- Il est né sur l’île d’Undvick en plein mois de février. Il a été élevé par sa « mère » : à deux ans, une habitante l’a sauvé de la folie de sa mère biologique. Son père était un nordique du continent. Il a mystérieusement disparu. Halvar ne l’a pour ainsi dire jamais connu.  

- Enfant, il était déjà du style solitaire, à se mettre à l’écart. Il était aussi du genre à ne pas se mêler des conflits entre les uns et les autres, ce qui ne l’empêchait pas de finir tout de même par être pris à parti. Il a ainsi petit à petit appris à se battre, bien que son agilité semblait être plus héréditaire. Cependant, au fil de sa jeunesse, Halvar présenta des signes qui tendait à souligner que sa mère biologique malheureusement lui avait transmis son mal. Car par deux fois, il failli battre à mort son adversaire, aveuglé par sa propre sauvagerie, et semblant sortir d’un cauchemar quand il retrouvait ses esprits.

- Il a connu le désastre d’Undvick, se retrouvant alors soudainement seul, sur un bateau pour le continent, puis dans un orphelinat, où il fut recueilli par l’actuel doyen d’Aevon Woed.

- Il devint un sorceleur, et cette profession lui convint très bien : ne pouvant vraiment guérir de son propre mal, il était tout à fait bien venu d'aider les autres à s'en défaire.

- Loup solitaire, il n’est jamais resté vraiment longtemps au bastion. Voyager lui a permis d’assister à de nombreux évènements marquants de l’histoire du pays, et de libérer pas mal d'habitants du mal les empêchant de vivre pleinement. Mais il a toujours gardé son habitude de ne pas se mêler des conflits notamment des guerres du Nilfgaard, restant à l'écart et simple spectateur des évènements.

- En 1261, il se rendit dans l’orphelinat de Brugge. Le bastion d’Aevon Woed manquait de nouveaux membres. Halvar avait donc été envoyé depuis plusieurs mois à la recherche de potentiels nouveaux sorceleur mais aussi de sorceleuse. A Brugge, il tomba sur une gamine, cheveux de feu, qui le fixait sans crainte, et avec beaucoup de curiosité et d’intérêt. Chez elle, cependant, il sentit une force. Quelque chose qui le convint qu’elle ferait partie des élus.

- Halvar que tout le monde croyait être incapable d’aimer qui que ce soit, se retrouva à élever d’une main de fer dans un gant de velours la jeune Ellika Thyra d’Ard Skellig. Il l’entraîna à l’épée en argent et pour ce qui est de l’ultime épreuve des plantes, connaissant très bien sa protégée, il s’était informée sur l’expérience menée par un mage, permettant aux femmes de devenir pleinement sorceleuse. Il lui laissa malgré tout le choix, ne voulant pas lui faire subir une épreuve qu’elle pourrait plus tard ou regretter ou le lui reprocher.

- Il est très fier de la jeune femme et ce qu’elle est devenue. Elle a su apporter chez lui une sérénité et une stabilité qui lui avait longtemps manquée. Car Halvar n’a pas été épargnée par sa mère biologique, héritant de sa folie, luttant contre des ombres inexistantes. L’usage des potions n’aide en rien ce problème au contraire, et c’est aussi en partie pour cela qu’il a toujours cherché à s’isoler, s’enfermant dans cette espèce de froideur.  Et depuis qu’elle est partie elle aussi sur les routes, il espère toujours pouvoir la voir, de façon à tenir le mal aussi éloigné que possible.

Pour ce qui est de la personnalité :
- La légende nordique raconte qu’Odin se transformerait en être humain vêtue d’un lourd manteau noir et d’un chapeau sombre, pour passer des moments parmi les mortels tout en gardant son identité secrète. Halvar pourrait souvent être confondu avec la légende, tant sa stature, sa démarche, ainsi que son manteau et sa tête souvent couverte le rapproche un peu trop de cette légende.

- De loin, il pourrait effrayer les enfants et leur mère. Mais en réalité, c’est un homme qui préfère défendre et protéger que de faire du mal à quelqu’un.

- Il tentera toujours de rester loin des conflits et des affaires qui ne le concerne pas. Il sait combien il peut être brutal, violent et sauvage, aussi pour son bien et celui des autres, il se contente de ses contrats et d’aider son prochain. Ça lui suffit.

- Halvar n’est pas ce que l’on pourrait définir comme quelqu’un de sociable. C’est même plus l’inverse. Cependant, en voyageant de ville en ville, d’auberge en auberge, et ne lésinant jamais sur l’alcool et surtout la bière, il ne peut souvent pas éviter une discussion amicale ou houleuse.

- Bien qu’étant acariâtre, casanier, râleur, et distant, c’est un homme capable de s’attacher, Ellika en étant la preuve. Il ne parlera jamais de son mal. Ca l’énerve d’en parler tout simplement.