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Renarde Pâarvhus
What is truth if not an illusion?
Renarde Pâarvhus
Race Race : Dragonne
Couronnes Couronnes : 29230
Messages Messages : 36
What is truth if not an illusion?
Lun 20 Mai - 15:18
Existe-t-il des mots pour exprimer clairement ce que je ressens alors que l'adrénaline quitte mon frèle corps, me laissant tremblante et si atrocement vulnérable que je préfèrerais voir mon sang répendu sur la terre que de le vivre de nouveau? La peur, mais une nouvelle variante de goût de cet arôme aux infinies nuances. La peur de savoir que son père est mort. Je sanglotte, un véritable désastre alors que la chaleur regagne enfin mon corps et que les larmes sont chassés par une main douce et charitable. Ses mots, sa voix, son odeur, sa chaleur, même son ton qu'il tente d'être bougon alors qu'il est au moins aussi ravi que moi de me revoir (qui ne le serait?). Je réalise seulement maintenant que je viens de nous jeter au sol sans la moindre forme de cérémonie et les mots doux, la véritable nature que je recèle est dite et tout dernier doute que j'avais fond comme une glace sur l'astre solaire. Hashmàl serait mort mille fois avant de dire mon secret à qui que ce soit, même une femme qui l'a sur l'oreiller n'aurait ces confessions et je réprime une nouvelle crise de larme, tentant de rire pour ravaler mes derniers échos de crainte.

« Je suis à la maison, père. »

Une ligne si simple et pourtant que j'avais pris en plaisir de dire lorsque je rentrais, même lorsque je ne faisais que venir prendre un peu d'eau. Ce petit rituel bien amusant qui l'avait autant embêté que ravi en grandissant mais qui l'avait aussi laissé embêté lorsque j'avais commencée à tenir plus tard le soir et rentrais dans sa chambre pour lui souffler ces mots. Espiègle, voilà le mot qui exprime le mieux la relation que j'avais avec le mage elfique mais, me redressant, je tend la main pour toucher sa joue et remonte vers ses yeux. Il est... étonnant de les voir si brillant, de savoir qu'il me voit enfin après tant d'années.

« Par quel miracle... »

Je regarde en coin le mouvement et réalise que le gros chat de mon père adoptif semble être dubitatif de que faire de cette aggression et je ne peux retenir un petit rire.

« et j'ai failli faire une croquette glacée de ton chat... pardon père. Mais il m'embêtait. »

De nouveau, une blague courante car les premiers temps que j'ai appris à souffler les flammes cristallines, nombre de choses que j'avais considérée hideuse avaient été détruite dans notre premier domicile.
Renarde Pâarvhus
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Hashmàl Pâarvhus
the senses can be fooled, easily.
Hashmàl Pâarvhus
Race Race : Demi-elfe, demi-humain.
Habite à Habite à : Beauclair, mais navigue là où son métier l'emmène.
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the senses can be fooled, easily.
Lun 20 Mai - 21:02




Welcome home, my loving daughter
No bird soars too high,
if he soars with his own wings.



☾☾ Nul besoin de dire que de tous les scénarios que tu avais bien pu imaginer pour retrouver ta jeune fille adoptive, tu n’avais pas pensé à celui-ci, celui où tu te retrouverais le cul par terre avec la jeune demoiselle dans les bras et Ubis, particulièrement perplexe non loin, après avoir bataillé pour qu’elle arrête de croire que ce n’était pas toi, ne faisait pas parti de ceux-ci. Cependant, quand bien même le chemin pour arriver à une telle reconnaissance fut quelque peu périlleux, tu étais sincèrement heureux de la revoir et si tu avais été un peu moins chamboulé par les événements précédents, tu aurais probablement pleuré et tu sentais que les larmes menaçaient tes prunelles désormais libre de vision. Alors tu fais de ton mieux pour savourer cet instant que tu avais tant chéris par les années dans ton imagination des plus fertiles, quand tu imaginais les millions de scénario pour qu’elle te retrouve tandis que tu avais toujours laissée des traces de ton passage ci et là des lieux où tu étais allé. Tu avais gardé tes tics, tes petites attentions, au cas où qu’elle retrouve ta trace, laissant toujours une fenêtre ouverte au rez-de-chaussée pour qu’elle puisse rentrer, pour qu’elle puisse te retrouver. Ce n’était pas grand-chose aux yeux des autres, mais c’était tant pour toi, c’était énorme et maintenant.. Maintenant qu’elle se trouvait là, après des années de séparation, oui, ça te faisait un bien fou que tu avais peine à contenir tant tu te trouvais être heureux. Alors tu serrais son corps sanglotant entre tes bras, faisant fi de la douleur qui commençait à pointer à la base de ton coccyx de par la chute, profitant juste de tous les éléments que tu retrouvais sans distinctement : l’odeur de la jeune femme que tu avais appris à mémoriser à défaut de pouvoir la voir, la douceur de ses cheveux que tu avais toujours tressé ou coiffer du mieux que tu le pouvais avec tes compétences et tes maigres souvenirs, la chaleur de sa voix que tu connaissais pourtant par cœur mais qui avait quelque peu changée avec l’âge et toutes ces petites choses qui faisaient d’elle ta fille, par le cœur plus que par le sang. Mais ceci n’avait jamais eu d’importance. Du jour où tu lui avais sauvé la mise jusqu’à aujourd’hui, elle avait toujours eu plus d’importance que ce qui pouvais te rester de famille de par le monde, les seuls membres importants de ta fratrie ayant péri dans des manières que tu t’efforçais d’oublier, seule ta mère demeurant l’unique survivaliste d’une famille fragmentée aux quatre vents. Ces mots, tu les chérissais avec un sourire radieux alors que tous les souvenirs des moments où tu étais en cuisine, à préparer le diner et que ces simples petits mots résonnaient, revenant à la charge si bien que quelques larmes perlèrent sur tes joues malgré tout. « Bienvenue à la maison, ma puce. » Tu soufflais, sur le ton chaud et chaleureux que tu avais eu l’habitude d’utiliser pour elle uniquement. La seule détentrice de ta délicatesse et ta douceur la plus absolue. Il n’y avait qu’elle qui possédait ce trait particulier de ta personnalité où tu te permettais d’être parfaitement toi-même, sans masque et sans limites dans ta démonstration d’affection.

Tu la laisses alors poser sa main sur ta joue puis, très près de ses yeux qu’elle avait connu livides, dont la prunelle s’était blanchie par la cécité tandis qu’ils étaient de nouveaux perlés de couleur, presque comme une nébuleuse lumineuse qui dansait dans tes iris bleues tandis que tu prenais le temps de contempler la jeune fille que tu n’avais jamais vue et que tu prenais plaisir à imprimer chacun des détails que tu pouvais prendre sur la jeune femme pour ne jamais l’oublier. Tu esquissas un sourire et un rire légèrement silencieux alors que ta main venait balayer les quelques perles salées qui s’étaient écoulées sur tes joues. « C’est une longue histoire, qui m’a donné le chat ici présent, Ubis, et lui, Sethi. » A la dernière mention, tu levais ton bras pour lui désigner la créature serpentiforme qui s’était enroulé autour de ton bras et qui observait la jeune femme curieusement, bien silencieux pour une fois, tout en t’offrant la vision colorée dont tu avais besoin pour être sûr que tu mémoriserais parfaitement la jeune femme dans sa totalité et pas seulement partiellement. Tu n’avais pas besoin de le demander pour qu’il le fasse, il savait que c’était important. Tu tournes cependant tes yeux vers Ubis qui vous observe et qui lève ses iris mordorés en la direction de Renarde, curieux avant que tu ne te lèves, aidant la jeune femme à se lever au passage. Il faut dire que le sol est loin d’être agréable et que tu as de bien meilleurs coussins dans le salon, il faut l’avouer. « Ne t’inquiètes pas, il n’a pas l’air de t’en vouloir. Donnes lui un morceau de lard et ce sera ton ami, pas vrai, Ubis ? » L’animal feula doucement avant de venir sentir ta jeune fille adoptive avant de se détourner pour rejoindre un de ses coussins zerrikaniens posés non loin des escaliers, faisant ses griffes sur l’objet en tissu pendant quelques secondes avant de s’allonger, ressentant que tout danger avait été écarté, une bonne fois pour toute, et pour le mieux, sans nul doute. « Allons, allons. Maintenant que tu es là et que tu as déjà commencé à piller ma cuisine, qu’est-ce que tu penses d’un vrai repas ? » Après tout… Tu n’avais pas encore mangé, et… Il fallait avouer, ça faisait bien trop longtemps que tu n’avais pas cuisiné pour elle et que tu en mourrais d’envie.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

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Hashmàl Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
What is truth if not an illusion?
Renarde Pâarvhus
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What is truth if not an illusion?
Mer 29 Mai - 14:18
Je voudrais dire que tout ceci est plaisant comme retrouvaille mais je viens, pour ma part, de découvrir une nouvelle peur et lorsque le mage déclare que je suis la bienvenue à la maison, un nouveau sanglot me déchire et je me redresse un peu pour écraser de la manche de ma tunique les larmes, mon égo me ramenant à une meilleure maîtrise de moi-même. Oui, dans bien des égards, je suis encore bien jeune, une adolescente dans bien des égards et je trouve devant moi mon vieux père que je viens presque d'embrocher avec mon épée. Le voir ciller quand j'approche les doigts de son visage est étrange, j'ai pris jadis, lorsqu'il était très concentré, un jeu de voir jusqu'à quel point je pouvais approcher de ces yeux laiteux qui sont maintenant une galaxie lumineuse mes doigts sales après diverses manœuvres qui sont peu lady-like, je l'avoue. Me curer les oreilles ou le nez avant de tenter de le faire réagir mais sans jamais le toucher ni mener à bien ce jeu. Peut-être en avait-il conscience ou pas, je ne saurai sans doutes jamais car avouer ces actions serait briser la mystique de la demoiselle noble que je tente de lui rapporter. Son explication quant à son retour au sens du visuel me fait un frisson le long du dos et je le regarde, puis regarde le serpent qui agite la langue sous mon nez et ce gros chat qui semble bien heureux sur un coussin. « Tu avais dit que... » Mais les deux animaux ont visiblement encore leurs deux yeux et je sens un pan de culpabilité d'avoir pensé que mon mage de père ferait une telle atrocité. Je souris par contre de ce que je peux faire pour me faire pardonner d'Ubis en gonflant un peu les joues. « Je lui ai donné du jambon mais il n'a pas l'air d'avoir apprécié. Ce n'est ma faute s'il est trop maladroit pour l'attraper. » Je tente de me faire un air outré, singeant la noblesse que j'ai pu voir mais je ne peux que glousser et laisser Hash m'aider à me relever, sans doutes plus pour son confort que le mien.

La question de savoir si je voudrais manger est comme de demander si un nain avait besoin d'une échelle lorsqu'ils veulent atteindre le haut d'une maison des humains, une question qui me fait sourire alors que je regagne la table et touche le fromage avec une moue. « Je me suis emportée, je crois, le fromage est rendu trop dur. » Je prend celui-ci et le frappe sur la table avec le même bruit que s'il était de bois. J'ai conscience de mes échappées mais ceci est franchement absurde, j'ai l'impression d'être une gamine qui vient de pisser dans son lit pour une fois de trop. Mais je regarde vers le garde-manger et sourit, un peu amusée de savoir que l'homme a encore tendance à acheter pour des réserves d'une armée ou un bon repas pour moi. Je me tape doucement le menton, songeuse.

« J'ai vu quelques marchands de viande, je suppose que je pourrais aller terroriser le marché pour piquer leur nourriture sinon, mais puisque tu offres de régaler, je serais bien mal élevée de refuser une telle offre. »

Je me tire une chaise, observant le vieil homme et ne peut réprimer un sourire puis, réalisant que mon bien précieux est encore au sol, je vais chercher mon épée, inspecte le fil de la lame avant de la ranger avec prudence.

« Tu n'as pas changé d'un poil, papy, sauf pour tes yeux. Mais je ne m'attendais à te voir trouver une maison en ville. Ce fait quoi... 10? 15 ans? Tu as décidé que la marche pour aller chercher les repas était trop longue? »

Je m'assois, observe le vieil homme, un sourire narquois aux lèvres. Certes, le temps est une notion étrange puisque je ne me sens pas plus vieille dans ma peau mais je sais combien d'années ont passées depuis notre séparation mais je ne vais pas l'avouer mais je sais qu'Hash le sait, lui, que j'ai pensé souvent à lui.

« Je veux que tu saches que je vais bien, pour ma part. Je suis heureuse et le monde est si vaste, si grand! Mais avant que je t'assomme avec mes histoires et déboires, toi, que s'est-il passé depuis le temps?»
Renarde Pâarvhus
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Hashmàl Pâarvhus
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Hashmàl Pâarvhus
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Mer 29 Mai - 16:45




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☾☾ Expliquer à ta fille adoptive le pourquoi tu avais retrouvé la vision... C’était quelque chose à laquelle tu n’étais pas foncièrement préparé. Ca incluait de lui dire que ton âme était mise à prix, était entre les doigts de quelqu’un qui avait des pouvoirs dont l’étendue était probablement totalement inconnue et que, connaissant la dragonne, elle partirait à la recherche de cet homme qui détenait ta vie entière entre ses doigts. Bien évidemment, il y avait des jours où tu te questionnais sérieusement sur pourquoi tu avais accepté. Au fond, il y avait une part de stupidité. Personne n’aurait accepté tel marché en sachant les conditions, des conditions que tu ne savais pas avant de reprendre la vue et seuls les gens suffisamment désespérés auraient acceptés quand bien même. Tu étais suffisamment désespéré pour accepter, tu l’avais été. Seul, une famille dispersée au quatre vent, ta fille adoptive disparue, une vie de débauche constituée de rares personnes qui acceptaient encore ton vocabulaire acerbe et ton sarcasme, essentiellement composé d’individus dont tu ne te souvenais pas le nom parce que tu n’avais même pas pris la peine de les retenir car ils ne servaient que d’exutoire à tes désirs incessants. Expliquer à Renarde que tu étais empli de désespoir après son départ, que tu avais cherché le réconfort dans des gens sans visages ni prénoms, et que tu avais accepté un contrat qui te laissait sur la corde fine, qui donnait les pleins pouvoirs à quelqu’un qui pourrait te détruire sans que tu le saches. Ouais, non. C’était effectivement une longue histoire et tu ne savais au fond pas si la jeune femme serait capable de l’accepter ni même si toi, tu étais prêt à narrer cette histoire qui, au fond, te laissait encore un goût amer.  Toutefois, et c’était l’un des bons points de cette histoire, ta jeune fille ne semblait pas penser que tu aies pu t’attarder sur des épreuves barbares envers les animaux, après tout… Tu avais passé une partie de ton temps à lui expliquer à quel point cette initiative pouvait être dangereuse, autant pour les dits animaux, que pour le lanceur du sort et le porteur par la suite. Cependant, il restait toutefois une grande part de vérité que tu ne savais guère comment abordé mais que tu devrais bien faire à un moment ou un autre. Tu ne pourrais décemment pas laisser Renarde dans le flou pour le restant de ses jours, bien qu’elle en avait bien plus que toi à son compteur étant donné que le tiens se raccourcissait de jours en jours. Cependant, tu laissais un léger rire échapper tes lèvres aux mots de la jeune dragonne concernant ton ocelot qui était d’ores et déjà retourné sur son amas de coussin, affalé comme un pacha. « Il était surtout en mode défense, Renarde. Il ne te connait pas, et même si je leur ai parlé de toi… Je doute qu’ils soient capables de reconnaître quelqu’un juste grâce à mes histoires. » Et ce fut à ce moment précis que Sethi ouvrit sa bouche pour parler, lâchant avec grâce les mots les moins vulgaires que la créature serpentiforme pouvait connaître dans son vocabulaire. « Ah ! Ça c’est foutrement vrai ! J’peux te dire, petite renarde, qu’il nous a rabattu les oreilles de ta personne mais vu que ce con là était aveugle, on a jamais eu droit à la moindre description donc ouais, comment pouvons-nous te reconnaître. Et puis, fais pas gaffe à Ubis, il se réchauffera, à force. » Tu soupirais aux mots de la créature qui zieutait curieusement la jeune femme et s’il avait eu forme humaine, tu aurais pu jurer voir un sourire amusé sur les lèvres, sauf que ce n’était qu’un serpent mais que ses mouvements corporels suffisaient à faire comprendre qu’il était amusé par sa propre bêtise – et la tienne.

Cependant, voilà : tu as mieux à faire que de ressasser de vieilles problématiques, de nouveaux questionnements qui sont liés aux retrouvailles avec ta fille adoptive. Eh oui. Maintenant, tu dois te mettre aux fourneaux. Déjà, à l’époque, même aveugle, tu étais capable de te débrouiller pour faire la cuisine, ta mère t’ayant appris comment faire pendant que ton père apprenait à tes deux autres frères à se défendre. Toi, tu avais hérité de l’art culinaire. Et tu t’étais amélioré avec l’âge, malgré tout. Tu étais capable de bien mieux qu’auparavant. Si on te voyait si peu dans la cuisine, cependant, c’était surtout par fainéantise. Ainsi, tu te dirigeais vers le garde-manger, laissant la porte ouverte afin de pouvoir entendre la jeune demoiselle et tu remplissais bien rapidement une grande gamelle d’eau grâce à un baquet d’eau claire toujours présent, que tu mettais sur le feu. Ton rire s’entend doucement aux mots que la jeune femme prononce, refusant de dénier une telle offre de nourriture. Bien évidemment, là-dessus, elle n’a absolument pas changée. « Ce serait effectivement fort mal élevé, maintenant que j’ai proposé, et puis… Ce n’était pas comme si tu aimais énormément manger, hm ? » Tu demandais, le rire dans ta voix, alors que tu attrapais les divers ingrédients pour préparer un ragoût, de quoi sustenter la jeune femme de tout son saoul, en sachant très bien que la gamelle finirait vide après le passage de la dragonne. Cependant, alors que tu coupais les divers morceaux de viande et que Sethi s’était installé autour de ton cou, tu relevas un sourcil, tournant légèrement ton visage pour pouvoir observer la jeune femme grâce à la porte laissée ouverte. « Figure quoi, très cher, que cette maison tombait presque en ruines, et que... Malgré que j’adore l’itinérance, pour mon travail.. Il est plus simple que je m’installe en ville. Et puis, Beauclair, ce n’est pas vilain du tout, c’est même plutôt sympathique, alors.. Pourquoi pas, hm ? » Tu répondis, avec toute la sincérité dont tu étais capable. Après tout, c’était vrai. Tu avais quelque peu craqué sur le charme de cette ancienne maison de famille dont les différents murs aspiraient à comprendre les histoires des précédents propriétaires. Et puis, tu étais prêt de quasi tout, ce qui n’était non négligeable, et oui, Beauclair était agréable. Tes voisins étaient plutôt sympathiques, et tu aimais la vue que tu avais depuis ta terrasse ou depuis ton jardin. Tu ne pouvais pas rêver mieux pour couler de bons vieux jours. Tu esquissais un sourire aux mots de la jeune femme. « Je suis ravi que tu ailles bien, Renarde. Tu n’imagines mêmes pas le sang d’encre que je me suis fait après ton départ ! Non pas que je pense que tu ne puisses te défendre, mais.. Le monde est si vaste et parfois bien dangereux. Cela dit, je veux entendre tes histoires. » Tu t’étais désormais attaqué aux légumes, les coupant précisément, avec une minutie toute particulière en veillant à ce que tes doigts ne se prennent pas entre le dit légume et la lame. Ce fut cependant Sethi qui répondit à ta place. « Oh, tu sais, le papy, comme tu dis, il a pas fait grand-chose. Il a perdu sa famille, rien de grandiose, il a couché à droites à gauches, il a picolé par ci par là, il nous a rencontré, moi et Ubis, et puis… Il a sillonné un peu partout avant de se caler ici, tu vois. Rien de très intéressant, comme le papy, mais ça, tu t’en doutais nan ? » Le serpent n’avait pas sa langue dans sa poche et tu ne pus réprimer le soupir qui s’échappa de tes lèvres, désespéré par le comportement de la créature. « Parles moi donc de tes voyages, ma puce. » Tu surenchéris aux paroles de Sethi, versant les légumes coupés dans la gamelle pour qu’ils cuisent doucement, y rajoutant la viande précédemment coupée ainsi que quelques épices.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

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Hashmàl Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
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What is truth if not an illusion?
Jeu 6 Juin - 17:28
Je suis en train d'observer le vieux mage, une activité qui n'est pas sans une expérience par le passée alors que je fronce les sourcils, regrettant ne pas avoir un pouvoir magique autre que de parler par la télépathie et non pas la capacité de forcer les barrières mentales du mage et le faire dévoiler ses secrets. Une grimace me vient car je sais que ce ne sera pas la pure et simple vérité mais un joli récit sans queue ni tête qui a pour but de détourner ma question et y répondre sans y répondre. Un talent propre des mages que les troubadours ne peuvent que pâlir d'envie avec leur simple aptitude d'embellir un récit de quelques petits mensonges. Pire encore, lorsque mon père n'arrive à trouver une réponse dont il sait je vais me contenter, il détourne le sujet vers une autre chose que j'ai dit, posant les yeux sur le gros pa-chat qui repose sur des oreillers couteux. Si c'est là l'étendue des défenses de mon père, je vais sans doutes devoir parler avec celui-ci... bien que les chats ne savent pas parler, n'est-ce pas? Oh, mais...

--Désolée gros chat, je ne voulais pas offenser mais surtout je voulais éviter de te faire mal. Aimerais-tu une tranche de jambon réellement coupée et offerte en lieu de lancée à ton visage?--

C'est fou comment la télépathie pour se faire comprendre des êtres pensant est pratique et ce chat, s'il est le moindrement magique comme le dit père, est capable de penser mais, pour la peine, mon père aura la vue de mon visage au nez légèrement froncé alors que je projette mes pensées vers le félin avant de reprendre mon attention entière sur lui. Et à cette vipère qui prend bon plaisir d'ouvrir la gueule et balancer mon père d'injure au grand désarroi de ce dernier. Je m'approche et tend une main pour glisser le doigt sous la gueule de l'animal et ne peux m'empêcher de glousser en relevant les yeux vers mon père en un faux reproche.

« Tu devais te trouver un autre compagnon à écailles pour compenser mon absence? Je suis pourtant impossible à remplacer, père, même si j'aime bien son vocabulaire. »

Pour bien rire, je me recule et lentement tourne sur moi-même pour offrir la vue totale à mon père de ma tenue bien rapiécée mais oh combien confortable... Je le regarde aller vers les fourneaux et un petit gloussement amusé me vient de ses propos.

« Moi? Aimer manger? Mais quels médires répends-tu de moi, chère père? Je suis une pauvre petite femme innocente qui doit manger bien peu pour garder la ligne parfaite de mon corps! »

Je bat des cils à outrance alors que ma main va vers le fromage proprement congelé et soupire. Mon couteau ne fera le travail aussi j'ouvre la bouche et prend une bouchée pénible de l'aliment surgelé en observant mon père faire le récit. « Oh, alors tu t'es vu en maison et tu t'es acheté? » Une petite pique, joueuse et taquine sans le moindre venin alors que je terminais ma bouchée pénible. Les machoires humaines sont si faibles... Je m'ennuie, mine de rien, du temps que j'étais encore assez petite pour être dragonne dans la maison sans pour autant que ce soit visible du monde entier. Par contre, entendre le serpent déclarer ce qui s'est passé me fait rougir un peu comme une gamine d'école avant de glousser doucement. « Je vois, tu as rattrappée le temps perdu à devoir garder ta fille ingrate, papy d'amour? J'avoue que tu ne recevais pas de charmantes visites lorsque je vivais sous ton toit. » Bien que cette moquerie veut être douce, je me demande un peu, du coup, si j'étais en fait la cause de l'isolation du mage demi-elfe. Si tel était le cas... eh bien, j'aurai été un fardeau. Mais je n'ai envie de pleurer ni m'attarder sur le sujet puis sourit de la question de mon père.

« Oh, j'ai été de ci de là, j'ai passée deux saisons à tenter d'être une fermière mais je n'avais pas la patience, puis j'ai voulue aller vers les endroits que l'on dit une université mais je n'avais ni les couronnes, la lignée ou le prestige pour des études... pas plus que j'aurais eu la patience de lire des livres barbants... J'ai ensuite été une dame de soirée pour une nuit mais j'ai eue à fuir lorsque j'ai foutue un poing au nez de l'homme que je devais simplement accompagner à une fonction, et pour la peine je n'ai pas eu ma paie... » Je gonfle les joues, telle la gamine contrariée que je suis. « Ensuite, j'ai fait la route, rejoint des caravanes. Savais-tu que je suis une très bonne danseuse? Enfin, je garde plus de vêtements que les hommes aiment mais ils respectent parce que j'ai eu à en rosser quelques-uns qui avaient les mains baladeuses mais ils en bavent autant. »

Je souris, ravie de ce petit récit qui résume assez bien ma vie sur les routes. De déboires à déboire par une nature impulsive qui fait mon charme et ma chute envers le monde.
Renarde Pâarvhus
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