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Storm of the heart, storm of the land. ‡ ft. Djork Djorkson
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Djork Djorkson
What is truth if not an illusion?
Djork Djorkson
Race Race : Nain
Habite à Habite à : On a dit errant, humain !
Couronnes Couronnes : 25940
Messages Messages : 93
What is truth if not an illusion?
Jeu 16 Avr - 12:05
Bon.
Elle répond. Elle donne son nom, aussi bizarre étrange qu’il soit ; même pour les Humains.
Elle le fait, en tout cas. La Sorceleuse se présente.
Elle accepte même l’alcool, bien qu’il soit évident que son palais n’est pas assez appliqué pour en comprendre le raffinement, et propose de partager quelques victuailles.

« Hrm. »

Un léger grognement s’échappe de la gorge de Djork Djorkson.
Il n’est pas menaçant ou inquiet, cependant.
Il est… presque positif, en fait.

« M’rci. »

Ses petites jambes l’avancent de quelques mètres, et ses petites mains s’emparent de la viande séchée tendue.
Il mange, un peu.
Mais seulement après que cette dénommée Mirage ait fait de même.
Prudence ; un Nain ne se refait pas.

« C’est… humf. »

Le forgeron prend une grande inspiration, et s’installe sur un rocher.
Pas trop gros.
Pas trop pointu, non plus.

« J’fais comme toi, Sorceleuse. »

Il hausse les épaules, calme et tranquille.

« Horm. »

Un bruit un peu désagréable s’échappe de sa bouche, quand il mange.
Un Nain ne se refait vraiment pas. Hélas.

« J’m’abrite d’l’orage ! HA ! »

Djork glousse, de sa blague.
Mais se reprend.

« Bon… pour faire simple, j’fais du commerce, t’sais. »

Du pouce, il désigne son chariot avant de ramener un bout de viande à sa bouche.

« Horm. »

Et continue, ensuite.

« J’m’en allais à la prochaine ville, voir si y a un peu d’monnaie à s’faire pour un forgeron. »

Il hausse les épaules.
N’était-ce pas évident, quand même ?
Fichus Humains, à ne jamais rien comprendre à rien.

« Et… toi ? »

Le Nain connaît déjà la réponse – les Sorceleurs errent, à la recherche de monstres à tuer.
Jusqu’à trouver un monstre qui les tuera, eux.

Il pose cependant la question, politesse oblige.
Un Nain ne se refait jamais, hé !
Djork Djorkson
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Mirage Stormbringer
Not your lucky day.
Mirage Stormbringer
Race Race : Humaine, mais mutante
Habite à Habite à : Nul part. Tu as un pied à terre à Toussaint, mais tu es plus souvent sur la voie.
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Not your lucky day.
Dim 19 Avr - 20:36
Storm of the heart, storm of the land
avril 1275 - Temeria
Tu ne savais pas à quoi vous amènerait le fait de te présenter, si ce n’est une politesse à peine forcée qui ne donne pas grand-chose. Il y avait de fortes chances pour que vous ne vous revoyiez plus jamais après ce jour, mais pourquoi pas. Il s’était présenté, tu l’avais fait, par politesse, c’était tout. Tu savais que c’était un toc éducatif donné par tes parents par le passé, et que tu avais du mal à t’en empêcher, mais tu le faisais quand même, quand bien même ça ne t’apportait rien de plus que des mots supplémentaires à souffler, sans qu’ils aient plus d’importance ni d’intérêt que cela. Alors, tu t’étais présentée, avec tout le flou que représentait tes paroles, ton nom, ton prénom qui n’étaient réels que pour toi, parce que tu leur avais donné la consistance de ta réalité. Tu aurais pu donner un faux prénom, comme tu l’avais si régulièrement fait. Tu aurais pu donner ton prénom de naissance, Soma qui sonnait toujours aussi faux qu’à l’époque, tu aurais pu faire bien plus. Mais non, tu t’étais présentée, naturellement, dans l’honnêteté que tu pensais être la tienne. Une honnêteté peut-être brisée, peut-être déchue mais là quand même malgré tout, celle qui te caractérisait. Tu souffles, doucement, en hochant la tête après qu’il t’ait remercié pour la viande. Ce n’est pas grand-chose, à peine quelques victuailles, à peine de quoi te nourrir correctement pour une journée complète. Loin des festins que tu te faisais quand tu étais à Toussaint, mais ça suffit. Même si l’opulence de Toussaint est loin, c’est pas grave. Tu t’y fais, tu t’y es toujours faite. On t’a toujours plus ou moins habituée à vivre comme ça, de pas grand-chose, du minimum alors finalement, ce n’est pas tant si différent et… Ouais, ça te change qu’à peine au fond. Tu esquisses toutefois un sourire à la remarque du nain. Question idiote, réponse idiote, tu dois dire. Bien évidemment qu’il s’abrite de l’orage aussi, comme si c’était pas évident déjà. Toutefois, tu souris. C’est rare ces temps-ci. « C’est pas faux, c’est pas faux. » tu souffles avec un léger rire et un soupçon d’humour dans ta voix. Sa blague n’était pas si nulle, elle était même suffisamment légère pour que ça attire un sourire à tes pommettes qui, comme dit, ne s’étirent pas si souvent que cela ces derniers-temps, surtout depuis que tu as pris la route. C’est toujours comme ça, ceci dit. Tu prends la route, et ton temps léger à Toussaint s’éclipse peu à peu pour laisser place à la routine errante que tu entreprends chaque fois que tu te décides à revenir dans le nord que tu n’aimes que peu, au final. Tu préfères largement le sud. Tu as toujours aimé le sud. Même Nilfgaard, au fond, tu aimes bien. C’est curieux, pourtant, tu n’y as aucunes attaches si ce n’est de bons souvenirs avec tes mentors. De bons moments que tu aimerais pouvoir revivre sans l’amertume qui s’y accumule à mesure du temps. Toutefois, tu échappes à ses mauvais souvenirs pour écouter ce que le nain a à dire et tu esquisses un nouveau souvenir avant d’attraper ta lance d’acier légèrement écharpée à force de combat. Tu devrais la fourbir un peu, la polir un peu pour qu’elle soit un peu plus aiguisée, mais tu n’as pas l’envie, là de-suite. « Ben.. Sire nain, si le mauvais temps dur, il s’pourrait que j’ai dû travail pour vous. » Tu souffles alors tout en glissant tes doigts sur les lames de ta lance, observant l’œuvre qui se dresse devant tes yeux. Tu y tiens à cette lance, comme chaque arme que tu possèdes et que tu utilises. C’est ton outil de travail, c’est vrai, mais elles ont toutes, plus ou moins, une valeur sentimentale que tu ne peux leur retirer. Et malgré ton apparente froideur, tu es bien plus sentimentale que tu n’en as l’air, curieusement. Tu es surprise que le nain te rende ta question, et cela doit aisément se voir sur ton visage alors que tu rediriges ton regard en sa direction, avalant doucement le morceau de viande que tu venais de glisser entre tes lèvres. « Ce que font tous les sorceleurs, je suppose. » Tu réponds alors, d’une voix presque douce alors que tu prends doucement un morceau de viande. Tu finis ce qu’il en reste de ton morceau avant d’appuyer tes mains derrière toi, faisant légèrement rouler tes épaules afin d’en dénouer les nœuds qui s’y étaient formés. « Je remonte vers Novigrad, mon fils est là-bas. Et bon… Je récupère les contrats sur la route. C’est pas ce qui manque dans l’nord, j’imagine. Toujours un paysan qui a besoin d’un sorceleur pour tuer la goule du village. » Tu réponds, à nouveau, ne comprenant qu’à peine ce qui te pris de donner autant d’informations à quelqu’un que tu ne connais même pas. Mais peut-être est-ce parce qu’il est inconnu que ton aisance se dénoue ? Peut-être parce que tu ne le reverras jamais, au fond. C’est possible. « Vous revenez d’où ? Novigrad ? Maribor ? » Tu devines, du fait qu’il est arrivé de l’autre côté du tiens. Tu t’en fiches au fond, mais autant faire la conversation, ça ne te tuera pas. Et il faut bien faire passer le temps.

djork djorkson & mirage stormbringer

Mirage Stormbringer
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Djork Djorkson
What is truth if not an illusion?
Djork Djorkson
Race Race : Nain
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What is truth if not an illusion?
Lun 20 Avr - 10:43
« Hrm. »

Djork Djorskon grogne.
Parce qu’il aime ça, déjà. Parce que sa gorge, usée par les cris et l’alcool, en a régulièrement besoin.
Parce qu’il veut gagner du temps, aussi.

Pour réfléchir. Pour trouver ; quoi répondre.
A ce que dit la Sorceleuse.
Aux nombreuses informations qu’elle libère au fil de leur conversation, en apparence douce et calme… mais, il le sait, qui peut changer très vite.
Trop vite, hélas. Vu la propension des Humains, même les Sorceleurs, à s’emporter ou s’enflammer pour rien.

« Maribor. »

Il répond, finalement.
En mentant.

« Horm. »

Il reprend un peu de nourriture, et esquisse un sourire un peu vide.

« Maribor, ouaip. J’crois, en fait. »

Sa main libre grâce son crâne nu, tout en haut.

« Vos noms humains… j’avoue que j’me souviens pas d’tout, tout l’temps. »

Il hausse les épaules ; mais il ment, encore.
Le Nain connaît énormément d’éléments sur les villes et les Humains. Il en a besoin pour survivre sur le Continent, loin de ses chères montagnes.
Mais il ment, donc.

Il revient bien de Novigrad, où Elerinna lui a confié un enfant qui n’est pas le sien ; et qu’il doit protéger.

Djork ment, alors.
Non pas parce qu’il pense que Mirage est la mère de l’enfant – cette pensée ne l’effleure même pas.
Non. Djork ment par habitude.

Parce qu’il se méfie des autres. Parce qu’il n’a que très peu confiance en autrui.
Surtout les Humains.
Même les Sorceleurs.

« Et… j’pourrais t’aider, ouaip, Sorceleuse. »

Il hoche la tête, et pose ses yeux fatigués sur la lance.

« Horm. »

Le forgeron achève son dernier bout de viande, et plisse ses paupières.

« C’est… ça pourrait t’revenir pas trop cher, si c’sale temps dure, ouaip.
J’espère qu’les paysans t’ont bien payé, ha !
Ou bien… t’vas chercher un peu d’monnaie à Novigrad, mmh ? Qu’est-c’qui t’amène là-bas, si j’peux d’mander ? »


Et même s’il ne le peut pas, il demande quand même.
Parce qu’il est curieux.
Parce qu’il est inquiet, aussi.

Même si la discussion est douce et agréable, Djork Djorkson n’a que des doutes légitimes envers les Humains.
Ils ne savent pas se contrôler. Ils ne savent pas se maîtriser.
Et il doit souvent s’en défendre ; hélas.

Hélas, oui.
Parce que, au fond, le Nain n’aime guère la violence – même s’il doit s’y adonner, parfois.

Hélas, encore.
Parce que ce moment va peut-être venir, et Djork l’ignore.
Car, dans le chariot, des paupières fatiguées s’ouvrent. Des petits bras s’agitent. Un cœur s’accélère.
Un enfant s’éveille. Un enfant s’éveille seul.
Sans savoir où il est.
Sans savoir où se trouve aussi cet amusant Nain, si grognon mais si gentil avec lui ; il n’est pas là, cependant.

L’enfant le sait, l’enfant le voit. L’enfant est seul.
L’enfant a peur.
Et l’enfant, alors…

« BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! »

L’enfant hurle.
Scellant ainsi le moment entre Mirage et Djork – qui, quoi qu’il arrive, ne sera plus jamais comme il a été jusque-là !
Djork Djorkson
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Mirage Stormbringer
Not your lucky day.
Mirage Stormbringer
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Not your lucky day.
Lun 27 Avr - 14:22
Storm of the heart, storm of the land
avril 1275 - Temeria
Tu zieutes régulièrement le nain, constatant à quel point il grogne. Tu ne doutes pas que c’est quelque chose d’assez spécifique aux nains, ça, de grogner. Tu en as vu suffisamment sur la route pour savoir que rares sont ceux qui n’émettent pas ces petits bruits gutturaux de façon presque régulière. Tu trouverai presque ça charmant, au fond, et à force de les entendre, mais ce n’est pas particulièrement le cas. Tu restes assez réfractaire à ce genre de pensées, malgré tout. Tu lui avais posé une question toutefois. Tu n’en attendais qu’une réponse simple, sans trop de vagues, de quoi juste satisfaire et calmer le silence qui pouvait s’installer. Tu n’étais pas mal à l’aise avec le silence, tu y avais été habituée étant plus jeune et tu n’avais guère perdu cette habitude mais… Avec les étrangers, et aussi curieux que celui-ci, tu avais dû mal à garder ta langue dans ta poche. Un trait de caractère que tu essayais de calmer et de dompter du mieux que tu pouvais, mais tu savais que la chose était bien plus difficile que tu ne l’imaginais. Après tout, quel était le dicton déjà ? Chasser le naturel, il revient au galop. C’était bien souvent cela avec toi et tu ne pouvais rien faire d’autre. Tu relevas toutefois tes yeux de tes doigts pour te concentrer sur le nain quand il commença à donner une réponse. Maribor donc. Tu sens que quelque chose cloche, et tu plisses légèrement les yeux dans un mouvement à peine perceptible. Il aurait été une menace directe, tu aurais probablement cherché à creuser sous la surface, mais ce n’était pas le cas, alors tu laissais couler ton mauvais sentiment pour l’instant. Il n’y avait pas de quoi s’insurger ou commencer une guerre dans cette caverne, pas de quoi te sentir insultée. Tout le monde avait le droit au mensonge, tout le monde avait le droit au secret et ce nain… Il ne te devait rien, et surtout pas l’honnêteté. Tu avais appris par la force des choses que l’honnêteté et la vérité d’un pouvait parfois être fatal pour bien des êtres. Alors tu ne cherchais plus à la trouver, et tu préférais parfois faire usage de mensonges également. « Et encore, j’sais pas si vous êtes allés en Hakland ou à Nilfgaard, mais c’pas mieux là-bas. » Tu souffles, avec le nom de ta ville d’origine bien en tête. Tu aimerai oublier tout ce que tu connais de là-bas mais les choses sont si curieusement ancrées dans ta tête qu’il n’y a rien que tu puisses faire pour faire taire ses idées et pensées si malicieusement nichées dans les parties les plus obscures de ta conscience. Toutefois, tu arrives après quelques débats stériles dans ta propre conscience à te débarrasser de ceci pour te concentrer sur ce que tu as toi-même amenée : ta lance. Tu l’observes, doucement, presque sentimentalement, avec toute l’affection que tu lui portes et tous les souvenirs auxquels elle est rattachée par la force des choses. Tes doigts glissent doucement le long de la lame puis de la garde avant de s’arrêter sur le manche que tu empoignes doucement, sans la bouger de son état. Tu esquisses un léger rire aux paroles du nain. « Hmpf, est-ce que seulement un jour un paysan a bien payé un sorceleur ? » tu rétorques en souriant doucement avant de lâcher le manche de ta lance. Tu as dû payer cher pour celle-ci, et encore plus pour la garder en état, faire en sorte qu’elle ne se briserait pas au moindre coup, au moindre mouvement rapide et agacé. Non. Elle était solide, elle était tienne. « Y’a un peu d’ça. J’ai mon fils qui est là-bas, je vais aller le voir, si c’est possible. Et remplir des contrats avant l’été. » Après tout, quand l’été revient, les contrats se font de plus en plus massifs à Toussaint, et tu sais que c’est là bas que tu fais la majorité de ton chiffre, ce qui te permet de subvenir à tes besoins et d’envoyer cette grosse pension à Rinna pour Njall. Ton attention, toutefois, est quelque peu reprise quand tu entends quelques bruits venant de la calèche. Ton ouïe développée grâce à l’épreuve des herbes te permettant de reconnaître les sons les plus bas malgré tout, et tu entends du bruit venir de la calèche, si bien que tu lèves les yeux en sa direction. C’est encore faible, juste du mouvement, ça pourrait tout aussi bien être un chien, mais tu as un pressentiment qui ne te dit rien de bon. Et quand le hurlement s’écrit et résonne au travers de la grotte, tu te figes. Tu crois presque rêvé, tu crois à un rêve ou à un cauchemar, selon. Ce cri, tu le reconnais presque mais tu refuses d’y croire alors que ton cœur se serre douloureusement dans ta poitrine. Le cri d’un enfant, et… Le cri du tien. Mais tu refuses d’y croire parce qu’il n’y aurait aucune raison à ce que Njall soit avec ce nain. Il n’y aurait aucune raison et aucune cohérence logique qui amènerait à cette conclusion. Alors, tu jettes un regard à Djork, gardant le plus possible un visage impassible tandis que tes doigts se serrent nerveusement en un poing. « Vous vous baladez avec un enfant, sire nain ? » tu demandes juste, ta voix trahissant quelque peu la détresse et la confusion qui peut se produire dans ton cerveau. Bien évidemment, plus lucide tu aurais été, tu aurais pu être certaine qu’il s’agissait de ton fils. Mais totalement lucide, tu ne l’étais pas. Tu ne pouvais concevoir que ton fils soit là.


djork djorkson & mirage stormbringer

Mirage Stormbringer
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What is truth if not an illusion?
Lun 27 Avr - 15:30
« Horm. »

Djork Djorkson engloutit le peu de viande qu’il avait encore en bouche, dans un mouvement vulgaire mais efficace.
Rien ne se perd, sur les routes. Encore moins la nourriture.

« Hrm. »

Il grogne, ensuite, en se penchant pour récupérer sa bouteille.
Il boit, un peu.

« Glup… glup… glup… glup… »

Il se fait entendre, en buvant.
Et, s’il devait l’avouer, ce qu’il ne ferait jamais, le Nain le fait exprès. Il est encore plus malpoli que d’habitude.
D’une part, car ça l’amuse.
De l’autre… parce qu’il veut tester cette fameuse Sorceleuse ; cette Mirage. Qui le surprend à bien des égards, notamment en évoquant un fils.

Alors que les Sorceleurs n’en ont pas – ne peuvent pas en avoir.
C’est étrange, surprenant. Peu commun. Bizarre.

Le forgeron erre sur les routes du Continent depuis assez longtemps que ce qui est bizarre n’est pas forcément bon.
Et, surtout, c’est… toujours dangereux, pour les autres.
Notamment le Nain qu’il est.

« Ha. »

Il s’essuie la bouche avec la manche, et sourit sous son épaisse barbe.

« Nope. »

Une étincelle étrange glisse dans son regard.

« J’connais pas. J’vais pas en Nilfgaard, Sorceleuse. »

Son visage se crispe, légèrement.

« ‘Savez qu’c’est pas là qu’j’ai l’plus d’clients… et d’admirateurs. »

Evidemment.
Nilfgaard, royaume troublé, nourrit fort peu de sentiments sympathiques envers les créatures qui ne sont pas Humaines.
En outre, les Nains sont encore plus détestés pour leur pseudo vulgarité… et c’est bien pour cela que Djork essaye de pousser Mirage à bout. Pour voir ce qu’elle est prête à supporter.
Ce qu’il y a de Nilfgaard en elle, encore.

« Ha ! »

Il sourit, cependant.
Parce que la remarque sur les mauvais payeurs le fait rire – car elle est très vraie, finalement. Djork se détend légèrement, hoche la tête quand Mirage évoque son fils.
Il se tient même prêt à enchaîner dessus, presque sans mauvaise pensée, quand… quand le pire arrive.

Il hurle.
Le gamin hurle.
Le gamin Humain hurle.

Evidemment. Evidemment !

Le gamin ne bouge pas durant une tempête, mais il hurle dans une caverne ; à l’abri. Au calme.
Avec une étrangère.
Avec une Sorceleuse ! Avec une fichue lance !
Ladite lance étant elle-même plus grande que Djork. Voire même plus grande que Djork et sa sœur Djorka, s’il la prenait sur ses épaules ; ce qui n’arrivera jamais. Sauf pour lui exploser la nuque par terre, bien sûr.

« Hrm. »

Le Nain grogne.
Mais ne bouge pas.
Alors que l’enfant hurle encore. Alors que Mirage le fixe.
Alors qu’elle l’interroge.

« Humf. »

Il souffle, lourdement ; et la fixe, aussi. Sans rien faire. Sans rien dire.
Longtemps.
Il la fixe.
Calme. Figé. Imperturbable.

« Non. »

Jusqu’à ce qu’il réponde.
Par surprise.

« Si on t’demande. »

Avec des yeux sombres et déterminés.

« Tu diras qu’non. »

Lentement, prudement, Djork pose sa main vers sa jambe ; sur le manche.
Sur le manche de son marteau.
Accrochée à sa botte.

« J’transporte pas d’enfant ; parc’qu’y a pas d’enfant, là.
D’accord ? »


Le discours est clair. La menace aussi.
Les cris, également.

Djork Djorkson fixe Mirage ; sans rien dire, sans rien faire. Sans aller s’occuper de l’enfant.
Qui pleure. Qui a peur. Qui craint le pire, seul.
Le Nain veut l’aider – ça se voit, ça se sent. Mais il se méfie de Mirage… et préfère gérer ça, avant de gérer l’enfant.

Un problème avant l’autre.
Un… combat, avant l’autre.
Djork Djorkson
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