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[NUIT DES MONSTRES] in search of the celestial player ; ft. Danaän.
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Danaän Peryite
bard of a thousand words
Danaän Peryite
Race Race : Humaine ¼ Elfe
Habite à Habite à : Quartier de l'Argentin à Novigrad mais elle bourlinge énormément
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bard of a thousand words
Mer 13 Fév - 14:31
in search of the celestial player.
Elijah & DanaänIl arrive que des sorceleurs soient plus habitués à un type de créature en particulier, qu’elles deviennent leur spécialité. Celle de Luther, c’était les monstres aquatiques et endémiques des îles. Il arrive également que les mutations apportent des caractéristiques plus développées chez certains ou des critères physiques particuliers car chacun les vis différemment. Geralt de Riv avait eu les cheveux blancs, ce qui lui valut son surnom, Luther lui avait un don pour l’apnée. Il était capable de retenir son souffle bien plus longtemps que n’importe qui ce qui était bien utile sur l’archipel. Mais bien qu’il fût parfaitement incollable sur les créatures des îles, tout bon sorceleurs se doit de toutes les connaitre, et c’était son cas. Nécrophages, draconides, vestiges, spectres, créatures maudites, élémentaires, hybrides, insectoïdes, ogroïdes, il les connaissait sur le bout des doigts et c’était aussi le cas pour les vampires inférieurs, leurs différences, leurs spécificités, leurs forces et leurs faiblesses. Les monstres étaient toute sa vie, tout ce qu’il connaissait… Les parents transmettent ce qu’ils savent à leurs enfants, un métier, des concepts moraux et des croyances. Qu’est-ce qu’un sorceleur adepte de la neutralité de son ordre et ayant passé l’intégralité de la vie dont il se souvient à chasser les monstres peut transmettre à une enfant en dehors de son métier ? Luther avait été un excellent père, protecteur, aimant et espiègle avec sa fille et sévère quand il le fallait. Mais il s’était toujours senti bien démuni lorsqu’il avait été question d’éduquer cette gamine, alors il lui avait appris les seules et uniques choses qu’il savait ; la survie, le combat, les monstres. Danaän connaissait donc aussi bien que lui les spécificités de toutes ces créatures et n’eut aucun mal à reconnaitre les katakans. C’est aussi pour cela qu’elle savait que Nyx et tout autre vampire supérieur, n’avait que très peu de chose en commun avec ces monstres, si ce n’est rien. Oh certes des vampires supérieurs sanguinaires il devait y en avoir… au même titre qu’il existait des humains cruels et sadiques. Et qu’ils soient vampires ou humains, la jeune barde n’avait que moyennement envie d’en rencontrer, quoique... sa curiosité la pousserait forcément à le faire pour tenter de comprendre cette soif de sang et de violence. Pas très prudent donc.

Mais pour l’heure, la prudence était de mise avec les créatures courant dans les rues à la recherche de divertissement macabre. Ils n’avaient pas été suivis et pouvaient souffler un instant, mais pas baisser leur garde pour autant. En tout cas Danaän était bien trop à crans pour le faire, surtout après cette éminente rencontre. Elle voyait Nyx reprendre son souffle tout comme elle, se doutant que son manque d’oxygène était davantage dû à la musique qu’il venait de fuir qu’à leur course. Elle sourit à sa réponse quant à l’escorte de la vampire. « Qu’elle n’en ait pas besoin, je veux bien te croire, j’ai cru qu’elle pouvait me tuer d’un simple regard. » Dit-elle dans un sourire, certes, mais absolument pas rassurée à l’idée qu’une telle femme répande son influence à sa guise sur Novigrad. Elle était heureuse que Nyx en ait réchappé, il était impossible de savoir s’il aurait pu en revenir et de quelle manière l’aider à la faire sans tout bonnement perdre la vie. Mais la question ne se posait pas, ils étaient hors d’atteinte de l’aria et Danaän se sentit le droit d’exposer ses raisons. Des raisons qu’il sembla comprendre et prendre avec plus d’assentiment qu’elle n’aurait cru. Ils tombaient si souvent en désaccord qu’il était presque déroutant que pour une fois ce ne soit pas le cas, et même deux fois dans la même journée. Un exploit. « En effet c’est trop tôt, et l’intervention des ailes ne fera surement que repousser ce moment de coexistence pacifique. L’un comme l’autre nous ne sommes pas encore prêt, trop craintif… Mais j’espère vivre assez longtemps pour voir ce jour venir. Ça en revanche, c’est   utopique ! » Dit-elle en pouffant légèrement et en se rapprochant de Nyx pour fixer l’horizon supposant de tout ce qu’il reste encore à découvrir dans ce monde et qu’elle ne connaîtrait jamais. Mais qu’importe, elle n’a pas l’intention de s’apitoyer sur sa condition et son rire était plus sincère que jaune et fataliste. « Je sais que je ne suis pas la seule à penser ainsi, du moins je l’espère, mais ce n’est pas encore suffisant et notre voix est écrasée par celle plus rassurante d’une certaine manière de ces foutus fanatiques. Il est plus simple de craindre que d’essayer de comprendre… » La jeune barde marqua une pause pour laisser un long soupir lui échapper, essayant d’évacuer le poids de ses événements sur son cœur et ses épaules. En vain. « Ces événements n’ont rien de bon à apporter… Le nombre des chasseurs s’est peut-être réduit sous les attaques des monstres galvanisés par ces arias, mais après le départ des ailes, leurs rangs se gonfleront de nouveau, j’en ai peur. Les humains et non-humains voudront se venger. C’est un cercle vicieux sans fin et je ne comprends pas comment Céleste, qui fait ça pour soi-disant défendre la cause des monstres, fait pour ce pas s’en rendre compte. » Danaän releva son regard qu’elle avait baissé vers le sol, comme s’il elle y voyait ses espoirs piétinés par ses barbes infernaux et elle reporta son regard sur Nyx. Différences entre humains et monstres étaient nombreuses et la peur serait toujours présente, tout comme la jalousie, la convoitise, mais la paix était la seule issus pour ne pas tout simplement s'entre-détruire. « Tu as raison, nous ne sommes pas grand-chose et notre voix, la tienne comme la mienne n’a peut-être aucune incidence mais un flocon de neige peut déclencher des avalanches et je relève le défi. Je suis sûre que je peux jouer et chanter aussi fort qu’eux... » C’était faux, mais elle avait dit cela en relevant le menton dans une fierté amusée pour faire redescendre la pesanteur de la conversation, un léger sourire sur les lèvres. Ses opinions pouvaient lui attirer les foudres de bien des humains, elle pouvait être rejetée, montrée du doigt, marginalisée, mais elle n’en avait cure, elle avait l’habitude et elle ne renierait pas ses idées, les brandissant comme un étendard et même s’il elle ne rallie qu’une seule personne à sa cause, ce sera déjà une victoire. Petit oiseau était prêt à chanter plus fort que les rapaces de ce monde !

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Danaän Peryite
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Elijah Nyx Caedreach
the crow : right hand of secret lust
Elijah Nyx Caedreach
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the crow : right hand of secret lust
Mer 13 Fév - 17:35
in search of the celestial player. Il n’était pas étonnant de voir Celeste en compagnie d’êtres inférieurs tels que les katakans ou les brouxes. Elle aimait se pavaner du pouvoir qu’elle avait sur les créatures moins intelligentes de son espèce, profitant de cet abus de pouvoir pour permettre à ce que tout soit fait selon ses conditions. Elle n’aimait pas se salir les mains, ainsi avoir des créatures à disposition lui permettait de tuer tout en gardant sa stature propre et dénuée de toute marque de violence alors qu’elle était une personnification de la violence. Elle était glaciale, une tortionnaire sans scrupules, tu oserais même dire qu’elle était le pire de ce que votre espèce avait à offrir. Si tu te détestais lorsque tes excès de violence revenaient au galop car tu te savais dangereux et horrible, Celeste prenait un malin plaisir à le devenir et à faire jouer son pouvoir sur ceux qui étaient dans les alentours. Elle était vicieuse, elle était violente et manipulatrice et aimait l’être. Sa soif de vengeance était immense et jamais elle ne diminuait, même quand des villages entiers étaient rasés pour son propre besoin. Elle était puissante et même toi tu te refusais à ne serait-ce que la défier. Tu savais que tu perdrais, que ton âme périrait entre ces doigts sans même que tu aies le temps d’essayer de la toucher ne serait-ce qu’un tout petit peu. Tu n’aimais pas cette impuissance que tu avais face à cette femme mais ce n’était pas comme si tu pouvais y faire quelque chose, tu n’étais pas assez puissant et tu ne savais même pas si tu allais l’être un jour pour pouvoir l’affronter. Tu ne souhaitais pas devenir aussi cruel et vengeur que cette femme, ô que non. Tu allais tout faire pour éviter cette issue et l’éviter elle au passage. Tu ne souhaitais pas être dans son sillage, et quand bien même tu avais pris des risques avec Danaän, tu ne le referais que pour une seule personne, cette expérience te laissait bien plus de marques que tu n’en voulais, dont celle de l’asphyxie qui se sentait encore au niveau de ta gorge nouée. Le souffle était difficile à reprendre, l’aria maîtrisant encore quelques parcelles de ton corps et de ton esprit, même si elle était bien plus moindres qu’à l’origine. Tu esquissas néanmoins un léger sourire sarcastique aux mots de la barde, alors que tes doigts se posaient sur ta gorgée, cherchant à diminuer la douleur qui était encore bien trop présente. « C’est le pouvoir de Celeste. Elle est… Particulière. Tu as de la chance qu’elle ne t’ait pas tué, vraiment. »  Même si la vampire respectait les conditions du dé, il n’aurait pas été étonnant qu’elle ait tuée la barde quand même. La vengeance et la violence faisaient partis de son être et elle ne s’en détachait que rarement. Seulement voilà, la barde était en vie, les sbires de Celeste n’étaient nulle part dans les horizons et vous pouviez baisser votre garde, rien que pour quelques minutes. Le temps que ton corps reprenne ses droits, que l’oxygène revienne progressivement dans tes poumons et que ton esprit soit de plus en plus clair en l’absence de l’aria vengeresse. « C’est peut-être utopique, effectivement. Cela dit, ce monde est emplit de surprises, et j’attends d’être surpris par celui-ci. Mais soyons honnêtes, les Ailes ferment la porte à cette opportunité de paix. Déjà que la ville se reposait un peu après les carnages d’il y a deux ans, là… nous allons revenir à cette même crainte. »  Tu soupirais doucement. Tu avais vu les ravages de la ville il y a de ça deux ans et tu ne voulais absolument pas revenir à cet âge de terreur où rien qu’un pas en dehors de ta demeure pouvait signaler ton arrêt de mort soudain et brutal. Tu étais même plus honnête que cela : tu avais vraiment peur de ce qui allait découler de cette nuit, autant pour toi que pour ta moitié. Rien que votre condition en tant que monstres ne vous mettait pas à l’abri, alors ces nuits infernales n’allaient absolument rien arranger sur ce point. Tu soupirais à nouveau aux mots de la barde. Il y avait tant de vérités en ces mots, des vérités que tu préférais qu’elles n’existent pas, qu’elles n’aient jamais vu le jour et pourtant… Elles étaient là, aussi brutales qu’insidieuses et n’allaient pas partir d’ici peu. « Je suis malheureusement d’accord avec tes mots, jeune barde. Cette mascarade ne va rien apporter de bon et de beau en ce monde, rien du tout. Elle va apporter avec elle la terreur et la crainte mais aussi la violence et les représailles pour quelque chose qui n’est pas dicté par les monstres vivants ici. » Tu pris une légère pause, tes yeux se posant sur les toits des maisons que vous pouviez voir d’ici, un peu en hauteur sur la ville. Il n’était pas difficile de voir les monstres sauter de toits en toits, entendre les cris et les angoisses qui s’en échappaient. « C’est dans les volontés de Celeste et de la troupe que tu te trompes néanmoins. Ils ne cherchent pas à apaiser la cause des monstres mais à venger ceux qui étaient innocents et qui ont été tués par xénophobie. C’est pour cela qu’elle est indifférente aux conséquences, ce ne sera même qu’une raison de plus pour revenir et se venger de la violence humaine. Je ne sais pas si les autres membres ont aussi ce besoin de vengeance qu’elle mais… Celeste est animée par la violence et la vengeance. Elle ne serait rien sans cela. Même si je comprends ce besoin de se venger, je ne peux accorder toute ma sympathie à leurs actes. Bien au contraire. »  La barbarie humaine était un fait, c’était quelque chose qui vivait dans leurs veines, un besoin de l’espèce mais vous, des êtres qui passaient leur temps à essayer de convaincre le monde que vous étiez différents, tu ne comprenais pas vraiment d’où venait ce besoin de barbarie contre les bourreaux. Tu comprenais la vengeance, ce besoin de tuer quiconque avait osé poser une main sur un proche ou un membre de clan mais condamner une ville entière pour des torts qui n’étaient pas ceux de toute une population ? Tu avais dû mal à croire que c’était par simple vengeance commune. Un sourire naquit néanmoins sur tes lèvres aux mots de la barde et tu reportas ton regard sur elle alors que ton souffle s’était enfin stabiliser pour mieux quitter tes lèvres lorsque les paroles s’échappaient. « C’est de beaux espoirs, Danaän. Je suis peut-être sceptique, mais j’espère de tout cœur que tes chants toucheront ceux pour qui la haine est mot d’ordre. Je serai peut-être même prêt à t’accompagner à la guitare, pour cela. »  Tes yeux quittèrent son visage pour se poser sur la lune, astre astral qui vous observait dans toute sa gloire et qui était témoin des tueries sanguinaires qui se déroulaient dans la ville. « Le calme semble si loin, si étranger, la douceur semble si exotique que même moi, un monstre, j’en viens à manquer toute cette paix. »
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Elijah Nyx Caedreach
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Danaän Peryite
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bard of a thousand words
Dim 17 Fév - 20:19
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Elijah & DanaänCet être qui lui avait arraché sa mémoire, qui avait entaillé sa peau pour y laisser une trace indélébile, cet être n'était pas un monstre ni une bête, c'était un homme glorifié dans son humanité la plus sublime : la cruauté. Elle n'était pas l'apanage des hommes, loin de là, mais ils étaient ceux qui semblaient prendre le plus de plaisir à la mette en action, qui semblait habité d'une imagination sans bornes pour lui donner toutes les formes des plus crues ou les plus insidieuses. Danaän ne se souvenait pas de tout ce qu'elle avait subi au fond de cette grotte, et c'était sûrement pour le mieux, mais son pressentiment, son corps même, lui faisait sentir qu'il ne valait mieux pas qu'elle se souvienne, que cela raviverait des blessures dont elle ignorait l'existence. Pour autant et malgré le sentiment que ce monstre au visage d’homme lui avait arraché plus que des souvenirs, elle n'avait pas commencé à craindre les hommes pour autant, elle n'avait pas commencé à les haïr comme elle l'aurait pu. Un humain l'avait sauvé, d'autres l'avaient soigné, traité avec bienveillance, lui apprenant qu'elle n'avait besoin ni de son passé, ni de sa voix pour être quelqu'un de bien et d'épanoui. Elle n'était pas devenu naïve non plus, elle avait vu de quoi les hommes était capable, elle avait vu leur monstruosité, et elle avait vu celle des créatures par la suite. Parce qu'elle ne s'était jamais voilé la face sur la nature humaine, parce qu'elle n'avait jamais cédé à la facilité de la détester et parce qu'elle voyait tant de similitude entre humain et monstre, elle ne pouvait pas concevoir qu'il se fasse la guerre éternellement. Cela serait une monumentale erreur, une tête consciemment et violemment planter dans un pan de mur. Tout comme ces nuits de terreur. Céleste était en train de faire une connerie, sans nom et Danaän se serait fait une joie de le lui dire si Nyx ne l'avait pas dissuadé. Elle n'était pourtant pas du genre à obéir ou suivre les moindres directives, mais il aurait été totalement stupide de ne pas écouter un conseil sensé qui pouvait lui sauver la vie. Il avait pris des risques pour elle, elle n’avait eu aucune intention de foutre ses intentions en l’air, d’envoyer valser son aide pour faire parler sa fierté. Elle l’avait exprimé par les dés et c’était suffisant pour l’instant. Peut-être que plus tard elle aurait l’occasion de le faire autrement, elle l’espérait, mais pour l’heure, elle avait fait tout ce qu’elle pouvait et lui aussi. En effet, elle avait de la chance qu’elle ne l’ait pas tué, elle le mesurait aisément et elle sourit de plus belle au vampire qui semblait encore souffrir quelque peu de la mélopée. « Je n’en doute pas, et je ne suis pas pressé de la recroiser, mais je suis heureuse de l’avoir fait. » Elle ne pouvait s’empêcher d’être fière d’avoir soutenu son regard quand elle rêvait de lui hurler toute l’absurdité de cette vendetta vengeresse sur la ville. C’était absurde, purement absurde mais le lui dire aurait signé son arrêt de mort, dé ou pas. Mais malgré toute sa peur, une petite partie d’elle avait envie d’y retourner, elle avait envie de lui dire ce qu’elle pensait d’elle. Elle n’avait jamais été du genre à cacher ses pensées, à jouer de la duplicité. Mais elle devait bien se résoudre, c’était cette fois bien trop dangereux. Ils étaient, pour ainsi dire tiré d’affaire, pour l’instant et elle n’allait pas se rejeter à corps perdu dans la gueule du loup. Elle profita donc de cette accalmie pour parler et écouter les réponses de Nyx. « J’en ai conscience et je le déplore autant que toi. Si je fais tout ça, si je cherche les ailes, c’est aussi et surtout pour les personnes auquel je tiens. Ils sont, pour ainsi dire, tous susceptibles de pâtir des répercussions de la venue de la cohorte et je ne tiens pas à les voir souffrir à cause de cette vengeance futile. » Que ce soit Jodariel, Adélice ou Faelan, elle ne voulait pas endurer la vision de l’un d’eux sur un bucher. C’était aussi valable pour Nyx d’ailleurs, même si elle se doutait qu’il serait surement plus coriace à trainer sur l’échafaud. Mais elle voulait garder l’espoir de cette utopie. Quelle autre ville pourrait aussi bien porter le symbole de cette réconciliation que Novigrad ? Que le théâtre de ces guerres devienne subitement le berceau de cette paix serait une sublime démonstration de son rêve et surement que les autres villes, contrées et nations suivraient cet exemple inspirant. Mais ils n’en étaient pas encore là, loin de là et tous les événements récents mettaient à mal ses espoirs. La traque des mages et des non-humains il y a deux ans, et maintenant cela. Elle sentait alors le poids qui encombrait ses entrailles, son cœur et son esprit pesait encore et toujours plus sur sa détermination à mesure qu’elle parlait et qu’elle écoutait Nyx. Mais elle ne pouvait ne pas se permettre de baisser les bras, elle ne pouvait pas perdre le peu d’espoir qui subsistait. Elle le devait à ceux qui avait illuminé son existence solitaire, elle le devait à ceux qui lui avaient ouvert les bras, elle le devait à son père qui aurait partagé son rêve. Elle reporta son regard, auparavant perdu dans l’horizon, sur Nyx quand il lui explique son erreur. « Son comportement est un non-sens…  A croire qu’elle ne sert au final que ses propres intérêts et ses désirs vengeurs, créant consciemment de nouvelles excuses pour déverser sa cruauté. » Elle aurait pu se demander ce qui pouvait motiver une telle haine, mais au fond les raisons étaient évidentes. Les humains avaient le don de s’attirer les foudres des autres races à croire que c’était dans leur nature, un comportement intrinsèque à leur condition. Elle voulait montrer que certains d’entre eux étaient différents, prêts à tenter de comprendre et d’accepter. Au diable les chasseurs et les fanatiques, elle se serait volontiers jointe aux monstres s’il avait été question de ne s’attaquer qu’à eux… Mais là encore, les conséquences auraient été déplorables, c’était évident. Leurs voix devaient porter plus loin qu’eux, galvanisé plus de monde, c’était la seule solution. La parole était une arme, peut-être l’une des plus dangereuses et cruelles, mais la plus belle qui soit. Elle arqua un sourcil aux mots de Nyx avant de laisser un léger rire s’échapper de ses lèvres. « Tiens donc, tu joues de la guitare ! Tu m’avais caché ça ! Je me ferais une joie de le constater à l’occasion et nul doute qu’un duo aura plus de poids qu’une personne seule ! » Mais son rire se dissipa lorsqu’elle constata la cruelle véracité des mots de Nyx. Oui le calme était bien loin et la fureur était omniprésente. Elle huma, tout de même avant de prendre la parole, le regard à nouveau tourné vers l’horizon. « Si même toi, un monstre, tu te languis de la paix, c’est qu’il est grand temps qu’elle prenne ses droits légitimes sur cette terre imbibée de sang. » Dit-elle en ralliant gentiment la pique qu’il s’était encore infligé à lui-même. Ce monde avait trop connu de guerre, de massacre, de cruauté gratuite si bien que c’était devenu la norme, une triste habitude dont plus personne ne s’étonnait. Le calme et la douceur étaient en effet devenus l’exception et il était grand temps que cela change.
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Danaän Peryite
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Elijah Nyx Caedreach
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Lun 18 Fév - 2:34
in search of the celestial player. La paix était un concept utopique que tu n’avais presque jamais connu. Depuis que tes pieds avaient foulés le sol de cet univers, tu n’avais connu que la guerre, encore et toujours, omniprésente et virulente comme un poignard que l’on remuait dans une plaie toujours béante. La paix, tu ne l’avais connue que par de rares moments, fébriles et éphémères comme les papillons de ce monde. Il y avait des moments où la guerre ne faisait pas rage mais où la violence humaine, dévoilant les hommes revenant de combats, saignés par les horreurs qu’ils avaient vu, se dévoilait dans toute sa grandeur, libérant toute la furie qu’un être aussi faible qu’un homme pouvait accomplir dans sa poigne. Tu avais vu des enfants se faire tabasser et traîner dans la boue à Angren, une femme se faire violenter en pleine place publique à Vengerberg, des enfants mutilés par la guerre à Ard Carraigh qui étaient moqués pour leurs différences, et des hommes ivres, titubants comme des malades dans les rues de Novigrad. Tu n’avais jamais pu agir, tu n’en avais pas le droit. Il y avait ce besoin de le faire qui résonnait entre tes tripes mais également la consigne que vous ne deviez être que des observateurs et non des acteurs de ce monde. Il était important que l’équilibre soit maintenu, même si cela voulait dire laisser la haine et la furie se baigner dans cette foule inhumaine et sanglante que devenait le monde régie par la cruauté et la crainte. La guerre rendait les hommes mauvais, rendait tout le monde à vif d’une liberté nouvelle pour les plus sanglants et sadiques de ce monde. Celeste faisait partie de ceux qui libéraient les chaînes de la violence et de la crainte dans un monde où ces deux sentiments étaient déjà bien trop omniprésents, et sa race n’avait rien à voir avec la souillure qui teintait son âme d’une violence innommable. « Personne ne souhaite revoir Celeste après l’avoir vu dans de telles circonstances et j’espère que tu n’auras jamais à le refaire. » Tout comme toi tu espérais que tu n’aurais jamais à le faire. Elle savait que tu vivais dans cette ville et tu te demandais encore pourquoi elle n’était pas venue à ta porte pour t’égorger et te laisser pour mort aux yeux de ceux que tu aimais. Celeste était cette ange de la mort qui décidait de ton sort sur un jeu de dé, sur un mouvement trop peu calculé pour être réel, elle était la vengeance personnifié dans le corps d’un vampire qui ne lui allait plus si bien après tant d’années passées à côtoyer la violence et la haine comme des sœurs. Les mots de  la barde résonnait sans mal dans ton crâne et tu te surprenais à soupirer tant la vérité était expiée par ses lèvres. Cette vengeance était futile, au mieux, désastreuse, au pire. Il fallait leur hurler de partir, et tu aurais presque été prêt à t’arracher la peau pour que tout s’arrête, mais tu savais très bien que c’était inutile. « Tout le monde va en pâtir, tout le monde. Il n’y aura pas un innocent épargné par cette boucherie vengeresse sans aucun intérêt. Je ne serai pas étonné qu’une nouvelle marche en dehors de la ville soit faite pour les monstres, pour nous autres les créatures tant détestées. Il n’y aura guère de choix. » Tu pensais immédiatement à ta moitié et ton cœur se serrait de ne pas savoir où il pouvait être et s’il allait bien. Tu avais confiance en lui, pleinement, mais tu ne savais pas comment il pouvait réagir à la mélopée et ça te perturbait. Mais tu avais aussi peur de l’après tout ça. Comment vous alliez-vous en sortir tous les deux après cette boucherie ? Si il trouverait encore du travail auprès des bonnes gens, rien n’était moins sûr. Toutes ces questions qui demeuraient sans réponses et qui te rendait anxieux malgré toi. Tu détestais cet évènement, tu détestais cette troupe infernale, tu détestais tout ça, tu en avais marre, tu étais épuisé. Mentalement et physiquement, ton corps était drainé par la fatigue d’avoir résisté, d’avoir combattu contre quelque chose d’invisible et qui était tendu par l’anxiété. « Elle n’a jamais eu pour devise que d’être compréhensible aux yeux de tous ni même d’être logique, c’est bien le problème. Ses actions pourraient être compréhensibles si elles n’engendraient pas tant de malheur et de boucherie. C’est avec ce genre d’énergumènes que nous autres créatures de la conjonction passons pour des monstres sans scrupules et sans conscience. » Tu laissais tes iris se poser sur tes mains, encore légèrement tâchées de sang des katakans tués précédemment. Tu avais laissé une part de ta superbe vampirique parlé pour quelques instants, le temps de te libérer de l’emprise de ces créatures inférieures et basses qui avaient souhaitées t’attaquer en espérant d’anéantir pour satisfaire la Reine. Ils n’avaient pas pu être plus dans le faux. La mélopée te rendait plus fort, malgré toi, et tu n’avais fait qu’une bouchée de ses créatures. Tu aurais pu simplement leur hurler, dans votre langage, de s’éloigner, ça aurait suffis, mais la rage bouillonnante provoquée par la mélopée ainsi que ce soudain désir d’être protégé, cela avait suffis à te propulser dans les tréfonds du combat. Un maigre sourire apparut sur tes lèvres aux mots de Danaän et tu fermais ta main en un poing. « Peut-être à l’occasion, Danaän, peut-être. Je n’ai pas pour habitude d’en jouer de façon régulière, je regrette que je ne sois peut-être un peu rouillé. » Il était vrai que tu côtoyais, à l’heure actuelle, plus de pianos pour tes ventes que des guitares mais cet instrument demeurait ton préféré malgré tout, par sa justesse et sa douceur, sa chaleur. Quelque chose qui était en opposé de ce que tu étais sur bien des points. Tu appréciais l’instrument à corde et il était peut-être grand temps que tu reprennes tes droits sur l’instrument, comme la paix devait reprendre ses droits sur ce monde, comme le disait si justement la barde. « Mon monde était en paix, quand je l’ai quitté. Ou du moins, ce qui peut ressembler le plus à votre concept de paix. Ce monde, depuis que j’ai posé un pied ici, il n’y a eu que de rares jours où les hommes ne se faisaient pas la guerre pour une broutille ou une histoire d’état, généralement qui amène une coucherie dans l’affaire, allons savoir. Mais, la paix semble si éphémère qu’on dirait qu’elle n’est effectivement qu’un concept, qu’un mot approprié par des philosophes trop imbibés d’alcool pour le comprendre. Elle est presque une illusion, un mythe. Il est temps que cela devienne réalité. »
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Elijah Nyx Caedreach
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Ven 22 Fév - 21:48
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Elijah & DanaänLa guerre et la violence sont l’ordre établi de ce monde. C’est antinomique et pourtant sans cela le monde ne semblerait plus bouger, évoluer, vivre si ce n’est sur les cadavres qu’il foule du pied. C’était ainsi et Danaän le savait, ça ne changeait rien au fait qu’elle aspirait à autre chose. Cette violence, comme une maladie, gangrène chaque être de ce monde. Elle n’en était pas exempte. Elle avait déjà fait preuve de violence, de cruauté même et pourtant cela lui était venu presque naturellement. Elle n’en avait même pas eu peur, comme si elle avait déjà été témoins de cela, comme si la violence qu’elle avait subie dans son enfance l’avait imprégné, était devenu une partie d’elle, même infime. Cela n’avait rien à voir avec les combats qu’elle avait menés contre des monstres, c’était autre chose, de plus brute, plus pernicieuse, plus naturelle. C’était arrivé alors qu’elle était encore enfant, encore muette, mais déjà dotée des formes d’une jeune adulte. Des formes susceptibles d’attiser la convoitise, l’envie, la violence. C’était un homme des plus ordinaires, rien ne présageait qu’il aurait pu faire quoi que ce soit justifiant cette fin. Le mal est partout, sous toutes ses formes, invisible et pourtant si palpable. Luther s’était assis à une table pour négocier avec un employeur et Danaän avait choisi de rester à l’écart pour s’entrainer sur le luth qu’il lui avait offert quelques jours auparavant. Elle était sortie devant l’auberge perdue au milieu de nulle part pour observer les étoiles quand cet homme s’était approché d’elle. Elle ne se souvient pas de tout ce qui s’était passé, elle se souvient encore simplement et très nettement de son odeur d’alcool, de son regard exorbité sous le coup de la douleur et de son rythme cardiaque à elle, étrangement calme, serein, habitué. Elle aurait simplement pu le tuer, une dague dans la gorge et cela aurait été réglé. Mais non. Elle avait pris le temps, commençant par lui couper ses attribues virils avant de lui trancher la gorge. Elle aurait pu se contenter de le tuer… Elle aurait pu, mais elle n’avait pas voulu. La violence était naturelle, son geste ne l’avait même pas effrayé, comme s’il n’avait pu en être autrement. Luther avait pris peur, quelque temps. Il s’était remis en question sur l’éducation qu’il lui avait donnée avant de réaliser qu’il aurait fait exactement la même chose s’il avait été présent et qu’il avait vu cet homme tenter de violer sa fille. Elle n’a jamais été traumatisée par cet événement, par son tout premier meurtre, mais elle y repense encore parfois quand elle est témoins de la triste banalité des horreurs de ce monde. Personne n’est exempt de la violence, personne. C’est une maladie dont on tarde à trouver le remède. Pour toutes les races qui peuplent maintenant ce monde, qu’elles le veillent ou non. Danaän huma donc aux paroles de Nyx. Elle aussi l’espérait, sincèrement. Ils partageaient cette opinion sensée selon laquelle tout ceci n’avait aucun sens et ne pouvait laisser que du sang sur son sillage. Du sang, de la peur, des flammes et des cendres. Beaucoup trop de cendres. « Certains humains se dresseront contre cette marche… Pas beaucoup, j’en conviens… Mais j’en ferais partie. » Sans hésitation et même si cela signe son arrêt de mort ou la force à l’exil tout comme eux. Luther se battait corps et âme pour les causes qu’il avait choisies de défendre, et elle ferait de même en digne fille du sorceleur. Pour sa mémoire, pour le rendre fier, mais aussi pour elle. Car elle n’était pas lâche et ne pourrait plus se regardait dans une glace si elle se permettait de restait apathique. Elle en était incapable. Il faudrait la faire taire, l’enfermer pour qu’elle ne se dresse pas avec eux contre cette injustice, pour qu’elle ne combatte pas pour cette cause, pour ceux qu’elle aimait. Elle avait obtenu la protection de Céleste, elle espérait que cela ait un poids, que cela soit utile. Elle était prête à montrer autant de violence et de cruauté que celle que l’on attribuait aux monstres si cela pouvait permettre aux hommes de faire face à leur propre contradiction. Elle n’avait pas peur de la violence, elle y avait goûté et elle était prête à se battre. « Si l’on veut essayer de trouver un point positif à tout cela, on peut au moins espérer que les humains et non-humains de Novigrad feront front ensemble pour se relever après cette attaque qu’ils ont subi l’un comme l’autre… Mais même cela, c’est utopique… » Chercher des points positifs à cette débâcle était vain et s’il fallait cela pour que la paix règne entre humains, elfes et nains, c’était bien trop cher payé. Danaän était épuisée, vidée de ses forces et bientôt de ses espoirs si cela n’allait pas mieux. Elle sentait l’adrénaline redescendre, vidant son corps de son énergie et elle aurait voulu se laisser tomber par terre, laisser ses larmes couler devant ce massacre, devant ses espoirs en train de s’envoler en fumée. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne voulait pas. « Cette femme est un fléau… » Conclut-elle aux paroles de Nyx. Il n’y avait pas d’autres mots, rien de plus à ajouter. Elle était vidée et savoir que tout cela était loin d’être fini pesait décidément trop lourd sur ses épaules, et ce n’était que la deuxième nuit.

Les quelques paroles qu’elle échangea avec Nyx, plus légères, parvinrent tout de même à apaiser ce tourbillon de doute et de fatalisme qui s’était emparé d’elle. « Si tu es rouillé comme tu dis, je peux peut-être te donner des conseils. Je ne comprends peut-être pas tout aux règles qui régissent le monde des monstres, mais la musique en revanche, c’est mon domaine ! » La musique adoucit les mœurs et emplit les cœurs de plénitude après tout… Il était bien dommage de la voir utilisée de cette façon. Cela allait à l’encontre de tous ceux à quoi elle aspirait en tant que barde. « Je suis heureuse d’entendre que le monde des vampires est loin de l’idée que s’en font ceux qui vous considèrent comme des bêtes. Ils seraient surpris d’apprendre que vous faites preuve de plus de civisme qu’eux, qui se targuent de leur chère civilisation soi-disant développée. Tu as raison, la guerre fait partie intégrante de ce monde et la paix est peut-être la fantasmagorie des philosophes et des poètes… Mais pour qu’elle parvienne enfin à naitre, le monde a besoin de symbole, pas de symbole sanglant comme celui-ci, mais d’individus montrant l’exemple d’une union. Car les habitants de ce monde ont besoin d’exemple à suivre, ils sont bien démunis s’il n’y a personne pour leur dire quoi faire, qui détester, à qui faire la guerre. Pour que l’entente existe, il faut montrer qu’elle est possible. » Elle se tourna à nouveau face au vampire et lui tendit une main, un léger sourire sur les lèvres. « Nous ne sommes peut-être pas grand-chose, ma parole ne porte peut-être pas bien loin, mais si quelqu’un accepte un jour de m’écouter, je ne manquerai pas de dire que ce sont des monstres, et non pas des humains, qui ont apporté le plus de lumière dans ma vie. Alors monstre… Ami ? » Demanda-t-elle, cette appellation en aucun cas péjoratif, bien au contraire.
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Danaän Peryite
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