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[NUIT DES MONSTRES] in search of the celestial player ; ft. Danaän.
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Elijah Nyx Caedreach
the crow : right hand of secret lust
Elijah Nyx Caedreach
Race Race : Vampire Supérieur
Habite à Habite à : Novigrad.
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the crow : right hand of secret lust
Sam 23 Fév - 2:38
in search of the celestial player. Les mots de la barde résonnaient avec la triste réalité qu’ils représentaient. Il y avait très peu d’espoirs pour que cette folie se stoppe un jour, pour que la rage furieuse des humains et non humains contre les monstres s’arrête et se conclue sur une paix plus ou moins durable. Les puissants voyaient en vous des créatures primitives qu’il convenait d’anéantir car elles ne pouvaient qu’être nocives vis-à-vis de leur petite personne, loin de se douter que la politique ne vous touchait nullement car vous n’arrêteriez jamais de vous plier à leurs règles, quand bien mêmes elles étaient douteuses. Les bonnes gens voyaient en vous les terreurs des contes, ces créatures qui s’assouvissaient des âmes humains comme s’il ne s’agissait que d’un petit pain ou d’une confiserie agréable alors que vous étiez, pour une majorité pensante et consciente, que peu intéresser par leur âme ou leur chair en ce sens. Les sorceleurs étaient peut-être les plus raisonnés dans l’affaire, mais toute catégorie possédait ses exceptions et ses extrêmes, les réduire à des stéréotypes venaient à être usant et non productif pourtant tu le faisais malgré tout car tu connaissais le regard de ceux qui découvraient ta nature. Les sorceleurs étaient pourtant ceux dont la complexité de leur opinion divergeait le plus ; certains, comme Maître De Riv, selon les écrits de maître Jaskier, étaient à même de faire la différence entre une créature avec une conscience primitive et une créature dotée d’une conscience similaire à celle qu’un sorceleur possédait et ainsi, faire la part des choses entre un célicole et un nekker. Mais d’autres ne faisaient aucune différences, il voyait un monstre en toute créature qui lui était différente d’une manière ou d’une autre et qui ne portait pas le titre si officiel de mage. La complexité de leur caste rendait leur opinion aussi divers et aussi compliqué en fonction des écoles. Bien évidemment, dans chaque groupe possédait son exception et son extrême, tu essayais de te le rappeler, mais il devenait difficile de ne pas tout compartimenter quand on voyait les horreurs qui pouvaient se faire des deux côtés de la ligne, cette dernière si facilement traversable, en perspective. Vous étiez vus comme une peste à éradiquer, à annihiler et que tous les coups étaient bons pour y parvenir d’une manière ou d’une autre et cette extermination presque massive n’était guère signe de bonne entente et était encore moins une main tendue vers la paix. Tant que les contes et ceux qui rédigeaient les autres continueraient de perpétuer des inepties à votre encontre, la peur continuerait de s’installer dans le cœur de ceux dont l’âme était corruptible par des idéaux facétieux et tant que la peur continuerait d’exister, la paix sera un concept fragile dont les limites et le corps demeurait inconnu et onirique pour tous ceux qui osaient l’espérer un jour. Tu dévoilais néanmoins un sourire aux mots de la barde, trouvant une lueur ténue d’espoir dans ses paroles bien qu’il ne fallait pas pour autant oublier la réalité des choses. Tout était bien plus compliqué qu’on n’osait l’imaginer véritablement. « Certains, comme tu dis, se dresseront pour nous et d’autres contre nous. Je sais de quel côté tu seras, ou du moins, j’ose l’espérer, mais j’espère aussi que tu ne seras pas en position favorable. Il y aura plus de contre que de pour dans cette guerre. » Tu n’osais imaginer une véritable guerre civile entre les deux espèces, comme celle qui avait éclaté il y a de ça des siècles entre les nains et les elfes, puis ces deux espèces contre l’envahisseur humain. Il y aurait plus à perdre à se battre contre les monstres qu’il n’y avait à se battre contre d’autres espèces. Il y avait des immortels parmi les monstres, que ce soit les vampires ou les dragons, bien que leur immortalité ne soit qu’un mythe non prouvé jusqu’à ce jour. Une guerre civile comme celle-ci laisserait le monde tel que vous le connaissiez dans un état où il ne serait plus reconnaissable, pavé de plus de sang que de vie, la mort d’innocents portant sur la conscience de tous comme le châtiment pour une paix qui n’existera que par l’absence de guerre ou d’ennemis à affronter. C’était une dure réalité. « Je crains malheureusement que tu n’aies raison de croire que c’est utopique. Les humains et non humains refuseront de croire que les monstres étaient possédés par une musique hypnotique et, il faut l’avouer, c’est plus simple de croire à une perte de contrôle qu’à un enchantement. Il y aura des jours sombres à Novigrad, mais ce ne sont pas les premiers qu’elle connait et nullement les derniers, j’en ai peur. » Il était certain que le camouflage n’allait plus être qu’une simple question de confort mais une question de réelle survie dans les jours qui allaient venir. La peur d’être connu, d’être compris et d’être traqué allait être omniprésente et tu ne savais difficilement comment vous alliez affronter cela, humains, non-humains comme monstres, mais surtout vous, les monstres. Tu allais devoir être vigilant, avec chaque interlocuteur que tu rencontrais et avec qui tu avais le malheur de parler. La ville allait être marquée à vif par cette nuit, et il allait être difficile d’oublier le cauchemar qui s’était établi comme furie délibérée. Ainsi, tu humas aux mots de la barde concernant Celeste. Il n’y avait rien d’autre à dire à ce sujet. Celeste était un enfer sous les traits d’une vampire magnifique, à la beauté inégalée par son espèce, une beauté exotique qui appartenait à son clan, aussi dangereux que secret, bien plus que le tiens. Néanmoins, ton sourire revint doucement ourler tes lèvres aux mots questionnant tes capacités à la guitare. « A l’occasion, peut-être. Je n’hésiterais pas, mais.. C’est surtout que je n’ai guère le temps et l’intérêt général pour retoucher à une guitare. Il y a beaucoup de souvenirs qui lui sont accordées et qui ne font pas toujours du bien de revisiter. » La guitare te ramenait aux beaux jours avec ton frère, lorsque vous traversiez Nazair en quête de quelques couronnes pour la nuit et que tu lui apprenais à essayer d’en jouer, ce qui s’était révélé être un enfer tant ton frère ne maîtrisait absolument pas l’art des cordes. Tu ne te considérais pas comme maître dans son usage mais tu étais capable de composer quelques mélodies loin d’être dissonantes. Tu humas cependant aux mots de la barde, trouvant énormément de justesse dans ses paroles mais ton sourcil se arqua à sa main tendue en ta directement et ton sourire s’étira sur un coin de ton visage tandis que tes iris scannaient le visage de la jeune femme, comme si tu cherchais une trace de mauvaise foi ou de mensonge, mais tu n’en voyais aucune, bien évidemment. « Eh bien, ma chère, je n’ai peut-être pas l’art des mots comme des vôtres mais sachez que si d’aventure je retourne dans mon monde, je vanterais vos mérite pour la flatterie et la belle langue que vous considérez commune ici-bas. Même si les chances sont maigres pour qu’un jour je retrouve ce monde qui finalement, ne m’est plus si cher, sachez que malgré tout, vos louanges seront toujours faites dans ma demeure et auprès de mes plus fidèles alliés, car vous savez manier les mots et je porte l’espoir que vous pourriez être le porte-étendard de cette alliance entre les humains, non-humains et monstres dans un futur qui pourrait être aussi proche qu’éloigné. Montrez l’exemple, développez la paix dans vos chansons, faites qu’elle ne soit pas qu’un mythe universel auquel tout le monde croit sans vraiment l’envisager, rendez ce monde meilleur et plus vivable pour tous par vos mots, chère amie. » Tes doigts enveloppaient les siens avec plus de douceur que tu ne t’en croyais capable et ton sourire était presque légèrement amusé tandis que la lune illuminait vos figures, au milieu d’un théâtre qui se couvrait de sang au fur et à mesure que les minutes défilaient.
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Elijah Nyx Caedreach
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Danaän Peryite
bard of a thousand words
Danaän Peryite
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bard of a thousand words
Sam 2 Mar - 1:03
in search of the celestial player.
Elijah & DanaänContrairement à la croyance populaire, le monde était un organisme dont la maladie n’était pas les monstres mais les humains. Une maladie avec lequel il était bien forcé de vivre. Malgré l’affection et la curiosité que Danaän pouvait porter pour sa race, elle en avait bien conscience et cela ne pouvait faire qu’empirer jusqu’à ce que toute sa chère empathie ait quittait son être. La conjonction des sphères était vécue comme un fléau, les hommes se posant en victimes se fichant du sort des monstres arraché à leur monde d’origine. Alors qu’elle aurait dû être vue comme une mutation permettant d’évoluer, de rendre cet organisme meilleur comme elles le faisaient avec le corps des sorceleurs. Un moyen d’évoluer, de tirer le meilleur de cette débâcle, faire front pour s’adapter. Mais les choses étaient tel qu’elles étaient et il était bien impossible de revenir en arrière. Les blessures ne cicatriseraient pas facilement, restant à vif, tiraillant ce monde, s’infectant, le gangrénant jusqu’au plus profond de son fonctionnement complexe jusqu’à ce que l’amputation soit inévitable. Quand bien même Danaän ne voulait pas voir ce monde se dégrader à ce point, les peuples s’entre-déchirer encore et encore, il était difficile de voir une quelconque solution dans l’immédiat. Le moindre remède semblait dérisoire face à un tel cancer mais elle ne voulait pas se laisser sombrer dans le fatalisme, le nihiliste qu’elle avait toujours tenté de fuir même s’il était tentant de s’y abandonner, de se laisser submerger par la facilité du désespoir quand il est devenu si compliqué et cruel d’espérer. Une entente était possible, et au-delà, elle était nécessaire pour ne pas ne laisser que des cendres de ce monde pourtant si beau dans sa laideur. Il était plus difficile d’espérer mais elle avait décidé de le faire avant même que cette question cryptique ne s’impose dans son esprit. Elle ne sombrerait pas, ne s’abandonnerait pas au nihilisme et à la misanthropie. Elle avait encore assez d’affection en elle pour continuer à avancer, suffisamment de personne qu’elle voulait voir heureuse plus que tout au monde et pour elles, elle continuerait d’espérer… Elle avait rarement eu autant envie d’un raille de fisstech qu’en cet instant, mais elle repoussa cette penser pour se concentrer sur Nyx, sur l’une de ces personnes qui lui donner l’espoir d’un monde plus lumineux ou l’ignorance serait enfin remplacer pour un ardent désir de compréhension. « En effet, mais tu sais maintenant que je suis une tête brulée, tu en as encore eu la preuve ce soir. » Dit-elle en humant doucement. Qu’importe les obstacles ma fille, ne te laisse jamais abattre. Qu’importe le nombre d’ennemis, reste fière et droite Dany. On ne lui avait pas appris à reculer devant l’adversité, ça non. Et même si elle avait parfois l’impression de trahir cet enseignement, cette promesse, en assommant son esprit de drogue pour oublier l’espace d’un instant le pourrissement de ce monde, oublier l’espace d’un instant son impuissance, fermer les yeux sur toutes ces choses qui pourraient abattre toutes ses convictions et ses rêves d’un claquement de doigt, cette épreuve-là, elle était prête à la relever, l’esprit clair et les yeux grands ouverts. C’était une cause qui valait qu’elle meure pour elle à ses yeux. Pourquoi mourir si ce n’est pour l’espoir, aussi infime soit-il, de voir cette paix si utopique éclore enfin ? Pourquoi donc mourir si ce n’est pour cela ? Et même si ses armes devaient se réduire à sa plume et son luth, et bien soit, elle écrirait pour faire valoir sa vision des choses, pour rétablir la vérité qu’elle connaissait sur les monstres, elle écrirait jusqu’à ce que ses doigts saignent, jusqu’à ce que ses mains ne soient plus en mesure de le faire, et là encore, elle pourrait le chanter, le hurler jusqu’à ce qu’à nouveau elle perde sa voix, mais cela aura été pour une cause juste. « Et encore, cela c’est dans le cas où ils se poseraient la question des raisons de ces événements chaotiques alors qu’il est plus simple de ne pas chercher plus loin que la différence… Enfin… à ce stade et pour l’heure, j’espère simplement que le plus possible passeront ces nuits… Nous devrons faire face aux conséquences bien assez tôt. » Ils pourraient en parler pendant des heures tant la futilité de toute ce merdier pouvait être retourné dans tous les sens, autant les événements actuels que ceux futures. Mais il était bien trop douloureux, cruel, de simplement énoncer des faits si terre à terre et qui semblaient si inéluctables. Il était préférable d’avancer, de tenter de survivre à cette nuit et aux suivantes. Après… Advienne que pourra. Leurs paroles sur la musique, même si elles avaient apporté un peu de légèreté à cette atmosphère bien trop pesante, n’étaient qu’un entracte au milieu de ce carnage et de ces réflexions lourdes de sens. « Je comprends, certaines activités, aussi plaisante soient-elles, peuvent remuer certaines choses qui ne devraient pas l’être. Mais je prends bonne note de tes compétences musicales Nyx ! » Dit-elle dans un clin d’œil. Elle avait passé plusieurs semaines, plusieurs mois, sans pouvoir jouer une note de son luth après la mort de Luther quand la dernière chanson qu’elle avait jouée était pour lui. Elle s’était alors dit qu’elle devait rester la dernière, que cette mélodie devait à jamais rester son ultime prestation. Mais elle savait que ce n’était pas ce qu’il aurait voulu, certainement pas. Alors, fébrile, elle avait repris l’instrument, plus déterminé que jamais à le faire résonner en son nom et bien décider à devenir la barde qui le rendrait fière. N’étant pas croyante, elle ne pouvait pas savoir si, de là où il était, à supposer qu’il soit quelque part, il pouvait voir ce qu’elle faisait de sa vie, s’il pouvait entendre ses chants qu’elle lui dédiait. Elle avait parfois envie de prier des dieux, par faiblesse de vouloir croire qu’il veillait sur elle depuis l’au-delà. Elle avait parfois envie de croire qu’il pouvait la voir, elle espérait qu’il serait fier de ce qu’elle était devenue, de ce qu’elle voulait devenir. Peut-être serait-ce tout l’inverse, peut-être qu’il déplorerait ses choix, mais au fond d’elle, elle savait qu’il serait heureux de voir que ce petit oiseau blessé avait grandi et qu’elle s’apprêtait maintenant à serrer la main d’un vampire qui donnait l’espoir d’une entente bien trop précieuse en ces temps troublés. Son léger sourire s’élargit aux paroles de Nyx alors que ses yeux s’illuminèrent d’une joie non feinte et non dissimulée. Elle sentit son cœur s’engaillardir d’un espoir renouvelé, alors que les craintes qui persistaient dans ses tripes s’envolèrent alors qu’il serra sa main, la qualifiant d’amie. Ses forces, qui menaçaient de la quitter quelques instants auparavant, étaient revenues de plus belle, prête à la pousser jusqu’au terme de ces nuits d’horreur, prête à la garder droite et à la porter aussi loin qu’il le faudrait. « Eh bien, si je mettais attendu à tant de compliment… Tu m’en vois honorée ! Je ferais de cette cause ma vocation. Je n’ai pas la prétention de pouvoir la porter sur mes épaules, mais je le ferais autant que je peux et aussi longtemps que possible ! Mes chansons seront mes maigres armes dans cette guerre pour la paix ! » C’était antinomique mais s’il y avait une bataille qui méritait d’être mené, c’était bien celle-ci. Elle avait alors l’impression d’une première victoire, même infime, alors qu’elle échangeait cette poignée de main avec Nyx. Mais c’était une tout autre bataille qui se menait à ce moment dans les rues de Novigrad, une bataille pour la vengeance et la survie et il allait bien falloir mettre un terme à ce moment de calme pourtant si salvateur. « Je te remercie encore Nyx, vraiment. Même si je suis sûr qu’il aurait fait exactement la même chose que moi, mon père serait surement allé jusqu’à m’assommer pour que je ne risque pas ma vie ainsi… » Plaisanta-t-elle. Il aurait été rassuré, reconnaissant même de savoir qu’elle avait été accompagnée dans cette entreprise suicidaire et c’est surement lui qui aurait échangé cette poignée de main avec le vampire s’il avait encore été de ce monde. « Je comprends ce que cela aurait pu te couter, alors je ne te dirais jamais assez merci… Cours retrouver Faelan maintenant, moi aussi j’ai quelques personnes à chercher et encore quelques ailes à trouver. Et avant que tu ne me le demande, je promets d’être prudente ! » Annonça-t-elle le sourire aux lèvres, la détermination visible sur ses traits et le moral regonflé à bloc. Elle était prête à les affronter et certainement pas à mourir, pas ce soir.
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Danaän Peryite
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Elijah Nyx Caedreach
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Elijah Nyx Caedreach
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the crow : right hand of secret lust
Sam 2 Mar - 10:53
in search of the celestial player. Si il était facile de blâmer tous les humains pour toutes les fautes commises et même pour l’arrivée des Ailes, il fallait se rendre à l’évidence : ils n’étaient pas les seuls en torts. Il y avait bien plus que les apparences pourtant claires de ce désastre visuel et de cette tuerie de masse qui manquait de ravager la ville pour n’en laisser qu’une traînée de cendres et de sang. Néanmoins, malgré le fait que tu te forçais à ne pas totalement blâmer les humains pour une telle tuerie, il était difficile de ne pas leur en vouloir parce qu’il s’agissait de leur faute, la leur et uniquement la leur malgré tout. Ils avaient encore assassinés des innocents placés sur des piques sanglantes, ils avaient encore mis les fers à ceux qui ne demandaient que la paix d’esprit. Les humains étaient à l’aube de ce cauchemar et demandaient maintenant une rédemption qu’ils n’avaient jamais accordés à quiconque de leur propre espèce, venant même condamné certains de leur espèce pour une question de politique, de sexe, d’habilités, de couleur de peau. Malgré toute la complexité qui pouvait entourer leur arborescence psychologique, les êtres humains étaient pourtant si fermés et si stupides dans leurs idéaux, dans la façon qu’ils réglaient les problèmes. Ils trouvaient toujours plus simple d’allumer un bûcher plutôt que de tenter une discussion saine d’esprit. Même la compréhension de ce que vous étiez, vous les monstres paisibles, n’aideraient probablement pas à aider ce besoin nihiliste qu’avait l’être humain à tout détruire. Si maintenant, il s’agissait de vous, les monstres, les humains avaient annihilé bien plus durant leur histoire. Ils avaient acculé les elfes dans une vallée qu’ils se battaient encore pour en garder la juridiction pendant que d’autres avaient littéralement quitté ce monde pour un autre où ils pourraient être en paix. Les nains, également, acculés par les humains dans la montagne de Mahakam, et il y avait encore les gnomes et les dryades qui souffraient constamment de l’égoïsme purement humain. Néanmoins, tu voulais croire, même si ce n’était que pour quelques secondes, à ce que l’humain n’était pas uniquement composé de pièces fragiles et détestables. Tu voulais croire que sous ses épaisses couches de véhémence résidait une part d’eux-mêmes qui était prête à la paix, à la quiétude. C’était utopiste, tu en étais bel et bien conscient, mais tu avais encore de longues années devant toi. Les mots de Danaän corroboraient avec l’idée que tu te faisais de certains humains : des têtes brûlées, têtus comme des mules lorsqu’ils avaient une idée dans le crâne et des convictions auxquelles ils croyaient plus que tout. Cela pouvait être une malédiction autant qu’une bénédiction selon les idéaux qui étaient portés par l’être en question. Seulement voilà, ces mots raisonnaient de la même triste vérité : les humains se questionneraient-ils ? Si tu savais que Danaän, peut-être Elerinna également, s’était questionnée, qu’en était-il des autres ? Ceux pour qui le sort restait encore indéterminé. « C’est une situation complexe. Les humains sont à l’origine de l’arrivée des ailes, mais comment en vouloir à quelqu’un qui réclame justice parce que sa famille a été tuée par des monstres ? Les conséquences vont être pernicieuses et il va falloir redoubler de prudence. Seulement, tu as raison, les conséquences arriveront bien assez vite et il est surtout temps de se focaliser sur ces nuits, en espérant qu’elles passent avec rapidité. » Car il n’y avait que ça qui pouvait vous sauver, que les nuits passent vite et que tout ça se termine le plus rapidement possible afin que la prise en main de la reconstruction se fasse. Tout comme tu avais fait ta reconstruction après le carnage de Cintra auquel tu avais participé et où tu avais perdu une partie de toi-même, contre ton gré. Te remémorer la guitare venait également à creuser cette plaie qui n’était pas encore totalement soignée, une plaie encore ouverte et qui débordait trop régulièrement de son sang pernicieux, prêt à t’arracher à la vie. « Fais donc. » Tu lui répondais en souriant lorsqu’elle t’annonça prendre bonne note de tes capacités musicales, bien que maigres à ton sens. Les humains avaient ça de charmant, en un sens : leur capacité à s’émerveiller de tout et de trouver une once de bonheur dans des phrases sans réel intérêt, de trouver une quiétude dans une suite de syllabes à propos de quelque chose qu’ils aimaient avant. Cette passion et ce dévouement était louable à tes yeux mais pouvaient également être basculés, si vite, de l’autre côté où la folie guettait. Et alors que ta main serrait la sienne, tes lèvres dévoilant un flot de compliments honnêtes et non filtré par ta conscience sérieuse et pragmatique, tu remarquais qu’il n’en fallait pas moins pour ragaillardir la jeune femme qui semblait prête à prendre les ailes au bras le corps et en finir avec cette mélopée funeste. Tu savais cependant que ce n’était pas aussi simple et qu’elle pouvait tout perdre dans ce petit jeu de la terreur. Si tes quelques mots, marqués par l’incertitude de leur justesse, réussissait à donner ce baume de courage à la jeune femme, tu ne pouvais qu’être ravi, bien que perplexe. Tu humas doucement en l’observant, ta tête penchée sur le côté. « Je n’en doute pas, Danaän. Tu feras de ton mieux, comme toujours, et crois-moi, c’est déjà énorme quand beaucoup se contentent de ne rien faire. » Tu soufflais alors que les mots étaient clairement une autocritique, puisque tu ne faisais rien. Tu aurais pu braver la mélopée et aller chercher Celeste, essayé de la battre pour enfin en finir. Sans elle, la troupe n’existait plus, mais tu avais le désir égoïste de rester au plus près de ta moitié pour encore quelques temps et un combat avec Celeste te garantissait, au mieux, une renaissance lente et douloureuse si un vampire parvenait à te trouver ; au pire, la mort, lente et tragique, marbrée par la torture qu’aimait tant la vampire. Tu ne pouvais supporter cette idée. Donc, tu ne faisais rien. Tu balayas les remerciements de la jeune barde du revers de ta main. « Ne me remercies pas, je n’allais tout bonnement pas te laisser y aller toute seule. » Surtout que tu avais des connaissances à propos de Celeste et que, bien que maigres, elle lui avait probablement servit pour survivre au courroux de la déesse sanglante. Tu penchas à nouveau la tête avant de la tourner en direction des pavés descendant vers le cœur de la ville, l’artère sensible grouillant de monstres et d’êtres hurlants. « Tu as plutôt intérêt à être prudente, tu m’entends ? Et si jamais tu trouves Faelan avant moi, allez chez moi quand même. Votre vie, à tous les deux, est plus importante que ce carnage malsain. » Tu ne savais pas si tu allais le trouver tout de suite et tu préférais, si jamais elle tombait sur lui, savoir qu’elle le mettrait en sécurité, qu’elle le protégerait quand tu ne pourrais pas. Tu ne pouvais le protéger, bien sûr, mais il fallait encore que tu le trouves et ce n’était pas partie gagnée.
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Elijah Nyx Caedreach
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Danaän Peryite
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Sam 2 Mar - 22:35
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Elijah & DanaänL’un des problèmes récurrents des humains, et Danaän ne faisait pas exception sur certains points, était leur propension à se mêler de ce qui ne les regardait pas, de donner leur avis pseudo-savant sur absolument tout au mépris des propos des personnes qui s’y connaissaient dans ledit domaine. Tout le monde pensait que la magie était une force impure, corrompu et corruptrice alors que les mages tirent ce pouvoir de la nature elle-même et de ces éléments, rien de plus pure donc, même si son utilisation n’est pas toujours pour le mieux loin de là. Tout le monde se figure un avis sur la politique en pensant avoir le bon alors que les puissants se frottent les mains devant leur ignorance dans leurs tours d’argent. Et tout le monde se figure que la peur des monstres est légitime parce qu’ils l’ont lu dans une fable et que si l’un est capable d’atrocité, alors c’est le cas de chacun d’eux. Tous des putains d’experts non contents d’avoir créé des mutants pour se spécialiser dans le domaine, se sont évertués à ignorer les propos des quelques-uns qui ont avancé la vérité selon laquelle tous les monstres ne sont pas des bêtes. Il est évident qu’il faut se questionner sur tous les sujets, être curieux, essayer de comprendre le monde qui nous entoure et essayer de garder un regard critique mais le problème est justement là, le regard se limite bien souvent à la surface d’une réalité bien plus complexe.

Il est impressionnant, aberrant, de voir à quel point les humains sont incapables de prendre du recul et surtout de balayer devant leur porte. Il était difficile de leur trouver des excuses ou des circonstances atténuantes, impossible même. Mais tous les condamner serait joué leur jeu de la bêtise, ce que ces ailes étaient justement en train de faire. La connerie de la condition humaine et de sa propension à juger était sans fin et il était possible d’en écrire un nombre incalculable de pamphlets pour démontrer qu’ils ne méritent aucune clémence. Mais on pourrait écrire presque autant de poèmes pour évoquer la grandeur l’âme dont ils peuvent parfois faire preuve, et même si ce soir, c’était particulièrement difficile, Danaän ne devait pas, ne voulait pas l’oublier. Car même derrière chaque acte de bonté et d’amour dont peuvent faire montre les humains, il est tentant d’y voir la recherche égoïste d’un intérêt, concret ou purement métaphysique. Un vaste et triste sujet et Nyx soulevait une question qu’il était difficile de trancher car chacun pouvait voir en ses revendications et ses actes des justifications, qu’elles soient vengeresses ou divines. Ils pouvaient en discuter des heures tant le sujet était cryptique et sans fin, mais Danaän se contenta de hocher la tête à ses paroles. Pour l’instant, elle voulait juste voir le soleil se lever, éclairer cette ville d’un jour nouveau qu’elle espérait moins sanglant, éclairer ces rues avec une autre lumière que celle de ces buchers mortuaires. « Comment leur en vouloir en effet … ? » murmure-t-elle presque, consciente que, peut-être, elle aussi pouvait faire l’objet d’une vengeance… Luther avait tué bon nombre de monstre, il avait commis des erreurs qu’il avait regretté toute sa vie. Les monstres n’étaient pas tous aussi magnanime que Faelan et peut-être qu’un jour elle paierait pour les regrettables et regrettées actions de son père. Le doppler était lui aussi une preuve que la haine n’était pas la seule solution, qu’il était possible de passer outre cette dévorante aversion et ce puissant désir de vengeance capable de tout consumer, les hommes, les non-humains, les monstres, ce monde.

Mais s’il avait pu trouver la force en lui de ne pas en vouloir à Luther et si une amitié était possible entre un vampire de plusieurs siècles et une humaine alors l’espoir avait sa place et rien n’était encore perdu. Agir en ce sens était une nécessité, un but qu’elle s’était fixé et même si elle comprenait la peur qui poussait à l’inaction de tant de personnes démunies devant ce problème si difficilement soluble, elle ne resterait pas les bras croisés. Elle était heureuse que Nyx l’ait comprit et encore plus qu’il accepte cette amitié et cette loyauté qu’elle lui offrait avec toute sa sincérité. Au-delà de la symbolique de cette poignée de main, elle était heureuse de pouvoir compter parmi les proches de cet homme qu’elle avait appris à estimer et qui avait eu la patience de supporter sa curiosité dévorante quant à son essence et son histoire. Une histoire qui, elle l’espérait, n’avait pas fini de s’écrire, d’autant plus qu’elle avait lu dans son regard et dans ses paroles la force et la vulnérabilité d’un amour naissant qu’elle ne voulait surtout pas voir abrégé par des nuits aussi futiles. Il devait retrouver Faelan et elle devait trouver Jodariel et le reste des ailes. Elle leva brièvement les yeux au ciel en souriant alors qu'il refusait ses remerciements. Il avait fait beaucoup, énormément, et le remercier était la moindre des choses. Mais elle n'allait pas enchérir et elle rit silencieusement à ses paroles, lui ordonnant d’être prudente, touchée une fois de plus par sa sollicitude qu’elle pensa sincère. « C’est promis je le ferais ! Et toi aussi fais attention à toi ! Na razie Nyx !» Répondit-elle dans un sourire, se souvenant des seuls mots que lui avait dit son ami tatoueur. Puis elle commença à s’éloigner dans une ruelle apparemment déserte en direction du Dornal pour éviter l’artère principale et tous les monstres qui la peuplaient. Après tout, elle ne savait pas qu’elle était la réelle portée de ces dés et avoir eu l’accord de Céleste ne signifiait par être hors de danger au milieu de cette frénésie aveugle. Elle disparut après un dernier signe de la main à Nyx, forte de cette nouvelle amitié et d’une détermination renouvelée.
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Danaän Peryite
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Elijah Nyx Caedreach
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Quelque chose à ajouter Quelque chose à ajouter : [NUIT DES MONSTRES] in search of the celestial player ; ft. Danaän. - Page 7 Tumblr_inline_o10y5nNUKM1twk1o0_250
the crow : right hand of secret lust
Dim 3 Mar - 0:17
in search of the celestial player. Cette situation était cryptique et était plus que difficile à analyser sous le bon angle. Bien évidemment, les ailes étaient les infimes responsables de ce qu’il se passait, mais au-delà de ça… Les humains allaient-ils vraiment être les responsables ? Pouviez-vous vraiment les blamer pour les conséquences qui allaient suivre ? Allais-tu être capable de regarder un homme dans les yeux et lui dire « tu as provoqué tout ça, alors ne viens pas te plaindre » alors que sa femme, ses enfants ou qu’importe, étaient morts de la main d’un monstre hypnotisé ? Si les ailes étaient les véritables responsables, ils étaient peut-être les seuls tant il était difficile de donner une véritable culpabilité à quelqu’un. Bien sûr que les humains étaient responsables, d’une certaine manière. Ils étaient têtus, ils étaient violents, ils étaient meurtriers et si enclins à tuer et à massacre, bien sûr qu’ils avaient une grande part de responsabilité, bien sûr qu’ils étaient responsables de la présence des ailes, bien sûr. C’était des évidences toute cuites, mais… Pour ce qui était des conséquences, de cet après cette nuit, qu’allait-il en advenir ? Cette culpabilité, cette responsabilité tiendrait-elle toujours quand les êtres vivants se tiendraient dans les décombres de la ville, pleurant leurs proches morts de la main d’humains ou de monstres. Tout était si difficilement concevable, tout paraissait si étrange, si particulier et c’était difficile d’imaginer la suite. Bien évidemment, les jours allaient être difficiles, tristes, avec cette saveur méphitique tout autour de vous, mais bien évidemment, il allait falloir se relever, se cacher un peu plus, se camoufler encore plus parmi la foule pour éviter d’être reconnu, d’être compris et d’être traquer comme des bêtes de foire. Tout ça compliquait énormément les choses et ce serait mentir si tu n’envisageais pas de partir, pour quelques temps. Peut-être des vacances, le temps que tout se calme ici et que tout aille plus ou moins mieux, le temps que les choses reviennent à la normale ou presque. Il fallait que tu en parles à ta moitié, voir ce que vous pouviez faire, histoire d’être plus ou moins tranquille ou moins… être en sécurité. Beauclair n’était peut-être pas le meilleur endroit pour ton espèce au vu des événements, mais c’était pourtant le seul endroit où l’idée de prendre des vacances n’était pas particulièrement déplaisante. Néanmoins, pour l’instant, tout cela restait des hypothèses tandis que vos pensées concordaient, avec la barde. La situation vous échappait, à bien des niveaux, et il n’y avait véritablement rien que vous puissiez faire pour remédier à la situation. Toi, en tout cas, tu ne pouvais rien faire. Tu savais que la barde possédait encore quelques cartes en main et tu priais pour qu’elle les utilise correctement et surtout, surtout, prudemment. Néanmoins, pour la première fois depuis la sombre nuit où l’orage avait frappé, vous vous entendiez sans vous disputer, sans vous hurler dessus et tu prenais enfin en compte qu’elle comptait peut-être plus que juste une cliente. C’était un pas, c’était un progrès, et tu lui faisais confiance, d’une certaine manière. Cependant, il était temps de vous séparer. Tu aurais aimé l’accompagner un peu plus mais ton cœur se serrait d’inquiétude de ne pas savoir où étais ta moitié et ton corps hurlait de le retrouver avant qu’il ne soit trop tard. Ainsi, tu regardas la jeune femme s’éloigner et tu haussas un sourcil en reconnaissant sans mal les mots d’au revoir prononcés dans ta langue mais avec un instant qui t’aurait fait grincer des dents. « Je le serais Danaän, mais fait attention à toi, tu auras besoin de plus de prudence que moi. Na Razie, barde. » Tu lui répondis, les mots roulant sur ta langue avec la délicatesse et la finesse de la langue et de l’inhérence que tu lui accordais. C’était ta langue maternelle et elle roulait avec une telle facilité qu’il en était peut-être déconcertant. Tes yeux restaient figés, quelques secondes sur la barde avant que tu ne les poses sur la lune, quelques secondes aussi avant que ton corps ne disparaisse pour que des volutes de fumée n’apparaisse sur le sol, bleutée, comme la nuit, et dévoilant des petites étoiles de magie. C’était le meilleur moyen de se faufiler dans les rues sans être reconnu ou attaquer, ce qui était parfait pour que tu puisses rejoindre le cœur et fouiller cette maudite ville dans laquelle tu partageais de nombreuses amitiés, malgré toi et qui abritais de nombreuses personnes pour qui ton affection était offerte.
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Elijah Nyx Caedreach
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