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A sky full of stars | Elijah Nyx Caedreach
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Anonymous
Jeu 25 Oct - 5:28

Things forbidden have a secret charmclick
You smiled at the stars like they knew all your secrets
Wicked secrets : a sky full of starsAzraël ne pouvait que donner raison à son nouvel ami. Elle reconnaissait bien volontiers que les riches avaient bien du talent pour dissimuler leurs petits secrets. Qu'ils les gardent si ça leur faisait plaisir, Azraël n'avait pas l'intention de leur prendre. Elle, elle n'avait pas de secret. Des choses qu'elle préférait que les autres ne sachant pas peut-être, des sujets qu'elle n'aimait pas aborder. Mais des secrets honteux pour lesquels elle tuerait s'il fallait les protéger... non. À vrai dire, il y avait peu de choses pour lesquelles Azraël serait prête à tuer.

- Je leur accorde bien volontiers qu'ils ne manquent pas de créativité dans leurs... petites combines de personnes riches.

Cela la fit sourire, une nouvelle fois. Il n'y avait ni haine ni envie dans ses mots. Elle ne les méprisait pas. Azraël était née pauvre et n'espérait aucune ascension sociale quelle qu'elle soit. Elle se trouvait très bien là où elle était et préférait grandement regarder les autres se battre pour un bout de terre, pour un peu d'argent en plus... ça l'amusait beaucoup.

Ah, et elle avait de toute façon bien mieux à faire. Développer son aisance à employer la magie de la volonté par exemple. Surtout que le brun avait décidé de lui mentir, ce qui était fort sympathique. La plupart des gens la regardaient comme une originale lorsqu'elle se laissait aller à plaisanter un peu. Au mieux. Au pire, on hurlait à l'hérésie. Alors trouver quelqu'un qui rentrait dans ses jeux certes un peu puérils mais fort amusants, c'était une vraie chance à ses yeux.

- Non ? Vraiment ? Je le savais ! Vous voyez, les riches perdent leur temps à essayer de s'enrichir toujours un peu plus et à se faire arnaquer par des vendeurs peu honnêtes pendant que moi j'apprends à utiliser cet incroyable pouvoir qu'est la volonté. Ne vous offensez pas pour ce que je viens de dire, la majorité des vendeurs sont peu honnêtes et arnaquent ces gens, c'est trop tentant pour essayer d'y résister. J'ai moi-même été plus d'une fois tentée...

Elle avait rajoutée la deuxième partie, un peu paniquée à l'idée que l'inconnu prenne la mouche et s'en aille en gardant d'elle un amer souvenir. Elle n'avait pas voulu le vexer, elle se sentait simplement un peu trop libre en sa présence. Elle oubliait où elle était et en quelle présence elle se trouvait. Même si au fond, elle n'en avait pas grand chose à faire. Elle se devait pourtant d'en donner l'illusion et se mordit la lèvre pour éviter d'empirer la situation. Ce qu'elle pouvait être... idiote des fois.

À la place elle se décida à écouter ce que le jeune homme lui disait, à propos des étoiles, du désert. Elle avait fermé les yeux sans même s'en rendre compte, pour mieux imaginer. Elle était très douée pour imaginer, elle le faisait souvent. Faute d'avoir voyagé, faute d'images à regarder. Azraël avait peu à peu développé son imagination et parvenait maintenant à se figurer un lieu rien qu'en écoutant une description de bien basse qualité. Alors quand il s'agissait de quelque chose d'aussi bien exécuté, il était très compliqué pour la jeune femme de ne pas se laisser emporter.
Et elle partit.
Elle vit tout ce qu'il lui décrit. Elle vit même plus. Elle était là bas.
Le sable, encore chaud même si le soleil avait disparu depuis bien longtemps. Les mouvements que le vent créait dans l'air avec cette matière si volatile, faisant apparaître de belles vagues dorées. Une mer. Une océan d'or.
La lumière, douce, blanche, incroyablement belle qui rendait n'importe quelle couleur de peau semblable à du nacre.
Et enfin les étoiles. Lointaines, et si nombreuses qu'il était impossible de les compter. Un cauchemar pour ceux qui aimaient tant compter les choses. Mystérieuses. Inexplorées. Magiques.

Puis elle revint vers Elijah, puisqu'il le fallait bien.

- Effectivement, c'est magnifique.

Elle lui avait confié dans un souffle, comme si c'était désormais leur secret. Un secret bien plus beau que tous ceux qui se terraient ici.

- Malheureusement, je crains de faire baisser votre chiffre d'affaires ce soir. Cette zone n'est plus abreuvée par ma faute et je n'ai nulle envie de retourner à mon poste. Dommage, vous étiez pourtant bien parti.

En vérité, les affaires d'Elijah étaient sauves puisqu'Azrael n'était en aucun cas censée s'occuper des terrasses. Elle, c'était plutôt la grande salle dont elle avait oubliée le nom. Toutes les excentricités qui s'y trouvaient lui avaient fait perdre la mémoire, ou alors peut-être que c'était simplement qu'elle ne souhaitait pas s'en rappeler. Tous ses professeurs peuvent en attester, lorsque quelque chose intéresse réellement Azraël, nul doute qu'elle le retiendra.

Sinon...

- Oh oui ! J'en suis étonnée ! Je ne pensais pas gagner autant en seulement une soirée et être aussi bien traitée.

Ah-ah-ah. Excellent.

- Mais vous savez, je ne regrette pas. On fait parfois quelques rencontres intéressantes en prenant d'étranges décisions.

Et clairement, celle-ci l'était, étrange. Inconsidérée aussi. Azzie n'avait pas beaucoup réfléchi avant de sauter dans le premier fiacre pour Nazair et avant de s'embarquer dans cette expérience peu enrichissante. Bien loin des déserts Nilfgaardien. Mais peu importe, elle était étudiante et il était bien connu que les étudiants ne crachaient jamais sur quelques couronnes. Et en plus, elle avait effectivement rencontré quelqu'un qui l'intriguait beaucoup.
Et qui faisait semblant de voir son visage disparaître.

Son nouvel ami lui tendit ensuite la main après s'être présenté et Azraël dut faire tous les efforts du monde pour ne pas lui poser une question sur les signes qui ornaient ses bagues. Elle n'en connaissait aucun, elle qui en avait pourtant appris de nombreux. Il l'intriguait effectivement, si bien qu'elle en oubliait presque de se montrer polie elle aussi. À vrai dire, Azzie n'accordait pas beaucoup d'importance à l'identité des gens, beaucoup plus à ce qu'ils étaient ou au moins semblaient être. Elle avait passée toute son enfance à jouer avec des enfants dont elle ignorait et ignore encore le nom. Ça n'avait aucune importance pour elle.

- Azraël, qui est enchantée de faire votre connaissance.

Elle serra ensuite la main qu'il lui tendait, un sourire aux lèvres alors qu'elle songeait de plus en plus à abandonner son plateau pour s'aventurer dans ce grand manoir qui devait renfermer bien des choses intéressantes.

Après tout, rien que la robe qu'elle portait devait suffire à payer cette écharpe. Même si ça lui faisait un peu mal d'abandonner son salaire alors qu'elle en était si proche, Azzie était une adepte de l'instant présent. Elle croyait fermement que rien n'était gâché ou abandonné s'il nous avait procuré du bonheur. C'est sûrement pour cette raison qu'elle trouva le courage de lancer cette idée en reprenant sa main, les yeux pétillants et un grand sourire aux lèvres.

- Bon, on s'en va ? Vous êtes d'accord pour dire que nous perdons tous deux notre temps ici, alors partons. On devrait bien pouvoir trouver un coin intéressant, c'est immense ici...

Et c'était peu dire. Le manoir et les jardins qui le bordaient devaient bien faire la taille de Kovir à ses yeux. Rien que d'où elle était, elle voyait déjà de nombreuses cachettes à trésors à explorer. Si elle avait de la chance, l'énorme molosse qui lui faisait d'office de chef pour la soirée ne se rendrait pas compte de son absence si elle partait quelques heures. Après tout, il y avait énormément de serviteurs dans cette demeure, elle ne pouvait pas tous les surveiller.

Alors bon sang, qu'est-ce qu'ils attendaient ?
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the quill is mightier than the sword
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the quill is mightier than the sword
Jeu 25 Oct - 5:28
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'Dé des Serviteurs' :
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the crow : right hand of secret lust
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the crow : right hand of secret lust
Ven 26 Oct - 15:07
Wicked Secrets ; A sky full of stars Tu haussas un léger sourcil aux mots de la jeune femme. Il était évident qu’une certaine douce animosité résidait dans son âme sur les riches, ou du moins, ceux qui jouaient de leur argent pour de bien basses combinaisons, peut-être était-ce inconscient car la jeune femme ne semblait pas les détester pour autant. Tu ne pouvais pas l’en blâmer, mais cette animosité pourrait la perdre si elle la laissait bien trop perdurer ou trop se sentir. Les riches contrôlaient ce monde, tu l’avais bien compris, au fil du temps mais ce n’était pourtant pas une raison pour les dénigrer. Être moins riche qu’eux pouvait apporter quelques avantages qu’ils n’avaient pas, surtout lorsque l’on ne possédait pas de statut social. Finalement, c’était parfois plus simple de n’être pas noble, de n’être pas riche à en crever. Après tout, à cause de leur statut, ils étaient contraints à bien des secrets pour pouvoir vivre comme ils l’entendaient, c’était l’adage d’être comme ils étaient. Tu n’allais pas les plaindre, ô que non, mais tu pouvais voir où les entraves étaient compliquées à vivre sans trop de mal. Même toi, avec ton pécule, il t’arrivait d’y voir des entraves, bien que moindres, certes, mais elles étaient là. Entachant tes poignets de certains mouvements et te laissant parfois spectateur de certains théâtres où tu aurais voulu être simplement acteur de fond. Seulement voilà, ta position actuelle, celle de cette identité, t’obligeait à être sage, ou du moins, à te comporter sans trop d’écarts si tu pouvais perdurer dans cette ville et dans cette décennie. Tu accordas à la jeune femme un rire réservé, très léger, auquel tu accordais un léger coup d’œil pour la demoiselle aux cheveux bruns. « Créativité, le mot est peut-être fort pour leur combine. Je parlerais plutôt de ruse, mais en soit.. Ce n’est guère si différent. » Tu rajoutas, non sans un léger sourire pour appuyer tes mots et l’humour qui y résidait si simplement. Tu te rendais bien compte que la jeune femme n’était pas née avec une cuillère en argent entre les lèvres, ce qui la rendait bien plus humble et plus intéressante que les autres personnalités avec qui tu étais habitué à converser, si ce n’est peut-être Danäan, dont le trauma était si présent qu’il était n’était pas difficile à deviner. Pour la jeune femme à tes côtés, il n’était pas difficile de comprendre sa basse naissance, comme les nobles aimaient à le dire, et pourtant, elle semblait dotée d’un cœur et d’une âme bien plus noble que bien des riches. C’était aussi tout l’intérêt de ces soirées et c’était peut-être pour cela que tu t’y rendais ; la diversité de l’humanité dans toute sa splendeur.

Tu ne pus réprimer un énième sourire aux mots de la jeune femme ; ce qui était définitivement rare en connaissance de ta personnalité si sépulcrale. Il était rare de te voir sourire si souvent, surtout par le biais de mots et d’enchevêtrements de phrases mais la jeune femme réussissait à t’attirer quelques pics de bonne humeur là où tu étais plongé dans un noir constant formé par l’opacité de tes pensées. Tu l’observais, intrigué et presque passionné, pendant qu’elle déblatérait une tirade en essayant de ne vexer personne, pendant qu’elle essayait de ne pas te vexer avec un mot déplacé. C’était touchant mais il te fallait bien plus que quelques mots vindicatifs sur ta position pour t’arracher les griffes et les crocs. « Il faut rendre au roi ce qui revient au roi, les marchands ne sont pas tous honnêtes. Je ne sais même pas si je peux me qualifier d’honnête sur ce point mais… Les affaires sont les affaires et tant qu’il y aura des personnes à acheter, il y aura des négociations et des escroqueries pour quelques couronnes. » Tu mentionnas avec une pointe d’humour mélangée à du pragmatisme qui seyait ben plus naturellement à ta personnalité lunaire. « Mais continuez d’exercer votre magie de la volonté, je ne serai pas étonné que vous révolutionnez le monde de la magie avec un nouvel art occulte, chère demoiselle. Lorsque la volonté et la détermination sont là, rien ne l’arrête, n’est-ce pas ? » Tu rajoutas, non sans un sourire à la demoiselle qui troublait miraculeusement la barrière entre l’humour et le sérieux. Tu ne savais plus s’il fallait continuer à en rire comme s’il s’agissait d’une blague ou prendre la blague avec un sérieux transcendantal. Qu’importe, la conversation prenait un tournant amusant à tes yeux et même si il devait y avoir du sérieux là-dedans, tu n’allais probablement pas t’en plaindre. Tu remarquas non sans peine le comportement changeant de la jeune femme qui devait probablement culpabiliser à ses mots et tu espérais, au fond de toi, que tes mots précédents avaient réussis à affaiblir cette espèce de culpabilité naissante dans la jeune femme. Il te fallait vraiment plus que cela pour te vexer ou pour te laisser un souvenir amer de quelqu’un. Tu serai probablement déjà partit si la jeune femme avait marqué ton esprit de façon amer et douloureuse. Tu n’étais pas homme à t’encombrer de personnalités affligeantes par plaisir, ou en tout cas, pas dans ton cercle proche.

Tes mots suivant résonnaient d’un vécu qui n’était pas si lointain, d’une expérience que tu aimais à te remémorer lorsque les temps étaient difficile et que tu t’enlisais dans la tristesse de tes actes. La beauté de Nilfgaard avait toujours été quelque chose que tu appréciais et quitter la chaleur des sables et la beauté du ciel avait été un de tes plus grands regrets de ton exil. Tu aurais aimé pouvoir vivre plus longtemps dans l’Empire mais il en avait été ainsi. Derrière toi, tu avais laissé tant de maux et de souvenirs qui s’accrochaient à tes chevilles sous la forme de nouvelles entraves déchirantes, celles qui coupaient ta peau et arrachaient petit à petit ce qu’il te restait d’âme. Combien d’années ou de décennies te restait-il avant que tu ne sombres dans la folie de tes actes, de la culpabilité de celles-ci ? Tu espérais juste pouvoir mourir sous le ciel étoilé, l’esprit vidé de toute mort que tu avais perpétué en une violence exquise. Tu te vidais peu à peu de tes démons mais les plus indicibles demeuraient, rongeant âme et cœur à une vitesse phénoménale. Sous tes sourires, tes regards noirs et ton allure grandie, tu étais une coquille composée de démons plus grands que ton ombre dans la pénombre, plus violents et meurtriers que tes propres pensées noircies par la culpabilité. Tu ne savais même plus si tu souhaitais être sauvé ou si on devait te laisser là, mourir dans la solitude dans laquelle tu t’étais enfermé. Mais sous le ciel étoilé de Nazair ou celui de Nilfgaard, et ce soir là, cela n’avait guère d’importance. Ton temps n’était pas encore venu et tu allais profiter de cette soirée, à défaut de profiter des suivantes lorsque tu reprendras ta routine malsaine. Tu accordas un sourire à la jeune femme, un sourire noircie par tes démons intérieurs tandis que tu observais le ciel et les constellations qui s’illuminaient comme un soir de Noël. « Quel dommage. Heureusement pour moi que j’ai réussi à faire quelques affaires plus tôt alors. » Tu répondis avec une pointe d’amusement. De toute façon, lorsque tu étais venu ici, après avoir déambulé dans le manoir, tu n’avais pas pour objectif de vendre quelconques produits à des inconnus riches et ivres. Tu avais déjà bien assez fait ce soir et tes affaires se portaient bien pour l’instant. Le jour où tout coulerait, tu trouverais autre chose. Tout n’était que renouvellement et même toi, portant tes vieux os comme un fardeau millénaire, tu étais capable de te renouveler, de changer de peau et d’identité comme si ce n’était qu’une modalité à remplir dans un dossier déjà bien rempli. Ton regard se tourna vers la jeune femme en entendant son temps empli d’ironie. Il était étonnant, à tes yeux, de voir une telle jeune femme avec l’innocence dans les yeux, manier aussi bien l’ironie comme elle le faisait. Tu avais peut-être trop vite jugé l’innocence de la jeune femme, même si il était indéniable qu’elle portait douceur et innocence en son regard, mais peut-être pas seulement. « Je n’en doute pas, chère demoiselle. Madame traite si bien ses employés que c’en est indécent, n’est-ce pas. » Tu rajoutas, pointe d’ironie au menu. Tu avais beau avoir Madame Vegelbud dans tes contacts, ce n’était pas pour autant que tu appréciais la femme. Elle n’était pas affreuse, tu avais rencontré bien pire, mais… Elle était particulière et tu avais bien du mal à la cerner parfois, surtout lorsqu’il était question de ces propres affaires. Tu avais ton regard porté sur elle à ses mots et tu détournas tes yeux bicolores lorsque ta réponse sonna, préférant les porter sur l’horizon pour quelques courtes secondes. « Je suis bien d’accord avec vous. » Un dernier sourire, en direction de l’inconnu et des nouveautés, celui qui se perdait dans un nuage étoilé et que la jeune femme lui arrachait sans mal par ses mots.

Tu te présentas par la suite, estimant que mettre en nom sur un visage était tout de même essentiel. Tu étais très physionomiste, tu reconnaissais facilement les visages puisque ta mémoire l’autorisait mais tu aimais avoir les prénoms. Ils pouvaient révéler beaucoup sur les gens que tu rencontrais, même si dans ce cas présent, pas vraiment. Azraël, de tes souvenirs, étaient une divinité ophiri, représentative de la mort. Leur religion était basée sur les anges et un dieu tout puissant qui régissait tout un univers céleste. Une religion bien étrange à tes yeux comparée à celle du feu éternel de Novigrad ou celle polythéiste des insulaires. Mais soit, tu avais souvenir d’un marchand ophiri qui jurait par Azräel ou Lucifer, un ange de la mort et la personnification de celle-ci. « De même, Azraël. » Tu répondis, laissant le prénom de la jeune femme rouler sur ta langue, appréciant la sonorité que ta langue donnait à un prénom pareil, le ton légèrement rauque par des cordes vocales usées. Tu aurais presque envie de le répéter juste pour en apprécier la saveur et la sonorité. Cela dit, tu n’en fis rien, te contentant de sourire à la jeune femme en face de toi. Mais tu aimais son prénom, elle lui allait bien, malgré la connotation dont elle n’était probablement pas au courant. Tu ne pouvais t’empêcher d’imaginer la jeune femme en étant l’ange de la mort, celle qui porterait le coup fatal à ton âme, même si tu imaginais bien que c’était impossible. La pureté dans les yeux de la jeune femme, son innocence était trop prononcée pour qu’elle devienne celle qui le conduirait à la mort. Il y avait plus de possibilités à ce que cela toi qui amène la jeune femme à la mort que l’inverse, à tes yeux en tout cas. Tu étais porteur de souillure, de noirceur immense qui contaminait chaque être que tu avais le malheur de toucher. Ou du moins, c’était ce que tu imaginais. Tu pensais que les gens s’éloignaient de toi pour ça, pour que tu ne leur fasses pas de mal intentionnellement. Tu pensais que cela se lisait dans tes yeux à quel point ta noirceur était dévastatrice et mortelle et qu’ainsi, les gens ne s’approchaient pas parce qu’ils savaient, ils sentaient le danger et la mortalité qui émanait de toi. Du moins, c’est ce que tu pensais ou peut-être, espérais juste. Une justification à ta solitude, une solitude que tu t’infligeais toi-même par peur d’être blessé, de souffrir injustement, de blesser les autres de ton haine de toi-même. Tu étais malsain et tu ne comprenais pas pourquoi on devait t’offrir ne serait-ce qu’un regard. Tu préférais que la torture soit tienne, infligée par tes mains que par celles des autres. Les mots de la jeune femme, cependant, te tirèrent brusquement de ta spirale infinie, comme si elle avait compris, vu que tu étais parti, pendant un cours instant, dans un monde dans lequel personne d’autre que toi n’avait sa place. Tu te raclas doucement la gorge, souriant à sa proposition te rappelant l’idée que tu avais eu il n’y avait pas si longtemps. « Une idée merveilleuse, si je puis me permettre. De plus, il me semble avoir vu Madame partir pour sa chambre avant d’arriver ici alors vous n’aurez peut-être aucune réprimande. » Tu mentionnas, la voix encore rauque de ta précédente descente dans les tréfonds de ton esprit cauchemardesque. Tu te redressas sans mal, imposant ta stature tandis que tu glissais un regard en direction des bois. « Je connais un endroit agréable, dans les bois. Une petite clairière où les étoiles sont magnifiques à voir. Cela vous dit ? » Tu demandas, un sourire presque timide sur les lèvres tandis que tu tendais à nouveau la main en sa direction, pour l’emmener en direction de ce petit lieu, cette clairière paradisiaque et paisible à souhait, loin de la folie du manoir. La nuit n’était pas très fraiche et il te suffisait juste de récupérer un manteau dans la descente pour que la nuit prenne une tournure des plus calmes et des plus apaisantes.

©️ Crimson Day
Elijah Nyx Caedreach
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Dim 2 Déc - 17:10

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Wicked secrets : a sky full of starsS'il y avait de l'animosité dans sa voix, Azraël ne s'en rendait tout bonnement pas compte. À vrai dire, elle n'avait jamais réellement réfléchi à leur propos, les riches. C'était très vague pour elle, et c'était en vérité la première fois qu'elle se retrouvait en face d'eux. Elle n'avait jamais regretté d'être née à Kovir, dans la misère. Beaucoup auraient espéré une ascension sociale, peu importe laquelle. Elle se rappelait encore de l'excitation des jeunes filles lorsque Kovir accueillait des nobles ou des mages ou un événement particulier. Elles espéraient toutes ou presque pouvoir un jour partir de cet endroit qui sentait le poisson pour rejoindre la ville et endosser de belles toilettes. Azraël n'en avait jamais eu envie. Elle voyait ça comme un uniforme, une sorte de contrainte que les femmes s'infligeaient pourtant de leur plein gré. Incompréhensible. Elle n'avait jamais rêvé de se trouver un mari riche, de porter le corset, ni de vivre dans un immense château et d'avoir une dizaine de marmots. Elle avait peu d'amis pour cette raison. Pourtant, il y avait bien un peu d'amertume dans sa voix. Elle n'en avait pas conscience, pas le moins du monde, et n'enviait pas ces gens. En revanche, elle trouvait ça révoltant. Pas assez pour le dire, pas assez pour s'en plaindre, pas même assez pour le penser, mais ça la révoltait. Azraël avait côtoyé la misère de près, la côtoyait encore aujourd'hui à Novigrad. Le nombre de mendiants que l'on pouvait compter rien que sur la place du Hiérarque était ahurissant.

Et pendant ce temps. Ces gens. Se permettaient. De dépenser. Leurs trop nombreuses couronnes. En feux d'artifice.

Elle n'avait pas vraiment pour ambition de devenir une justicière, de voler aux riches pour donner aux pauvres. Elle n'avait pas non plus envie de devenir quelqu'un d'important, de marquer l'histoire. En réalité, Azraël voulait simplement être une bonne personne. Pas une héroïne, une bonne personne. Alors elle évitait d'avoir ce genre de pensées un peu trop révolutionnaires. Elle évitait de trop penser, ça ne lui réussissait pas. Elle n'aimait pas la pente sur laquelle la Destinée l'entraînait, elle luttait de toutes ses forces mais parfois... ça ne suffisait pas. Il lui arrivait souvent d'avoir de sombres pensées, des choses qui venaient non pas d'elle mais d'un monstre tapi quelque part. Il l'effrayait.

Alors elle évitait, tout simplement, de penser à ce qui la mettait en colère. Elle ne répondit pas à Elijah quand il la corrigea, remplaçant dans ses propos la créativité par la ruse. Elle ne dit rien, car elle ne voulait pas se montrer méchante, vénéneuse. Elle ne le voulait pas, mais savait qu'elle le ferait malgré elle.

En revanche, Elijah ne paraissait pas froissé par les mots qu'elle avait pu avoir quelque secondes plus tôt. C'était une bonne nouvelle, au moins elle n'avait pas perdu son unique bonne surprise de la soirée.

- Vous avez raison, et j'ai bien peur qu'il y en ait une véritable légion.


Encore une fois, on pouvait noter un brin de colère dans ses paroles. La corruption. Ça aussi, ça avait le mérite de l'énerver. Elle mordit violemment sa langue pour ne pas en dire plus. Elle disait parfois des choses qu'elle ne pensait pas et s'en rendait compte bien trop tardivement. Un éclat de rire vint dissiper ses nouvelles pensées, provoqué par la remarque du brun sur ses soi-disant pouvoirs de volonté. L'idée était alléchante, développer un nouvel art occulte bien plus efficace que tout ce qu'on peut bien apprendre à Aretuza. Oui, définitivement alléchant. Impossible sans aucun doute, mais elle avait tout de même envie d'y croire. Après tout il y avait tant de formes de magies, tant de forces différentes... pourquoi pas ?

- Exactement. Dans quelques années, je serai riche à en mourir et tous ceux à qui j'ai distribué des verres ce soir viendront se prosterner devant ma grandeur en me suppliant d'exaucer leurs souhaits. Pas mal non ?

Non, c'était pourri. Azraël n'avait aucune envie que ces gens insupportables se prosternent devant elle. Vraiment, aucune envie. Ça n'avait pas grande valeur à ses yeux et ça n'en aurait probablement jamais.

Il n'empêche qu'elle s'amusait beaucoup. Elijah la faisait rire et même si la brunette s'esclaffait plus ou moins pour tout et n'importe quoi, elle s'amusait vraiment en sa compagnie. Il était drôle, possédait un esprit aiguisé et ne semblait pas se prendre trop au sérieux. Une grande qualité, qui se faisait rare. En tout cas elle passait un bon moment et n'avait pas vraiment envie qu'il s'arrête. Elle se fichait bien de qui il était, s'il était dangereux ou non. Elle n'était pas du genre à trouver une solution à un problème qui ne se posait pas pour l'instant. Elle ne lutta donc pas longtemps contre le rire qui n'arrêtait pas de l’interrompre quand elle essayait de dire quelque chose. Elle ne parvenait pas à rester sérieuse, et c'était bien dommage parce que son interlocuteur, si. Elle se reprit néanmoins avec un air des plus graves et réussit enfin à en placer une sans manquer de s'esclaffer.

- Oui. Indécent, c'est le mot. Savez-vous qu'elle nous offre à tous et toutes un collier de pierres scintillantes en remerciement pour notre bon service ?  

Excellent. Elle envoya ses cheveux derrière son épaule pour clôturer son mensonge, comme le faisaient souvent les invitées de cette réception. Beaucoup mieux qu'elle cependant.

- C'est la moindre des choses, mais tout de même.

En vérité, elle n'en avait pas grand chose à faire d'être peu payée pour son travail. Surtout qu'elle ne saurait vraiment pas quoi faire d'un collier avec des pierres qui brillent. En revanche, elle n'aurait pas craché sur un peu de considération.

Cette conversation fut balayée par leurs présentations mutuelles et Azraël s’aperçut du trouble que son prénom provoquait chez Elijah. Pas étonnant, elle en avait l'habitude. Elle n'en connaissait pas la signification, de même que ses parents n'en avaient eux non plus aucune idée. Elle le trouvait un peu trop solennel, et c'est vrai qu'il sonnait bizarrement. Un peu masculin d'ailleurs. Elle aimait le raccourcir un peu, ça lui ressemblait plus.

- Parfait, nous sommes d'accord alors. Évadons nous, et plus vite que ça, le parfum trop cher de ces femmes commencent à me faire étouffer.

Elle plaisantait, mais pas totalement. Elle avait un peu peur de puer le riche après cette petite soirée chez eux. Évidemment, elle n'avait toujours aucune haine pour ces gens...

- Madame peut bien faire ce qu'elle veut dans sa chambre, moi je kidnappe un de ses invités.

Elle saisit la main qu'on lui tendait, avec un grand sourire, et esquissa l'ombre d'une révérence. C'était théâtral, et de mauvais goût, mais ça la faisait rire de se moquer de tous ces gens sous leur nez.

- Je te suis !

Oui, le vouvoiement était de trop dans cette virée.
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