En chaque être vivant git une curiosité, quelle qu’elle soit, et elle est généralement grandissante en fonction des années, en fonction des choses qui arrivent à se produire dans la vie d’un être. Chaque être possède cette curiosité, nul besoin de le nier, nous le savons tous.
Et c’est d’ailleurs pour cela que vous êtes arrivés dans le village intemporel et que vous avez été attiré vers cette maison, faite de briques dont les fissures sont remplies de cette mélasse noire incompréhensible mais qui semble corrompre l’ensemble des lieux présents sur cette carte extensible à souhait. Il en demeure que vous vous décidez à rentrer, même si le lieu vous semble plus inhospitalier qu’autre chose. La porte poussée, vous tombez sur une pièce principale à peine éclairée, malgré les fenêtres ouvertes, la raison est que la corruption a commencé ses ravages sur une bonne partie de la pièce, tapissant murs et sols. Cependant, un chemin semble tracé et vous le suivez, méticuleusement, jusqu’à une porte où là encore, deux feux follets vous accueillent. Vous poussez alors la porte pour tomber sur une pièce qui semble aux antipodes de ce qu’est la maison. Les murs sont blancs comme s’il s’agissait de marbre et le sol est pavé d’eau. En face de vous se dresse un homme, tenant entre ses doigts une clé et un parchemin. Ses yeux, bleus comme l’azur, se dressent vers vous et il arrête enfin d’articuler ses doigts pour vous dresser un sourire. Il est installé sur ce qui semble être un muret de marbre, dans une position nonchalante tandis que, comme pour tous les autres, il vous adresse quelques petits mots, sibyllins.
« Vous voici donc dans ma demeure, entre eau et pierre, n’est-il pas là quelque chose de beau ? Vous êtes curieux, n’est-ce pas ? Sinon, vous ne seriez pas rentrez, malgré la corruption qui semble tout ravager comme une maladie pestilentielle. Vous avez probablement entendu parler de la clé que je détiens et que je surveille comme un précieux trésor. Mais si vous pensez que je vais vous la donnez si aisément, vous vous trompez lourdement. Est-ce qu’une énigme vous ferrait plaisir ? Oh, de toute façon, vous n’avez guère le choix, du moins… Si vous souhaitez récupérer la clé, c'est le seul moyen. »
Si vous acceptez, le parchemin est déroulé devant vous, l’énigme écrite et manuscrite comme s’il s’agissait du plus précieux des poèmes et il ne tient qu’à vous de trouver la réponse de cette dite énigme.
pour jouer : Rp accessible à tous, que vous soyez elfes ou non. Rp qui est essentiellement commun, mais faisable individuellement si vous le souhaitez aussi. Utiliser le dé Nabu afin de recevoir votre énigme. Nous comptons sur votre bon jeu pour trouver la réponse à l’énigme. Il vous suffit de poster une première fois pour obtenir l’énigme, et une seconde pour la résolution, bien que si vous le faites avec d’autres… Cela prendra peut-être un peu plus de temps.
May you find the right answer for the key.
PNJ
Adam Ulver Isenhart
What is truth if not an illusion?
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Mar 6 Aoû - 23:16
Parallélisme des énigmes
Nabu Treizième Heure
Tu l’avais revu, pour la première fois après plus de cinq siècles. Tu l’avais revu et même si tu avais étais tenté de le faire, tu n’étais pas tombé, tu étais resté debout. Parce qu’elle t’avait dit de le faire, parce que tu lui avais toujours obéi aveuglement mais surtout parce que tu avais enfin compris qu’elle avait raison. Tu devais avancer, tu devais tenter de vivre avec son souvenir, non pas comme une maladie mais comme un trésor précieux qui te donnerait la force de faire ce que tu n’avais jamais su faire. Sourire. Parce que tu réalisais enfin que tu n’étais pas seul, que tu devais enfin trouver le courage de protéger ce qui devait l’être. De veiller sur Amélia comme elle veillait sur toi, tu veiller sur Nuage et lui apporter le soutiens qu’il méritait.
Tu n’avais pas senti la présence de tes autres depuis un moment maintenant et pourtant, pourtant ça allait. C’était un sentiment étrange, la première fois que tu ressentais pareille émotion. Mais ça allait. Tu n’étais plus seul sur la terre qui était devenu la tienne, tu n’étais plus seul et tu devais être digne de cette chance. Alors tu trouverais les deux clés qu’il te manquait, tu trouverais ses clés, tu rentrerais chez toi et tu irais voir Amélia pour lui dire que ça allait, que dorénavant, tu allais vivre, pour elle, pour Islène, pour ton fils, mais aussi pour toi. Que tu avais enfin compris. Tu irais voir Nuage pour lui dire que les choses allaient s’arranger, pour trouver la force d’être présent pour lui. Tu allais rentrer chez toi et tu allais vivre, pour la première fois depuis sa mort, peut-être pour la première fois de toute ton existence.
Tu ressortis donc le guide que tu avais trop souvent ignoré depuis ton arrivée dans ce monde illusoire et tu cherchas l’endroit le plus proche où tu étais susceptible de trouver une clé. Tu arrivas alors dans le village intemporel où toute chose semblait figée dans le temps, ou toute vie semblait avoir cessé son cours. Mais la tienne commençait aujourd’hui. Parcourant les lieux, tu cherchas l’épreuve qui te rapprocherait enfin de la sortie et tu trouvas une maison qui attira ton attention plus qu’aucune autre. De l’extérieur, rien ne semblait présager qu’une clé se trouvait à l’intérieur tant elle semblait tout aussi décrépie et corrompue que les autres. Tu entras pourtant, constatant la mélasse noire qui avait pris possession des lieux et prenant soit de ne pas la toucher pour continuer ta progression vers la salle suivante. Accueilli par deux feux follets, tu t’apprêtais à franchir la porte quand tu sentis une présence derrière toi. En te retournant tu reconnus la figure de la jeune femme que Darius et Islène après croisé plutôt dans la forteresse Impie. Tu avais déjà aperçu sa silhouette lorsque tu t’apprêtais à rencontrer Lucifer alors que tu avais déjà repris ta forme propre. Elle semblait t’avoir suivi, ou plutôt rattrapé et tu te surpris à faire ce que tu n’aurais jamais songé entreprendre si tu n’’avais pas vécus ce que tu venais de vivre. Tu hochas la tête dans sa direction comme pour l’inviter à te suivre. « Encore vous. Vous avez l’air de vous être bien tiré de la forteresse. Puisque nous sommes deux, autant faire à nouveau une épreuve ensemble. » Tu finis alors par ouvrir la porte pour la franchir, attendant qu’elle t’emboite le pas.
La salle que tu découvris alors n’avait rien à voir avec le reste de la bâtisse désuète. Elle était d’un blanc immaculé et le sol semblait comme recouvert d’une eau limpide. En voyant une clé dans la main de l’homme qui vous accueillit, tu te dis alors que tu avais vu juste, que la sortie n’était plus bien loin à condition que tu réussisses cette épreuve. Il s’agissait donc d’une énigme. Ce n’était clairement pas une chose par laquelle tu étais doué ou que tu affectionnais particulièrement. Ce genre de jeux sibyllins avait toujours été le passetemps d’Islène et Phinéas mais tu en avais appris quelques-unes malgré toi à leur contact et tu espérais que tes faibles connaissances suffissent dans le cas présent.
Tu te retournas alors vers la jeune femme qui t’accompagnait, sentant qu’elle était peut-être plus vieille qu’elle ne semblait l’être du fait de ton essence monstrueuse sans pouvoir pour autant déterminer ce qu’elle était. Pas une vampire en tout cas, ça tu pouvais le certifier. Tu la questionnas alors tu regard, appuyant le geste par tes paroles. « Tentons notre chance. » Dis-tu avant de te retourner vers la déité qui allait vous tester de ses questions cryptiques. « Quelle est l’énigme ? »[size=59]️[/size] 2981 12289 0
Adam Ulver Isenhart
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Mar 6 Aoû - 23:16
Le membre 'Adam Ulver Isenhart' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Jeu 8 Aoû - 3:18
Parallélisme des énigmes : H-34Jäelle & AllDieu que cet homme était malpoli! Mal léché et arrogant! Insupportable alors qu’il se méritait une gifle en plein visage pour n’avoir même pas daigné me regarder les seins pourtant, si désirable! Mais il se faisait rapidement pardonner, très rapidement! Son changement en dragon, un putain de dragon le rendait alors plus tolérable et intéressant à côtoyer. Un putain de gros dragon brillant et fait en or en plus! L’idée de le chevaucher me venait en tête, de bondir sur son dos pour m’en faire une monture de fortune. Mais… Il se battait contre la créature bleue et la démontait littéralement sans aucune difficulté. S’acharnant sur la pauvre créature bleutée, la lutte était violente à souhait et j’admirais le spectacle. Enfin! Le combat était gagné et la brûlure à mon poignet me faisait baisser les yeux. Une deuxième marque soudainement à mon poignet, je ricanais alors que j’avais obtenu la clé sans même lever le petit doigt, mais je n’allais pas m’en plaindre.
Lorsque je relevais mon regard vers une voix féminine?! Je figeais, alors que peu avant se trouvait un homme, puis un dragon! Tout était clair dans mon esprit dorénavant, alors que je réalisais que cette personne était tout simplement un Doppler. Mais… Un Doppler qui changeait également de personnalité dans ses changements physique? Enfin… Je ne me questionnais pas plus, alors que dans ce monde rien ne faisait sens et… J’ADORAIS CELA! Ce chaos pur, cette incompréhension, ce néant partout. Magnifique sensation dont de voir toutes ces âmes perdues cherchant désespérément les clés pour sortir, les pauvres n’avait vraiment rien compris… La solution était de rester ici!
-Je l’ai bien obtenu, merci à vous! Je vous souhaite également une bonne continuité en ces lieux hospitaliers.
***
Me retrouvant seule, je continuais de me perdre… Enfin, me perdre… J’avouais avoir suivi cette forme féminine… Enfin, il était maintenant un homme blond, mais je l’avais suivi par curiosité surtout, ne voulant me retrouver seule au fond sans réellement vouloir l’admettre ouvertement. Non, personne ne devait le savoir, mais le son de ma propre voix devenait presque lassant avec le temps et j’avais besoin de distraction. Nous étions dans un nouveau lieu, le décor était différent et une fois dans cette maison épargnée de corruption, je croisais le regard du Doppler qui m’invitait à le suivre plus formellement. Je ne cachais même pas l’avoir suivi, alors que je gambadais jusqu’à lui,
-Une épreuve, je veux bien!
J’étais un peu déçu de ne pouvoir admirer mon reflet dans le blanc immaculé de la salle, alors que les nombreux miroirs du lieu où j’avais perdu une cicatrice me manquaient. C’était mon nouveau royaume de toute façon, je n’avais qu’à y retourner, non? Je hochais la tête aux propos de l’homme, acceptant le défi surtout par orgueil plus que par envie d’obtenir la clé et… Fronçait les sourcils en voyant que c’était une énigme. Un énigme à la con! Non, mais merde! Cela ne pouvait pas être un peu plus intéressant?! Bon bon bon… Je devais toutefois démontrer ma supériorité et soufflait d’un air pensif,
-La mort?
J’entendais alors la proposition du blond. L’avenir. Cela faisait bien du sens alors et je répondais d’une voix plus forte, confiante comme si je détenais la vérité de ce monde,
Tu t’étais toujours laissé dominer par la peur, préférant ne jamais prend de risque, préférant toujours rester en terrain connu. Déjà pour tenter de rester toi-même, mais aussi parce que l’inconnue, l’inattendue, tout cela te terrifiait. Être dans ce monde avait donc commencé par te mettre au plus mal tant tu ne connaissais rien de ces lieux, tant tu ne savais pas à quoi ils faisaient référence et ce qui t’y attendait. Mais tu n’avais pas eu le choix de l’affronter et même si tu ne le réalisais pas encore, tu étais heureux de l’avoir fait. Tu mettrais du temps à le comprendre, c’était certain, mais les épreuves que tu avais surmonté t’avaient apporté bien plus que ce que tu pouvais l’imaginer et cette simple épreuve, cette simple énigme ne faisait pas exception à la règle lorsque tu réalisas la réponse.
Tu relus les mots inscrits sur le parchemin à plusieurs reprises, retournant la phase dans tous les sens pour en comprendre la portée. Tu écoutas la proposition de la jeune femme à tes côtés, te disant qu’elle n’était pas dénuée de sens. Après tout, la mort nous attendait tous au bout du chemin, que l’on soit vampire ou non, elle peut frapper sans être vu et nous ne pouvons constater que ses effets. La mort, c’est ce qui est devant nous sans que l’on cherche à le savoir, à le voir. La mort, c’est notre avenir.
Notre avenir… évidemment. Un maigre sourire étira tes lèvres, triste et quasiment imperceptible tant tu avais l’impression que cette énigme avait été faite spécialement pour toi, tant tu te disais qu’elle t’était destinée. La mort n’était pas la réponse, elle aurait pu mais elle n’était qu’une constituante de ce qui se trouvait devant nous, elle n’était que le bout du chemin qui constituait notre avenir. Elle n’était que la finalité d’une longue route dont les contours et l’aspect restent dérobés à notre vision. Alors la solution te parut plus qu’évidente et particulièrement risible lorsque l’on connaissait ta personne et ta propension à te dire sans avenir. Mais peut-être que finalement tu en avais un… Peut-être que tu y avais droit… Peut-être…
Tu te tournas alors vers la jeune femme après tes quelques minutes de réflexions et tu soufflas cette certitude, celle que l’avenir était indubitablement devant nous sans que l’on puisse le contempler. Tu lui laissas cependant le loisir d’annoncer la réponse, comme si tu avais encore du mal à attribuer ce mot à ton être et dès l’instant où la voix ta compagne inattendue eut fini de résonner dans la pièce, la déité cryptique qui vous avait soumis cette question vous offrit un léger sourire d’approbation avant qu’une nouvelle clé n’apparaisse sur ton bras comme sur celui de ton acolyte. Tu en étais déjà à quatre. Il ne te manquait qu’une seule clé et tu pourrais alors rentrer chez toi, t’assurer que tes proches étaient en vie et essayer de le rester toi-même. Tu te détournas donc de la déité après l’avoir remercié et tu incitas la jeune femme à te suivre en dehors de la bâtisse.
Une fois dehors, tu te tournas vers elle et encore une fois, tu t’étonnas de ce que tu étais sur le point de faire. Les mains dans les poches de ton manteau, la tête rentrée dans tes épaules et le col relevé sur ta nuque, le regard hésitant, tu n’avais l’air guère plus glorieux ou assuré qu’à ton habitude. Tu avais toujours été un homme solitaire, pas parce que tu n’aimais pas la compagnie des autres, au contraire, tu avais peur de la solitude, mais parce qu’elle t’avait toujours effrayé, autant pour toi que pour les autres. Tu avais peur d’être blessé comme de blessé alors tu t’étais toujours contenté de la présence de tes autres et des rares personnes qui avaient le courage de la ténacité de t’approcher mais de toi-même, tu n’allais jamais vers les autres. Alors tu étais bien incapable de savoir ce qui te poussa à faire une pareille proposition. « Il me manque encore une clé et j’ai cru comprendre qu’il vous en manquait deux. Ce monde n’a pas l’air sûr et je serais bien en peine de savoir ce qu’il réserve, mais… » Ah c’était difficile pour toi, d’autant plus que cela impliquait de faire la route avec elle, de prendre le risque qu’elle en apprenne plus sur toi bien qu’elle ait déjà rencontré deux de tes autres. Tu ne savais pas si c’était une bonne idée mais tu avais été seul depuis ton arrivée ici et pour quasiment toutes les épreuves et tu avais l’envie étrange de sentir quelqu’un de concret, de tangible à proximité de ta personne. Comme un pilier de normalité et de réalité au milieu de ce monde où rien n’avait de sens. « Peut-être qu’on pourrait faire la prochaine épreuve ensemble également, on s’en est pas mal tiré… Vous en dites quoi ? » Et tu attendis sa réponse, ni confiant, ni rassurer qu’en à ta proposition et à son éventuel assentiment. [size=59]️[/size] 2981 12289 0
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