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Drops of rain running down my chin / Ft Nuage
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Taaric Vilkas
the senses can be fooled, easily.
Taaric Vilkas
Race Race : Humain
Habite à Habite à : Itinérant dans la région de Novigrad
Couronnes Couronnes : 29885
Messages Messages : 33
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the senses can be fooled, easily.
Mar 14 Jan - 18:09

Nature must be
preserved


Warmer than Skellige, for sure

Taaric avait encore bien bu. Oxenfurt produisait généralement cet effet aux nouveaux-venus et le druide n’était pas encore un habitué des lieux. Cette taverne proposait spectacle et divertissements ainsi qu’une rasade de bière à qui voulait, il ne pouvait décemment pas passer à côté. Qui plus est, il était en bonne compagnie, une magicienne se trouvait à ses côtés, Firsa ? Falbala ? Peu importe, il avait déjà oublié le nom, le brouillard qu’il s’évertuait à débarrasser pour quelques couronnes dans le monde réel prenait sa revanche dans son cerveau et lui fichait une belle déculottée. Après avoir fait la parlotte au tenancier, il alla se rassoir discuter avec la mage et faire connaissance. Pompette ou non, Taaric avait toujours soif de savoir, de connaissances sur la magie et ses pratiquants, cette fascination pouvait jouer sur son objectivité mais il s’en moquait. Ils rirent ensemble, ils partagèrent leurs aventures respectives, les anecdotes truculentes de leurs voyages, les nombreuses fois où ils avaient échappé à la mort et ils rirent encore. Elle était oniromancienne et vagabonde, comme lui, jamais deux journées au même endroit. Ce sentiment de liberté, il y réfléchissait souvent. La solitude était le prix de sa liberté mais il y avait-il d’autres chemins à parcourir ? Il balaya cette idée en pensant que l’alcool lui montait à la tête. Pour clore leur discussion, il proposa une partie de Gwent. Elle accepta avec joie, moins lorsqu’elle du lui remettre sa carte d’Ancien Leshen, ce qui combla de joie Taaric avant qu’il succombe au poison pétillant de sa choppe quelques minutes après.

Il fut réveillé par le serveur qui lui dit que le bar allait fermer. Taaric se releva en trombe, comme s’il avait dormi 30 ans et sortit au pas de course dans la rue. La carte qu’il avait gagnée avait disparu. Il n’était pas si surpris que ça, il était vrai que la carte était puissante mais il l’avait gagnée à la loyale bon sang, finalement les mages se ressemblent tous, pensa-t-il. La lune resplendissait dans le ciel d’un croissant presque parfait mais cependant, la journée n’était pas perdue, le druide vit accroché à un panneau d’affichage ce message :

« Rationnement de blé sur la ville : Suite à une sécheresse extraordinaire sur Brunwich et ses champs depuis 2 semaines, le blé sera rationné jusqu’à nouvel ordre ».

Il semblait que le village avait besoin de ses services. Vu la durée de la sécheresse, le druide allait devoir faire un rituel conséquent pour faire venir la pluie. Or, il savait très bien les conséquences d’un tel acte, les brumelins sont attirés par les changements brusques météorologiques, ce qui les poussent à attaquer, ce qu’ils allaient faire contre lui et les villageois. Taaric s’en fichait, il pouvait les protéger, ces villageois avaient besoin d’aide et c’était son travail de venir à leur secours. Il se mit donc en route pour Brunwich, espérant en son for intérieur trouver du renfort sur son trajet car ce travail n’allait sans doute pas être sans danger.
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Taaric Vilkas
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Nuage P. de Spalla
What is truth if not an illusion?
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Race Race : Doppler.
Habite à Habite à : Novigrad et Velen, tu gambades.
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What is truth if not an illusion?
Mar 14 Jan - 22:09
 
.Drop of rain running down my chin
JANVIER 1275 - BRUNWICH ET SES ENVIRONS
Taaric Vilkas & Nuage de Spalla
Qu’est-ce que tu faisais là à cette heure-ci ? C’était une bonne question et rétrospectivement, bien évidemment que tu pouvais trouver la réponse, mais… Forcément, ce n’était pas si simple. Ce n’était pas que tu ne cherchais pas à avoir la réponse mais retourner la totalité de ta journée serait bien trop long et fastidieux pour que tu aies sérieusement envie de le faire, et de ce fait, tu préférais te contenir à l’idée que tu étais là. En plein milieu de Velen alors qu’il faisait nuit noire. Et ça faisait bien longtemps que ça ne t’étais pas arrivé. Après tout, tu réussissais, très généralement, à te trouver un endroit où dormir pour la nuit et généralement, à Novigrad ou du moins, près d’une taverne dans laquelle tu finissais par louer une chambre mais là… Non. Tu étais véritablement paumé au milieu de Novigrad sans aucune projection de nuit au calme si ce n’est à la belle étoile. Dans la réalité des faits, ça ne te gênait pas vraiment de dormir à la belle étoile, mais tu préférais la sécurité de la ville, les hauts toits des plus hautes maisons où tu te sentais généralement bien plus en sécurité que dans un bois quelconque, quand bien même tu pouvais prendre la forme d’un animal et ainsi te fondre dans le décor. Tu n’étais, toutefois, pas très rassuré, malgré cette perspective de camouflage qui te donnait tant d’avantages bien évidents mais que tu ne préférais toutefois pas utiliser la nuit. C’était dangereux, et même si en cette période de l’année, la majorité des animaux hibernaient, tu  n’étais quand même pas rassuré, surtout avec les meutes de loups ou de chiens sauvages qui avaient cette tendance à rôder dans les parages. Tu te sentais bien plus en sécurité au sein des fortifications de Novigrad, là où tu savais que tu pouvais aisément te camoufler ou échapper à la vigilance d’un garde ou d’un chasseur de sorcière. Tu te savais, toujours, plus en sécurité à Novigrad qu’en plein Velen, toutefois… Tu étais bloqué là, et même si tu te savais parfois un peu inconscient, tu te savais trop loin de Novigrad pour essayer de faire le chemin de nuit jusque-là bas, d’autant que sur le chemin, il y avait des bois que tu ne pouvais malheureusement pas esquiver et vraiment… Les bois, tu en avais foutrement peur en cette saison et en cette heure-ci. Ce n’était absolument pas l’idéal, mais tu devais te résoudre à rentrer chez toi, ce qui signifiait donc retourner à Brunwich et vraiment… Tu n’avais pas spécialement envie. Tu savais qu’à Brunwich, il y avait la solitude, et qu’avec la solitude revenait la voix et des émotions, de la culpabilité que tu ne savais contrôler si bien que tu étais complètement à la merci de tout ceci. Dans tous les cas… C’était soit le danger constant et la peur asséchante des bois ou la terreur de la voix en rentrant chez toi et contre toute mesure… Tu choisis la seconde option. Ainsi, tu pris sur tes épaules ton sac ainsi que ta mandoline et tu entrepris le long et dur chemin en direction de Brunwich, de nuit. Tu n’étais pas plus rassuré mais avais-tu vraiment le choix ? Plus vraiment. Tu mémorisais, dans ta tête, tous les lieux vers lesquels tu pouvais passer pour pouvoir te rassurer un minimum du chemin à entreprendre, et même si ce n’était pas l’idéal, c’était tout de même un gage d’un peu de rassurance, ce qui était déjà pas mal. Après tout, il faisait nuit, il ne faisait pas beau et à part ton lance-pierre, tu n’avais pas grand-chose pour te défendre, surtout que tu ne comptais nullement utiliser ta mandoline comme arme de défense. Plutôt te transformer devant toute une foule plutôt que d’utiliser ton instrument favori comme s’il s’agissait d’une épée. Non non non. Mais ce n’était pas grave, tu allais composer avec ce que tu avais et faire en sorte que tu sortes de cette nuit en vie. C’était déjà pas mal de penser comme ça, après tout, non ? Un peu d’optimisme, ça ne faisait de mal à personne, surtout pas à toi, surtout pas quand tu allais devoir traverser autant de Velen en une nuit.

Alors tu t’y mis. Pas après pas, pieds après pieds, lieux après lieux, tu continuais à marcher, essayant le plus possible de ne pas dévier de la grande route. Il faisait tellement sombre, et vraiment, la moindre ombre arrivait à te faire légèrement frissonner de terreur et le pire étant encore le cri des animaux nocturnes au lointain, même s’il ne s’agissait là que d’une chouette ou d’un hibou. Tu n’étais pas rassuré, c’était certain, et à chaque taverne ou maisonnée que tu croisais, tu étais un poil plus rassuré, récupérant ainsi un peu d’assurance à continuer le chemin. Tu remarquas, d’ailleurs, après avoir largement dépassé Oxenfurt depuis quelques dizaines de minutes, une silhouette que tu reconnaissais sans trop de mal pour l’avoir déjà vu plusieurs fois. Un homme qui te connaissait bien plus sous ta forme animale que sous ta forme humanoïde mais qui te connaissais malgré tout, et c’est pour ça que tu pressas un peu plus le pas pour arriver à sa hauteur, tout en essayant de te rappeler de son nom de famille avec l’exactitude que tu lui devais bien. Vilkus… ? Non. Vilmos ? Non plus. Villas… ? Nan, pas encore ça. Ah ! Tu l’avais ! « Sire Vilkas ! » Tu crias doucement avant d’arriver à sa hauteur, légèrement essoufflé, tes cheveux ayant pris quelques boucles à cause de l’humidité présente dans l’air tandis que tes talons s’enfonçaient sans mal dans la boue environnante et te donnaient alors un équilibre relativement précaire mais que tu maintenais tout de même. « Comment allez-vous, sire ? » Tu demandais, le sourire au bord des lèvres alors que tu prenais un ou deux pas d’avance sur lui pour pouvoir te retourner et l’observer, attendant à peine sa réponse pour le surcharger d’une nouvelle question qui ne pouvait attendre d’avoir une réponse tant tu étais curieux de cette réponse. Après tout, que toi tu sois sur les routes à cette heure-ci, pour un barde, ce n’était pas si déconnant, mais… Pour lui, un mage, qui pouvait probablement se balader de portails en portails comme il voulait ? Ouais, c’était un poil plus curieux. « Que faites-vous donc sur les routes de Velen à cette heure de la nuit ? » Parce que oui, c’était curieux, et tu ne pouvais t’empêcher de demander malgré tout. Tu étais curieux, toujours, et cette curiosité ne serait assouvie que lorsque tu auras une réponse à cela. Et encore, tu serais capable de poser, encore et toujours, encore plus de questions. Parce que tu étais ainsi.
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Dim 19 Jan - 17:36

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Warmer than Skellige, for sure

Il fallait avouer que le druide était encore bien pompette. Il arrivait à tenir l’alcool assez décemment à l’ordinaire, il ne vomissait pas, son métabolisme renforcé lui épargnait au moins ce malheur, mais il pouvait s’écrouler d’un instant à l’autre, ce qu’il avait fait d’ailleurs à Oxenfurt. Sur les routes le menant à Brunwich, Taaric n’en menait pas donc pas bien large. Il marmonnait dans sa tête qu’il aurait dû se reposer à la taverne, sans prêter attention à ses environs, il était dans sa bulle. Plus il avançait, plus son idée d’aider les villageois le plus vite possible reculait, à force de rechigner et de s’auto-flageller d’avoir bien trop bu pour la soirée. La boue collait à sa paire de chaussures qu’il avait emprunté dans sa maison miniature,  dont il considérait d’ailleurs l’idée d’implanter dans la forêt pour sommeiller jusqu’à l’aube. Mais sa voix n’était pas la seule à résonner dans sa tête. Il entendait quelque chose de vaguement lointain le harceler de questions, un vrai moulin à paroles. Habitué à la solitude et hautement conscient de l’état d’ivresse dans lequel il se trouvait, il n’y prêta pas plus attention. Cependant, une ombre dansait devant ses yeux, elle avançait devant lui, faisait tout pour attirer le regard sur elle. Quand Taaric réalisa qu’il était talonné par un elfe, seul, au sourire béat et pas armé, son sang ne fit qu’un tour :

« Oh là, qui es-tu ? Tu ne devrais pas te promener à cette heure-ci, les brigands rôdent. Allons, ouste, va donc rentrer de là où tu viens, où que ce soit. Je n’ai pas besoin d’un minot dans les pattes, c’est dangereux là où je vais »

Sur ces mots, Taaric continua sa route en direction de Brunwich. Il marcha quelques mètres sans se retourner, le regard décidé et l’allure rapide. Il était pourtant tourmenté par le ton qu’il avait adopté pour gronder ce gamin. D’autant plus qu’il était chiffonné, il lui semblait avoir entendu son nom dans la bouche de cet inconnu. Comment pourrait-il savoir qui je suis, je ne l’ai jamais vu, se dit-il. Il finit par craquer de culpabilité et se retourna pour voir le jeune homme visiblement dépité par la réponse du druide. Intrigué, il regarda avec attention le visage de son admirateur secret, celui-ci avait l’air d’avoir vécu l’impensable. Ses traits étaient ceux d’un elfe mais ses oreilles avaient été sectionnées. Son visage était très jeune mais marqué, frappé par une certaine sagesse ou d’une connaissance du monde dans lequel il avait été plongé que peu de gens de son âge pouvait arborer. Taaric était pris de pitié, il ne pouvait pas refuser la compagnie d’un blessé de la vie, lui-même ayant difficilement trouvé sa place dans la société avant de devenir druide.

« Tu n’as pas l’air de savoir où rentrer pas vrai ? Allez viens garçon, accompagne-moi, nous partons à l’aventure vers Brunwich ! », s’exclama Taaric, un sourire jusqu’aux oreilles pendant qu’il s’approcha de l’elfe.

Il posa sa main sur son épaule, toujours souriant mais prit un air sérieux en fronçant les sourcils et lui demanda d’un ton grave :

« Par contre, très sérieusement, comment connais-tu mon nom ? »
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Dim 19 Jan - 22:42
 
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JANVIER 1275 - BRUNWICH ET SES ENVIRONS
Taaric Vilkas & Nuage de Spalla
Le druide Taaric Vilkas, tu le connaissais un peu. Ou du moins, tu pouvais prétendre à le connaître pour avoir passé du temps avec lui à de nombreuses reprises sous ta forme animale de chien au pelage rouquin. Quand à ta forme humanoïde, ma foi… Ce n’était probablement jamais arrivé, tu n’avais que peu de souvenirs de cela mais tu ne doutais pas que cela allait arriver à un moment ou un autre, de toute façon. Toutefois, en cette nuit sombre du mois de janvier, quand la neige avait très vite laissée place à la gadoue insupportable qui collait aux chaussures et tâchait bien trop rapidement les vêtements, tu te retrouvais face à ce druide que tu  n’avais pas vu depuis un petit moment et qui semblait, somme toute, loin d’être dans son état habituel. Tu le voyais, déjà de loin, que son allure et sa démarche n’étaient pas comme celles que tu avais l’habitude de voir quand tu te baladais avec lui au travers des campagnes de Velen, quand tu trottais gentiment à ses côtés, bien heureux de ne pas être tout seul à traverser les grandes étendues presque désertées de la campagne de Velen. Tu appréciais sa compagnie, toujours assez drôle et agréable, ponctuée de remarques que tu ne connaissais, pas, probablement spécifiques au druide qu’il était et à sa nature de mage de la nature – du moins, c’était ce que tu avais cru comprendre dans les livres. Après tout, il était le seul druide que tu connaissais aujourd’hui et tu étais un naturel curieux vis-à-vis de lui et de sa profession que tu avais eu l’occasion de voir à une ou deux reprises, peut-être, tu ne te souvenais plus vraiment. Il en demeurait que tu étais heureux de le voir, surtout en cette nuit noire où réellement, le moindre bruit t’effrayait à tel point que tu sentais que tu pourrais te transformer au moindre instant tant l’angoisse était forte. Toutefois, tu fus fort curieux, une fois arrivé à sa hauteur et tes premiers mots lâchés que le druide ne semblait pas te reconnaître. Bon, au fond, comment aurait-il pu ? Tu ne t’étais jamais transformé en humanoïde devant lui, tu étais toujours resté sous ta forme animale – à tes souvenirs, et en ce sens, il n’y avait aucune raison pour qu’il puisse véritablement te reconnaître. Mais tu restais néanmoins sur le cul sur ses paroles, notamment quand il insinua que tu étais un minot. Tu savais que tu paraissais jeune, mais au point de croire que tu n’avais presque que 15 ans ? Non, quand même pas. Ton visage et ton allure générale prêtait plus à la vingtaine que tu arborais sans trop mal plutôt qu’à cet âge juvénile que tu avais passé il y a bien longtemps. Après tout – mais là encore il ne pouvait le savoir – tu avais bien soixante-dix années au compteur maintenant, bien que tu ne les faisais nullement, à ton plus grand confort d’ailleurs. Toutefois, voilà… Il n’avait pas tort, tu ne devrais pas te promener par ici et tu ne devrais probablement pas sauter sur les gens comme ça en plein milieu de la nuit, surtout quand il y avait la possibilité que des bandits trainent dans les parages. Ce n’était pas bon, et tu ne voulais pas passer pour un bandit, surtout que tu étais loin d’en être un. Tu restas, alors, figé sur place alors que tu regardais le druide te dépasser pour reprendre sa route. Tu étais figé et muet, rendu sans voix par les paroles un poil sèche du druide qui ne semblait pas aussi jovial que tu l’avais connu lors de vos folles aventures en Velen.

Tu allais pour soupirer et reprendre ton chemin en le suivant, parce que tu comptais bien retourner à Brunwich quand même quand il reprit parole et que tu relevas la tête, comme surpris par de telles paroles qui ne tardèrent pas à faire s’agrandir un sourire sur le bout de tes lèvres. Tu avais été un peu bête de croire qu’il pourrait te reconnaître sans t’avoir un jour vu sous cette forme humanoïde, il ne pouvait tout simplement pas savoir qui tu étais à l’heure actuelle. Ce n’était pas grave, il voulait bien que tu l’accompagnes, et dieux, tu serais bien plus rassuré de te savoir accompagné pour rejoindre  ta destination qui, à l’évidence, était la même que la tienne. « Ah ! Ca tombe bien que vous allez à Brunwich, j’y vais également figurez-vous ! » Tu répondis alors avec l’entrain juvénile et enthousiaste que tu avais à ton habitude, arborant avec plus de plaisir qu’on pouvait en croire un sourire des plus solaires malgré la nuit noire qui assombrissait la totalité de lieux qui n’étaient déjà, à l’évidence, pas bien rassurants à l’origine. Toutefois, ton sourire retomba légèrement pour une mine plus curieuse et plus gênée quant à sa question suivante qui te laissa légèrement penaud, à tel point que tu passas une main légèrement tremblante dans tes cheveux de jais pour les remettre légèrement correctement, tenté que cela fût possible. « On s’est déjà rencontrés, sire, mais.. Différemment, je dirais ? » Tu savais que les druides respectaient plus que d’autres l’ordre de la nature et les différentes espèces qui composaient ce monde, mais tu n’étais pas sûr que ce soit une bonne idée non plus de lui dévoiler ta nature de changelin, surtout à cette heure de la nuit, quand clairement, il pouvait peut-être t’envoyer un éclair de défense sur le tronche… Surtout qu’à l’haleine que tu percevais d’ici et à sa démarche fébrile, tu étais persuadé que le vieil homme n’était clairement pas des plus sobres. Alors, tu profitais peut-être un peu de cette opportunité pour éventuellement noyer un peu le poisson de cette conversation qui amènerait bien trop d’ennuis et de soucis que tu n’en voulais, même si tu aimais à croire que ce qui était dit à ce sujet sur les druides était bel et bien réel et non plus une simple facétie que les hommes aimaient à écrire sur tout et n’importe quoi. « Qu’est-ce que vous allez faire en Brunwich à cette heure de la nuit, sire ? » C’était une réelle question car tu savais qu’il n’avait pas de domicile fixe si ce n’est sa maison mobile, magique – tu avais cru comprendre – et curieuse, donc tu te demandais très fortement ce qu’il pouvait bien faire à cette heure-ci ici. Ce n’était pas commun que d’avoir à faire tant de chemin à cette heure-ci, mais tu étais prêt à croire que peut-être, l’homme avait un domicile ou alors était-ce une affaire urgente qui demandait ses talents. « Ce n’est pas très commun de voir des gens sur cette route de nuit, à part des bandits. » Tu rajoutais avec un poil d’entrain et un poil d’inquiétude mine de rien alors que tu reprenais ta marche en direction du village où tu habitais depuis que tu avais élu domicile à Velen et Novigrad.
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Dim 2 Fév - 19:25

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La route se faisait longue et Taaric n’était pas habitué à tant de discussion de la part d’un étranger. L’elfe était d’une loquacité déconcertante tout en rendant ses phrases énigmatiques. Il posait plus de questions qu’il ne répondait à celles de Taaric. Plutôt solitaire de nature, la compagnie de son camarade du soir ne le dérangeait pas plus que cela, étonnamment. Il aimait les personnes pudiques, qui n’aimaient pas se vanter et étaler leurs prouesses, leur récit n’en était que plus barbant. Mais au contraire, l’elfe n’aimait pas s’attarder sur son passé et cela lui convenait. Après tout, la philosophie du druide était que seul l’avenir était encore à saisir. La joyeuse troupe passèrent encore quelques heures sur le chemin du village, sans faire de mauvaises rencontres, au grand dam du vieillard qui auraient aimé qu’on l’accoste pour leur montrer que l’ivresse ne pouvaient pas l’empêcher de faire s’abattre le ciel sur leur tête. Après réflexion, il se dit qu’il fallait vraiment qu’il fasse du tri dans son esprit. Ils discutèrent de la nature, des animaux, leurs passe-temps favoris et Taaric s’étonna des connaissances de cet elfe qui en savait beaucoup plus qu’il n’en paraissait, sûrement à cause de son visage doux et juvénile comparé à celui de l’homme qu’il était. Le druide expliqua les raisons de sa venue à Brunwich et de la tâche qui l’attendait là-bas tandis que l’elfe lui signifia qu’il s’y dirigeait car sa résidence s’y trouvait. La parlotte allait bon train entre les deux compagnons jusqu’à l’heure où ils finirent enfin par arriver. Dans le ciel, la Lune commençait à retrouver son amant qui pointait tout juste le bout de son nez, illuminant ainsi les arbres d’une teinte rosée. Brunwich s’étalait devant leurs yeux émerveillés, modeste village parvenant à subsister grâce à sa beauté attrayante et véritable destination touristique pour les bardes, magnifié par cette heure matinale.

« On est arrivés, gamin », soupira de fatigue Taaric en direction de Nuage, lui ayant révélé son nom lors de la discussion mais que le druide préférait ignorer pour le taquiner. Il lui indiqua qu’il devait parler au maire du village pour parler de l’affiche qu’il avait vu à Oxenfurt et qu’en attendant, il pouvait faire ce qu’il voulait.

Le maire de Brunwich était un homme assez imposant, grand, massif et assez rond, détonnant dans le paysage agricole. Vêtu d’habits riches et hauts en couleur, il s’exprimait avec un ton bourru qui contrastait avec l’apparence noble qu’il se saignait à arborer. Taaric expliqua à l’homme qu’il pouvait les aider avec leur problème de sécheresse mais que ce n’était pas sans conséquences. Il avait besoin de tous les hommes prêts à se battre, énormément. Dans sa demande, il ne précisa pas les monstres qu’ils allaient devoir combattre. Son expérience lui avait appris que s’il comptait sur l’avantage numérique, il devait cibler les téméraires n’ayant pas froid aux yeux plutôt que ceux aux pulsions suicidaires, ils étaient plus nombreux. Après son exposition des faits, il patienta à l’intérieur le temps que le maire fasse circuler l’information et lorsqu’il sortit de la maison pour se diriger vers la place du village, une dizaine de fermiers et fermières s’étaient rassemblés, armés de fourches, parfois d’épées, et même un d’une mandoline. Même si c’était peu, il fallait s’en contenter, tous étaient déterminés à protéger leur fermage, ce que le druide ne pouvait que tenir en respect. Taaric rassembla ses troupes, voulut galvaniser les fiers guerriers qui se trouvaient devant lui mais il n’avait jamais été très doué pour les discours. A l’inverse, il tapa sur l’épaule de chacun d’entre eux, leur assura qu’il allait se battre avec eux et que personne ne mourrait.

« Je vous promets que vous ne saurez distinguer le jour de la nuit car aujourd’hui, mes amis, vous ne verrez que nuages et pluie ! »

Le mage exagérait volontairement afin de les motiver mais ce qu’il souhaitait faire était seulement de leur rendre un climat plus clément et adéquat pour leurs récoltes. Son allocution fit son effet et tous levèrent leurs poings vers le ciel en criant, manifestement remontés pour sauver leur moyen de survie. Avant de partir en direction des champs et entamer le rituel, Taaric devait retrouver Nuage pour lui dire de partir. Rien ne les assurait que le village allait être en sécurité.

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