Night of the Monsters A Taste of DestinyEllika d’Ard Skellig & Elijah Nyx Caedreach
Tu avais eu un léger espoir. Une infime chance que bien que ces visages ne lui disent rien, il t'épaule, te soutienne à nouveau. Au fond de toi, tu n'avais pas vraiment envie d'affronter Novigrad complètement seule. Car tu n'es pas sûre de pouvoir garder tes armes bien rangées dans leur fourreau. Le tumulte, la peur, les odeurs, les flammes, tout le maccabre de cette nuit te faisait revivre ce que tu pensais vraiment jamais devoir supporter de nouveau. Et tu te faisais honte à penser ainsi. Ne t'avait-on donc pas appris à surmonter tes peurs et à tenir aussi solide qu'un roc et aussi imperturbable que les montagnes ? Quel comble donc pour une sorceleuse de ton niveau que d'être ainsi aussi peu prête à affronter la violence d'une telle nuit... Mais une autre partie de toi comprenait cet homme. En tant que vampire supérieur, tu étais une menace. Et qui plus est dans un tel moment, tu étais vraiment la dernière personne qu'il ait jamais eu envie de rencontrer. Alors tu décidais de ne pas le retenir plus longtemps. Tu préféras prendre ta mission à bras le corps, et trouver les deux marmots abandonnés à leur sort, dans cet enfer. Et jamais il ne te serais venu à l'idée de t'offrir la tête de ce vampire pourtant vivement recherché. Non. A tes risques et périls, tu ne le feras jamais de ta vie. Tu t'en fis silencieusement la promesse. Car sans lui, jamais tu ne seras là, sorceleuse, à pouvoir lui dire merci, bien qu'en retard, de t'avoir sauvé la vie.
Tu n'avais que 12 ans. Cintra était à feu et à sang. Les mères tuaient leurs enfants, les pères tuaient les mères et se suicidaient par la suite, préférant mourir tous de leurs propres mains et non de celles du Nilfgaard. Combien de cadavre avais-tu vu durant des jours ? L'air avait été vicié par la puanteur des cadavres, mêlée à l'odeur de brûlé. La fumée te piquait les yeux. Et si ta mère t'avais mis à l'abris, tu avais vu un homme l'éventrer sous tes yeux. Et juste après, tu avais vu Calanthe se jeter de la muraille. Tu te rappelais des scènes d'horreur quand les soldats nilfgaardiens étaient entré en ville. Tu avais les joues couvertes de suie et de tâches de boues mêlée à du sang qui n'était pas le tien, la marque des larmes laissées sur leur passage. Tu étais perdue. Tu avais peur, tu manquais d'air, tu allais suffoquer, et puis tu t'étais sentie soulevée et protégée par lui. Sur le moment, tu n'avais pas vu son visage, et tu préférais garder le tien collé à son épaule cherchant l'oxygène et la protection.
Voilà donc les morceaux qui avaient tant manqué à ta mémoire, même si ce n'était pas les seuls. Alors oui, tu lui avais crié tes remerciements trop longtemps retardés, et tu trouvas alors le courage d'aller affronter Novigrad en flammes. Tu sentis alors soudainement une main te saisir le bras, t'arrêtant dans ta lancée et tu croisas alors à nouveau son regard. Il était différent. Il t'inquiéta, tant il témoignait d'un trouble que tu n'avais jamais imaginé pouvoir lui causer. Il te pris de court si bien qu'il te fallut une petite minute pour pouvoir lui répondre tranquillement, espérant ne pas causer d'avantage de tourments
« ... Non. Certes... Sur le moment je n'avais jamais pu voir votre visage. Pas quand nous sommes sortis de la ville. Mais c'est après... Quand vous m'avez laissée sur la route. Sur le coup, je suis partie, mais... Mais j'avais fait demi tour. Et je vous ai vu... Près de votre ami. » Tu décidais de ne rien ajouter de plus, gardant tes lèvres closes. Tu te souvenais très bien de son cri, rempli de douleur. Et la scène t'avais suffisamment effrayée à ton jeune âge pour que tu aies pris de nouveau les jambes à ton cou jusque Brugge.
Le souvenir de ce cri te suffisait pour que tu n'ajoutes rien de plus pour l'instant, et pour que tu ne tentes pas le moindre mouvement brusque. Aussi doucement, tu libéras ton bras restant là, face à lui, pas vraiment prête à aborder tout ces moments. Tu affichais un air désolé. Tu te mis à penser que s'il ne t'avait pas tirée d'affaire, peut être que son ami serait en vie. Tu t'en rendais compte là, parce que ta mémoire t'avais fait défaut. « ... Je suis vraiment désolée. » C'était sans doute trop tard pour ça. Mais tu ne savais plus vraiment quoi dire d'autre. Et bien qu'étant une sorceleuse, tu craignais qu'il n'agisse de travers, d'autant que la musique n'avait pas cessé, et que la nuit des monstres battait encore son plein.
Night of the Monsters A Taste of DestinyEllika d’Ard Skellig & Elijah Nyx CaedreachPendant un instant, tu redevenais cet homme meurtri par le souvenir, meurtri par le fratricide que tu avais commis sous la demande de celui qui était ton frère. Tu retrouvais cet adolescent qui jouait encore avec son grand frère, prenant exemple sur la bonté et la force qu’il avait, tu te retrouvais toi, perdu dans les méandres de souvenirs que tu avais trop longtemps gardés cachés. Tu naviguais en eaux troubles, cherchant à effacer les mémoires qui t’empêchaient de dormir, qui t’empêchaient de vivre comme tu voulais l’entendre. Les cris, les flammes, l’angoisse et l’anxiété ambiante pesait sur ta consciente et te ramenais à ce jour fatidique où tu étais devenu le monstre que tu redoutais de devenir. Tu avais toujours laissé des cadavres dans ton sillage, avec le peu d’infortune que tu pouvais posséder, mais ce jour avait été la marque de ta possession, la marque sinueuse et véhémente que tu allais changer pour toujours, et c’était vrai. Tous tes souvenirs revenaient, tu sentais à nouveau le sang qui coulait entre tes doigts, le cœur encore chaud de ton frère entre tes minces doigts alors que tout ton corps te hurlait de t’éloigner. Tu sentais les larmes sur tes joues, le liquide chaud qui brûlait ta peau du deuil dont tu ne te séparerais jamais. Tous tes muscles hurlaient à la douleur de ce que tu avais fait, les cendres venant effleurer ta peau comme une brise assassine, les flammes autour de toi n’étant qu’un fond oubliable. A genoux, encore et toujours, hurlant cette détresse qui était la tienne et qui ressurgissait au contact de la sorceleuse. Tu étais brisé, morcelé, et tu étais devenu ce monstre dans le miroir. Pendant des mois, tu ne pouvais plus voir un seul de tes reflets sans voir le fantôme de ton frère derrière ton épaule, derrière tes pupilles hybrides, dans chaque mot que tu prononçais. Sa voix était une constante dans ton crâne, un souvenir malsain qui ne faisait que grandir la spirale de ton propre désespoir et de ta propre désuétude. Tu avais cru devenir fou et à de nombreuses fois tu avais voulu arracher cet organe qui vibrait trop fort dans ta poitrine, arracher le pentacle qui te liait encore à ce que tu étais et ce que tu détestais. Sous l’encre, les cicatrices étaient encore là, sinueuses et vicieuses, le marquage éternel de ce que tu te faisais pour oublier, pour fermer les yeux sans voir le visage de ton frère, marqué par la douleur mais aussi par le soulagement qu’il ne mourrait pas entre les mains d’un parfait inconnu. La cicatrice offerte par le doyen après cet acte dont tu n’arrivais pas à parler, était juste un énième souvenir de ce que tu avais fait, impossible à camoufler, impossible à expliquer. Oh tu voulais expliquer pourquoi tu portais une telle cicatrise qui striait ton dos en deux parties bien distinctes, mais comment expliquer à tes proches que tu avais tué ton frère ? Que tu avais assassiné ce qui restait de lui ? Même si il était consentant, qu’il le voulait, qu’il te l’avait demandé, tu ne pouvais expliquer, tu ne pouvais faire comprendre cette douleur qui brûlait dans tes entrailles, qui rendait ton épiderme aussi brûlant que le reste de ton existence et de ton enveloppe. Tu étais perdu, dans les méandres de souvenirs que tu gardais caché pour ne pas que l’on te regarde différemment parce que tu savais que ce que tu avais fait… C’était le pire. Tu étais un monstre et cet acte te le rappelait constamment, que tu n’étais pas humain. La cicatrice était cet éternel rappel qu’à jamais tu portais les marques d’un monstre, le tien et l’autre, qu’à jamais tu cachais un meurtre indéfinissable aux yeux des hommes.
Night of the Monsters A Taste of DestinyEllika d’Ard Skellig & Elijah Nyx Caedreach
Tu ne t'en rendais compte qu'à ce moment précis que tu avais ouvert une plaie qui aurait du rester à jamais fermée chez ton sauveur du passé. Tu te sentais coupable d'avoir pu faire pareille chose. Car tu le lisais dans ses yeux. Ce n'était pas un souvenir fait pour être remémoré. Il était simplement source d'une douleur trop difficile encore à supporter. Et le voir ainsi contenir encore sa douleur et sa peine te touchait. Tu avais toi aussi vécu les horreurs de Cintra. Et même si tu étais pour le moins assez peu expressive, hormis ce regard empli de culpabilité et de peine pour un homme qui avait vu son frère mourir, combien de nuits avais-tu passé sans pouvoir fermer l'oeil ? Combien de nuits agitées, avais-tu supporté ? Encore aujourd'hui il t'arrive de cauchemarder la nuit en revivant le carnage. Le voir ainsi tourmenté, même s'il ne voulait pas le montrer, retenant les larmes, tout cela te touchait. Tu ressentais sa peine et sa douleur. Tu la comprenais. Tu avais toi même vu ta mère mourir. Tu n'avais toi non plus rien pu faire. Et tu n'en parlais jamais au risque de réveiller la même douleur qui le submergeait... Alors oui, tu comprenais assez la difficulté encore plus grande pour ton sauveur que de revivre de part ta seule présence et tes seules paroles ce qui lui causait la plus grande douleur.
Il te corrigea. C'était son frère non son ami. Ton coeur se serra d'avantage à mesure qu'il remettait l'histoire en ordre. Ne pas t'inquiéter ? C'était bien compliqué, vu son état, et vu le contexte où tout ces souvenirs avaient décider de refaire surface. Tu lui souris. Savoir que tu étais une source de bonheur dans toute cette peine te fis plaisir. La musique avait bien entendu de l'effet sur le vampire. Tu n'étais pas dupe. Aussi tu te repris tout autant qu'il le faisait et préféras tout comme lui, très vite revenir, à l'objet de ta présence à Novigrad. Il te proposa de t'aider à trouver les marmots. Il n'avait pas tord. Il pourrait bien être ton salut, à nouveau. Et tu ne te voyais pas affronter seule l'enfer de Novigrad. Même si avant qu'il ne t'arrête, tu avais rassembler tes forces pour le faire. Mais à deux vous parviendrez bien à entrer dans la ville et à mener les recherches correctement, sans créer trop de vague. « ... Merci de m'accompagner. Je dois vous avouer qu'à part passer par les toits, seule, il me semblait bien compliqué d'accéder à Novigrad en toute discrétion et sans causer d'avantage de désordre... » Il y avait seulement un détail. Un détail que tu voulais au moins proposer. C'était la seconde fois qu'il t'aidait. Et pour la deuxième fois, tu allais peut être encore lui devoir la vie. « Encore une fois je vais devoir vous remercier pour votre aide. Alors je tiens à une seule chose. Laissez moi vous aider en retour. Je vous dois déjà la vie. Et même si je ne pourrais pas vous rendre votre frère, je devrais bien pouvoir vous aider d'une manière ou d'une autre, surtout ce soir. C'est peut être idiot, mais j'y tiens... »
Night of the Monsters A Taste of DestinyEllika d’Ard Skellig & Elijah Nyx CaedreachIl t’était si aisé, habituellement, de camoufler tes émotions pour revêtir ce masque de froideur et de sévérité qui t’allait si bien et qui aidait à ce que l’on te craigne, et pourtant.. En cet instant, avec la foule d’émotions et de souvenirs qui revenaient avec la même rage que s’ils dataient d’hier, tu ne pouvais rien camouflé. Tu étais un livre ouvert, chacune de tes émotions soupirant au-delà de tes iris bicolores et de tes traits beaucoup trop tirés pour être seulement dû à l’inquiétude d’être encore dans la spirale des Ailes Infernales. Seulement, tu savais également que la jeune femme en face de toi éprouvait un sort similaire. Elle avait vu sa mère mourir devant ses yeux, et même si votre désespoir et votre détresse n’étaient pas similaire sur le comment, les conséquences étaient les mêmes. Il t’était aisé de voir qu’elle avait dû grandir avec la rigueur et l’absence d’amour d’une mère, si jeune. Ce n’était pas quelque chose de simple, loin de là, d’autant plus que même si tu avais essayé de camoufler le plus possible ses yeux à ce moment-là, tu savais qu’elle avait déjà trop vu pour son âge. Des souvenirs, des images qui ne quittent pas une enfant si jeune, qui hantent comme des fantômes trop près de la réalité. Tu connaissais ce sentiment, cette perdition dans des souvenirs trop présents pour être seulement des cauchemars. Les nuits passées à ruminer, à perdre le sommeil à force de chercher une solution, à s’arracher la peau pour essayer de comprendre ce qui avait mal tourné. Rien n’était simple en ce monde, tu l’avais rapidement compris mais tu aurais aimé, rien qu’une fois, que quelque chose se passe bien dans ton passé et pourtant, même lorsque toute les pièces se mettaient enfin en place : il n’y avait guère de sympathie dans les souvenirs qui arrachaient les parois de ta mémoire. Tout était si brut, si nu, ni dangereux. Ton esprit était dangereux pour ta simple personne et tu aurais aimé, rien qu’une fois, pouvoir oublier les souvenirs qui hantaient ta conscience, ce fléau d’outre-tombe. Seulement, malgré tout ça, tu étais heureux de voir que tu avais réussi à sauver quelqu’un dans ce carnage et qu’elle avait réussi à survivre, à devenir quelqu’un de respectable, malgré les conditions de vie dans lesquelles elle avait pu grandir. Ça n’enlevait rien à la plaie béante qui saignait encore de ton acte innommable, mais cela rajoutait un peu de douceur dans la cruauté de cette journée qui semblait s’éterniser dans ton esprit. La plaie resterait toujours ouverte, tu l’avais compris, même dans encore une décennie, lorsque tu souhaiteras le vingtième anniversaire de sa mort et que ton corps te suppliera d’en finir mais que tu n’en ferras rien. Si il y avait bien une chose que tu avais juré à ton frère et que tu tiendrais parole, c’était que tu vivrais, que tu profiterais jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien pour te retenir en ce monde. Pour l’instant, il n’était pas difficile d’imaginer les personnalités incroyables qui te retenaient en vie malgré eux, et pour eux, tu continuerais de vivre ; et pour la mémoire de celui qui fut un jour ton aîné, ton grand-frère et ton modèle, tu continuerais de parcourir ton chemin, de gravir le sentir des damnés jusqu’à ce qu’il se stoppe par tes chaînes.
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Le temps du souvenir et des émotions vives et exprimées devait se terminer. Les Ailes Infernales continuaient de provoquer folie, sauvagerie, et violence au sein de Novigrad. Tu avais remarqué les émotions de ton sauveur de Cintra. Tu ne connaissais toujours pas son nom, mais qu'importe. En ce moment précis, des enfants étaient en danger, et il te proposait ton aide. Comme si, en te retrouvant, il était près à sauver à nouveau des enfants d'un massacre beaucoup trop sanglant pour leur âge. Tu étais soulagée de le savoir à tes côtés, une nouvelle fois. Peut être que ce sera la dernière. Peut être pas. Mais il était un monstre ce soir. Un monstre sur qui les chants des Ailes Infernales n'avaient pas d'effet. Un monstre contre qui les autres n'avaient pas d'influence ni l'avantage. Il te mis en garde contre les toits. Il avait repris sa contenance et son air froid et stoïque. Un air qui aurait sans doute terrifié n'importe quel mortel. Mais tu n'es pas une simple mortelle. Tu restas imperturbable face à lui. Au moment où il te demanda si tu avais une idée de où pouvait être les enfants, une hermine blanche grimpa jusque ton épaule, un morceau de foulard entre les dents. « Je vois. Très bien. Je vous suis. Pour ce qui est des enfants, elle les as trouvé. Nous pourrons la suivre. » C'était ton hermine. Tu lui murmuras quelques mots et elle descendit avec agilité et sans bruit de ton épaule pour galoper un peu plus loin, avant de s'arrêter et de se retourner, attendant que sa maîtresse et son ami la suive. Tu te mis en route, à la suite de ton animal et du vampire. Tu déclaras alors que tu lui devrais une dette. Tu en avais pris conscience en le retrouvant. Et bien que cela ne soit pas tellement le bon moment pour ça, tu savais que tu allais garder ta promesse. Un jour, tu lui viendras en aide à ton tour. Ne tuer aucun monstre inutilement n'allait pas être chose aisée, mais tu feras l'effort. Comme toujours. Après tout, il n'avait peut être pas tord. A moins d'avoir une bonne raison de le faire, il n'était pas nécessaire d'ajouter de l'huile sur le feu de l'enfer. Son credo ? Il était simple... « Mon credo est de tuer ce qui doit l'être. Mais ce soir, ce serait folie que de tuer les monstres. Alors à moins qu'on nous agresse, restez serein. Je ne sortirai pas ma lame. Allons-y. Mon amie nous attends et s'impatiente... » Tu rabattis la capuche de ta cape sur ta chevelure rousse et suivis le vampire et ton hermine, restant sur tes gardes tous le long de votre parcours jusqu'à la cachette des enfants. Tes sens de sorceleur étaient en éveil, tu te tenais prête à dégainer au moins ta dague, si un monstre venait à vous sauter dessus. Vu ton compagnon, tu te disais que ton arme ne serait pas vraiment utile, vu ton compagnon. Tu ne t'éloignais pas de lui, laissant même moins d'un pas entre lui et toi. Car tu le sentais. Plus tu étais près de lui, mieux c'était. La folie, le feu, les cris, le sang étaient partout. De n'importe quelle rue, le son des chants et de la musique se faisaient entendre. Tu dû entourer ton cou d'un tissus et y enfouir ton nez, pour te protéger et de l'air envahi par les cendres et de l'odeur insupportable. Ton hermine se faufilait discrètement parmi la foule en furie, et assez vite, mais tu avais l'habitude de la suivre alors ce rythme ne te dérangea pas. Bientôt, dans une ruelle écartée du tumulte et peu éclairée, vous tombiez sur une trappe menant sans doute à une cave ou un abris sous terrain. L'hermine s'y était arrêtée poussant des petits cris. L'ayant rejointe, elle remonta à ton épaule, tandis que tu ouvris la trappe. Et sans attendre un mot du vampire, tu t'y engouffrais.