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Adam Ulver Isenhart - Five faces of the same coin
Adam Ulver Isenhart
What is truth if not an illusion?
Adam Ulver Isenhart
Race Race : Vampire supérieur
Habite à Habite à : Novigrad
Couronnes Couronnes : 31496
Messages Messages : 87
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What is truth if not an illusion?
Ven 8 Fév - 19:24
L'enfer, c'est les autres
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Adam Ulver Isenhart

ft. Tom Hiddleston
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
nom: Isenhart un nom dont tu ne connais pas l’origine; prénom: Adam comme premier, Ulver comme second et tu n’as jamais ressenti le besoin d’en changer malgré ta longue existence, les autres se chargeant très bien de donner le change ; âge: 1187 ans ; lieu de naissance: L’autre monde ; lieu d'habitation: Novigrad ; date de naissance: Été 87 selon le calendrier commun ; race: Vampire supérieur ; profession: Elle dépend de qui a le contrôle, mais toi tu n’en as pas, te contentant de peindre lorsqu’ils te laissent l’occasion de le faire ; situation amoureuse: célibataire ; situation financière: Comme tout citoyen lambda, tu récoltes le fruit de ce que sème, ni plus, ni moins. De ce que tes autres sèment en l’occurrence; orientation sexuelle: hétérosexuel, mais encore une fois cela dépend de qui a le contrôle, Phinéas se voyant d’avantage comme pansexuel ; groupe: citoyen

you're a storyteller
Like a golem of clay, you wander on this earth without your creator,
you wander in your windings mind, going through the others.

L'an 429 (342 ans), la fumée, la cendre et le sang. Voilà tout ce dont tu te souviens de tes premiers instants en ce monde. Le précédent tu ne t'en souviens pas non plus et cela fait trop longtemps que tu la quittais pour t'en souvenir maintenant. Comment es-tu arrivé là, dans cette ville en proie aux flammes et à la mort ? Seul survivant de ce massacre ? À moins que tu en sois l'auteur... Tu sens la fumée te brûler la rétine, ta cage thoracique secouait des soubresauts de ta respiration atlante, tes muscles tremblants alors que tu es essoufflé d'un effort dont tu n'as aucun souvenir. Ou étais-tu ? Qui étais-tu ? Qu’étais-tu ? Un gémissement d'effroi s'échappa de tes lèvres en voyant les longues griffes que formaient tes doigts. Un râle qui t'effraya encore davantage tant il était rauque, animal. Ou était passé ta mémoire ? Qu'était ce monde ? Quel étais son nom ? Quel était le tien ? Est-ce cela une naissance ? Est-ce que chaque être voit le jour dans ce carnage innommable, d'une manière aussi soudaine et douloureuse ? Car tu avais mal. Une douleur que tu serais bien incapable de décrire tant elle était violente et insidieuse. Ta tête était un tourbillon de question et de souffrance menaçant d'exploser à tout moment et tu avais la désagréable impression qu’il te manquait quelque chose. Tout ton corps n'était que douleur et incompréhension. Tu étais capable de désigner les choses mais tu n'en comprenais pas pour autant la signification. Tu étais perdu. Seul. Effrayé. Par ce spectacle, par ce que tu semblais être. Pas le goût de sang qui envahissait toute ta bouche, par cette colère brûlante qui enserrait tes entrailles. Les cendres collaient à ta peau et des larmes coulaient sur ta joue, diluant quelque traînés de sang.

Tu sentis alors une main sur ton bras. Tu eus envie de hurler, de déchaîner cette rage qui dévorait ta chair. Mais tu te contentas de reculer, apeuré, fixant la femme qui t'avait touché avec toute l'incompréhension de ta personne. Elle te fixait aussi avec ce que tu devinais être une bienveillance intense, une inquiétude aussi qui tu semblas comprend inconsciemment. « Adam ? Est-ce que c'est toi ? » Est-ce ton nom ? Devais-tu lui répondre par la positive ? Tu n'en savais rien. Qui était-elle ? Pourquoi ne semblait-elle pas avoir peur de toi ? Pourquoi sa présence parvint à calmer le feu qui brûlait tes veines ? « Où suis-je ? » Tu entendis alors ta propre voix pour la première fois. « Oh mon amour, tu es revenu ! »

Cette femme s'appelait Islène Kiery Isenhart. C'était une vampire, tout comme toi et elle se chargea de combler les trous de ta mémoire. Vous étiez né dans l'autre monde et vous étiez tout deux arrivés ici avec la première conjonction. Ce massacre, c'est toi lui l'avait commis, pour elle, pour la sauver de la colère des elfes qui ne voyait en vous que des monstres. C'était une époque où les hommes n’avaient pas encore envahi ce monde mais la peur était déjà présente dans le cœur de tout à chacun. C’est toi qui avais incendié ce village et déchiqueté ses habitants, c’est toi, et tes autres.

Islène t’emmena loin de cette terre ensanglantée, là où ces visions d’horreurs ne te feraient plus trembler. Elle répétait ton nom avec insistance comme s’il elle s’assurait elle aussi de ton identité. Cette femme t’aimait, tu le compris rapidement, du moins tu le pressentais comme l’ultime palimpseste de ta mémoire, cette certitude qu’il y avait entre vous un amour défiant l’entendement. Elle n’eut pas besoin de ne te le demander, tu décidas de croire chacune de ces paroles, de la suivre où qu’elle aille car elle était ton seul repère dans ce monde inconnu et ravagé par des guerres raciales dont tu ne comprenais rien.

Elle ne t’expliqua pas ce qu’elle avait voulu dire en parlant des autres et tu n’insistas pas. Tu devais déjà te remémorer qui tu étais avant d’être en mesure d’entendre ce qu’elle avait à dire. Alors tu patientas, du appris, tu redécouvris ce monde et au bout d’un moment, tu oublias ces autres.

De longues, très longues années s’écoulèrent et tu ne cherchas plus à comprendre d’où tu venais, tu étais avec cette femme et seul cet état de fait comptait. Tu pouvais te trouver n’importe où, porter n’importe quel nom du moment que tu étais avec elle. Vous vous êtes installé dans un pays magnifique, enchanteur bordé de hautes montagnes enneigées. Un pays encore sauvage et peu habité. Tu ne te souviens plus du nom qu’il portait à l’époque et cela n’a plus aucune importance, mais vous vous y sentiez bien. Quelques elfes vivaient là, mais vous restiez à l’écart, cherchant à éviter une nouvelle crise de frénésie meurtrière qui t’avait poussé à l’amnésie en premier lieu. Une vie simple, paisible, épanouissante. La venue d’humain sur le continent vous permit de vivre au milieu d’eux, la ressemblance étant plus évidente qu’avec les efles. Ton cœur gangrénait par la peur et l’incertitude se soignait peu à peu sous le soleil de ces contrées aux côtés de cette femme qui était tout pour toi. L’astre autour duquel tu gravitais. Tu ne savais pas ce qu’avaient pu être tes souvenirs avant ton éveil, mais tu es absolument certain que s’il ne devait t’en rester qu’un, ce serait celui de son visage, ses yeux bleu, ses cheveux auburn, sa voix, son odeur.

Et tu t’en souviens encore aujourd’hui, très nettement quand tour le rester ne ressemble plus qu’à un amas informe d’images fragmentées. Tu t’en souviens et ça te fait mal. Une douleur semblable à nulle autre qui te donne l’envie frénétique d’arracher ton propre cœur de ta poitrine car il n’a plus de raison de battre. L’envie de te déchiqueter, d’éparpiller les morceaux de ton être aux quatre coins du monde car ils ne forment qu’un semblant de tout. Sans elle tu es morcelé, incomplet, vide.

Tu es responsable de sa mort, ta peur est responsable, ta méconnaissance de ce monde et de l’autre. Tu as commis une erreur, la plus horrible des erreurs de ton existence et c’est elle qui en a payé le prix. Elle a pris ta place dans la mort, elle voulait te sauver comme tu l’avais fait pour elle, elle voulait que tu vives car l’idée de te voir mort lui était insupportable. Elle voulait te sauver, mais elle t’a condamné, ne réalisant pas que de vivre sans elle en portant le poids de la culpabilité de sa mort était une punition bien pire encore.

Tu sentais la folie qui t’habitait frémir sous ton épiderme, se frayer un chemin jusqu’à tes griffes, bruler chaque parcelle de ton esprit, de ton identité. Tu te sentais sombrer, perdre pied dans un torrent de rage et de chagrin. Tu étais seul à présent, sans repère, même ton nom ne voulait plus rien dire, il n’avait de sens que lorsque c’était elle qui le prononçait. Tu sentais la rage, le gout du sang dans ta bouche, tu sentais tous tes hurlements s’agglutiner dans ta gorge avant de se déchainer dans une effusion de mort. Le passé se répéta, et tu te retrouvas debout au milieu des décombres et des cadavres d’innocents cette fois qu’il n’était pas responsable de sa mort. Mais tu t’en fichais, personne ne méritait d’exister s’il elle n’était plus en vie, plus personne ne méritait de voir ce monde qu’elle t’avait appris à aimer, plus personne n’avait le droit de respirer cet air qui avait porté ses chants dans les cieux, plus personne n’avait le droit de rire quand elle ne le pourrait plus jamais. Tu ne voulais entendre nul autre rire que le sien, tu ne voulais voir nul autre visage alors ils devaient tous disparaitre. Tous. Jusqu’au dernier.

Les cadavres s’amoncelaient par centaines et ta colère n’avait pas décroît, c’est donc la fatigue qui te terrassa. La douleur dans ta gorge à force de hurler, l’épuisement à force de pleurer. Tu restas là, des heures durant, à genoux dans les décombres de ton œuvre macabre. Tu restas là, et tu ne bougeras pas, attendant la mort des siècles durant pour pouvoir, ne serait-ce qu’un instant, entendre à nouveau le son de sa voix et sentir son toucher sur la peau meurtrie par tes propres griffes. Tu avais besoin d’elle, sans elle tu n’étais rien. Tu avais besoin d’elle, uniquement d’elle.

C’est à ce moment qu’ils revinrent, les autres. Ça a commencé par des visions, tu voyais Islène en face de toi, ranimé par le besoin dévorant de l’avoir auprès de toi. Elle était ton repère, ton monde. Tu l’as voyais, tu l’entendais te parler, tenter de te rassurer, de te calmer. Et tu l’écoutas, comme tu l’avais toujours fait. Elle était douce, elle était tendre, et parvenait à voir la beauté de ce monde, là où tu n’y arrivais plus. Elle avait de l’amour pour les autres, là où le tien était mort avec elle. Alors elle vint dans la lumière, elle prit le contrôle de ton existence pour que tu parviennes à surmonter ta douleur, à te relever de ses décombres sur lesquels tu gisais depuis des jours. Elle prit le contrôle et parvint à te relever.

Elle ne te l’avait pas dit, tu n’avais plus montré de signe de ce trouble depuis ton éveil, alors elle avait pensé que tu étais guéri. Et c’était certainement le cas, les autres ne seraient peut-être jamais réapparus s’il elle était toujours de ce monde. Mais ton corps était l’hôte de plusieurs personnes. Chacune d’elles étant apparues dans ton enfance avec leurs histoires, leurs personnalités, leurs rêves et leurs envies. Ils n’étaient alors qu’en sommeil, évoluant avec toi, grandissant, observant ce que tu faisais de ta vie, prenant certaines expériences pour enrichir leur être. Islène fut donc la première à ressurgir, tu l’avais à l’origine créé pour t’adapter à ce monde nouveau, trouver la patience de la découvrir et l’envie d’apprendre. Elle avait alors pris la personnalité de ton amour disparu car comme toi, elle avait oublié son nom. Elle avait pris le contrôle et tu te retrouvas dans l’ombre de ton esprit, spectateur de ta vie.

Les années passèrent, Islène te permit d’avancer, pas de guérir, ça tu ne le pourrais jamais, mais d’avancer, de survivre. Au bout d’un nombre incalculable d’années, ta colère parvint à retomber quelque peu et elle te laissa reprendre le contrôle de ton corps. Tu parcouru les pays, les nations naissantes, ces contrées qui obtenaient un nom par la grâce des hommes. Tu erras ainsi dans ce monde qui n’était pas le tien, sans but, sans avenir, ni rêve ni désir. Mais elle ne te laisserait pas mourir, et tu n’en avais plus envie maintenant qu’elle t’accompagnait, t’épaulait. Tu n’étais qu’une coquille abritant ton aimée et les autres qui ne s’étaient pas encore réveillé. Tu parcourrais le monde, t’arrêtant parfois quelques années, jamais en ville, tu ne supportais pas la foule, les regards sur toi, le bruit bien trop présent de la vie qui grouille partout. Tu t’isolais, vivais en ermite, dans les montagnes, dans les forêts. Vide.

Mais tu devais trouver un moyen de gagner ta vie, Islène voulait vivre dans le monde, parmi les hommes et pour cela il fallait de l’argent. Mais tu ne savais rien faire, tu n’étais pas artisan, ni même érudit. Tu savais te battre de par ton essence, c’était à peu près tout. Tu décidas donc de devenir mercenaire. Tu acceptais principalement des missions d’escorte, ce qui te mettait extrêmement mal à l’aise. Les humains avaient ce fâcheux besoin de parler alors que tu n’en avais aucune envie. Très vite, les contrats changèrent donc de nature et tu acceptas de passer de mercenaire à tueur à gages. Au début la voix d’Islène tenter de te dissuader, mais tu la sentais de moins en moins présente à ton grand désarroi, comme si elle était étouffée par quelque chose et elle prenait de moins en moins le contrôle. Tu étais sur le point de te sentir de nouveau seul, acceptant des contrats en étant de moins en moins regardant sur la cible. Si bien que tes mains finirent à nouveau tachées du sang d’innocents alors que tes poches étaient pleines de l’or de truands. C’était trop pour toi, tu arrivais de moins en moins à te regarder dans une glace, tu sentais le peu de compassion que tu avais développé au contact d’Islene s’amenuiser, tu voyais la cruauté de ce que tu faisais et cela te donnait la nausée. Tu étais sur le point de tout abandonné, dans l’espoir qu’Islène entre à nouveau dans la lumière, qu’elle cesse de s’effacer dans le tréfonds de ton esprit retord. Mais c’est un autre qui s’éveilla, celui qui tenter de museler celle que tu aimais. C’est alors Darius Brun-Obrona qui ouvrit les yeux, un sourire malsain sur les lèvres. Il était réapparu pour te faire supporter la cruauté de ce monde, et au-delà, te la faire apprécier. Darius était un être sadique, cruel, prenant un plaisir infini à faire couler le sang sans distinction aucune. Il avait senti que tu n’arrivais plus à assumer, à te supporter toi-même, alors il allait faire le sale boulot pour toi, et y prendre un plaisir certain.

Tu parcourras les routes, remontant vers le nord, Darius s’occupant de contrat, Islène essayant de soigner ton âme, et toi, l’esprit embrumé dans ton propre corps de pantin désarticulé, morcelé entre trois personnes. Étrangement, la présence de Darius, au-delà de te laisser te réveiller au matin couvert de sang après une nuit dont tu n’avais aucun souvenir, arrivé à te rassurer. Il était capable de faire ce que tu ne pouvais songer réaliser. Il était capable de te défendre toi et Islène et il le faisait sans le moindre scrupule ni remords ce que tu étais incapable de faire. Tu réalisas que tu laissais souvent Darius entrer dans la lumière. Il était dépourvu de toutes tes peurs, d’état d’âme là où tes pensées te torturaient à longueur de temps, ne te laissant aucun répit. Darius était reposant pour ton esprit agité, permettant à ton corps d’oublier quelques instants cette envie dévorante de t’arracher le cœur.

Entre-temps, les hommes avaient pris l’ascendant sur ce monde, les guerres faisaient rage, tout aussi futile que les autres. Tu ne t’emmêlais pas, restant un spectateur de l’histoire qui s’écrivait sous tes yeux. En 950, un nouvel évènement tourna une page de cette histoire. Les sorceleurs. Tu assistas à leur entrée dans ce monde, d’abord acclamés puis très vite reniés, ils apportaient un semblant d’équilibre sur ces terres où le danger est omniprésent. À cette époque, les contrats vous menèrent dans les forêts d’Angren où tu vis de loin la construction d’un bastion de chasseur de monstres, la création d’une école comme celles qui se développaient dans le monde, celle du Griffon. C’est alors que ta route croisa celle d’Arod Myrkvid, l’un des premiers sorceleurs de cette école, l’un des premiers à avoir subi les mutations et survécu. Vous étiez des ennemis naturels voués à une lutte sans merci et pourtant, pourtant vos lames et vos crocs restèrent dans vos fourreaux, toi le vampire de plus de huit siècles (880 ans 967) et lui le mutant chargé de tuer les monstres. Tu n’avais jamais porté préjudice à l’un d’eux, Oh des crimes tu en avais commis, tu avais rasé deux villes de la carte de ce monde et tes mains avaient ôté la vie d’un nombre incalculable de personnes sous la direction de Darius, mais tu ne t’en étais jamais pris aux sorceleurs, tu n’avais rien contre eux et préférais que cela soit réciproque. Tu les aurais volontiers évités, mais le destin en décida autrement et te voilà à discuter devant une chope de bière avec ce sorceleur jovial. Tu sentais qu’il avait deviné ta nature, peut-être même tes névroses, et pourtant, là où tous ses congénères auraient dégainé et attaqué à vue, lui avait préféré t’inviter à la taverne. Avec le temps, certain sorceleurs, comme le célèbre Geralt de Riv deviendraient sélectif dans le choix de leur victime, épargnant des monstres inoffensifs. Mais au début de leur existence, durant l’âge d’or de cet ordre, les choses étaient différentes. Les monstres, quel qu’ils soient étaient des ennemis qu’il fallait étudier et éliminer jusqu’au dernier. Qu’un jeune sorceleur ait décidé de fraterniser avec toi au lieu de tenter de t’anéantir était donc parfaitement inédit. Vous avez discuté des heures durant, vous risquant même à dévoiler certaine de vos blessures. Tu te risquas à lui demander pourquoi il était devenu sorceleur : son frère était mort, possédé par un blême après l’incendie qui avait consumé leur maison et tué leurs parents. Il avait ensuite rejoint l’école des sorceleurs pour ne pas mourir de faim seule dans les bois. Les mutants venaient d’être créé, ils n’avaient donc pas pu sauver son frère, mais il s’était promis d’aider le plus de personne et éviter que cela ne se reproduise pour un autre enfant. Cet homme te sembla profondément altruiste, courageux, à la limite du téméraire. Tu l’aimais bien, il te donna l’impression d’être un pilier de raison dans ce monde de folie. Tu voyageas avec lui, quelques mois durant, avant de vous séparer, Darius essayant de plus en plus de revenir dans la lumière. Tu le laissas donc prendre le contrôle et vous vous laissiez à nouveau voguer au gré des contrats.

Mais le destin n’avait pas fini de jouer avec toi. Il te remmena sur la route d’Arod, mais cette fois, tu étais le chasseur et lui la proie. Darius avait accepté un contrat sur la tête d’un sorceleur ayant commis une bavure. Tu essayas d’intervenir, tu essayas de l’en empêcher, de revenir dans la lumière, mais c’était trop tard, ta propre main était déjà plantée dans le cœur de ton ami, tes griffes déchirant ses organes alors que ton propre visage affichait toute la satisfaction de Darius devant son œuvre. Tu parvins à reprendre le contrôle, mais trop tard. Arod était mort et tu sentis tes filaments de raison s’effilocher encore davantage. Tes jambes cédèrent sous ton poids et tes larmes, acide, tranchante, s’écoulèrent le long de tes joues, une nouvelle fois.

Tu ne l’avais pas entendu pleurer, tu n’avais même pas senti sa présence, mais un enfant, tout juste capable de marcher s’approcha de toi, apeuré par tout ce sang, mais encore plus par l’idée d’être seul. Arod était sur le poids de l’emmener à Aevon Woed avant que tu ne viennes pour le tuer. L’enfant posa une main sur ton dos, secoué de sanglot et de hurlement de rage. Un simple geste qui te fit disparaitre dans les tréfonds de ton esprit.

Un autre ressurgi à ce moment. Il était à l’origine apparu pour pallier un manque, une peur de ne pas être à la hauteur, ne pas pouvoir venir en aide à ses proches, à ceux qui ne méritait pas le malheur qui s'abattait sur eux. Maintenant il apparaissait sous le nom d’Arod Myrkvid, sorceleur de l’école du Griffon. Il n’avait pas pu aider cette enfant dans son corps, il le ferait dans le tien. Il permettrait de contrecarrer l’influence de Darius qui avait pris bien trop d’ampleur, gangrénant ton esprit de pensées cruelles, cyniques, de pulsions violentes. Mais plus encore, Arod permettait de combler le vide d'une existence sans passé, pour donner des souvenirs à cette enveloppe. Les souvenirs d'une enfance dans les forêts d'Angern, d'un frère possédé par un blême. Les souvenirs d’une quête pour le sauver qui le mena au bastion des sorceleurs. Les souvenirs de son impuissance et de son serment de devenir plus fort. Arod entra dans la lumière, se tourna vers l’enfant et le prit sous son aile. Il prit sa retraite de son métier de sorceleur après près de huit décennies à se battre contre des monstres. Il décida de devenir forestier, de s’installer avec cet enfant qu’il élèverait comme son fils et qu’il nomma Andryl.

Arod t’apporta une stabilité dont tu avais cruellement besoin, tu le voyais prendre soin de ton corps et de cet enfant. Islène aussi put enfin s’épanouir, laisser parler son instinct maternel. Elle avait toujours voulu des enfants, mais tu n’étais pas prêt à l’époque et tu étais trop ravagé maintenant. Mais à trois vous parvîntes à élever cet enfant, le voir grandir, évoluer, faire ses erreurs et obtenir la fierté des premières réussites. À trois, vous parvîntes également à empêcher Darius de revenir dans la lumière, pour qui cesse cette influence avilissante qui t’avait pourtant tant soulagé à une époque.

Andryl grandissait si vite, il s’amusait déjà à se battre avec des épées en bois sur des monstres invisibles, clamant qu’il deviendrait chevalier. Tu te surpris à aimer cet enfant, cette innocence qui émanait de lui. Tu aurais aimé en avoir avec Islène, tu aurais aimé fonder une famille, rester assis sur un fauteuil en regardant ton enfant jouer en dévorant les livres de philosophies que tu achetais en ville quand tu y allais pour livrer du bois. Tu aurais aimé que ce soit ton enfant, qu’Islène soit réellement là pour le prendre dans ses bras. Ces pensées menaçaient de terrasser ton envie de vivre, mais Arod te maintenait en vie, Andryl comptait sur toi il avait besoin de toi. Et tu te rendis compte trop tard que toi aussi tu avais besoin de lui.

Il tomba malade, ses poumons semblaient bruler de l’intérieur et ses membres devinrent incapables de se mouvoir. Ses nerfs semblaient ronger par un mal parasite. Tu tentas de le soigner, de le maintenir en vie. Tu aurais voulu être malade à sa place, souffrir pour lui, mais tu demeurais immunisé à cette maladie. L’enfant mourut et une nouvelle partie de toi avec. Une partie de ton envie de vivre, le reste de tes espoirs, de ton insouciance tout juste retrouvée avec lui. Les humains sont fragiles, éphémères, tu aurais dû le savoir.

S’en était trop, Arod et Islène étaient terrassés, toi aussi tu étais anéanti. Mais cette fois il n’était plus question de réduire une ville en ruine, les sorceleurs veillaient et ils te traqueraient pour t’anéantir pour ton crime. Mais peut-être est-ce mieux ainsi finalement.

Tu te rendis au bastion d’Aveon Woed dans l’espoir que les tueurs de monstre puissent mettre un terme à cette errance maladive. Mais ils ne purent rien faire…

Phinéas Rozsadek choisit ce moment pour réapparaitre, entrer dans la lumière. La bienveillance d’Islène était impuissante, la violence de Darius était inutile, l’instinct de préservation et la détermination d’Arod ne pouvaient plus rien pour toi, alors c’est la raison qui tenterait de te sauver. Les livres de philosophies avaient inconsciemment marqué ton être au plus profond de ta chair. Tu te rendis à l’académie d’Oxenfurt, là où se trouvait la place de Phinéas le stoïcien. Il t’évita de mourir, essayant de te persuader que tu ne devais pas être affecté par toutes ces choses qui étaient indépendantes de ta volonté et qui tenteraient de te mettre à terre. Le destin ne fait de cadeau à personne, il faut tenter de vivre avec en étant affecté le moins possible par ses punitions arbitraires. Phinéas devint professeur de philosophie à Oxenfurt. Il resta dans la lumière le temps que tu fasses ton deuil, que vous puissiez tous faire votre deuil.

Depuis tu habites non loin de Novigrad, dans une maison qu’Arod a choisie. Tu le laisses exercer son métier de forestier pour que tu puisses subvenir à tes besoins et acheter les nombreux livres dont tu t’abreuves et les toiles de peinture dont tu as fait ton passe-temps.

Les autres sont donc toujours là, reprenant le contrôle lorsque tu en as besoin, mais tu tentes d’apporter un semblant d’équilibre à ta vie agitée, insensée. Tu as laissé Darius reprendre sa place de protecteur acharné bien que tu ne puisses pas tempérer sa cruauté sadique. Tu apprends encore maintenant que tu es âgé de 1187 ans à vivre avec ces autres qui te complètes, te protèges et paradoxalement, t’empêche de sombrer dans la folie.

state of mind
You are the five faces of the same coin

Il est scabreux, voir terriblement hasardeux de parler de ton caractère tant il est changeant. Le trait de ta personnalité qui te décrit le mieux est surement farouche tant tu fuis les autres et toi-même. En vérité, tu as peur, de beaucoup de choses et surtout de toi-même car tu te sais capable d’atrocités sans en connaitre les limites. Craintif, tu doutes en permanence de ce qui t’entoure. Si Islène t’avait rendu un peu de te force et de ta curiosité, tu es maintenant enfermé dans une solitude confortable. Ce sont les autres qui pallient à ton manque d’émotion, de force, d’instinct de préservation, de courage, de sagesse et de discernement. Tu n’es alors plus qu’une enveloppe sauvage et misanthrope errante dans un monde qui n’a jamais été le tien, pas plus que celui des autres, ne cherchant même pas à te faire une place qui ne serait pas légitime. Tu te contentes d’être une ombre sur le tableau de ces terres. Tu te sais capable d’une violence sans nom, d’une furie indomptable que tu es bien incapable de quantifier toi-même et pour cela tu restes isolé, imprévisible pour ta propre personne. Islène a bien essayé de te remémorer ton passé, en vain. Cette anamnèse partielle de ce que tu avais pu être ne suffit pas à te rendre l’entièreté de ton être. Mais cela n’avait aucune importance à l’époque, tu te disais que tu avais un nombre incalculable de siècles devant toi pour devenir la personne que tu devais être, celle qui serait en mesure de combler la femme qui t’avait ramené d’entre les ombres, t’avais extirpé du néant de ta méconnaissance. Mais maintenant qu’elle n’est plus là, tout ce que tu as bâti s’est effondré dans l’amas de gravats que forme ton esprit brisé, partagé entre toi et les autres.

Les autres sont apparus dans ton enfance, c’est une chose qu’Islène a eu le temps de te dire, mais jamais elle n’a cherché à te l’expliquer plus, espérant que ce nouveau départ te permettrait de vivre sans eux. Et cela aurait pu être le cas. Avec elle, tu étais complet, tu n’avais besoin de rien d’autre. Tu ne sais pas quel événement de ton passé a provoqué leur apparition, mais tu sais lesquels les ont ramené dans la lumière. Ils étaient à l’origine des pendants de ta personnalité, palliant tes lacunes autant personnelles que sociales. Ta crise de violence intense, ton amnésie, les avaient endormis, faisant table rase de te personne et de tes névroses. Ils n’étaient qu’en sommeil, oubliés, ne laissant qu'une coquille vide sans mémoire ni émotions. Mais tes émotions, c’est Islène qui te les a rendus, ou plutôt les a recréés. C’est elle aussi qui t’apprit ton âge, les prémices de ta vie étant un mystère, mais tu savais que tu étais jeune, très jeune lorsque tu t’étais relevé des décombres de cette ville. Tu n’avais pas le mérite de l’expérience, tu n’avais aucun contrôle sur ton être, ne comprenant même pas encore ce que tu étais. Elle te l’apprit, te l’expliqua, te façonna. Tel un golem de glaise, tu n’as donc plus aucun sens sans ton créateur, le seul à savoir lire tes aspérités, comprendre ton essence, ton utilité, ton être tout entier.

Ce façonnage maintint les autres en sommeil des années durant. Tu aurais pu douter de cette femme, penser qu’elle te créait pour que tu correspondes à ses attentes, pas à ce que tu étais à l’origine, mais cela n’avait aucune importance, tu vivais pour elle, tu lui faisais confiance au-delà de toute raison. Elle t’aimait et tu savais qu’elle voulait retrouver celui que tu étais, dont elle était tombé amoureuse. Maintenant, ce que tu es ne veut plus rien dire sans la clef qui entre dans la serrure de ton esprit pour donner du sens à ton existence, sans les mains de l’artisan qui ont façonné la glaise de tes pensées, tes émotions.

C’est la perte de ce qui donnait tout son sens à ton existence qui réveilla le premier. Tout comme toi, elle avait oublié qui elle était, sans pour autant perdre ce qui faisait d’elle ce qu’elle était, à l’inverse de toi. Elle était déjà la première à être apparue lorsque tu étais enfant, palliant à un manque d’affection, te donnant une douceur dont tu n’avais jamais bénéficié, soignant ton enveloppe meurtrie lorsque tu en avais besoin et n’avais plus la force de le faire. Elle avait oublié son nom comme tu avais oublié le tien, mais elle s’accommoda sans mal du nom de celle que tu aimais. Tout comme elle, elle fait preuve d’une douceur, d’une patience et d’une tolérance exemplaires. Curieuse, elle cherche à comprendre ce monde sans porter de jugement. Elle aime aller vers les autres et a toujours un sourire tendre à adresser à ceux qui en ont besoin. Elle est la douceur incarnée et tu la laisses volontiers prendre le contrôle sachant qu’elle est la plus bienfaisante de tes autres, sachant qu’elle agit toujours dans ton intérêt. Oh bien sûr ils le font tous, à leur manière, mais Islène te donne l’impression que l’astre autour duquel tu gravitais est toujours là, veillant sur toi, sur ta vie, sur son œuvre. Elle est revenue au moment où tu avais le plus cruellement besoin d’elle, lorsque tu étais seul, désemparé, en proie à la rage et au doute, toute compassion ayant quitté ton être. Elle était revenue pour pallier à l’absence de ce pilier qui avait donné un sens à ta vie sans passé. Cet autre t’était devenu vital, soignant les brèches béantes de son esprit brisé, elle était salvatrice. Lorsque c’est toi qui a le contrôle de ton esprit, elle prend place dans ta poitrine et ton bras gauche, manifestant parfois sa présence, les autres ayant élu domicile dans tes autres membres.

Bien que vous soyez maintenant deux pour affronter de nouveau ce monde, tu n’en demeurais pas moins perdu et apeuré autant par ce qui t’entoure que par toi-même, ta nature, ce feu qui brûle sous ta peau. Tu devais être fort pour survivre à ce monde cinglant, cruel même, parfois plus que le monde pour ne pas te laisser assujettir. Tu avais besoin d’oublier tes doutes et tes états d’âme pour continuer à avancer dans cette folie sans borde. Tu avais besoin qu’un autre entre dans la lumière. C’est à ce moment que Darius Brun-Obrona apparut. Lui, était capable de faire face à la sauvagerie de ce monde, il était capable de s’y complaindre, de prendre plaisir à l’admirer, à y prendre part. C’est le seul des autres à se souvenir de ton passé, le seul à pouvoir se remémorer toutes les horreurs que tu as vécues, à s’en nourrir. C’est aussi lui qui guide ton bras lors de tes frénésies meurtrières, prenant parfois le contrôle lorsque l’horreur est insoutenable, gardant en mémoire ces images qu’inconsciemment tu ne souhaites pas connaitre. Les moments où il prend le contrôle sont les seuls où tu laisses parfois ton esprit totalement en sommeil, te recroquevillant dans un coin de ton esprit, oubliant toutes tes craintes. Lorsque les autres prennent le contrôle, tu restes présent, spectateur de ta vie, mais lorsque c’est Darius, il t’arrive tout simplement de fermer les yeux lorsque tu sais que ses actions t’arracheront un peu plus encore de ta santé mentale déjà fragile. Lui aussi est apparus pour te protéger, mais cette fois dans une démarche bien plus violente, rendant les coups que tu prenais, te dressant contre les choses qui voulaient te mettre plus bas que terre, faire preuve de la même cruauté que celle dont tu étais victime. Il est ton bouclier face à la démence de ce monde, étant capable de bien plus de démence encore. C’est un vampire d’une férocité sans bornes et d’un sadisme non dissimulé. Il prend un plaisir infini dans son travail, à torturer ses victimes quand bien même on ne lui a pas demandé de le faire. Il trouve une satisfaction certaine dans le fait d’ôter la vie, mais encore plus dans le regard suppliant de ses victimes réclamants la délivrance de la mort. Même si à une époque tu voyant sa présence comme un salut pour ton intégrité, maintenant c’est celui qui te fait le plus peur, car même s’il te protège, il est aussi le plus imprévisible, le plus dangereux si bien que tu fus parfois obligé de restreindre ses interventions, l’empêchant d’entrer dans la lumière pour qui cesse d’insinuer son influence corrosive dans ton esprit, dans ta vie et celle de tes autres. Les autres aussi le craignent d’une certaine manière car même s’il ferait tout pour te maintenir en vie, il est aussi le plus puissant d’entre eux, capable de prendre le contrôle sans ton assentiment lorsque tu baisses ta garde et capable de brider ta mémoire, d’empêcher les autres de ressurgir dans la lumière. Il est habité par le même amour que toi pour Islène, c’est pour cela qu’il t’a prêté sa cruauté pour venger sa mort. Mais cet amour est aussi la source de sa violence s’étant toujours vu refuser ses faveurs à ton profit. Alors maintenant, il se venge d’une certaine manière profitant des plaisirs de la chair dès que l’occasion se présente, ou provoquant parfois l’occasion sans se soucier une seule seconde du consentement. Il se sert ainsi de ton corps pour faire passer sa frustration, assouvir ses désirs là où tu aurais voulu que la dernière personne à te toucher reste à jamais celle que tu avais juré d’aimer pour l’éternité. Malgré cela il te protège contre le monde entier bien que tu ne sache pas si c’est purement égoïste ou non. Mais tu as confiance en lui pour vous maintenir tous en vie même si des contentieux demeurent au sein même de ton esprit, entre tes autres.

Darius déteste en effet Arod Obwaga Myrvid qui a élu domicile dans ta jambe droite et ne se prive pas de le faire savoir. Cette haine a débuté lorsque Darius tua le sorceleur et ne s’est jamais estompé. Il n’est pas rare que ta main droite, occupée par le tueur à gages, frappe sans vergogne ta jambe. Mais Arod a toujours tenté de tempérer la situation et les humeurs de Darius bien que sa patience ne suffise pas toujours, loin de là. Arod est le seul autre à ne pas être comme toi un vampire. Lui aussi avait oublié son nom et pris sans mal celui de ton ami sorceleur tant ils se ressemblaient. Tout comme lui, il est un homme jovial et avenant. Il t’avait toujours servi d’interface sociale là où toi tu fuis quiconque essaye de t’approcher. Il est capable de sourire, de rire aux éclats. Il est aussi celui qui sait faire preuve d’abnégation pour aider, protéger, sauver les autres là tu en es parfaitement incapable. Islène et lui forment d’ailleurs un bon duo pour te rendre supportable aux yeux du monde, te permettre de vivre en communauté car ils en ont tous les deux envies à l’inverse de toi qui préférais t’enfermer dans une grotte et ne plus jamais en sortir. Arod pâlit à un manque, une peur de ne pas être à la hauteur pour faire preuve d’une compréhension et d’une compassion qui ne t’est pas coutumière. C’est aussi lui qui connaît le mieux ce monde et ses aspérités. Il a donné des souvenirs à ton enveloppe, Darius gardant jalousement ce que fut ton ancienne vie. Il t’apporte une stabilité dont tu as ardemment besoin ce qui aurait pu paraître paradoxale pour un sorceleur parcourant les routes. Mais Andryl lui avait fait prendre sa retraite et depuis il est le pilier de normalité dans ta vie déviante, agitée, absurde, désordonnée, détraquée. Donnant un peu de raison dans ton regard hagard.

Mais la raison, c’est véritable Phinéas Rozsadek qui tente de te la rendre, qui t’aide à supporter l’absurdité de cette vie. Il a élu domicile dans ta jambe gauche et il prend le contrôle lorsque la folie est trop grande, trop imprévisible, lorsque tes émotions sont bien trop violentes pour ton propre bien. Il t’aide à surmonter le deuil de ton aimée, de cet enfant que tu aurais voulu voir comme ton fils. En bon stoïcien, il essaye de te faire prendre conscience que tu n’as aucun contrôle, que tu ne peux rien contre ce qui t’arrive, que tu dois parvenir à vivre avec. Il t’enseigne avec son flegme caractéristique que tu ne dois pas être affecté, affligé par toutes ces choses indépendantes de ta volonté qui auraient pu mille fois te faire perdre pied. C’est un homme sage, posé et réfléchi. Il ne parle que lorsque cela est nécessaire, ou lorsqu’il s’emporte dans des débats philosophiques, préférant économiser ses paroles. Il fait preuve d’un détachement déconcertant quand toi tu prends tout beaucoup trop à cœur. Il fait preuve d’un calme impressionnant qui dénote avec l’agitation de tous les autres, toi compris. C’est lui qui inconsciemment ta donnée le gout de la lecture effréné. C’est lui qui apporte ce calme et cette raison dans cette vie paraphrénique.

Tu es l’enveloppe, Islène est le cœur, Darius le bouclier et le bras armé, Arod le courage et Phinéas la raison. Il te complète en l’absence de ta moitié, dans ce monde en proie à la folie, parfois bien plus que ton esprit névrosé. Tu dois vivre avec leurs actions sur la conscience, surtout celles de Darius, car même si ce n’est pas toi, c’est ton corps, et ce sont sur tes mains que coule de sang de ses victimes.


get to know better
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Quelles sont tes capacités physiques? Possèdes-tu des compétences magiques? Quel est ton petit plus ? Tu es un vieux vampire, pas l’uns des plus vieux, mais tout de même un très vieux vampire et ton âge suppose de ta force. Islène t’a appris ce que tu étais, elle t’a appris à te contrôler et te servir des capacités propres à ton essence. Tu es capable de te transformer en fumée si cela est nécessaire ou si l’envie te prend. Tu gardes tes griffes et tes crocs cachés, effrayait toi-même par ton aspect mais tu laisses parfois ta fureur et ton chagrin s’exprimer dans une violence extrême dirigés vers toi-même ou les murs du lieu où tu t’isoles pour ne blesser personne lorsque tu laisses ce feu qui gronde sous ton épiderme s’exprimer. Pour ce qui est des autres, tu prêtes ta force à Islène bien qu’elle n’en ait pas besoin, Darius sait se battre et entretient un gout prononcé pour le combat, l’entrainement des sorceleurs est inscrit dans la chair d’Arod et Phinéas réprouve le combat physique, préférant les voutes verbales.
Que peux-tu nous dire sur ton métier? Sur ce que tu fais au quotidien? Ton quotidien est bien souvent rythmé par le bon vouloir des autres. Arod effectue son métier de forestier avec assiduité, et Darius ne refuse jamais un contrat. Toi tu n’as jamais cherché à te fondre dans la masse, à t’adapter, tu ne te sens de toute manière pas à ta place. Tu passes donc ton temps à peindre lorsque l’inspiration te gagne. Mais tu gardes tes toiles, n’ayant jamais eu l’idée de les vendre.
Possèdes-tu une arme avec toi? Si oui, comment l'as-tu obtenue et quelle est sa valeur pour toi? Tu n’as aucune arme, tu n’en éprouve pas le besoin tes griffes et tes crocs étant amplement suffisant.
Quelles sont tes idéologies par rapport au groupe auquel tu appartiens ou veux appartenir? Les notions d’idéologie te dépasse. Tu essayes de ne pas t’encombrer avec ce genre de considération, tu as déjà suffisamment à faire avec toi-même et tout ce que cela implique.


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Possèdes-tu des traits physiques particuliers? Tatouages? Piercings? Lunettes? Anormalité physique? Des bijoux? Tes yeux sont bleus-gris et son visage creusé par la fatigue et les années. Tu portes en permanence la bague en or qu’Islène t’a offerte en gage de votre amour et même les autres n’osent pas l’enlever de peur de ne plus jamais avoir le droit d’entrer dans la lumière. Tu portes également un tatouage sur l’épaule, un arbre rachitique dont les branchages forment une ombre fantomatique et menaçante. C’est Arod qui l’a fait faire un jour, une manière de se souvenir de ce qui l’a poussé à devenir sorceleur pour ne pas mourir dans les forêts d’Angren.
Possèdes-tu un animal de compagnie? Si oui, dis nous en un peu plus? Une chauve-souris a élu domicile chez toi, mais on ne peut pas dire que ce soit un animal de compagnie et tu ne t’es même pas donné la peine de lui donner un nom. Après tout vous êtes suffisamment nombreux dans ta tête pour avoir en plus à t’occuper d’un animal.
Quelles sont tes activités favorites en dehors de ton travail? Tu aimes peindre, c’est une chose que tu faisais beaucoup par le passé et maintenant que tu tentes de retrouver un semblant d’équilibre dans ta vie, tu essayes de peindre le plus possible, lorsque les autres te laissent faire. Sinon tu te plonges dans bon nombre de livres bien qu’avec les années, tu en as lu un nombre incalculable. Les passe-temps des autres ne te regardent pas et tu préfères parfois les ignorer. Notamment ceux de Darius qui non content de simplement tuer, se plait aussi à torturer et baiser à tout va, parfois les deux en même temps...
En trois mots, décris nous ton passé, ton présent et ton futur ? Errance, équilibre, sommeil
Quel est ton opinion vis-à-vis de la Destinée? Tu as l’infime impression qu’elle existe, qu’elle s’amuse à jouer avec les hommes, et tu la hais plus que tout au monde.
who are you?
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Booon Alooors. Après la petite barde curieuse, la maitre-espion calculatrice, voilà le remplaçant de S’Inna qui est TOTALEMENT bancale. J’espère réussir à le jouer en tout cas, ça risque d’être folklorique, mais j’avais vraiment envie de tenter le coup.
Adam Ulver Isenhart
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Jodariel Egregori
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Ven 8 Fév - 21:09
Ma foi ! Avant de te valider, un re-re-rebienvenue s'impose ! Adam Ulver Isenhart - Five faces of the same coin 2165808251
personnage fort intéressant avec qui des liens vont s'imposer naturellement avec mes personnages en tout cas Adam Ulver Isenhart - Five faces of the same coin 391820783
j'espère que ce personnage t'inspirera de grandes aventures & sur ce, je cours te valider afin que tu puisses d'ores et déjà me plonger dans la paperasse Adam Ulver Isenhart - Five faces of the same coin 1848117254
& à nouveau, bienvenue ! Adam Ulver Isenhart - Five faces of the same coin 2165808251
Jodariel Egregori
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Sam 9 Fév - 0:52
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Te voilà inscrit, cher citoyen ! Tout est à priori en ordre pour que tu puisses commencer ! Ton sauf-conduit, maintenant validé par les administrateurs, te permet de parcourir le forum à ta guise et d'ainsi explorer les options qui s'offrent à toi.

Mais la première chose qu'il te faudra faire, jeune citoyen, c'est d'aller rédiger ton activité rp histoire que l'on sache où regarder pour savoir que tu es actif. Ensuite, il te sera sûrement nécessaire que de trouver des amis ou des ennemies, et pour cela, rien de mieux que de poster une fiche laissant l'opportunité aux autres de venir te trouver ou toi même d'aller les trouver ! Mais si tu crois la paperasse finie, ce n'est toujours pas le cas, malheureusement. La course aux documents ne fait que commencer car il te faut un toit même si tu es un voyageur et qu'il ne s'agit que d'une chambre. Il te faut également réclamer tes couronnes car elles te seront nécessaires pour bien des choses. Tu peux également déjà réclamer à trouver une aventure !

Si tu ne l'as pas déjà fait auparavant, on te conseille d'aller lire les cours d'histoire de l'ambassadeur Var Attre qui te seront possiblement utiles pour la suite. Tu peux aussi aller voir le panneau d'affichage si il y a des petites annonces. Et si tu te sens perdu, n'oublies pas que le guide sera toujours là pour t'orienter ! Mais, chose importante : n'oublie pas de t'amuser ! La chatbox est ouverte, ainsi que le flood et le graphisme si l'envie te vient. N'hésite pas non plus à venir taper aux fenêtres des administrateurs si tu as une question et maintenant.. Va t'amuser !
Bienvenue à bord !

Maître Jaskier
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