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Play fair? Never ! ✜ ft. Zéphyr aep Liäl'wyn.
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Sascha vir Malphàs
Death holds no surprises.
Sascha vir Malphàs
Race Race : Vampire Supérieur
Habite à Habite à : Ta maison et ton échoppe sont à Beauclair mais tu bouges beaucoup
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Lun 27 Mai - 12:08

Play fair ? Never !
Zéphyr aep Liäl’wyn & Sascha Vir Malphàs

mai 1275 ☾ Beauclair

Encore une bonne journée, ou du moins, une journée sans trop d’encombres, comme tu aimais plutôt le dire. Les meilleures journées étaient généralement rythmées par quelques meurtres d’elfes ou d’humains avec lesquels tu jouais, le mieux étant quand tu n’étais pas seul, quand tu étais accompagné de Zéphyr ou mieux, ton compagnon qui partageait cette même inclinaison à la violence purement gratuite dans le but d’annihiler ceux qui vous martyrisaient depuis des siècles maintenant. Il en demeurait qu’aujourd’hui avait été une bonne journée. Il y avait suffisamment de clients pour que le chiffre d’affaires ne tombe pas en chute libre, quelques clients qui avaient des commandes intéressantes pour ton cas, et tu ne t’étais pas disputé avec Zéphyr. Nope. Vous étiez restez sages aujourd’hui, du moins… Pour l’heure. Nan, cette journée s’était vraiment plutôt bien déroulée, dans l’ensemble, et maintenant que le crépuscule commençait doucement sa montée dans le ciel, il vous restait quand même un peu de temps. Habituellement, tu laissais Zéphyr partir, mais il arrivait que parfois, comme des jours comme celui-ci, que tu lui demandes de rester, pour x ou y raisons et vous finissiez soit par entamer de vieilles bouteilles d’alcool qui traînaient dans ta demeure, soit par jouer aux cartes ou cuisiner en attendant que ta moitié rentre. Maintenant qu’il habitait ici, les routines n’avaient pas changées, s’étaient juste améliorées en conséquence et ce n’était pas si mal, bien au contraire. Tu étais plus que ravi de ce changement de situations, et ça te rassurait aussi, d’une certaine manière, de savoir qu’il n’était pas très loin, qu’il n’était plus perdu à Novigrad où tu mettrais bien plus de temps que lui pour y aller si jamais il y avait un problème. Donc oui, cette nouvelle situation te plaisait tout particulièrement et tu n’avais véritablement rien à redire si ce n’est que tu étais heureux et que ça se sentait dans ton humeur ces derniers jours. Oh, bien évidemment, tu étais toujours assez froid avec tes clients ou tes voisins ou ceux qui étaient plus ou moins sous tes ordres dans le clan, mais… Tu l’étais un peu moins. Tu étais plus souriant, un poil plus jovial et plus enclin à supporter les petites piques que pouvait te lancer Zéphyr durant la journée. Non pas que tu ne les supportais pas d’habitude, c’était faux. Tu les supportais très bien et tu étais même de ce genre à enfoncer un peu plus le clou, à rappliquer avec presque autant de virulence qu’elle dans le simple but de continuer ce petit jeu qui ne cessait pas depuis que vous vous connaissiez.

Enfin, pour l’heure, tu avais dit à Zéphyr de rejoindre le cimetière qui était juste en dessous de chez toi, que l’on pouvait admirer depuis ce qui ressemblait à une terrasse de rez-de-chaussée pendant que tu t’occupais de fermer la boutique. Après tout, il n’y avait aucune utilité à la garder ouverte alors que les horaires étaient bien précisés et que, de toute façon, ton compagnon ne rentrait pas par cette porte quand il rentrait. Tu fermais alors avec la clef en acier orné que l’on t’avait donné avec l’achat de la maison, avant de la pendre au crochet qui était suspendu à gauche de la porte. Tu soufflais sur les quelques bougies qui illuminaient la pièce, fermant les rideaux et les volets afin que personne n’ait l’idée de croire que la boutique était encore ouverte. Une fois fait, tu vérifiais si tout était en ordre avant d’attraper une bouteille de liqueur de mandragore qui était dans la réserve et de revenir dans l’espace plus personnel de ta demeure. Tu posais la bouteille sur une table avant d’attraper les jeux de cartes que tu avais en ta possession, en profitant pour allumer également les quelques bougies qui pouvaient être encore en vie dans les diverses pièces communes. Solbek ne tarda pas à arriver, avec Eko – ton nouveau compagnon animalier qui n’était autre qu’un hérisson – posé sur son dos. L’animal s’était bien aisément habitué à ton chien et à ta présence ainsi que celle des autres, ce qui te ravissait d’une certaine manière car même si tu l’avais laissé partir, l’animal continuait de revenir. Allons bon. Tu t’étais attaché à cette petite créature. Alors que ton chien comptait sortir, tu attrapas cependant Eko, sachant très bien que malgré la luminosité descendante de la journée, le hérisson n’aimerait vraiment pas que l’on l’expose aussi aisément aux rayons solaires. Ainsi, tu le déposais sur un des oreillers de la banquette du salon avant de récupérer tes effets – cartes et bouteille – avant de rejoindre l’extérieur. Une fois dehors, ton chien se mit à aboyer doucement avant de rejoindre en quatrième vitesse Zéphyr qui était déjà installée sur vos habituelles pierres tombales – qui appartenaient, par ailleurs, à d’anciens joueurs de gwynt – tout en quémandant des câlins. Après tout, l’animal n’avait guère le droit d’être dans la boutique quand vous travailliez ; déjà parce que c’était dangereux avec tous les produits parfois quelque peu mortels que tu utilisais et parce qu’il avait cette tendance à se montrer joueur avec les clients et à quémander des câlins même aux mauvais payeurs et ce n’était pas une bonne idée. En plus du fait qu’il venait cherché des câlins toutes les trente secondes dans l’espoir que vous craquiez et vous occupiez de lui. Tu fermais alors la porte d’entrée afin que le petit Eko ne s’exfiltre pas dehors en catimini au vu des rayons encore chauds du soleil et tu rejoignis en quelques foulées ton amie la vixène, ne tardant pas à t’installer sur une pierre tombale en face d’elle, déposant les cartes et la bouteille sur celle qui vous séparait, un sourire félin sur les lèvres. « Alors… Comment allons-nous bien pouvoir finir cette journée… » Tu commençais, la voix légèrement mielleuse alors que tu débouchais la bouteille avant d’en prendre une gorgée. C’était peut-être l’un des rares alcools dont tu n’avais pas besoin de dix bouteilles pour être un peu enivré. Oh, bien sûr, il ne suffisait pas simplement d’une gorgée ou d’une bouteille, mais au moins… C’était plus rapide. En plus du fait que tu l’avais distillée toi-même, à l’aide des alambiques dans ton laboratoire. « A quoi allons-nous jouer ce soir ! Gwynt, poker, tarot, bataille… Dis-moi donc ce qui te tenterait, Madame Renarde. » Sur ces mots, tu déplaçais les différents jeux de cartes avec les différents paquets pour les factions de Gwynt et les autres jeux dans une ligne parfaite avant de tendre la bouteille à la jeune femme. « Je n’ai plus de vin par contre, ce sera liqueur de mandragore. Mais à mes souvenirs, tu as une bonne descente et une bonne tenue, donc ça devrait aller. » Une figure de style puisque ta mémoire était parfaite si bien que tu te souvenais avec une exactitude presque morbide du moment où vous vous étiez rencontré. Cela dit, il était vrai que tu n’avais plus de vin. L’arrivée de ton compagnon dans ta demeure s’était fêtée avec l’anéantissement de ta réserve viticole, et il fallait que tu reprennes commande, mais bon, cela pouvait attendre, c’était loin d’être pressant, d’autant plus que tu n’étais pas un grand buveur pour autant.

HERESY.


Sascha vir Malphàs
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Zéphyr aep Liäl'wyn
What is truth if not an illusion?
Zéphyr aep Liäl'wyn
Race Race : Aguara
Habite à Habite à : Beauclair, pour le vin essentiellement
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What is truth if not an illusion?
Ven 31 Mai - 20:16
Play fair? Never !

•••

Ses yeux se perdaient dans le bleu du ciel depuis un moment déjà.

Elle commençait à se demander si Sascha n'allait pas la laisser là, toute seule, à attendre quelque chose qui ne viendrait jamais le dos contre une pierre tombale. Après tout, il commençait à se faire vieux le bougre, c'est qu'il perdait presque la tête. Sauf qu'il ne l'avait pas oublié, et qu'elle le savait bien. Alors elle supposa simplement qu'il s'était perdu dans sa propre maison ou qu'il mettait un temps fou à se préparer. Quelle chochotte, ce Sascha, pensa-t-elle en repliant ses jambes. Il ne fait que ça, perdre du temps à se bichonner. De toute façon, tout le monde savait très bien qu'il ne faisait rien à la boutique et qu'il passait son temps à rêvasser pendant qu'elle faisait tout. Tout, aucun repos pour cette pauvre Zéphyr. La brune dut mordre sa joue pour ne pas rire de ses propres bêtises. Mais ça lui faisait du bien, au fond, de rire toute seule. Même si rire dans un cimetière couchée sur une pierre tombale avec pour seule compagnie les arbres n'était pas vraiment conseillé si l'on voulait éviter de passer pour une décérébrée. Mais ça, ça faisait longtemps que Zéphyr avait arrêté. Zéphyr, elle s'en moquait bien de ce qu'on pensait d'elle. En fait, elle n'avait plus aucun temps à perdre avec...

- Solbek !

La vixène sentit le petit animal sur son ventre sans même qu'elle ne l'ait vu arriver et était déjà assaillie par tout cet amour que le chien de Sascha avait en lui. Ah, il fallait absolument qu'elle se trouve un animal aussi affectueux. Son chat se moquait éperdument d'elle, elle avait parfois l'impression qu'il l'utilisait uniquement pour avoir de quoi se nourrir.

- Salut le chien ! Moh oui ! Coucou toi ! T'es un bon chien ? Ouuuui, t'es un bon chien. Un bon chien-chien. Un gentil petit touto...


Elle continua à parler à la boule de poils tout en le cajolant pendant de longues minutes, ignorant complètement la présence de Sascha devant elle. Finalement, elle finit par déposer l'animal près de son maître et se redressa, frottant son dos en grimaçant.

- J'ai cru j'allais finir par rejoindre notre ami feu le joueur de gwynt tant tu as été long à arriver.

Elle lui adressa ensuite un sourire angélique et considéra sa question quant à la fin de leur journée. Ce ne serait certainement pas le gwynt, il était bien meilleur qu'elle et elle ne savait pas tricher à ce foutu jeu trop compliqué. Le poker ne la tentait pas non plus, tout comme le tarot lui paraissait trop solennel.

- Une bataille, ce sera parfait.

La brune se frotta les mains, avisant déjà les cartes avec envie. Quant à l'absence de vin de son ami, ça ne lui posait aucun problème. Le but était de décompresser, pas de philosopher sur le gout extraordinaire d'un verre de vin. Surtout qu'en fait, elle savait très bien que cette liqueur valait une fortune et que Sascha la préparait merveilleusement bien. Alors oui, la liqueur de mandragore, c'était parfait et ça lui irait plus que bien. Mais ça, il était absolument hors de question de l'avouer.

- Evidemment que tu n'as plus de vin, vous avez égoïstement tout picoler avec Ataroa. Et sans moi en plus de ça !

Elle prit une moue vexée, boudeuse.

- Et qu'est-ce qu'on lui sert à cette pauvre Zéphyr ? De la liqueur de mandragore ?

Elle fit semblant de cracher par terre, éternellement théâtrale et éternellement joueuse. Un peu trop, selon certain. Elle déboucha cependant la bouteille et en prit une lampée, fit la grimace mais haussa les épaules, l'air résignée.

- Tu devrais avoir honte, Malphàs. Mais bon, ça ira, pour cette fois en tout cas.

De nouveau, elle haussa les épaules, l'air pensive. Elle se surprenait elle-même de parvenir à tenir son rôle aussi longtemps sans éclater de rire.
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Zéphyr aep Liäl'wyn
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Sam 1 Juin - 1:37

Play fair ? Never !
Zéphyr aep Liäl’wyn & Sascha Vir Malphàs

mai 1275 ☾ Beauclair

Depuis que tu connaissais Zéphyr, tu aurais pu t’offusquer – à de bien trop nombreuses reprises – des piques qu’elle te lançait en permanence, notamment sur le temps que tu prenais. Toutefois, c’était une manière comme une autre que vous aviez de vous charrier et de montrer, d’une certaine façon, que vous vous appréciez comme ça. Tu n’aurais jamais changé la chose, pour rien au monde même, alors, c’était tout aussi bien. Cependant, elle n’avait pas tort sur pleins de points : tu avais peut-être des traits d’un hyperactif quand tu devais faire quelque chose et que tu devais t’occuper mais lorsque tu prenais le temps, que tu le prenais vraiment, tu le faisais vraiment. Tu ne faisais que rarement les choses à moitié. C’était comme quand tu décidais de prendre une sieste ou de lézarder toute la journée, tu le faisais vraiment. Ou comme lorsqu’une envie soudaine te prenait de décimer un bataillon d’écureuils, tu ne laissais aucun témoin, aucune trace, rien. Tu étais méticuleux et tu faisais toujours les choses à fond, te refusant – par principe et par volonté – de faire les choses à moitié parce que tu savais à quel point c’était pénible que de le faire. Alors, tu faisais toujours tout à fond. La preuve en était de ton visage. Tu avais deux millénaires. Qui, ayant deux millénaires d’existence, pouvait avoir un visage aussi peu propice à l’âge réel ? Personne, à part toi ou ton compagnon – mais pour celui-ci, ça ne comptait pas, il était doté de polymorphie. Toi, en revanche… Tu ne faisais pas les choses à moitié. Tu connaissais de nombreux de tes pairs qui jouaient de cette même astuce, celle qui visait à préparer de véritables onguents pour non pas rajeunir, mais permettre un certain stop de la vieillesse visuelle et si tu aimais énormément les petites rides et petits creux qui se formaient sur le visage de ton amant – tu trouvais que ça lui donnait un charme auquel tu ne pouvais bien évidemment pas résister, et un peu plus de sagesse au visage – tu détestais pourtant les tiennes, même si, lorsque certaines apparaissaient, il ne manquait pas de te faire savoir que c’était loin d’être laid. Cependant, comme toute créature en ce monde, tu n’échappais pas à la loi du complexe, et celle-ci en était devenue une. Celle qui te donnait de réelles sueurs froides et malgré les piques que tu pouvais t’envoyer avec Zéphyr, elle savait que c’était une à ne pas faire, sous peine de réellement te mettre de mauvaise humeur. Ça pouvait paraître bien ridicule en comparaison de tes deux millénaires d’existence, mais tu étais assez complexé par ça et il n’y avait malheureusement rien que tu puisses faire pour contrebalancer ceci. Enfin, tout ça pour dire que tu ne faisais que rarement les choses à moitié, et en l’occurrence, tu le faisais ici, bien que tu fasses attendre ta chère assistante et précieuse amie.

Cependant, tu ne la fis pas attendre éternellement, non, tu ne te serais pas permis, bien évidemment que non. Tu ne tardas pas à rejoindre la pierre tombale que tu usais d’habitude tandis qu’elle était déjà installée, avec ton molosse sur les genoux, sa queue battant de l’air, dévoilant à quel point il était heureux en la présence de la vixène, ce qui… pour être parfaitement honnête, te réjouissait. Cependant, posant tout le nécessaire sur la pierre qui vous séparait, un sourire ourla tes lèvres – légèrement caché par ton habituelle barbe blonde – alors que tu levais le regard vers la jeune femme, tes iris aciers trouvant les siennes, caramel et brunes comme le chocolat de sa peau. « Eh, si tu avais fermé la boutique, j’aurais mis moins de temps à te rejoindre, figure-toi. Donc, il a fallu fermer la boutique, vérifier que tout était bon dans la ménagerie et la réserve, éteindre les lumières et fermer les volets avant d’allumer les bougies dans le salon, au cas où que Roa rentre plus tôt. Et puis, j’ai croisé Eko sur le chemin, que Solbek menaçait d’emmener dehors.. Or, on sait très bien que les hérissons et le soleil, c’est pas le top, même si le crépuscule ne pas tarder. » Tu t’étais un peu perdu dans un monologue loin d’être nécessaire et pourtant, tu t’étais senti obligé de le faire, et aussi pour souligner à la jeune femme que – contrairement à ce qu’il lui arrivait de dire aux clients – elle n’était pas celle qui faisait tout dans cette boutique. Après tout, en premier lieu, il n’y aurait pas de boutique si tu n’étais pas là, parce que c’était toi qui avais les talents d’alchimiste de génie, c’était toi qui savais camoufler un poison dans un parfum et un parfum dans un poison, créer des pompes pyrotechniques que même la duchesse en perdrait son latin. Mais soit, c’était toujours amusant. A la réponse de la jeune femme, ton sourire s’ourla à nouveau tandis que tu replaçais les autres jeux sur le haut de la pierre tombale afin que cela ne vous gêne pas. « Va pour la bataille. » Tu sortis alors les cartes du paquet, les prenant entre tes doigts pour les mélanger, essayant d’habillement tricher afin que de bonnes cartes sortent de ton côté, tout en gardant un certain équilibre pour qu’elle ne pense pas que tu avais toutes les cartes. Toi ? Jouer de façon fairplay ? Nan, c’était impossible. Tu étais un bien trop grand compétiteur pour jouer justement, et tu savais que la vixène le savait également. Après tout, cela faisait bien une quinzaine d’années que vous vous supportiez mutuellement donc elle connaissait tes aléas quand il était question de jouer aux jeux de carte. Et puis, tu savais que quand c’était elle qui battait les cartes, c’était elle qui trichait. Le plus drôle était de savoir lequel allait craquer le premier. Tu esquissas cependant un léger rire aux remarques de la jeune femme, continuant de battre les cartes tout en relevant tes iris vers elle. « C’est vrai. On a finis mes précieuses bouteilles quand on a célébré, en grand pompe, son emménagement ici. Et crois-moi qu’on a bien fait usage de ces dernières bouteilles. Tu sais, c’était la fois où je t’ai envoyé un corbeau pour te dire que la boutique serait fermée, finalement. » Un sourire complice était appuyé sur tes lèvres alors que tu savais très bien que Zéphyr comprenait ce que tes propos impliquaient et la façon dont vous aviez fêtez ce précieux emménagement que tu prenais énormément à cœur. Après tout… Douze ans de complicité et d’amour et vous aviez survécu sans habiter ensemble, et là.. C’était un tout nouveau monde que tu appréciais d’ores et déjà. Rien que savoir que ton compagnon serait là quasiment tous les soirs, c’était déjà quelque chose de grandiose et de particulièrement rassurant. « Yorha, voyons, arrête de faire ta petite princesse, je sais que tu aimes ma liqueur de mandragore presqu’autant que tu apprécies l’Est-Est, si ce n’est même plus. » Après tout, tu la distillais toi-même, et ce n’était pas si simple de trouver de la mandragore pure pour en faire une liqueur des plus appréciables. Et puis, puisqu’elle utilisait ton nom de famille – qui était le prénom de ta fille – tu te permettais d’user du sien aussi, ce nom un peu plus ancien, qu’elle n’avait qu’en présence des autres vixènes mais qu’elle t’avait un jour donné, en confidence. Tu lui avais dit pour Eren, aussi, un jour où Roa n’était pas là pour réparer le pot cassé que tu étais par l’anniversaire de ton enfant – et aussi parce que tu n’avais pas encore eu le cœur à lui expliquer cette date, chose qui était désormais révolue – tu lui avais dit que c’était un prénom qui te brisait encore le cœur et que tu refusais généralement de l’entendre, mais qu’elle pouvait l’utiliser, notamment quand il dépassait les bordes ou pour des situations plus délicates. « Allons, file moi la bouteille et jouons ! » Ceci dit, tu divisas le paquet de cartes en deux avant de lui donner celui qui était probablement le plus faible à tes yeux, et de prendre la bouteille d’alcool pour en siffler une gorgée, la redéposant sur la pierre tombale après coup tandis que tu mélangeais à nouveau ton propre paquet. « Honneur aux dames. » Tu lançais, la tête légèrement penchée tandis qu’un sourire ourlait tes lèvres.

HERESY.


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Jeu 20 Juin - 19:07
Play fair? Never !

•••
Bien sûr, qu'il allait tricher.

Et bien sûr qu'il allait lui raconter en long et en large pourquoi il était en retard, tout ce qu'il avait bien pu faire, dû faire même parce qu'elle ne l'avait pas aidé. Peut-être qu'elle aurait dû rougir, à l'idée de laisser son très cher patron effectuer les basses besognes seul, mais Zéphyr était bien loin d'être une employée modèle et Sascha le savait bien. De toute façon, ce n'était pas pour ses qualités d'herboriste qu'il avait décidé de l'engager mais bien parce qu'elle était son amie, tout comme lui était le sien. Un lien étrange les unissait, un lien que peu comprenaient et qu'elle non plus n'était pas sûre de comprendre, au fond. C'est sans doute pour cette raison qu'elle n'hésita pas une seconde pour le chambrer de nouveau.

- Moh, monsieur sauve les hérissons et fait le travail de ses employés incompétents... adorable.

De nouveau, la brune prit une moue joueuse, attendrie cette fois. Infernale, qu'elle était, mais c'est sûrement pour cette raison qu'on l'appréciait, non ? Non ? Eh bien tant pis, elle n'allait pas changer à un âge si avancé. En même temps qu'elle eut cette pensée, elle se fit la réflexion que Sascha l'aurait sûrement éviscérer sur place s'il l'avait entendu dire que soixante-dix ans était un âge avancé. Et encore, elle avait encore une chance de s'en sortir si elle ne parlait pas de toutes ces potentielles rides sur ce front faussement lisse...

- Dis moi, est-ce que cette feignasse d'assistante sert à quelque chose au moins ? Le peuple souhaite savoir !


Demanda-t-elle, alors qu'elle était parfaitement consciente que Sascha allait profiter de ses fantaisies pour tricher honteusement et lui refiler des cartes plus pourries les unes que les autres. Très bien, ça ne la dérangeait pas. Avec le talent qu'elle avait, elle pouvait très bien gagner avec ça. Le talent et les quelques cartes glissées dans sa botte, potentiellement. Quoi ? Elle connaissait Sascha ! Sascha la connaissait ! Ils savaient tous deux à quoi s'attendre. Un sourire lui échappa pourtant lorsque le vampire évoqua l'emménagement d'Ataroa dans sa demeure. Un sourire sincère, un vrai sourire. Loin de ses sourires en coin, de ses sourires moqueurs, de ses sourires fiers. Non, elle était simplement heureuse. Heureuse qu'il soit heureux, au moins un peu. Il le méritait bien. À ses yeux du moins, il le méritait.

- Je me souviens oui, et je me souviens aussi avoir beaucoup ri en recevant ta missive.

La brune secoua la tête lentement en regardant son tas de cartes, posé contre la pierre tombale, un sourire toujours aux lèvres. Elle l'avisa rapidement, l'air de rien, le mélangeant distraitement avant de le reposer.

- J'espère au moins qu'elles étaient bonnes, ces bouteilles.


Et le pire, c'est qu'elle espérait vraiment. Elle espérait vraiment qu'ils avaient pris du bon temps tous les deux parce que Sascha allait avoir besoin de bons souvenirs pour supporter la raclée qu'elle allait lui mettre. Bon ce n'était pas encore gagné, étant donné qu'elle avait sûrement moins de bonnes cartes que lui. Mais... elle avait plus d'un tour dans son sac. Elle ne cilla presque pas lorsqu'elle entendit son prénom d'aguara sortir de la bouche de Sascha, déjà parce qu'elle s'y attendait après avoir utilisé celui de sa fille, et ensuite parce que c'était plus fréquent qu'on ne le croyait. Évidemment, quiconque sur cette terre en aurait fait de même sans posséder une queue et des oreilles de renarde aurait été tué, décapité, mangé, vomi, puis re-décapité, mais là, il s'agissait de Sascha. C'était donc... une habitude.

- Pas tellement non, tu veux savoir ? Je trouve qu'elle a un gout de moisi. Un peu comme ton jeu comparé au mien.


Héhé, c'était parfaitement faux. Mais qui se souciait de ce qui était vrai et de ce qui ne l'était pas. La partie venait de commencer, tous les coups étaient permis. Elle lui rendit sa bouteille et déposa la première carte sur la pierre tombale, un dix de cœur. Elle ne dévoilerait pas ses atouts tout de suite, bien loin de là.
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Jeu 20 Juin - 21:25

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Zéphyr aep Liäl’wyn & Sascha Vir Malphàs

mai 1275 ☾ Beauclair

Elle allait tricher, tu allais tricher, c’était la règle. Depuis que vous vous connaissiez, il n’y avait pas eu un jeu sans un minimum de tricherie. Un rien, une broutille au mieux, mais toujours un gramme de tricherie dans l’air, un petit rien mais un petit tout pour pimenter le jeu. C’était devenu une habitude, quelque chose de quotidien, de normal, de banal, tu ne voyais même plus l’intérêt de jouer en étant fairplay tant la nouvelle mode entre vous était de tricher, de détourner les règles, de cacher des cartes ci et là pour pouvoir faire parvenir un jeu, de tout faire pour que l’autre perdre sans jamais admettre la tricherie. C’était comme vos joutes verbales. Tu aurais éviscéré n’importe qui qui aurait osé te parler comme elle le faisait, mais non. Parce que tu lui rendais la pareille, si ce n’est pire. Oh, bien sûr, il y avait des jours où tu avais envie de lui dévisser le crâne, de lui foutre un coup de pieds aux fesses et de la sortir de ta foutue boutique, mais ça n’arrivait que rarement donc. Pourtant, dieux seuls savaient à quel point elle pouvait être énervante parfois, surtout avec les clients. Ne vous y trompez pas, que tu dirais, derrière le sourire, il y a une réelle renarde qui mord et qui aboie comme une poissonnière. A se demander comment elle reste à son poste. Par amitié, soyons honnêtes. Ces compétences, bon… Tu ne vas pas mentir, elles sont encore au terme de basique et tu pourrais très bien tout gérer tout seul, mais c’est par amitié, et pour pas qu’elle s’enferme dans une tour d’ivoire que tu la gardes avec toi, parce que tu sais très bien, d’une certaine manière, ce qui arriverait si tu la laissais, par malheur, seule. Et puis, tu l’aimes, mine de rien, cette renarde. Même qu’elle hurle à plein poumon dans la boutique contre un client, qu’elle te hurle dessus d’avoir triché, quand elle oublie de ranger les langues de serpent au bon endroit ou qu’elle se plante entre achillée et belladone – et ça, ça tu comprends pas, d’autant plus qu’une des deux plantes est mortelle et que tu lui as dit, dit, dit et redit à quel point c’était mortel – mais c’est comme ça que tu l’aimes et que tu l’apprécies depuis autant de temps. Ainsi, quand ses mots parviennent à tes oreilles, tu te contentes de sourire, de renifler légèrement avant de jeter un œil à Solbek qui est véritablement devenu un apostat, t’ignorant royalement pour profiter de la douceur de la jeune renarde. Bah tiens. Traître. « Exactement. Employés incompétents et surpayés, par-dessus tout, si ce n’est pas l’hôpital qui se fout de la charité. Et oui, je sauve les hérissons, j’ai plus d’atomes crochus avec les animaux qu’avec les êtres humanoïdes. Et ose me dire que tu ne trouves pas Eko beaucoup trop mignon pour son propre bien. » Tu esquisses un sourire parce que même si ce que tu dis est profondément vrai, tu ne te serais jamais attendu à t’occuper d’un hérisson. Un chien, soit, c’est utile, ça sert de chien de garde et on ne sait jamais. Mais un hérisson ? Il fallait avouer, ce n’était pas très utile, au contraire. Mais quand tu l’avais vu, tu n’avais pas juste pu te résoudre à le laisser aller tout seul quand il aurait très bien pu être écraser par la charrette d’un inconscient, ou tuer par un enfant dont les pulsions meurtrières se révélaient bien trop tôt pour son propre bien. Un nouveau rire s’échappe de tes lèvres aux paroles de la renarde à qui tu jettes un léger coup d’œil. « Incompétente et inutile, à se demander pourquoi je la paie. Incroyable. » Ton rire est discret, mais présent. Avoir des éclats de rire est plus difficile, même si Zéphyr sait très bien comment les trouver.

Néanmoins, bien qu’elle soit incompétente, elle reste ton amie. Une rare amie que tu apprécies avec tout ton cœur et que tu ne te verrais échanger contre rien au monde. Après tout, elle fait partie des rares que tu tolères et ils sont déjà si rares que tu ne vas pas t’amuser à les couper un par un, même si l’envie de la décapiter arrive parfois, tout ça n’est jamais que des fadaises que tu ne mets jamais à exécution. Tu continuais alors de trier et mélanger les cartes, trichant honteusement, mais avec une certaine finesse, de façon à ce qu’elle ne le voit pas de suite, que tu avais triché. Après tout, c’était tout le jeu. Que tu triches, qu’elle t’accuse, mais qu’elle n’ait aucune preuve. Et c’était pareil pour elle. Vous réussissiez toujours votre coup, toujours. Néanmoins, tu esquissais un sourire à ses paroles, et en t’imaginant devoir écrire la missive pour la vixène, entre deux parties de jambes en l’air, après cinq ou six bouteilles déjà écoulée et un amant cherchant plus ta présence ailleurs que penché sur ton bureau pour écrire une missive bourrée de fautes d’orthographes. Tu ricanais alors doucement, tes doigts glissant contre les cartes. « Oh, ça va, mademoiselle parfaite. » Un léger rire t’échappa à nouveau alors que tu venais d’arrêter de trier les cartes pour les diviser et les déposer à plat contre la pierre tombale, de façon à ce qu’elle puisse prendre son paquet. Tu étais bien plus joyeux que d’habitude, et elle savait très bien d’où ça venait, la preuve en était la mention de cette missive puisque tu avais véritablement souhaité fêter l’arrivée d’Ataroa chez toi comme il se doit, et il était évident que le lendemain… Tu ne pouvais décemment pas quitter le lit, non. Et même si Zéphyr était déjà tombé à des moments plus ou moins comiques, tu n’avais vraiment pas souhaité qu’elle déboule à l’aube chez toi en hurlant qu’il fallait se mettre au boulot. « Délicieuses, si tu veux tout savoir. Il me semble qu’il y avait quelques bouteilles du domaine Belgaard, quelques Est-Est… De quoi ravir tous les palais. Un délice, je te dis. » Et vous aviez pris du bon temps, autant à les déguster qu’à les ravir avec une vitesse incroyable. Toutefois, il était l’heure de se mettre au réel travail d’aujourd’hui, soit : gagner cette partie. Il était hors de question que la vixène rajoute une victoire à son compteur. C’était improbable, impossible et inadmissible. Enfin, l’issue serait la même que toujours : vous alliez vous engueulez, abandonner le jeu et partir en cuisine en espérant ne pas faire péter ta cuisine parce que rien ne marchait correctement quand vous étiez tous les deux dans le coup. Encore plus lorsqu’il était question de cuisson, de… D’autres trucs de cuisine. Tu n’étais pas mauvais cuisinier, hein, non, non. Tu t’en sortais plutôt pas mal, mais quand Zéphyr était dans le coup… Ca finissait rarement aussi bien que cela était prévu au départ. Mais c’était le jeu. C’était pour ça qu’elle était ton amie, entre autres raisons bien évidemment, et que vous vous entendiez si bien, tout comme c’était pour ça que tu ne l’avais toujours pas vendue à un bûcher quelconque dans l’espoir qu’on te débarrasse d’une renarde. Tu fis mine d’être outré par sa remarque sur ta liqueur de mandragore, avant de t’esclaffer d’un rire. « Si elle est si moisie que ça, je me demande pourquoi tu en bois alors, hm ? Toi et tes goûts de luxe, hein. » Tu piquais doucement, en souriant avant de te ravir de la bouteille pour en prendre une rasade avant de déposer ta carte, en même temps qu’elle. Un dix de pique. Ah-ah. Ca commençait bien, cette histoire, tiens donc. « Tu espères que ton jeu soit aussi bon que le miens, tu veux dire ! » Tu souriais doucement, déposant la nouvelle carte par-dessus les deux déjà posées, face cachée, avant de déposer la troisième. Un Sept de Trèfle. A voir ce que la vixène aurait à redire par rapport à ça.

HERESY.


Sascha vir Malphàs
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