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Storm of the heart, storm of the land. ‡ ft. Djork Djorkson
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Mirage Stormbringer
Not your lucky day.
Mirage Stormbringer
Race Race : Humaine, mais mutante
Habite à Habite à : Nul part. Tu as un pied à terre à Toussaint, mais tu es plus souvent sur la voie.
Couronnes Couronnes : 25725
Messages Messages : 63
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Not your lucky day.
Lun 4 Mai - 21:25
Storm of the heart, storm of the land
avril 1275 - Temeria
Tu contemples, sans mal, l’hésitation qui se lit sur le visage du nain mais également dans sa gestuelle, dans tout ce que son corps donne sans qu’il en ait peut-être conscience. Tu as appris, avec le temps à lire ce que le corps dit plutôt que les paroles, mais dans tous les cas, pour ce nain, tout est en adéquation l’un avec l’autre. Tu sais qu’il n’a pas confiance en toi, et à raison, tu ne lui as pas forcément donné de raisons de le faire ni même que tu lui en as donné de ne pas le faire. Tu vois l’hésitation, l’anxiété de te laisser seule alors qu’il pourrait aller s’occuper de ce petit, et la tendresse à l’idée de le rejoindre. Tu pourrais lui donner un milliard de raisons pour le rassurer du fait que tu ne ferais rien mais dans de telles situations, tu sais bien qu’aucune ne seraient écoutées véritablement, l’hésitation et la crainte mettant en l’air absolument toute sécurité que tu aurais pu donner dans une autre situation. Soudainement, aussi soudainement que le petit a commencé à hurler et à implanter le doute dans ton cœur, le nain se met également à hurler. Tu ne bouges pas d’un centimètre, sachant que c’est le mieux à faire si tu veux que l’enfant se calme et aille mieux, surtout quand ces cris sont si proches de ceux de ton fils, de ta chair que tu essayes de retrouver malgré tout. Ton cœur bat fort dans ta poitrine à tel point que tu sens que tes doigts tremblent, légèrement, contre le cuir de ton pantalon. Tu as peur de voir la vérité derrière les portes de cette carriole, tu as peur d’être confrontée à quelque chose que tu n’étais pas sûre de pouvoir véritablement contrôler. Tu prenais tellement sur toi pour ne pas y penser, et pour n’y penser vraiment qu’au moment où tu arrivais à Novigrad, qu’être prise au piège maintenant, sans toute préparation psychologique habituelle, tu pourrais tout aussi bien fondre en larmes. Tu ne pouvais oublier que tu étais une mère, tu ne pouvais oublier que tu avais un fils, malgré tout. Et si c’était plus simple de prétendre à ne pas l’être aux yeux de ce petit, c’était aussi parfois bien plus difficile que tu ne pouvais l’imaginer, c’était douloureux qu’il ne voit en toi qu’une connaissance, et qu’à peine plus. Il savait que tu étais sa mère, mais à force d’être loin, d’être aussi loin que tu pouvais l’être pour sa propre sécurité, tu n’étais rien de plus que… Qu’une étrangère, qui venait parfois, qui lui apportait des cadeaux des endroits qu’elle visitait, c’était tout. Tu étais l’étrangère qui prenait le temps quand elle était là de lui raconter des histoires, de lui chanter les mêmes berceuses que tu chantais quand il n’était encore qu’un bébé et que la mort de sa jumelle était encore curieusement là. Toutefois, tu te réveillais de tes pensées pour observer le nain, à quelques centimètres de sa carriole, écoutant ce qu’il avait visiblement à te dire, les sourcils quelque peu froncés de ton côté. Tu laisses tes mains, à plat, contre tes cuisses, laissant ton regard suivre les mouvements du nain, et ton cœur se serre encore plus quand il ouvre la carriole pour dévoiler une petite chambre et… ton cauchemar : ton fils. « Njall.. » Tu soupires, ta voix à peine plus qu’un murmure que tu doutes être perceptible, même aux oreilles du maître nain. Tu fermes les yeux, la douleur s’immisçant sans mal entre tes côtes pour enserrer ton cœur avec la force qui te rappelle trop bien le premier départ, celui qui scella une fin définitive dans ton lien avec celui qui est ta chair de ta chair. Un lien brisé par une mère incompétente, ce que tu es, en définitive. Toutefois, tu rouvres les yeux pour écouter le nain, pour le voir user de tendresse envers ce petit être qui mériterait bien plus que d’être trimballé par-ci par-là du monde. Tu voudrais t’énerver contre Rinna de ne pas t’avoir contactée, d’avoir donné ton fils à un inconnu à tes yeux quand elle est la seule en qui tu as confiance, mais tu ne peux pas te résoudre à le faire, pas quand tu vois la tendresse des actes du nain. Alors, tu soupires, te levant pour rejoindre ton cheval, levant les mains pour montrer au nain que tu n’as aucune arme dans tes mains. Il a confirmé tout ce que tu craignais, malgré tout, et tu ne peux t’empêcher de soupirer, encore et encore, avant de poser ton front contre l’encolure de ton cheval, tes mains cherchant dans la sacoche pour ce que tu avais prévu de ramener à ton fils. Un petit cheval de bois fait par un artisan de Beauclair, dont les couleurs chatoyantes de la peinture ont été préservées par le soin que tu as mis à le garder en bon état tout le long du trajet. « Je suis la mère en question. » Tu soufflais juste, suffisamment fort pour que le nain puisse t’entendre de là où tu étais tandis que tu enveloppais le jouet dans un tissus rouge, chatoyant, dont les bords étaient tissés de fils dorés. Tu ne sais pas pourquoi tu avoues, pourquoi tu es honnête mais soudainement, ton cœur se sent plus léger par cette confession qui n’est rien de plus qu’une information. Tu ne sais pas ce que le nain en fera ni même s’il réagira à cela, mais c’est tout ce que tu dis. C’est tout ce que tu souffles. Il n’a pas besoin de plus. « Quels sont les soucis d’Elerinna ? » Tu demandais en te rapprochant, le pas léger et pourtant si lourd parce que tout ton être était soudainement devenu lourd et le devenait encore plus à mesure que tu approchais de la carriole, retrouvant sans mal les traits de ton fils, désormais bien plus apaisé maintenant que le nain était à ses côtés. Tu restais à bonne mesure de distance, observant la scène d’un angle où le petit ne te voyait pas forcément. C’était plus simple comme ça.


djork djorkson & mirage stormbringer

Mirage Stormbringer
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Djork Djorkson
What is truth if not an illusion?
Djork Djorkson
Race Race : Nain
Habite à Habite à : On a dit errant, humain !
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What is truth if not an illusion?
Mar 5 Mai - 14:52
Djork Djorkson ne dit rien.
Ou presque.

« Hrm. »

Il grogne.

« Ack. »

Il grimace.
Et ses lèvres claquent, à chaque mouvement.

« Humf. »

Il souffle.

« Hem. »

Il inspire, aussi.
Avec suffisamment de force et de fougue pour se faire entendre.

« Grm. »

Il se crispe.
Beaucoup.
Beaucoup, beaucoup. Beaucoup.

Il ne sait pas quoi faire.
Il hésite.
Il se perd.

Le gamin hurle ; toujours.
De plus en plus.
De plus en plus fort.
De plus en plus terriblement.

Malgré ce qu’il peut dire, le Nain a un cœur de guimauve. Cela le touche.
Cela le ronge.

Le gamin hurle. Le gamin a peur, comme le dit la Sorceleuse.
Et c’est bien ça le problème.

La Sorceleuse le dit.
La Sorceleuse l’entend.
La Sorceleuse sait.

Alors que personne ne doit savoir. Alors que Dame Elerinna lui a demandé de le protéger.
De tous.
Quoi qu’il arrive.

Mais.

Mais.

MAIS.

Mais l’enfant hurle.

Mais l’enfant a peur.

Mais Djork…

« RAH ! »

Djork hurle.

« PISSE D’GNOME ! »

Djork s’emporte.

« PAR MA BARBE ! »

Djork se lève.

Sans ses armes.

Le Nain se redresse – et tourne le dos à Mirage.
Conscient du risque ; des risques.
Mais. L’enfant.

L’enfant hurle. L’enfant a besoin de lui.
Maintenant.

« Hrm. »

Le forgeron s’avance, sur ses petites jambes.
Conscient que l’attention de la Sorceleuse demeure figée sur lui ; évidemment.

« C’est… une amie. Qui m’l’a confié. »

Il rejoint sa carriole, l’ouvre ; et révèle l’intérieur, alors.
Une sorte de chambre.
Installée, improvisée à la hâte – mais confortable.
Pour l’enfant.

« Là. Là. »

Le Nain sourit, et caresse lentement le visage du gamin.

« Une amie, ouais. Qu’a des soucis. Elle… m’a d’mandé d’le prendre. D’l’emmener. Pour l’protéger.
Parc’que… parc’que personne penserait à chercher un p’tit d’Humain chez un Nain, hein ?
Elle… y tient. Elle veut l’protéger ; un accord, qu’elle a. Avec la mère, elle m’a dit. Ça… ha. Ça m’a surpris. Parc’qu’elle est pas du genre à faire ça – et c’est pour ça qu’j’l’ai fait. Car elle est pas du genre à faire ça. »


Djork parle.
Une part de lui le regrette – car il a l’impression de trahir Rinna.
Mais… Mirage voit ; Mirage peut voir que l’enfant n’a rien d’un enfant de Nain.

Il faut expliquer, alors. Pour mettre fin aux pensées de la Sorceleuse… et voir comment elle va réagir.
Car le forgeron est prêt.

Une main caresse l’enfant, qui s’apaise ; bien visible.
Une autre plonge dans la carriole – et trouve le manche d’une autre hache.

Au cas où.
Toujours.
Au cas où.
Djork Djorkson
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Mirage Stormbringer
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Not your lucky day.
Lun 11 Mai - 13:36
Storm of the heart, storm of the land
avril 1275 - Temeria
Tu contemples, sans mal, l’hésitation qui se lit sur le visage du nain mais également dans sa gestuelle, dans tout ce que son corps donne sans qu’il en ait peut-être conscience. Tu as appris, avec le temps à lire ce que le corps dit plutôt que les paroles, mais dans tous les cas, pour ce nain, tout est en adéquation l’un avec l’autre. Tu sais qu’il n’a pas confiance en toi, et à raison, tu ne lui as pas forcément donné de raisons de le faire ni même que tu lui en as donné de ne pas le faire. Tu vois l’hésitation, l’anxiété de te laisser seule alors qu’il pourrait aller s’occuper de ce petit, et la tendresse à l’idée de le rejoindre. Tu pourrais lui donner un milliard de raisons pour le rassurer du fait que tu ne ferais rien mais dans de telles situations, tu sais bien qu’aucune ne seraient écoutées véritablement, l’hésitation et la crainte mettant en l’air absolument toute sécurité que tu aurais pu donner dans une autre situation. Soudainement, aussi soudainement que le petit a commencé à hurler et à implanter le doute dans ton cœur, le nain se met également à hurler. Tu ne bouges pas d’un centimètre, sachant que c’est le mieux à faire si tu veux que l’enfant se calme et aille mieux, surtout quand ces cris sont si proches de ceux de ton fils, de ta chair que tu essayes de retrouver malgré tout. Ton cœur bat fort dans ta poitrine à tel point que tu sens que tes doigts tremblent, légèrement, contre le cuir de ton pantalon. Tu as peur de voir la vérité derrière les portes de cette carriole, tu as peur d’être confrontée à quelque chose que tu n’étais pas sûre de pouvoir véritablement contrôler. Tu prenais tellement sur toi pour ne pas y penser, et pour n’y penser vraiment qu’au moment où tu arrivais à Novigrad, qu’être prise au piège maintenant, sans toute préparation psychologique habituelle, tu pourrais tout aussi bien fondre en larmes. Tu ne pouvais oublier que tu étais une mère, tu ne pouvais oublier que tu avais un fils, malgré tout. Et si c’était plus simple de prétendre à ne pas l’être aux yeux de ce petit, c’était aussi parfois bien plus difficile que tu ne pouvais l’imaginer, c’était douloureux qu’il ne voit en toi qu’une connaissance, et qu’à peine plus. Il savait que tu étais sa mère, mais à force d’être loin, d’être aussi loin que tu pouvais l’être pour sa propre sécurité, tu n’étais rien de plus que… Qu’une étrangère, qui venait parfois, qui lui apportait des cadeaux des endroits qu’elle visitait, c’était tout. Tu étais l’étrangère qui prenait le temps quand elle était là de lui raconter des histoires, de lui chanter les mêmes berceuses que tu chantais quand il n’était encore qu’un bébé et que la mort de sa jumelle était encore curieusement là. Toutefois, tu te réveillais de tes pensées pour observer le nain, à quelques centimètres de sa carriole, écoutant ce qu’il avait visiblement à te dire, les sourcils quelque peu froncés de ton côté. Tu laisses tes mains, à plat, contre tes cuisses, laissant ton regard suivre les mouvements du nain, et ton cœur se serre encore plus quand il ouvre la carriole pour dévoiler une petite chambre et… ton cauchemar : ton fils. « Njall.. » Tu soupires, ta voix à peine plus qu’un murmure que tu doutes être perceptible, même aux oreilles du maître nain. Tu fermes les yeux, la douleur s’immisçant sans mal entre tes côtes pour enserrer ton cœur avec la force qui te rappelle trop bien le premier départ, celui qui scella une fin définitive dans ton lien avec celui qui est ta chair de ta chair. Un lien brisé par une mère incompétente, ce que tu es, en définitive. Toutefois, tu rouvres les yeux pour écouter le nain, pour le voir user de tendresse envers ce petit être qui mériterait bien plus que d’être trimballé par-ci par-là du monde. Tu voudrais t’énerver contre Rinna de ne pas t’avoir contactée, d’avoir donné ton fils à un inconnu à tes yeux quand elle est la seule en qui tu as confiance, mais tu ne peux pas te résoudre à le faire, pas quand tu vois la tendresse des actes du nain. Alors, tu soupires, te levant pour rejoindre ton cheval, levant les mains pour montrer au nain que tu n’as aucune arme dans tes mains. Il a confirmé tout ce que tu craignais, malgré tout, et tu ne peux t’empêcher de soupirer, encore et encore, avant de poser ton front contre l’encolure de ton cheval, tes mains cherchant dans la sacoche pour ce que tu avais prévu de ramener à ton fils. Un petit cheval de bois fait par un artisan de Beauclair, dont les couleurs chatoyantes de la peinture ont été préservées par le soin que tu as mis à le garder en bon état tout le long du trajet. « Je suis la mère en question. » Tu soufflais juste, suffisamment fort pour que le nain puisse t’entendre de là où tu étais tandis que tu enveloppais le jouet dans un tissus rouge, chatoyant, dont les bords étaient tissés de fils dorés. « Quels sont les soucis d’Elerinna ? » Tu demandais en te rapprochant, le pas léger et pourtant si lourd parce que tout ton être était soudainement devenu lourd et le devenait encore plus à mesure que tu approchais de la carriole, retrouvant sans mal les traits de ton fils, désormais bien plus apaisé maintenant que le nain était à ses côtés. Tu restais à bonne mesure de distance, observant la scène d’un angle où le petit ne te voyait pas forcément. C’était plus simple comme ça.


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Djork Djorkson
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What is truth if not an illusion?
Lun 11 Mai - 15:33
Djork Djorkson ne bouge pas.
Ou si peu.

Il caresse, toujours. L’enfant. La joue de l’enfant.
En rythme. En cadence.
Un même mouvement, répété à l’infini. Sans difficulté, sans crampe. Un forgeron est habitué à répéter les gestes, et son petit corps usé en a l’expérience.

Cela apaise l’enfant.
Cela apaise… Djall ; tel est son prénom. Un prénom caché, méconnu. Impossible à deviner.
Elle le sait, pourtant.

Mirage le sait.
Et pour cause. Elle est sa mère.

Djork Djorkson ne bouge pas, hormis ces gestes répétés et lents.
L’enfant s’apaise.
Le Nain le sent – sans le regarder. Car ses yeux sont concentrés ailleurs. Sur elle.

La Sorceleuse.

L’inconnue.

La mère.

Sa bouche est entrouverte, sous sa barbe fournie ; mais nul son n’en sort.
Il est figé.
Bien plus dans son esprit que dans son corps.
Il est bloqué.
Hanté. Troublé. Choqué.

… un peu.
Un peu seulement, en fait.

Parce que, aussi fou que cela paraisse, aussi dément que soit ce moment…
Bah, c’est la Destinée. Hé.

Djork Djorkson n’est pas un fervent croyant – mais il ne peut contester l’évidence. Les évidences.
C’en est une.

La Destinée s’amuse. La Destinée s’organise. La Destinée complote.
La Destinée agit.
La Destinée réunit le gardien secret d’un enfant confié… avec sa mère.

Evidemment.
Bien évidemment.

Le Nain aurait dû s’en douter plus tôt.

« Hrm. »

Le forgeron grogne, puis grimace. Il lâche la joue de Djall quand celui-ci replonge dans le silence et le sommeil.

« Je… l’ignorais. »

Qu’elle était la mère. Evidemment.

« Dame… Elerinna. Elle… m’a pas dit grand-chose. »

Une habitude, comme ils le savent tous deux.

« Pour… l’protéger. »

Une évidence.

« Et… j’ai pas d’mandé. Pour… m’protéger. »

Une prudence légitime.

« Mais… »

Il souffle.
Puis se détourne de Djall. Et s’avance lentement vers le feu, en faisant signe à Mirage de le suivre.

« J’saurais… j’saurais même pas dire c’qu’elle a, hein. »

Djork replonge les mains dans ses poches, retrouve sa pipe ; la rallume.

« J’dirais… les soucis habituels d’Dame Elerinna. »

Il plonge un regard amusé vers la Sorceleuse.

« Elle s’fait des ennemis, parc’qu’elle veut bien faire ; ou parc’qu’elle l’ouvre trop.
Ou parc’qu’elle supporte pas qu’d’autres l’ouvrent trop. »


Il hausse les épaules.
Il ne le lui dira jamais – mais Elerinna de Novigrad est fondamentalement la personne la plus insupportable qui soit. Il peut comprendre aisément qu’on puisse la haïr au point de vouloir la tuer.
Mais.
Elle est aussi l’une de ses rares amies sincères. Qui, au-delà de cet aspect, demeure un trésor de gentillesse et d’humanité.
Hors de question, donc, qu’il la laisse dans le pétrin. Jamais.

« Hrm. »

Djork se rassoit, et inspire lourdement.
Il fige son attention sur Mirage – et grimace encore, avant de reprendre doucement.

« Bon.
On fait quoi ? »


De ça. De ce moment. De cette découverte.
De l’enfant.
Confié à Djork par Elerinna.
Confié à Elerinna par Mirage.
Découvert par Mirage.
Au cœur d’une grotte humide ; au plus profond du Continent dangereux et terrible.

La pluie tombe toujours.
Elle lave bien peu de péchés.
Mais noie aisément les bonnes intentions…
Djork Djorkson
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Lun 18 Mai - 17:49
Storm of the heart, storm of the land
avril 1275 - Temeria
Tu aurais aimé être au courant, ne pas être surprise de la sorte mais c’était comme ça. La destinée avait un drôle de sens de l’humour, tu imaginais. D’une certaine manière, tu ne croyais pas vraiment en son existence, préférant largement être surprise justement par ce que le monde pouvait faire plus que par une potentielle destinée qui jouait et tirait les ficelles du monde. Peut-être que ça revenait au même pur beaucoup de gens, mais pour toi, tout ceci avait une grande différence, ou du moins, suffisante pour que toi tu y trouves ta différence et ta place dans cette croyance commune. Dans tous les cas, le monde avait une drôle de manière que de jouer de l’humour avec toi, et tu commençais à croire que ce n’était qu’un juste retour de Karma que tu te prenais dans la tronche. Tu voulais être sorceleuse, et tu avais « abandonné » ton fils pour cette raison, donc… Le monde le mettait sur ton chemin pour te rappeler que tu n’étais pas seulement cette coquille vide sans émotion que tu prétendais tant être, avec tant de vigueur. Toutefois, même si ton regard ne pouvait se détourner du visage de ton petit, tu ne pouvais tout simplement pas courir à son chevet, le prendre dans tes bras et espérer que tout irait bien. Tu avais pris des résolutions pour des raisons, et ce n’était pas maintenant que tu devais faire demi-tour et changer tes opinions à ce sujet. Tu ne pouvais tout simplement pas. Njall méritait bien mieux qu’une mère qui n’était qu’à moitié là, même si cela voulait dire ne pas en avoir du tout. Au moins, il ne pourrait pas avoir la sensation de manquer de quelque chose qu’il n’aurait jamais véritablement connue. Tu ne te souvenais plus du pourquoi tu n’avais pas fait usage d’une magicienne pour te « débarrasser » de ta grossesse quand il était encore temps, ça aurait été tellement plus simple. Tout aurait été bien plus simple. Tes décisions plus faciles à prendre et tes remords moins présents. Toutefois, tu avais pris des décisions et tu devais te tenir aux conséquences de celles-ci. Tu ne devais nullement reculer devant ceci, tu devais rester fixer et camper sur tes opinions pour ne pas flancher, même lorsque tes yeux étaient fixés sur ton petit et que tu mourrais d’envie de le rejoindre, de le prendre dans tes bras. Mais tu ne pouvais pas non. Tu ne devais surtout pas. Tu savais que si tu le faisais, tu ne pourrais jamais t’en détacher et que ça en serait fini de toi, tu n’arriverais jamais à t’en séparer. Alors, tu inspirais, tes yeux se fixant sur le nain. Ton cœur était serein, le voyant s’occuper si bien de ton petit, avec autant de tendresse. Tu n’avais pas la même confiance en lui que tu avais en Rinna – pour des raisons évidentes – mais tu pouvais lui accorder que jusque là, il ne t’avait donné aucunes raisons de ne pas lui faire confiance par le futur. Tu hoches doucement la tête aux mots du maître nain, tes yeux se fixant désormais sur le tissu rouge qui renferme le jouet entre tes mains avant de relever tes iris ambrés en sa direction. « C’est tout Rinna, ça. Mais je pensais qu’avec les gens dont elle s’était entourée, les choses iraient mieux… » Tu soupires doucement, détachant une de tes mains du jouet pour la passer au travers de tes mèches les plus récalcitrantes. « Mais visiblement… Ce n’est pas le cas. Elle allait bien, la dernière fois que vous l’avez vu ? » Tu demandes, sérieusement inquiète pour celle qui fait partie de tes rares amis. Après tout, qu’est-ce que l’amitié quand on est sorceleur ? Quand on est constamment sur la route et qu’on n’a guère d’autres choix que celui de se mouvoir, de bouger, d’être constamment en mouvement, d’une manière ou d’une autre. C’était difficile de tisser des liens, et surtout, de les garder aussi solides qu’ils le devraient. C’était difficile, et bien sûr, tu ne pouvais blâmer ceux qui finissaient par te tourner le dos, même quand tu finissais par grogner auprès d’eux pour ça. Au fond, tu pouvais comprendre. Tout comme tu pouvais comprendre la question du nain, loin d’être anodine. « Je sais pas. » Et tu répondais, avec toute l’honnêteté que tu étais capable d’avoir, avant de te rapprocher du nain, tendant le jouet que tu tenais entre tes mains en sa direction. « Mais donne lui ça. » Derrière tes mots, il n’était probablement pas difficile de comprendre qu’il s’agissait d’un cadeau, d’une rare chose que tu pouvais lui offrir véritablement, de temps à autres. « Et… Je pense que tu t’en doutes, mais tu vas devoir le garder. Je… Je peux pas le garder avec moi. » Tu soufflais à nouveau, te laissant retomber contre le rocher sur lequel tu étais assise auparavant, tes yeux fixés sur la carriole, le cœur battant un poil trop vite pour le rythme normal et habituel d’un sorceleur. Peu importe, il reprendrait bien vite son rythme. « Et… Rinna te fait confiance. » tu souffles, encore, tes yeux fixés sur tes mains, sur la marque qui couvre ta paume, et tu te sens encore plus désemparée que le jour où tu décidas de le laisser à Rinna. Décidemment, le monde avait un drôle de sens de l’humour.



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