cela pour ne pas paraître étouffant à tel point qu'aujourd'hui, tu refoules certains sentiments amoureux pour ne pas asphyxier ceux que tu chéris. Parce que ta jalousie peut être maladive tant elle est aussi forte que l'amour que tu portes. Tu détestes la possession mais tu ne peux t'empêcher de la ressentir, de la savoir là, présente en ton sein, prête à clamer tout ce qui t’est proche et t’est important. On ne le croirait pas, et pourtant.. Tu es un être parfois aussi toxique que n’importe quel autre humain, à la différence que tes sentiments et émotions sont bien souvent exacerbées par ta nature. Pourtant, quand bien tu abhorres ce que l’amour peut te faire devenir, ça ne t’empêche pas de lui courir après, même après bien des échecs et des chagrins que tu vis toujours avec le plus grand mutisme. Si tu n’es pas quelqu’un de volubile par nature, les chagrins et les cœurs brisés te font te confondre dans un mutisme qui n’a pas son pareil et qui renforce le mystère avec lequel tu étreins ta personne. Cette dispute, toutefois, que tu eus avec celle qui fut ton grand amour, tu la cueillis avec le calme qui caractérisa Osman pendant des décennies, avec un respect de ce qu’elle pouvait te dire et ressentir, parce que tu connaissais sans mal ce qui se passait en son sein pour l’avoir déjà vécu. Toutefois, ça ne t’empêche pas d’être respectueux des choses que tu ne connais pas non plus, d’offrir calme et respect à toutes choses, à toutes créatures dans l’espoir que celui-ci soit toujours réciproque.  Tu offres ce même respect à tout acte que tu poses, qu’il soit ce besoin charnel et tactile dont tu as nécessairement besoin, ou qu’il soit une conversation dans laquelle tu manies les mots comme des instruments précieux dont tu dois être sûr de la portée. Osman, toutefois, t’apporta aussi cette valeur apportée aux autres. Si c’est avec respect que tu les observes tel un spectateur, c’est également parce que tu appris à ne pas avoir d’attentes d’eux, à moins qu’ils soient à ton service, qu’ils travaillent pour toi, auquel cas ton intransigeance se dévoile, presque assassine, bien qu’elle ne demeure que peu de temps. Tu n’attends rien, mais tu restes passablement optimiste et c’est pour ça que cette dispute, aussi futile soit-elle, tu la cueillis avec autant de respect et autant d’espoir que possible. Car au fond, tu es un être baigné par l’espoir, à jamais attaché à cette idée que le monde a probablement plus à offrir qu’il n’en paraît, et que les créatures vivantes aussi.

« D’un aventurier il n’avait rien,
D’un curieux du monde, il avait tout.
Du monde terrestre il était aérien,
De sa fascination il faisait un atout.

De terres en terres il vogua,
Incapable de se trouver une place,
Suivant les traces des autres tel un oméga,
A la recherche d’une éternelle volteface.

Entre Benedikt et Andrej, la grâce,
Celle-là même qui le pousse à haïr l’injuste.
De son temps, il le perdit dans l’espace,
A la conquête de l’impossible solstice robuste.

De deux identités il apprit le temps,
La patience et la tolérance.
De deux identités, il garda t’estampe,
Celle de la décadence et l’assurance. »

Ce poème que tu lis en entendant encore sa voix chantante dans le creux de ton oreille te ramène sans mal à la nuit où elle souffla ses mots dans le creux de ton cou, alors que les draps protégeaient votre nudité. Tu te souviens sans mal de ce qu’elle raconta par ses mots, de ces moments éparses de ton passé que tu osas lui avouer. Le mystère de deux identités si distinctes et si similaires qui forgèrent un peu plus ta curiosité et ton désir d’aventure, ton besoin de découvrir le monde sous toutes ses coutures, de vivre tel que ta mère l’avait fait et t’avait alors transmis ses gènes. Pourtant, tu n’avais rien et tu n’as toujours d’un aventurier, toi qui a profondément peur des armes que les hommes utilisent pour répandre la mort et la désolation sur leur chemin. Pourtant, tu avais et tu as toujours la curiosité de celui qui découvre un environnement nouveau comme si tu étais un nouveau-né, comme si on te présentait une corne d’abondance dans laquelle tu te noie sans mal. Celui qui s’enfonce dans les ouvrages comme s’ils s’étaient un océan dans lequel tu espérais trouver l’amour et le bonheur, comme si tu pouvais toucher du bout des doigts l’inimaginable abysse de connaissance. D’un pérégrin tu possèdes tout, d’un sédentaire tu n’obtiens rien, et de ta vie de nomade tu conserves les morceaux. Impossible de te tenir en place, impossible de te retenir quelque part sans que tu sentes ce léger picotement qui te pousses toujours à partir, à continuer la route, toujours plus loin, toujours plus proche d’un but qui te semble pourtant si inaccessible. Un errant, une ombre funeste qui marche sur les pas de ceux qui le précédèrent, à la recherche éternellement insatisfaite d’un bout de ce monde qui pourrait être le tiens. Eternellement à la recherche d’une place pour toi, pour que tu t’y sentes comme si tu étais destiné à ce lieu. Car c’est en la destinée que tu places tes espoirs, pour qu’elle t’offre un peu de sa grâce, un peu de sagesse et que tu puisses, enfin, te découvrir libre des liens qui te maintiennent à un lieu insensiblement tangible. De deux identités naquirent une tolérance que tu décidas de mettre au service des autres, dans l’idée que les tabous tombent un jour, comme un château de carte fragile par son faiblesse et solide par son nombre. Tu appris, par le biais de ces deux identités, la décadence qui vient avec  l’amour charnel, sauvage, brut. Le sexe, tel qu’on le connaît, et l’amour de ce qui est tactile, l’amour du toucher, de la caresse, du baiser dans sa plus douce exaltation. Tu n’y es pas accro, mais tu y trouves une douce promesse qui t’offre une merveille de l’humanité pour quelques minutes, quelques heures, quelques temps, un rien pour te sentir en sécurité. Car c’est dans les bras d’autres que tu trouves ton plus grand trésor, ta plus grande force quand les mots te font défauts, quand les larmes sèchent et qu’il ne reste plus que l’intimité que tu chéris tant. Tu as appris à aimer les festivités comme on les connaît là où tu habites aujourd’hui, mais c’est dans l’intimité d’une chambre, d’une pièce close, que tu trouves ta Némésis et ton plus grand réconfort : la solitude et l’intimité. Tu trouves ton assurance autour de personnalités nombreuses, tandis qu’aux côtés d’une seule personne, toute assurance se démonte tel un château de cartes, tu t’effondres pour que ta personnalité la plus fragile, pour que tes murs se dévoilent et laissent entrevoir la force d’une solitude pesante, le poids d’années tangibles et concrètes, une vie qui se perd en substance à mesure que tu avances. Tu abhorres l’injustice comme tu abhorres la solitude, et c’est en essayant éperdument de t’y retrouver que tu t’y perds, dans des combats vains tu t’enfonces dans l’espoir que cela vaille le coup, encore et encore. Tu donnes toujours du tiens, et cet acharnement te vient de ses deux personnalités, de ses deux identités qui donnèrent un peu plus de substance à un caractère déjà trempé de ses années de vie. Des années parsemées de tes échecs dont tu fais des forces, de tes « je t’aime » que tu souffles comme des promesses indélébiles et immuables, de tes caresses les plus douces et les plus sauvages qui sont une de tes faibles. Un homme faible tu te sais être, mais c’est de ça que tu puisas toute ta force de curieux d’un monde qui ne voulait pas te toi quand tu voulais tout de lui. Un paradoxe qui te pousse, encore aujourd’hui, à ne pas abandonner parce que tu es ainsi. Lâcher les armes, lâcher tout ce qui compte revient à te pendre et tu ne peux affronter, à nouveau, une mort qui serait vaine. Elle avait vu juste. D’un aventurier, tu n’avais rien, mais d’un curieux du monde, tu avais probablement tout, quitte à ce que ça te mène à ta perte, comme cela est apparu à de trop nombreuses reprises. Mais qu’importe, Benedikt et Andrej étaient têtus, et tu as gardé cet attrait pour cela, quitte à ce que là encore, tu te perdes.

« Le temps fait son œuvre, et Ysa naquit,
Et avec lui, les preuves d’une nouvelle forme.
C’est avec la paternité qu’il devait être conquis,
Un nouveau-né dont l’amour devait être réforme.

La peur au ventre et dans le sang,
Des attentes d’un autre naquirent l’angoisse.
Maladroit et anxieux il devint rapidement,
Tandis qu’avec son calme, il se forgeait une carapace.

Le monstre effrayé par ses propres parents,
Devint le spectre de ce qu’il craignait un jour devenir.
Sous les coups d’éphémères accidents,
Il esquiva l’ombre d’un passé pour offrir un avenir.

Ysa, le père protecteur,
De ses instincts primaires couvait ce qui était sa chair.
Ysa, le père amateur,
Qui de sa nature construit un amour puissant et clair.

Sous l’angoisse et la crainte,
Il offrit de l’or à ce petit,
Car si pour lui le monde était une complainte,
Il devait faire de son mieux pour qu’il ne soit anéanti.

Car rien de plus sauvage que l’amour d’un père,
Aussi passionnel qu’étouffant,
Il devint l’antithèse identitaire,
De ce qui fut un jour le portrait de son père absent. »

Des larmes, tu t’en souviens. Des cris, tu t’en souviens. Tes coups contre ton buste, tu t’en souviens. Ce poème, il a été écrit sous la colère, sous le chagrin de celle que tu aimais, parce que tu ne pouvais, encore une fois, pas lui offrir ce qu’elle voulait et que tu avais déjà. Ce passé lourd que tu traînes sous tes pieds, cette angoisse éternelle de ressembler à celui qui fut ton père. Un complexe ? Peut-être. Peut-être l’avait-elle vu dans tes yeux bruns à l’époque. Peut-être avait-elle vu la douleur que tu essayais d’exorciser en dévoilant tes secrets, peut-être. Tu n’en savais rien. Tu n’en sauras jamais rien. Il n’en demeure que tu te souviens de ce poème et de tout le ressentiment qui vous suivit par la suite. Toi, incapable de lui offrir ce qu’elle voulait, incapable de pouvoir lui offrir ce simple petit gène qui pourrait la poursuivre pour la suite du monde, et qui la brisa bien plus que tu ne le pensas à l’époque, aveugle d’amour que tu étais pour elle sans être capable d’ouvrir les yeux sur la réalité : tu l’étouffais comme tu étouffas ton enfant, à la différence que celui-ci avait le temps de s’échapper de tes griffes. Elle savait, malgré les larmes et la rage soufflant en son sein, que tu avais été un bon père malgré tout, que tu aurais offert le monde à ce petit garçon si tu avais pu, que tu aurais tout fait pour que sa vie soit juste et parsemé de bonheur si tu avais ce pouvoir. Elle savait que tu avais été un bon père, malgré que tu couvas ce garçon, que tu le protégeas autant que tu le pouvais d’un monde que tu savais mauvais. Mais tu fis de ton mieux, toujours, pour que tu sois le père modèle pour cet enfant qui en avait besoin, et que jamais tu ne reprennes la forme de ton propre paternel. Tu ne pouvais être comme lui, tu ne pouvais le devenir, c’était quelque chose que tu refusais autant que tu en avais peur, et ça… ça elle l’avait vu : l’angoisse, la détresse, l’anxiété quand tu parlas de lui, quand tu parlas de ton enfant, quand tu parlas de ce parcours qui ne tarda pas à détruire tout calme et toute patience pour tout faire renaître, plus brouillon qu’auparavant. Aujourd’hui, toutefois, tu gardes ces traits de père trop protecteur, trop imposant, trop présent et surtout très fier car il n’y a rien de plus précieux pour toi que l’amour de ton fils et ce qu’il peut composer avec son esprit. Ysa t’offrit cette fierté, cette patience légitime à donner à ta chair tout ce que tu pouvais lui donner car tu étais, et tu es toujours, ainsi : tu donnes tout, sans compter, sans réfléchir parfois, et tu ne regrettes pas une seule seconde de ce que tu donnes. Et c’est ce que tu as fait avec ton fils, sans en vouloir une seconde qu’il souhaite à s’émanciper, même si la douleur de son départ à laisser une brûlure et un vide que personne ne pourrait combler à sa place. Oh, tu sais qu’il est toujours là, qu’il ne t’en veut pas pour l’avoir couvé et cacher au monde comme tu l’as fait, tu sais cependant que ce fut une erreur, désormais. Tu as tant cherché à ne pas ressembler à celui qui fut ton père que tu as pris un autre chemin, déviant tout autant de ce qu’il était possible d’être. Tu es certes devenu l’antithèse de tes parents pour devenir autre chose, plus étouffant. D’Ysa, tu gardas d’autres traits, en plus de cette paternité et de ce besoin protecteur que tu avais, de cette fierté parfois assassine et curieusement asphyxiante. Ysa te donna ce besoin de partager ce que tu savais mais également de t’enfouir dans de nombreux travaux, de te donner à cœur et à corps dans chaque entreprise que tu souhaites mener à bien. Mais il te donna aussi cette anxiété toujours sous-jacente, cette peur de ne pas jamais réussir complètement à faire ce qu’il avait de bon, d’être continuellement angoissé à l’idée de ne pas faire correctement. Une angoisse que tu masques toujours par des sourires vertueux, que tu conserves en ton sein afin que personne ne soit témoin de ce qui se trame sous les couches de chair que tu revêts. Car c’est la peur de l’échec qui t’anime, avec ce sentiment d’imposteur qui te suit depuis des siècles, l’angoisse latente de ne pas être à la hauteur des attentes que tu peux t’imposer. Tu es toxique, sur certains aspects, tu en as conscience bien que ça soit inconsciemment et sans le vouloir, mais tu essayes de toujours compenser, de faire au mieux pour que ce ne soit plus le cas. Avec Ysa, tu as appris à être véritablement généreux, à être meilleur, à être bon, quand bien même ton passé, quand bien même tout ce tu as fait et vécu et c’est le mantra que cette identité te donna : faire toujours au mieux, toujours.

« Ce monstre, je l’ai connu sous ses traits d’homme,
Cet anathème du monde,
Cette preuve de l’humanité au-delà de l’homme,
Un monstre déguisé d’une peau seconde.

Il était la douceur et la mélancolie,
Ses chants soufflant sur les vents des sentiments.
Il était l’allégresse et la folie,
Ses sourires rayonnant de compliments.

Quellcrist, un nom qui perdure,
Une personnalité parmi une multitude.
Quellcrist, un nom comme une armure,
Une identité qui fut une habitude.

Une nouvelle peau, un nouveau visage,
Une récurrence fatale,
Un être curieux et sauvage,
Que j’ai aimé de façon bestiale.

Entre ses aventures et de ses contes perdus,
Entre ses colères et ses tristesses,
C’est à ses lèvres que je me suis pendue,
Pour qu’il reste à jamais ma forteresse.

Pour ses paroles, pour ses tendresses,
J’aurai remis mon âme au diable.
Pour ses actes, pour ses maladresses,
La maladie arriva sans être amendable. »

Ce poème-ci... Est toujours le plus difficile à lire pour toi. Tu te souviens, sans mal, de son écriture, quand ta bien-aimée était au stade de vieillesse le plus avancé que tu lui aies connu. Les rides creusant quelque peu son visage et ses cheveux trouvant des épis de gris ci et là sur ses boucles sauvages, ses yeux s'étant ternis avec l'âge, tu pensais naïvement. Elle l'a écrit, tu le sais, quand tu chantais pour les enfants du village, assis sur un rondin de bois sur la place centrale. Toutefois, tu ne le lus pas à ce moment là, non. Tu aurais aimé, peut-être, pour découvrir derrière ses mots la détresse qui se cachait derrière une vieillesse oscillatoire et réussir à faire la part des choses pour sauver un couple que tu avais toi-même mis en perdition, un amour qui se fanait sans que tu sois capable de le voir, aveuglé par l'amour fou que tu lui portais. Si Quellcrist, cette identité curieuse, t'apporta ce désir d'amour fou, cette conviction qu'aimer au plus fort de toi-même, elle t'apporta d'autres traits autres que cette perspicacité vis-à-vis de ce qui était les âmes sœurs. Tu étais fou d'amour et peut-être simplement fou, au final. Si aux débuts de vos échanges, tu avais absolument tout fait pour lui plaire, ne perdant pas une miette de ton temps dans autre chose, la fin n'était qu'à peine moins asphyxiante. Tu étais doux, par nature, un joyeux luron qui se plaisait aux blagues nulles et aux blagues amusantes et simples, un optimiste qui voyait le bien dans chaque créature à l'exception de ceux qui te ressemblaient et qui avaient répandu la mort dans leur sillage, un être souriant, jamais avare de compliments et de paix. Tu l'es toujours. Tu gardais cette marque de tes précédentes identités comme un sceau qui n'allait jamais changer, qui n'allait jamais se modifier et évoluer. Mais tu étais mélancolique, et c'est ce qui animait bien de tes chants. Tu étais plongé, coincé, dans les remords et les regrets que tu pouvais avoir de ton passé, marqué par les traumas qui tardaient à guérir et qui laissaient sur toi cette patte insidieuse. Tu te retrouvais à pleurer, presque aisément, quand la mélancolie était trop puissante pour que tu fasses autre chose qu'essayer de la cueillir, que tu essayes autre chose que de la prendre en ton sein. Mais tu étais instable, toxique, émotionnellement, ce n'était pas nouveau mais cette identité mis en exergue tous ses traits positifs pour qu'ils deviennent négatifs. Tu aimais passionnément, furieusement, sauvagement. Tu retrouvais tes traits les plus sauvages et tu sais qu'ils sont toujours là aujourd'hui, quand tu ne cherches les corps que pour les encenser de tes caresses les plus douces et les plus bestiales, quand tu te perds dans cet amour purement charnel pour expier tes points les plus toxiques et les plus malsains dans des coups de reins où tu trouves bénédiction. Quellcrist t'apporta une certaine allégresse de vivre, celle selon laquelle tu n'attendais rien d'un futur pourtant maudit par ton père, tu vivais au jour le jour, ne cherchant guère à planifier ton temps. Cela fait quelqu'un de toi particulièrement désorganisé et se complaisant dans le bordel qu'est sa vie, qu'importe sous quelle forme. Tu n'aimes pas ranger, trier et que tout soit sous un ordre maniaque. Tu aimes le désordre, tu aimes le chaos qui s'échappe de piles de livres mal rangées chez toi, tu aimes voir ces choses-là vivre. Chez toi, bien sûr. Quand tu travailles, il y a une rigueur pernicieuse qui te pousse parfois à japper contre ceux qui ne font pas comme tu l'entends. Parce que s'il te donna une certaine allégresse, il fit également ressortir les parties plus intransigeantes de ta personnalité, les plus incisives. Quellcrist fit ressortir tout ce qu'il y a de plus mauvais chez toi, d'une certaine manière, te fit ressentir avec une telle violence que toute ton habituelle raison et sagesse s'étaient évanouies dans les limbes d'un cerveau embrumé. Tu n'étais plus aux commandes de rien. Tes émotions étaient maîtresses, insidieuse, puissantes et tout ressortit : ta jalousie, ta possessivité, tes peurs les plus profondes. Et quand tu pensais naïvement à seulement protéger ton trésor, tu finis par causer ta perte en étant trop présent, trop imposant, trop... Tout. Si bien que tu perdis le contrôle, le dernier lien qui te donnait encore de la raison et de la logique se brisa et tous tes vices de meurtriers ressortir lorsque tu trouvas le corps inerte de celle que tu aimais. Lorsque la corde glissa entre tes doigts et que tu récupéras ce corps déjà froid, que tu déplias ce poème qu'elle devait conserver comme une preuve que tu fus, à un moment donné, ce qui était écris et qu'elle espérait le retrouver. Elle fut ta plus grosse erreur de jugement, ta plus grande cécité, de ne pas avoir vu le malheur dans lequel tu l'avais entraîné en pensant l'aimer suffisamment fort pour qu'elle ne t'abandonne pas. Elle s'était pendue à tes lèvres pendant des années et tu n'avais jamais senti, aveugle et gonflé par une fierté et un ego que tu avais bien trop nourri, à quel point elle s'était détachée de tes lèvres pour trouver la mort à cause de toi. C'était ta faute et pourtant, ça ne t'empêcha pas de tuer tous ceux qui se mirent sur ton chemin par la suite. Quellcrist fut... Cette perte de contrôle, la personnification de ta perte et de celle de tes torts, de tout ce que tu avais réussi à détruire. Elle fut autant le barde reconnu, allègre, doux et pourtant mélancolique, brisé par le temps mais souriant à chaque chose qui pouvait bien lui arriver, de bon comme de mauvais. Mais il fut surtout la renaissance d'un monstre dont tu avais oublié jusqu'à l'existence même, qui manipula et tua sans le savoir et étant au courant, le monstre qui était manipulé par des émotions et des sentiments bien trop grands pour lui. Tu tuas ta propre âme sœur sans le vouloir, elle se tua à cause de toi, et tu en gardas une séquelle bien trop grande pour que tu puisses surmonter ça. Tu aimes aimer, tu aimes aimer les gens et leurs personnalités mais Quellcrist, malgré toute la douceur, toute l’amplitude d’amour qu’il t’offrit, il te laissa surtout cette peur d’aimer à nouveau, quand bien même ceci est essentiel à ta vie. Quellcrist fut le monstre, l’intangible monstre qui sommeille sous ce désir d’amour.

« Pour toutes les identités qui suivront,
Pour tous les visages qu’il portera un jour,
Pour toutes les tendresses qui arriveront,
Pour toutes les erreurs qui viendront par amour.

Pour toutes les curiosités dans lesquels il vous entraînera,
Pour toutes les subtilités qu’il amènera avec lui,
Pour tous les instants avec lesquels il marchera,
Pour toutes ces personnes qui trouveront ce trésor maudit et enfoui.

Pour tout ce temps que je lui offert,
Donnez-lui en tout autant,
Car si c’est un monstre du désert,
C’est aussi l’épitaphe humaine de ce temps.

De mal il ne vous en fera jamais sciemment,
A moins que ses limites soient transgressées.
De l’amour il cherche comme un aimant,
De ce magnétisme magique si pressé.

Offrez-lui un sourire, un geste, un regard,
Il vous offrira de l’or sur un plateau d’argent.
Il partagera son savoir sans une once de brouillard,
Vous donnera à voir un monde rare et intransigeant.

Qu’importe son nom, son identité,
Qu’importe son visage ou son langage,
Il est ce corbeau profondément marqué par l’amabilité,
Pourtant perdu, toujours, au fond de l’amour d’un orage. »


Ce dernier poème, tu le vis bien plus tard, bien après la mort que tu avais causée. Et tu le pris comme ce qu’elle pouvait potentiellement être : une lettre de suicide, des mots couchés sur le papier pour tenter de te faire perdre la culpabilité naissante vis-à-vis de quelque chose que tu n’as jamais dû contrôler. Dans ses mots, tu lisais l’amour qui s’y trouvait malgré ce que tu avais fait, l’envie qu’elle pouvait avoir que tu continues de vivre au-delà des sentiers sanguinolents que tu avais creusés. Mais tu pouvais percevoir la douleur qu’il y avait eu également derrière ces mots, derrière les tournures joliment peintes sur du papier blanc, il y avait de la noirceur, celle que tu avais engendré contre ton gré. Tu savais ce que tu étais, tu ne savais pas quel serait ton devenir, mais tu savais ce que tu étais, malgré tout. Tu connaissais la valeur de tes mots, la profondeur de tes actes pour en avoir vécu les conséquences. Tu n’étais peut-être pas le plus sage, mais tu savais poser la justesse et l’honnêteté dans tes mots. Tu n’étais peut-être pas le plus drôle, mais tu savais comment jouer de tes paroles et de tes actes pour tirer des rires et des sourires à certains. Tu n’étais peut-être pas le plus adroit, mais tu faisais de ton mieux pour en tirer des avantages. Tu n’étais peut-être pas le plus attentif, mais tu étais là pour les autres quand ils en avaient le besoin, qu’importe le jour ou l’heure. Tu étais câlin, tu étais tactile, tu avais besoin du contact, tu avais besoin des autres, tu en étais foutrement dépendant, tu étais… Une machine qui avait besoin de l’amour, du soin des autres pour exister malgré tout le soin que tu mettais à être indépendant. Tu détestais la solitude, tu abhorrais sa présence en ton sein et dans tes appartements. Tu te savais possessif et jaloux de ce que tu estimais t’être proche et important, tu te savais parfois violent sans que tu puisses le contrôler, tu te savais destiner à être l’esclave de tes émotions, de tes sentiments. Tu étais curieux, parfois foncièrement intrusif inconsciemment quand tu étais pourtant naturellement secret sur qui tu étais, sur ton passé, sur tout ce que tu cachais. Tu te savais parfois toxique, parfois étouffant, parfois asphyxiant par ta présence. Tu savais que tu cachais bien plus que tes cicatrices, et tu trouvais toujours un mensonge pour les camoufler, comme pour tes blessures intérieures. Tu te savais actif, ayant ce besoin de bouger, de voyager, de disparaître parfois en pleine nature pour simplement découvrir le reste du monde. Tu te savais distrait, parfois brutalement, sans que personne ne comprenne où pouvais aller le reste de ta concentration, de ta pensée. Tu n’étais clairement pas la meilleure personne sur terre, mais tu essayais chaque jour, d’être meilleur que le jour précédent. Ce n’était pas facile, mais tu savais que chaque chose avait besoin de son temps comme tu avais besoin de la mélancolie pour pouvoir avancer, pour ne jamais oublier tes erreurs et tes chagrins ancrés en toi comme des tatouages à l’âme. Tu te savais aussi bon que mauvais, dans un équilibre qui était précaire, qui donnait en toi des inquiétudes et des angoisses parfois irrationnelles parce que tu n’étais pas toujours homme de raison. Tu savais que tu n’étais pas une personne qu’il était bon de côtoyer, mais tu espérais, toujours, secrètement, que quelqu’un te tende la main et reste un peu plus longtemps qu’il ne le devrait, juste un peu.


get to know better
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Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ? En tant que fils du plus vieux vampire de la région de Toussaint, ou aussi appelé le Doyen des Invisibles, il y a des capacités que tu tiens directement de lui, notamment la capacité à figer les personnes (vampires ou autres créatures) que tu veux, dans un seul mouvement de la main. Contrairement à la capacité de ton paternel, tu ne peux pas faire en sorte que cela dure éternellement sans finir par être épuisé, mais tu peux le faire pour un temps, et c’est quelque chose qui marche également avec les objets et les animaux. De ta mère, tu tiens le pouvoir de moduler et apaiser les atmosphères et les ambiances comme tu le veux, de même que tu peux les rendre plus enflammées, plus enragées bien que tu ne le fais que rarement, préférant largement la quiétude à la discorde. Ton petit plus, accordé au fil du temps, n’est autre que tu as la capacité de communiquer avec tous types d’animaux, qu’il soit félin ou reptilien, qu’il soit un insecte ou un animal marin. Tu es capable de communiquer et de les entendre, comme s’ils étaient tous des corbeaux. Comme tes pairs, tu possèdes d’autres pouvoirs plus communs à ta condition de vampire : une rapidité accrue, et une régénération de ton corps à une vitesse surhumaine. Tu es, cependant, particulièrement fragile à la douleur physique et à la douleur mentale et magique. Mais comme le reste de tes comparses, tu peux également te transformer en chauve-souris géante ainsi qu’utiliser ta forme de transition de vampire, avec tes griffes rallongées et ton corps soudainement plus rachitique pour permettre une meilleure vitesse. Tu peux également te transformer en fumée pour un meilleur camouflage, la tienne étant de couleur noir avec des reflets bleu nuit et doré.
Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien? Ce que tu fais ? Vraiment ? Tu pensais que ton nom était bien suffisant et que tu n’avais nullement besoin d’expliquer ce que tu pouvais bien faire de tes journées. Toutefois, c’est peut-être utile, après tout, tes journées ne sont pas toujours les mêmes, changeantes et mouvantes au gré des gens, au gré des étoiles, au gré des jours. Tu es bibliothécaire ducal, ayant gagné ce titre à force de notoriété et d’un peu d’argent, et ainsi, tu  t’occupes et tu surveilles les ouvrages qui sont à l’intérieur de cette bibliothèque ouverte à tous. Parfois, également, tu revêts ton rôle d’astronome, surtout auprès des enfants de bonne famille en leur expliquant les bases profondes de ce qui compose le ciel. Lors de ton temps libre, tu aides les animaux errants et abandonnés de ci de là de la ville, mais également les concitoyens qui ont quelques problèmes avec leurs animaux de compagnie. Tu n’es pas vétérinaire, et tu ne le prétendras jamais, mais tu as acquis des compétences non négligeables dans ce domaine au fil des siècles.
Possèdes-tu une arme avec toi? Si oui, comment l'as-tu obtenue et quelle est sa valeur pour toi? Non. Tu ne te bats qu’avec tes armes naturelles, et encore… Tu sais très peu te battre et tu ne le fais que peu, préférant toutes les méthodes pacifistes qui sont possible plutôt que l’utilisation de la violence des plus acerbes et parfois, bien inutiles. Tu as bien été obligé, toutefois, de savoir utiliser des armes toutefois, rien que pour te fondre dans la masse. Si bien que tu sais utiliser une épée, dans la mesure où tu sais la tenir et l’agiter en espérant que ça toucherait la cible que tu prévois d’attaquer. Tu as appris à utiliser une arbalète mais tes capacités concernant la visée sont encore bien trop limitées pour que l’on puisse dire que tu es un bon arbalétrier. De ce fait, tu préfères tout simplement dire que tu ne te bats pas, c’est plus simple, ou alors seulement avec la violence des mots choisis avec précision. Tu possèdes des armes, toutefois, en décoration. Mais c’est tout, tu ne les utilises pas.
Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir? Qu’est-ce qu’il y a de plus à dire si ce n’est que tu aimes cette vie de citoyen ? Tout est plus simple, sans encoches, sans attaches profondes à quelque chose de plus grand. Tu aimes cette quiétude qui est propre à un citoyen somme toute lambda. De toutes les peaux que tu usas au fil du temps, tu ne changeas jamais : toujours un citoyen.


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Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux? Comme une majorité des vampires supérieurs de ce monde ton physique vieillit très lentement, ainsi, tu gardes l’apparence d’un homme dans la fleur de la quarantaine, et ce depuis bien longtemps. Il t’est arrivé d’avoir quelques originalités, notamment pour tes cheveux que tu as teins à de nombreuses reprises, dans des couleurs variées dans tes jeunes années, de les avoir longs ou encore totalement rasés. Aujourd’hui, tu les arbores courts et bouclés, bruns comme l’ébène, comme ta peau qui est légèrement basanée. Une peau qui est loin d’être immaculée, portant les stigmates de tes différents décès. Une longue cicatrice autour de ton cou que tu caches de ta barbe, une autre plus longue courant de la base de l’aine jusqu’à la moitié de ton torse, une marque plus ou moins ronde et aux rebords loin d’être nets au niveau du cœur, ou encore une autre du même type au milieu de ton dos. Toutes tes cicatrices se sont légèrement estompées, avec le temps et les soins, mais elles sont toujours là. Tu portes, également, un tatouage de ton clan, les Gharasham, sur l’intérieur de ton biceps gauche, que tu prends soin de cacher la plupart du temps. Il s’agit là d’une main ouverte portant des gouttes de sang sur chaque bout de doigt et sur l’intérieur de la paume, et tu préfères que les gens ne le voient pas et ne se questionnent donc pas dessus. Tu possèdes toutefois deux autres tatouages bien plus visibles. Un serpent est enroulé autour de ton majeur de ta main droite tandis qu’un petit corbeau entoure ton poignet sur ton bras gauche, le corps se trouvant dans l’intérieur du poignet et les ailes se rejoignant sur l’extérieur. Autre que cela, il t’arrive de porter des lunettes ainsi que quelques rares bijoux. Les seuls bijoux que tu gardes presque en permanence sont un collier dont le pendentif n’est autre qu’un minuscule sablier, enchanté par un mage pour qu’à l’intérieur se trouve un ciel étoilé parmi le sable, un souvenir de ton temps en Zerrikania puis à Korath, ainsi qu’un bracelet, similaire à un torque, dont les têtes se rejoignant sont de deux animaux à cornes. Un souvenir, et un rappel, de ta position en tant que fils d’un doyen des invisibles.
Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis-nous en un peu plus? Si seulement, tu en possédais qu’un seul, que dirais ta sœur qui se plaint toujours que votre maison est une véritable ménagerie. En effet, non seulement tu possèdes un cheval pour tes déplacements, mais tu as également six chats, deux corbeaux, deux tortues, et un serpent. Ton premier chat, et le plus vieux, n’est autre qu’un Maine Coon au poil gris et blanc dont le sobriquet n’est autre que Arnza. Le second est un chaton au poil similaire à celui d’un guépard de Zerrikania que tu récupéras à Toussaint, et que tu nommas Osman. Le troisième possède un poil court noir, dont le surnom n’est autre qu’Azel. Le quatrième n’est autre qu’un petit chat au poil mi-long roux et aux quelques nuances blanches dont le surnom est Emil. La cinquième, une angora, qui est une femelle et la plus âgée, a un poil long blanc comme la neige, et aux yeux vairons, et que tu as appelée Monaca. Le dernier en date est une femelle également, un autre petit chaton au poil gris comme les cendres, aveugle, et que tu gardes généralement avec toi en permanence, et que tu appelas Gidéon. Ton corbeau, lui, s’est trouvé le sobriquet de Valravn et quiconque te connaît sait qu’il s’agit là de ton prénom d’origine. Et le second, la compagne de ton premier, s’appelle Soupir, car tu t’es retrouvé, plusieurs fois, à la voir en train de soupirer, si toutefois cela est possible. Aussi, récemment, un ami vampire t’a également fait cadeau d’un serpent arboricole relativement massif aux écailles jaunes que tu nommas Dilion. Une véritable ménagerie, d’autant que tu possèdes deux petites tortues aquatiques qui coulent une belle vie dans un bassin que tu as fait aménager sur ta propriété, avec quelques poissons exotiques.
Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail? Oh là, quiconque te connaît un tant soit peu sait à quel point tu es capable de multiplier les activités. En même temps, tu n’as pas véritablement besoin de dormir, alors, tu peux t’octroyer le plaisir et le luxe du temps qui est doublé par rapport à la normale. Bien évidemment, tu passes énormément de temps dans les livres, à les lire, les relire ou encore à en écrire quelques-uns de temps en temps, quand le temps ne t’échappe pas. Tu aimes à chanter, aussi. Ta voix n’est pas mauvaise, bien que désormais enrouée par la décapitation que tu subis par le passé, et il n’est pas rare de t’entendre chanter quand tu te balades, quand tu es seul chez toi. Tu aimes à t’occuper des animaux, par-dessus tout, et il est n’est pas rare de te voir entouré de tes chats ou entouré d’animaux errants. Tu aimes également, une fois la nuit tombée, te balader lors des diverses soirées présentées par tes amis de la haute-ville, ou encore, plus intimement, observer le ciel par le biais de ton télescope de fortune, depuis ta terrasse. Tu aimes cuisiner, aussi, aussi surprenant que cela puisse paraître. Tu pourrais passer des heures à cuisiner un jambon, à faire une salade ou encore faire des pâtisseries pour les enfants des bas quartiers. Tu possèdes une collection presque astronomique d’ouvrages de cuisines, de tous les pays que tu as pu visiter par le passé. Tu es également un collectionneur compulsif. Tu ne peux pas t’empêcher d’acheter et de collectionner, quitte à ne plus avoir de place.
En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ? Ton passé fut parsemé de morts, ton prénom est couvert sous l’effluve de la découverte et ton futur demeure sous la croupe de l’amour que portes à toutes choses et toutes personnes.
Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée? Tu l’aimes autant que tu la déteste, tu y crois autant que tu aimerais ne pas y croire. Elle est ta Némésis.  
who are you?
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J'ai vraiment besoin de dire qui je suis? Sérieusement?
Ambroos var Isilm-Irffyn
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Zéphyr aep Liäl'wyn
What is truth if not an illusion?
Zéphyr aep Liäl'wyn
Race Race : Aguara
Habite à Habite à : Beauclair, pour le vin essentiellement
Couronnes Couronnes : 29026
Messages Messages : 40
Quelque chose à ajouter Quelque chose à ajouter : Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life. Ip33

You're disappearing all the time
But I still see you in the light
For you, the shadows fight

What is truth if not an illusion?
Sam 7 Mar - 16:02
ENCORE TOI ?!
ON NE T'ARRÊTE PLUS DÉCIDÉMENT

Mais bon *tousse* c'est pas comme si on allait s'en plaindre hein, surtout quand tu nous sors des bombes comme ça Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life. 3449228946  
Donc, que dire... eh bah déjà l'avatar hein, Oscar Isaac voilà, pas besoin de dire grand chose de plus Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life. 1848117254 Et puis... tout le reste en fait. Déjà ces 21 PAGES d'histoire par la barbe de ma grand-mère absolument dingues et puis ce caractère qui est tellement original et tellement agréable à lire, et tellement touchant et...
dhiqueygrfejhdfkjhdslkjflks
Cette fiche est parfaite, Ambroos est parfait, plein d'amour sur lui et sur toi Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life. 2270492092

Et puis re(x7) bienvenue chez toi, évidemment !
Zéphyr aep Liäl'wyn
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Ludwig Van Exeter
Death holds no surprises.
Ludwig Van Exeter
Race Race : Humain ayant ingéré des mutagènes de sorceleur
Habite à Habite à : Novigrad
Couronnes Couronnes : 25747
Messages Messages : 26
Quelque chose à ajouter Quelque chose à ajouter : Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life. ADLZcXV
Death holds no surprises.
Lun 9 Mar - 12:50
Re bienvenue toi, top la fiche (Même si j'ai eu du mal à la lire en une seule fois :v) !
Ludwig Van Exeter
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Ambroos var Isilm-Irffyn
What is truth if not an illusion?
Ambroos var Isilm-Irffyn
Race Race : Vampire
Habite à Habite à : Beauclair.
Couronnes Couronnes : 23316
Messages Messages : 8
Quelque chose à ajouter Quelque chose à ajouter : Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life. Tumblr_inline_o0butaCd5J1rifr4k_500
What is truth if not an illusion?
Lun 9 Mar - 14:06
Zéphyr EH NON ON NE M'ARRÊTE PLUS Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life. 2968368153

en tout cas, je suis ravie de voir que l'histoire t'a plu malgré sa longueur (oui, je sais 21 pages), et que l'originalité du charactère t'a plu également blblblblbl Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life. 696016664

et merciiiiiiiiiii Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life. 2270492092

Ludwig Mah, désolée pour la longueur de cette fiche D: mais ravie qu'elle t'ai plus en tout cas Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life. 696016664

et merci Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life. 2270492092
Ambroos var Isilm-Irffyn
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Invité
Invité
Anonymous
Lun 9 Mar - 14:11
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Voilà, c'est tout pour moi, des bisous Ambroos V. var Isilm-Irffyn ⇞ this is a ghost story, told in the age of eternal life. 3101886259

*fuit loin*
Invité
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