Habite à : Quartier de l'Argentin à Novigrad mais elle bourlinge énormément
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Quelque chose à ajouter : "Toute musique est une suite de tensions et de relâchements, je vous laisse le soin de trouver l'analogie douteuse la plus appropriée"
Lun 28 Jan - 23:33
RAGE OF DEMONSRP COMMUN Danaän n’entendait que le son de son sang pulsant dans ses tempes et celui de ses bottes martelant les pavés. Elle jeta un nouveau regard inquiet en arrière, sachant qu’elle était suivie de près, espérant pouvoir encore la distancer, mais elle fut stupéfaite de constater que la rue était déserte, personne ne la suivait. Elle ralentit à peine l’allure, mais c’était suffisant pour qu’elle se fasse avoir. À peine eut-elle retourné son attention sur sa route qu’elle fut stoppée net par la démone qui la saisit à la gorge pour la plaquer violemment sur un mur. La jeune barde poussa un râle de douleur sous le coup de l’impact, le souffle coupé, sentant sa colonne vertébrale appuyer douloureusement sur les briques. Mais toute son attention fut reportée sur son luth qui heurta le sol au passage. Elle ne sentait qu’à peine la douleur, terrorisée à l’idée que son instrument soit abimé. Il s’agissait d’un cadeau de son père et elle y accordait presque plus d’importance qu’à sa propre vie. Pour ce qui était du choc, elle avait déjà vécu pire, notamment le jour où une échidna l’avait lâchait de plusieurs mètres de hauteur sur une paroi rocheuse. Elle ne fut alors sauvée que par un conifère rachitique poussant avec grand peine sur la falaise. Ce jour-là elle s’en était sortie avec une épaule démise, une cuisse ouverte et trois côtes fêlées en plus de toutes les autres contusions. C’était Luther qui l’avait remise sur pied et c’était maintenant qu’il n’était plus là qu’elle sentait la douleur se raviver dans ses côtes. Ses mains sur le bras de sa tortionnaire, elle sentit une colère ardente monter en elle.
Elle ignorait la douleur, bien trop enragée à cause de son luth gisant au sol. Le visage de la jeune femme exprimait toute sa rage alors qu’elle tentait de reprendre son souffle malgré la prise de la succube sur sa gorge. La démone voulait donc de la musique ? Danaän songea qu’elle la ferait volontiers couiner de douleur dans une douce mélodie si son instrument n’avait ne serait-ce qu’une égratignure. Ce luth était une partie d’elle, l’abîmer c’était la blesser elle, écorcher la mémoire de son père. Assurément les propres cris de la succube formeraient une musique certainement au gout de la démone. « Si vous voulez de la musique, je me ferais une joie de vous faire crier. » Lança-t-elle avec hargne.
Danaän aurait cela dit put sauter sur l’occasion, lui proposer un air en espérant s’en tirer. Mais elle n’était pas dupe, les démons pouvaient être fourbes et particulièrement retords, celle-ci semblant être un bon exemple de ce qu’ils pouvaient être de pire. Il était évident qu’elle ne se contenterait pas d’une mélodie, qu’elle trouverait forcément un supplice pour la divertir. La faire jouer jusqu’à l’épuisement ? Lui trancher les mains à la moindre fausse note ? Non, c’était bien trop risqué et les pactes avec le mal n’étaient pas dans ses objectifs.
Rage of Demons RP Commun.••• Cette hargne! Cette colère! Cette combativité! Je me retenais de ronronner, alors que contre ma main je sentais les pulsations de son cœur augmenté, gonflant cette veine saillante et tentante pour une morsure. Les victimes qui résistent sont les plus délicieuses au final, car il n’y a dans une victime docile aucun défi. Je me léchais les lèvres et observaient ses lèvres bougées, hypnotisé. Je n’en comprenais le sens qu’une seconde après, alors que j’avais envie de déposer un baiser fougueux sur celles-ci pour la faire taire. Mais cette réplique, cette répartie… Elle me faisait alors éclater d’un rire joyeux. Je remerciais le diable de l’avoir mise sur mon chemin, alors que je découvrais dans cette blonde mon divertissement pour la soirée.
Alors que je lui laissais quelques secondes pour réfléchir à mon offre, je levais les yeux au ciel. Qu’allais-je faire d’elle ensuite? La baiser à mort? La faire chanter sur un tonneau, lui demandant de rester sur une jambe en équilibre? La faire courir un peu plus pour continuer le jeu? Je me frustrais moi-même, alors qu’idée par-dessus idée me venait en tête. Je n’arrivais à me décider et avant que mon regard contrarié n’ait le temps d’arriver sur mon visage, la blonde profitait de mon inattention pour effectuer une manœuvre fort intéressante, voir impressionnante pour une mortelle.
Le coup à ma tempe venait. Rapide et puissant pour une femme de son gabarit. Je n’avais le temps d’esquiver et le recevait directement à l’endroit désiré par mon adversaire. De quoi m’étourdir pendant quelques secondes, alors que ma vision se couvrait de petites étoiles noires pendant quelques instants. Je perdais ma prise sur son cou, mes nerfs se relâchant comme si mon organisme entier cessait de fonctionner pendant que je luttais pour retrouver mes esprits. Ensuite la sensation rugueuse et froide de la brique contre mon visage, alors que cette main derrière ma tête m’y plaquait. Sensation fort désagréable, mais qui m’arrachait un sourire malgré tout. Je poussais sentir une sensation de brûlure à ma joue et savait qu’elle devait être éraflé. Alors que j’avais la certitude que ma petite souris fuirait à ce moment loin de moi, non… Elle restait à la hauteur de mes attentes et me faisait tomber à genoux d’un coup bien placé derrière les articulations. Je gémissais alors de façon plaisante, alors qu’elle me tirait la tête par sa prise sur mes cheveux et plaquait cette dague contre ma gorge. Ô jolie blonde… J’aurais gémi ton nom si je le connaissais…
Je relevais les yeux pour la regarder, un filet de sang coulant de cette légère blessure à ma gorge pour rejoindre celui de ma première victime. Je me léchais les lèvres en l’écoutant, ne pouvant m’empêcher de ressentir un pic d’adrénaline et avec cela, l’envie… Le désir de nouveau présent en moi, alors que cette action venait de rallumer la flamme infernale en moi. Restant immobile à la merci de ma tortionnaire, je ne démontrais aucune peur. Je ne faisais que sourire avec une lueur amusée, alors que je faisais face à la mort sans crainte, même avec une certaine envie. Peut-être y lirait-elle la folie suicidaire d’une toxicomane de l’adrénaline? Ou l’envie masochiste d’être malmené? C’était un mélange des deux dans les faits.
-Je n’ai plus envie de me battre… J’ai plutôt envie de chanter en ta compagnie.
Elle ne voulait se battre? Cela tombait bien, je n’avais plus envie de me battre, j’avais envie d’autres choses désormais… D’une chose bien plus primitive et tendre… Quoiqu’avec un peu de sang dans la balance, c’est toujours plus plaisant! Et à cette menace de me tuer si je touchais encore à son instrument, je ne pus que frissonner. Oui, un frisson agréable de me faire encore toucher par cette jeune femme. J’aurais penché ma tête avec intérêt si j’étais libre de mes mouvements, mais rapidement le mur redevenait mon ami le plus intime et je voyais de nouveau de petites étoiles noires.
Lorsque je reprenais de nouveau mes esprits, une minute s’était écoulée. Elle était déjà bien loin dans sa course et je ne savais pas dans quelle direction elle était partie. Me redressant, je regardais autour de moi, un sourire hilare sur les lèvres, alors qu’une rira maniaque et cristallin m’échappait,
-Je te retrouverais petite souris! Et lorsque ce sera chose faite, je te partagerais ma Verve dans l’intimité…
Je sentais un nouveau regard sur ma personne. Espoir de voir la barde, mais je croisais le regard d’un homme effrayé. Il tombait plutôt bien, j’avais besoin d’évacuer certaines tensions pour réfléchir plus clairement,
HJ : Je sors Jäelle de l’Event pour le moment! Je quitte pour Cuba pendant une semaine, soit du 2 au 10 Février. Ainsi, je ne bloquerais personne dans le RP Commun pendant mon absence ;)
Jäelle Ho-dreal
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Ven 1 Fév - 11:24
Rage of Demons
La Nuit des Monstres
« I can't hold on much longer, we're drifting down to the other side, tried to pull us under. Keep holding out for the other side »
Un cauchemar. C'est un véritable cauchemar. Si on l'avait prévenu en avance, jamais il n'aurait voulu y croire. Comment pouvait-on accorder du crédit à une histoire pareille, hein ? C'est totalement insensé. D'ailleurs Faelan se demande si ce n'est pas tout simplement lui qui a fini par perdre la raison. Peut-être que c''est ce qui finit par arriver aux dopplers, avec le temps ? Il n'en sait rien, et son ignorance ne l'a sans doute jamais autant rongé qu'à cet instant. La mélopée envoûtante de ces ménestrels infernaux, le polymorphe a un mal de chien à y résister. Sans doute parce qu'il est encore jeune pour son espèce. S'il avait les idées claires, il s'étonnerait que cette musique l'atteigne alors qu'il pensait ses métamorphoses parfaites. Elles le sont au point de tromper les sorceleurs, alors par quelle sorcellerie ces notes parviennent à l'influencer à ce point ? Un mystère sur lequel il devra se pencher plus tard. A supposer qu'il sorte indemne de cette nuit d'horreur.
Les mains plaquées contre ses oreilles, Faelan a trouvé refuge dans une ruelle déserte. Entre ses dents serrées il récite sur un ton bas les enseignements légués par son père adoptif, comme une espèce de mantra lui permettant de garder les pieds sur terre. Déjà en quittant le Caméléon il a failli déraper. Car évidemment qu'il n'allait pas rester si près d'humains innocents qu'il aurait pu blesser sans même le vouloir. D'autant qu'il y a des amis, ou tout du moins des personnes avec lesquelles il s'entend bien. Il ne prendrait pas ce risque-là, hors de question. Toutefois, quand sa route a croisé celle d'une jeune femme à l'air paniqué, le changeur a été pris d'une furieuse envie de lui déchirer la gorge. Il se voyait déjà lui arracher des lambeaux de chair sanguinolents puis hurler à la lune, son manteau de fourrure ivoire maculé d'hémoglobine. L'horreur de cette image l'a cependant frappé suffisamment tôt pour qu'il ait la présence d'esprit de détaler au loin. Pour l'instant, il se contient. Mais la peur de craquer, de commettre l'irréparable lui serre les entrailles au point qu'il en vient à se demander s'il ne ferait pas mieux de quitter la ville... Ce qu'il ne peut cependant pas se résoudre à faire. Où est Elijah ? Est-ce qu'il va bien - ou plutôt, est-ce qu'il n'est pas touché par cette musique ? Il l'espère. Son inquiétude se porte aussi sur Danaän, qu'il sait être à Novigrad pour l'avoir croisée quelques temps auparavant. Freya faites qu'elle aille bien... C'est vrai, ils ne se connaissent pratiquement pas au final, et ne sont liés que par un passé douloureux, du moins pour sa part. Mais pour le peu qu'il l'a côtoyée, il l'a appréciée. La voir figurer parmi la liste des victimes de la furie des monstres ne lui plairait pas le moins du monde.
- Mais fermez-là bordel ! s'emporte-t-il finalement en donnant un coup de pied dans une pile de cagettes vides empilées contre le mur. Foutez-nous la paix, disparaissez... Faelan grogne de frustration, en espérant que ça se tasse au moins un peu,q qu'il puisse partir à la recherche des quelques personnes qui comptent pour lui au milieu de ce chaos.
(c) DΛNDELION
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Danaän Peryite
bard of a thousand words
Race : Humaine ¼ Elfe
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Ven 1 Fév - 22:12
RAGE OF DEMONSRP COMMUN Danaän avait couru au travers des rues de l’Argentin en se dirigeant vers le quartier de la dentelle. Elle avait couru sans ralentir ni même regarder derrière elle de peur d’y voir la succube sur ses talons. Elle avait réussi à passer inaperçu jusque-là et il avait fallu qu’elle tombe sur une démone qui s’était mise en tête de jouer avec elle. Mais elle l’avait sous-estimé, cela lui arrivé souvent, personne ne se doutait que sous ses airs de barde fragile se cacher une femme ayant bénéficié d’un entrainement de sorceleur. Nombreux étaient ceux qui avait regretté de se frotter à elle ou tenter de la rouler. Mais contre une succube, elle aurait très bien pu ne pas s’en tirer, elle avait eu de la chance mais elle pouvait tourner. Un adversaire isolé, c’était jouable, à supposer que ce ne soit pas un vampire, un groupe en revanche, nettement moins, surtout qu’elle ne voulait surtout pas faire de victime et si elle pouvait éviter de mourir, ce serait aussi appréciable.
Elle avait enfin atteint le quartier de la dentelle et venait de passer à côté de l’autel du feu éternel quand elle prit une pause dans une ruelle pour vérifier l’état de son luth. Heureusement, il n’avait pas été trop abimé par sa chute, il ne souffrait que d’une simple éraflure sur la caisse de résonance. Néanmoins, si elle recroisait la démone un jour, elle devrait faire face à sa colère. Mais l’heure n’était pas à la vendetta, pas la sienne en tout cas, les monstres étant déchainés aux quatre coins de la ville. Elle remit son luth sur ses épaules, appelant Jaskier pour qui la rejoigne et elle reprit la route, plus prudemment cette fois. Elle devait s’éloigner le plus possible du centre-ville et de ces hordes de monstres galvaniser par la musique. Elle parcourut des ruelles de plus en plus scabreuses et étroites pour passer inaperçus et poursuivre sa recherche des ailes et des personnes auxquels elle tenait. Malgré l’aplomb qu’elle avait montré, cette démone venait de mettre ses nerfs, déjà bien sollicités, à rude épreuve. Mais elle ne pouvait pas flancher, pas maintenant qu’elle avait eu l’accord de Red, de Delwyn et de Céleste elle-même, pas maintenant qu'elle avait entrevu une échappatoire dans cette folie. Si la ménestrelle infernale avait bien voulu l’écouter, il y avait une chance que les autres faces de même. Du moins elle l’espérait… C’était sa seule solution.
Habite à : Navigue un peu partout, mais surtout à Novigrad
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Sam 2 Fév - 0:16
Rage of Demons Danger’s in the skies, We’ve lost our minds. C’était un pur enfer, il n’y avait pas d’autre terme qui pouvait décrire au mieux les nuits qui se jouaient dans l’enceinte de la ville libre. Un véritable enfer et un cauchemar matérialisé sous la forme de mélopées beaucoup trop violente. Si tu avais bien essayé d’en faire abstraction pour un moment, ce n’était pas possible lorsqu’elle résonnait si violemment dans ton crâne. Tu aurais pu quitter la ville, mais voir s’entretuer les deux parties t’arrachaient plus que tu ne voulais le croire. Tu appréciais autant les humains avec qui tu avais grandis que les monstres pour qui tu t’étais lié d’affection et voir ainsi la ville en proie à cette douleur et ce massacre, tu ne pouvais décemment quitter la ville. C’était inconcevable. Et quand bien même tu pourrais quitter la ville, où irais-tu ? Tu n’avais guère de sous en poche, et rejoindre le camp des scoia’tael te paraissait bien trop dangereux pour être véritablement faisable, d’autant plus que tu ne savais pas comment tu réagirais en sortant de Novigrad et l’idée même que tu en sois incapable t’effleurait l’esprit. Peut-être que leur mélopée vous poussait également à cette restriction au sein de la ville ? Tu n’en savais rien et tu devais bien l’avouer, c’était peut-être encore plus terrifiant encore. Une ville sous confinement, bloquée par les arias infernales qui se jouaient à l’intérieur de la ville.