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Renarde Pâarvhus
What is truth if not an illusion?
Renarde Pâarvhus
Race Race : Dragonne
Couronnes Couronnes : 29215
Messages Messages : 36
What is truth if not an illusion?
Jeu 18 Juil - 13:49

Welcome home my loving daughter
ft. Hashmàl & Renarde



Time passes but family stays
Les propos de mon père ont le mérite de me tirer une grimace de dégout alors qu'il dit que je vais peut-être un jour considérer cesser d'être heureuse dans ma vie sans avoir à la queue une bordée de petits œufs éclos mais il n'a pas tort mais sur l'instant... Beurk! « Même si je trouvais quelqu'un, je le ferais porter bien plus qu'une simple carapace d'acier, t'en fais pas papa. » Je lui souris avec amusement et demande « et depuis quand l'opinion de qui que ce soit d'autre que toi m'importe? » et je vais le suivre vers la salle d'eau faire ce que j'ai dit que j'avais besoin de faire. Le luxe de la maison de mon père est bien réel, ces bouteilles d'eau chaude infinie un luxe que je vais regretter lorsque je serai sur la route de nouveau mais il n'en est rien au final, le froid ne me dérange pas plus que le chaud si je décide de revêtir ma véritable apparence. Le trouver dans sa bibliothèque n'aurait pas dut me surprendre vraiment mais oui, je suis franchement prise de court par la taille et... réalise que j'ai une fois encore fait une bévue puisqu'il n'avait pas pu lire ses propres ouvrages que je trouvais ennuyeux. Un souvenir d'un livre qu'il m'avait prêté pour apprendre à lire et qui avait connu une fin prématurée d'une langue de feu d'une jeune fille agacée me serre un peu le cœur. Je trouverai un jour une copie de ce livre et le lui donnerai, je le jure!

Cela dit, je ne peux réprimer un rougissement de voir mon père apprécier ma vue dans cette tenue de danse, tournant une nouvelle fois sur moi-même. Je reste, malgré tout, sous l'impression d'être une adolescente qui désire avoir l'approbation paternelle et l'avoir est gratifiant comme bien peu dans ce monde! Un brin de plus et je serais à glousser comme une débutante en soirée de grand gala! Mais la nervosité me vient alors qu'il demande pour ma danse et, pour tenter de me débloquer mentalement, je lance une petite pique pour lui. « Tu es mon père, mais l'avertissement est bon pour toi aussi, on garde les mains pour soi. » Comme si le vieux demi-elfe me toucherait ainsi. IL. EST. MON. PÈRE. Autant je l'aime, je ne veux pas penser à lui comme un être sexuel et j'ai eu le loisir de savoir, lorsque j'étais plus jeune, que ce n'est pas dans le pantalon que mon père cache la partie elfique. Je me tape un peu les joues pour en chasser le sang obstiné avant de me reculer et lui sourit, fermant mes yeux brillant de joie de pouvoir danser pour lui.

Au départ, je ne bouge pas du tout, concentrée à trouver la mélodie que je veux. Malgré mon talent pour la danse, la musique reste une entité presque aussi mystérieuse pour moi que la magie et lorsque je chante, je fais pleurer le ciel des larmes de sang (les dires de certains, très vexants (qui ont aussi eu une correction à coups de poings)). Je commence doucement à bouger, ployant délicatement les genoux en fredonnant un air calme, une mélodie qu'une amie barde avait crée... une « complainte » je crois. Je commence à bouger, petit à petit, souriante, ouvrant les yeux pour regarder le mage alors que je me déhanche lentement, mes muscles se mettent doucement à rouler sous ma peau mais il n'y a là de magie sinon un entrainement acharné sur des années, un corps naturellement fort. Lente, sensuelle, sans doutes mon père pourra-t-il comprendre pourquoi l'avertissement de garder les mains est de mise (pas pour lui, bien entendu (beurk (même s'il est beau, il en sait trop sur moi (et je veux PAS en savoir plus (et puis je peux même pas le... (NOPE)))) Je manque de manquer un pas dans cette confusion de pensée tangente mais je souris et tranquillement accélère. Une danseuse ne tombe pas. Elle s'adapte et c'est ce que je fais alors que je commence une danse de plus en plus vive, frénétique presque, le genre de danse pour oublier le monde entier, se perdre dans une musique que mon pauvre père ne peut entendre dans ma tête, Je me perds et oublie un instant ou je suis, qui je suis, les opinions du monde sur les dragons et pour un bref instant, je deviens simplement Renarde, une danseuse itinérante allant d'endroit en endroit. De longues minutes, ma robe remontant au cours de mes mouvements et laissant voir maintes fois à mon père le short que je porte pour préserver ma modestie, un peu de sueur vient perler sur mon front et j'en viens lentement à me rappeler que je danse pour faire une bonne impression à mon père, ralentissant avant de m'arrêter et le regarder, le souffle un peu rapide, les yeux brillants, le cœur battant frénétiquement. Je veux lui plaire... je veux son approbation...

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Renarde Pâarvhus
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Hashmàl Pâarvhus
the senses can be fooled, easily.
Hashmàl Pâarvhus
Race Race : Demi-elfe, demi-humain.
Habite à Habite à : Beauclair, mais navigue là où son métier l'emmène.
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the senses can be fooled, easily.
Jeu 18 Juil - 20:59




Welcome home, my loving daughter
No bird soars too high,
if he soars with his own wings.



☾☾ Ton sourire ne peut s’empêcher d’être éclatant quand tu entends les mots de ta jeune fille. Tu reconnais là bien celle que tu as pu élever par le passé, avec ces notions que tu as pu déposer dans son petit crâne quand elle n’était encore qu’un poussin à tes yeux. Oh, bien sûr, même maintenant, elle était toujours une petite puce, un petit poussin que tu n’arrivais pas à voir grandir, après tout… Tu l’avais élevée quand elle était, à tes yeux, encore une toute petite personne, quand bien même elle était désormais bien plus grande, bien plus mature. Mais elle resterait, à jamais, la petite dragonne que tu avais eu à élever et que tu avais essayé d’éduquer de la meilleure manière possible, sans jamais pouvoir la voir jusqu’’ici. « Oh, je me doute bien. Surtout, mène-lui la vie dure, surtout s’il ne fait pas les choses comme il faut ! » Ton sourire était légèrement amusé alors que quelques mèches caramels tombaient devant tes yeux lorsque tu avais le malheur de faire quelques mouvements de la tête. Toutefois, tu ne pouvais t’empêcher d’être un minimum surpris aux mots de la jeune femme. Tu ne pensais pas que tes paroles ou tes opinions pouvaient avoir autant d’importance pour Renarde, surtout après autant d’années vous séparant, aujourd’hui. Il y a quelques années, tu aurais aisément compris pourquoi elle prenait tant en compte ton opinion mais maintenant… Elle était une femme indépendante, forte, et elle ne devait sans doute pas avoir besoin de ton avis. Et pourtant, à ces mots, ton opinion comptait autant qu’auparavant, ce qui.. Tu devais bien l’avouer, te touchait énormément, malgré tout et tu retenais, d’une certaine manière, un peu l’émotion qui semblait vouloir buller au fond de ta gorge. « Eh bien, ma puce.. » Tu te racles doucement la gorge, essayant de contenir l’émotion qui émane de tout ce qu’elle peut bien te dire. « Je ne savais pas que mon opinion comptait autant à tes yeux. » Et tu étais véritablement touché si bien que l’amener à la salle d’eau était le meilleur moyen pour toi de pouvoir le camoufler, de ne pas flancher. Ce n’était pas que tu n’étais pas quelqu’un de sensible, bien au contraire, mais tu n’aimais que peu devoir dévoiler ces petites choses, même auprès de ta fille. Oh, tu savais qu’au bout d’un moment, tu allais craquer, fatalement, mais pour l’heure, tu essayais de maintenir l’illusion que tu pouvais contenir les larmes derrière tes iris, là où elles demeuraient bien au chaud et tranquilles, sans venir t’ennuyer et te pousser au visage grimacé et dégoulinant de la morve des larmes.

C’est pour ça que tu pris le temps de respirer quand tu rejoignis ta bibliothèque remplie d’ouvrages les plus éclectiques les uns que les autres. Quiconque savait où regarder trouverait aisément des livres sur les draconides, des livres sur la magie du sang, des livres sur de la poésie hérétique, des livres de théologie et de cosmogonie. Tu avais de tout et de rien, mais de quoi satisfaire quiconque aimait un peu la lecture et aimait s’intéresser à tout et à rien. C’était le but de cette bibliothèque, en plus de compiler des années d’intérêt divers. Tu savais également qu’une étagère, bien cachée, était remplie d’ouvrages que tu avais toi-même écris, que ce soit des théories un peu fumeuses sur la magie, des essais d’analyse poétique, des petits recueils de poésie quelque peu bancal, ainsi que les ouvrages qui contenaient tes mémoires, couvertes sur papier depuis cela des années. Tu avais peur, au fond, qu’après tes yeux, ce soit ta mémoire qui un jour te fasse défaut et que tu en viennes à oublier toutes les choses qui étaient intéressantes dans ta vie et qui t’avait porté là où tu en étais aujourd’hui. Plusieurs carnets concernaient la jeune fille parce qu’elle avait vraiment été un rayon de soleil dans ta vie pourtant emplie de noir et d’un néant des plus abyssal quand elle était arrivée dans ta vie. De plus, tu avais eu le besoin de coucher toutes tes théories d’éducation sur le papier, pour être sûr que tu n’oublieras pas la chose, même si tu savais, à l’époque, que tu ne pourrais pas forcément relire ce que tu avais écrit. C’était peut-être stupide, oui, mais au moins… Tout était gardé quelque part, tout était conservé et tu ne perdrais rien, pas une seconde intéressante de ta vie, tout ce qui était important était confiné ici, planqué à l’intérieur de ta bibliothèque aux multiples petits secrets. Toutefois, ton attention était reportée sur la jeune femme, ravissante dans une robe qui la mettait divinement en valeur. Alors tu lui souris doucement, quand bien même elle te lance un avertissement qui, pourtant, n’a pas lieu d’être. Tu n’être peut-être pas son père biologique, mais tu demeures son père et si tes confrères Aen Elle n’avaient rien contre l’inceste, qu’il soit biologique ou non, c’était ton cas. Tu ne pouvais, à aucun moment, concevoir ce genre de choses, malgré ta sexualité plus que débridée et frivole. « Comme si cela allait me venir à l’esprit, Renarde, tout de même.. Un peu de sérieux. » Tu calais alors ta tête contre ta main, elle-même rattachée à ton bras qui était posé sur l’accoudoir de ton fauteuil. Non, vraiment, cette idée était totalement improbable. Même si elle était sublime, tu ne pouvais voir en elle autre chose que ta file, c’était inconcevable. Non, tu n’étais pas fait de cette fibre là, pas de cette idée non, nope. C’était non, c’était vraiment pas possible pour toi. Tu l’avais vue – enfin, façon de parler – grandir, et tu la verrais toujours comme la jolie demoiselle qui mettait un bazar pas possible dans ta maison, quand bien même tu lui avais demandé de faire attention. C’était la jeune puce que tu avais soigné, éduqué et habillé pendant des années, et même si elle était belle, flamboyante, aujourd’hui, tu ne pouvais pas la voir autrement que comme cela, même si maintenant.. Tes yeux te permettaient de voir tout ce que tu avais loupé par le passé. Et c’était émouvant. Ca faisait mal, d’une certaine manière, de te rendre compte de tout ce que tu avais bien pu louper, de te rendre compte de tout ce qui était passé sous ton nez sans que tu n’en sois compte. Et alors que tu la regardais danser sur une mélodie dont elle était la seule détentrice, tu te sentais bercé par ses mouvements comme si une nostalgie éphémère et singulière venait prendre naissance dans ton ventre et te rappeler toutes ces années d’absence et de silence entre vous. Elle se dévoilait, elle, la femme qu’elle était devenue sans toi, et elle était encore plus spectaculaire que tu n’aurais pu l’imaginer. Elle était gracile, agile, et particulièrement vive dans chaque mouvement qui semblait être calculé à la seconde près. Ton souffle s’est bloqué alors que tu observes une image qui semble être faite de rêves et de fils d’illusion, de petits tissus d’une beauté qui ne semble possible que dans les rêves les plus intangibles. Elle est d’une beauté d’illusion, une fantaisie qui ne semble jamais prête de s’éteindre et tu sens les larmes qui perlent sur le bord de tes yeux par les émotions refoulées depuis son retour. Tu tousses doucement quand elle s’arrête, relevant tes yeux vers elle et tendant un bras pour qu’elle vienne t’enlacer. « Tu étais majestueuse, ma puce. Une danseuse des étoiles, une artiste de la mélodie. Vraiment, je ne sais pas qui t’as appris, mais… Tu danses très bien, et tu es magnifique. » Tu raclais légèrement ta gorge, passant une main dans tes cheveux caramels tout en accordant un regard bienveillant à ta protégée. « C’était une magnifique danse, Renarde. Quiconque a le droit de la voir est chanceux. » Tu soufflais à nouveau, un petit sourire aux lèvres, accordé rien que pour elle, un sourire qu’elle était la seule à pouvoir voir car c’était celui que tu n’accordais qu’à ta fille, celle qui n’était certes pas de ton sang, mais qui était tout comme, si ce n’est plus. Elle faisait partie de ton monde, elle était ton monde d’une certaine manière, et tu ne pouvais absolument pas nier cela. Non. Elle était ta protégée, ta fille, ta petite puce et rien ne changerait ça, jamais.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

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Hashmàl Pâarvhus
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What is truth if not an illusion?
Mar 6 Aoû - 12:48

Welcome home my loving daughter
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Time passes but family stays
Je regarde le mage alors que celui-ci fait preuve d'un brin de sagesse avant de s'enfoncer bien profondément dans sa connerie alors que je mesure exactement mes propos, l'ascendant que le vieil homme a sur moi, de quoi amplement me faire rougir et me clouer le bec pour une rare fois de mon existence. Comment pouvait-il douter que son approbation m'importait? Il est le seul homme qui a mérité mon respect pur et entier dans ce monde! Au diable les légendes, les héros de mythologie, je ne connais qu'un seul mage qui a eu l'honneur d'élever une dragonne et en faire une être plus humaine que la majorité des humains de ce monde. Je secoue la tête devant cette bêtise car je refuse de le dire, de le laisser couler de mes lèvres car ce serait dévoiler la véritable faille de mon armure (bien qu'il devrait avoir compris, j'avais presque cryogénisé son animal (je dois d'ailleurs m'excuser à ce dernier...)).

Vient ensuite le moment de voir dans ses yeux le dégout et l'amusement de ma provocation, je sais qu'il ne me toucherait pas comme les hommes tentent de me toucher, il est un homme, certes, mais... Je préfère autant ne pas penser à ce qui serait s'il osait lever les mains sur moi. Il est mon père, mon héro... Le seul homme qui est près de mon cœur dans cette vie, en un siècle d'existence, la majorité des gens tenus à distance de bras pour ne pas laisser quiconque me voir, me blesser dans ce que je suis. Je vais donc danser, cette danse... Est si libératrice, un instant que mon esprit peut enfin cesser de rouler, que je peux simplement être sans me sentir jugée, sans la moindre limite. Je m'expose et laisse voir ce que je suis, ce que je peux être dans ces mouvements lent, langoureux mais empreint de vitalité et, comme chaque fois, cette danse prend fin bien trop tôt... Je pourrais sans doutes, un jour, danser des jours entier, simplement être libérée du poids du fardeau de ne pas être une humaine, de ne pas être ce que je semble. Étrangement, je sens les larmes me piquer les yeux lorsque je m'arrête, devant revenir à la sombre réalité, aux dragons, aux mages et ceux qui se haïssent. Je vois dans les yeux des larmes de mon père qui refuse de les laisser couler et ses compliments ont pour moi la valeur de milliards de couronne. Il m'a vu, il m'aime et il m'accepte, autant mes qualités que mes défauts et alors que le vieux mage m'ouvre les bras, je viens grimper sur lui, à cheval sur ses cuisses pour venir enfouir dans le creux de son cou mon visage et l'étreindre avec une force qui sera prompte à lui couper le souffle, sa peau caressée des larmes qui sont toujours présentes lorsque je dois être confrontée à la réalité.

« Merci, père, pour les compliments... Le repas et tout ce que tu as fait pour moi. Merci d'être un si bon père pour moi. »

Je retire mon visage de son cou pour le regarder dans les yeux, mes larmes retenues tant bien que mal après ce léger débordement. Je me hisse pour poser un baiser sur son front alors que je pose les mains sur son torse, près de son cœur. La position pourrait être vue comme indécente de la part de plus d'une personne mais ce n'est en rien sexuel pour moi, simplement le besoin de contact avec cet homme merveilleux.

« Grâce à toi, j'ai su ce qui était le bien et le mal. Je ne peux que peu pour tenter de changer le monde mais je suis contente que tu sois fier de moi. J'ai grandis mais... » Je me mord la lèvre cruellement. « J'ai toujours pensé à toi. Il n'est pas passé un jour sans que je me demande ce que tu dirais, sans que je pense à tes conseils, à ton sourire. Lorsque j'étais triste, je me souvenais de ta cuisine ou les fois que je venais te réveiller sous mon autre forme pour te mordiller les orteils. Grâce à toi, je suis ce que je suis et pas une bête comme les humains voudraient voir en moi. »

Je lui offre un sourire timide... Tant de choses que j'ai appris en 15 ans sur les routes.

« Tu as tout fait pour protéger mon secret, mon existence et je veux que tu saches que peu importe ce qui se passe, je suis ta fille et je serai là. Je sais que tu veux me protéger mais si jamais tu as besoin d'aide... N'hésite jamais à me faire chercher. Je viendrai. »

C'est une promesse que je fais, prête à passer pour cet homme un serment magique. Je lui ouvre véritablement mon cœur car l'adolescente que j'avais été n'aurait jamais trouvée les mots pour dire ce que je voulais dire.

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Mer 7 Aoû - 1:13




Welcome home, my loving daughter
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☾☾ De toute la vie de mage que tu avais pu avoir, et la vie de famille que tu avais pu avoir par le passé, ton opinion ou les quelques pensées que tu avais pu avoir sur tel ou tel sujet n’avaient jamais eu de réelles importances pour qui que ce soit, non pas que cela t’ait dérangé d’une quelconque façon ou d’une quelconque manière que cela puisse être. On t’avait mis à l’Académie parce que tu avais des facultés magiques, vraisemblables à celles que ta mère avait mais également tout le reste d’une branche de ta famille maternelle – purement elfique, mais l’on ne t’avait jamais réellement demandé si tu voulais y aller. Tu aurais peut-être préféré rester en Zerrikania, là où l’air était chaud et où les tropiques demandaient à ce que l’on soit prudent si l’on ne voulait pas tomber sur des sables mouvants bien loin d’être agréables mais où la faune et la flore florissantes donnaient à voir de nouvelles choses sur une base presque régulière. Toutefois, même si tu avais aimé et apprécié à sa juste valeur ta terre natale, tu n’étais pas mécontent d’être monté au Nord, tu avais très clairement apprécié le temps que tu avais passé à l’Académie, entouré de personnalités – masculines, majoritairement, à ton grand désarroi – qui partageaient les mêmes attraits pour la magie que toi. Tu te sentais, d’une certaine manière, bien à ta place quand bien même ta famille t’était plus éloignée puisqu’elle ne pouvait résider au sein de l’Académie. Toutefois, à bien des reprises, on t’avait rarement demandé ton avis et ton avis, quand il était donné, n’avait que peu de poids, en était la preuve de ton temps au sein du gouvernement Nilfgaardien en tant que bourreaux de biens des « traitres » nommés par l’empire que tu te devais d’interroger et dont tes facultés permettaient de sonder leur esprit et de déformer les rêves et les souvenirs qui pouvaient être contenus dans un esprit. Quand tu avais le malheur de donner ton opinion sur un cas sur lequel tu travaillais, étroitement avec les autres chercheurs de l’empire, on t’envoyait généralement paître et c’est ce qui t’avait poussé – en partie – à quitter le service dans lequel tu exerçais pour finalement partir à ton compte. Ce qui n’était pas plus mal. Toutefois, tu ne t’étais jamais offusqué ou outré du peu d’intérêt que l’on pouvait porté à ton opinion. Tu avais appris, avec sérénité, à quel point tu n’étais qu’un pion dans un univers bien vaste pour lequel ton opinion avait autant de valeur qu’un grain de sable dans les déserts arides de l’empire. Tu ne t’en étais jamais offusqué, tu ne t’étais jamais vexé de si peu, mais… Quand tu te retrouvais devant la réalité que ta fille te dévoilait : celle qui disait que ton avis comptait pour elle, c’était tout une nouvelle vision qui s’offrait à toi. La perspective, toute singulière, qui disait que ton avis était quelque chose d’important, avait une valeur que l’on n’avait jamais considéré – que tu n’aies jamais considéré par un certain flegme -  et tu ne savais guère en faire si ce n’est sourire.

De même que tu souriais en observant ta jeune fille se dévoiler sous un spectrum que tu n’avais jamais eu le loisir de pouvoir voir, pour la simple et bonne raison que tu n’avais jamais eu le loisir de la voir de tes propres yeux. Tu l’avais découverte par tes autres sens et c’était désormais une toute nouvelle chose que de la voir ainsi, sous toutes ses couleurs, sous toute cette beauté que tu n’aurais jamais pensé pouvoir un jour voir lorsque tu l’avais recueillie il y a de ça des années. Oh, tu aurais peut-être espéré, bêtement, pouvoir un jour la voir par le biais de l’oniromancie mais… Tu avais des limites à ce sujet. Tu savais qu’utiliser cette magie sur quelqu’un de proche était aussi proche du viol que ça pouvait l’être, d’une certaine manière. Tu savais la comparaison peut-être un peu odieuse et peut-être extrême, mais à tes yeux, tu violais l’intimité du cercle privé, de l’intimité des pensées et des souvenirs en faisant usage de cette magie sans en avoir le consentement direct. Et même avec le consentement, il n’était pas rare que tu aies du mal à contrôler ce que tu pouvais voir et que tu tombes sur des choses que tu n’étais pas sensé percevoir. Pour cette simple raison, tu t’étais toujours refusé à faire usage d’oniromancie sur ta jeune fille, quitte à passer ta vie sans jamais pouvoir voir son visage, sans jamais pouvoir découvrir la teinte de ses yeux ou la nuance de ses cheveux devant les rayons du soleil. Aujourd’hui, elle dansait devant tes yeux ébahis, te donnant à voir une myriade de couleurs et de rayons prismatiques qui dansaient comme un kaléidoscope devant tes yeux avec la clarté d’un rêve lucide. C’était pour toute cette beauté et cette pureté d’un moment aussi fragile que délicat que les larmes grimpaient contre tes paupières pour venir assaillir tes pommettes de l’amertume de ses perles. Comme tu aurais aimé de pas être aveugle au moment de votre rencontre pour pouvoir pleinement apprécié la superbe de ta jeune fille, pouvoir apprécier son évolution au travers des années, de la voir grandir et mûrir comme elle semblait l’avoir fait. Et pourtant, quand elle se lova contre toi pour y trouver ton embrassade, tu retrouvais la petite fille d’il y a quelques années qui se réfugiaient dans ton cou lors des soirs d’hiver en quémandant un conte dont elle connaissait pourtant tous les détours. Tu l’enserrais de tes bras, laissant une de tes mains se perdre dans ses boucles rousses impétueuses. Tu sais que sa forme est à peine mesurée à mesure que ton souffle doit s’adapter à son étreinte des plus… musclées, tu dois dire. Un léger hoquet de sanglot échappe très légèrement à tes lèvres à ses remerciements, des remerciements que tu ne penses pas mériter car à tes yeux, tu as simplement fait la chose la plus humaine que tu aurais pu faire en ce cas de figure. Quelque chose que l’on t’a éduqué à faire, et que tu n’allais absolument pas renier. Malgré la débauche et l’oisiveté qui transpire de ton être, les valeurs familiales qui t’ont été transmises ont toujours suivie la globalité de ton existence. « Ne me remercie pas d’avoir la chose la plus naturelle qui soit. Tu mérites ce que j’ai pu faire pour toi pendant toutes ses années ou ce que j’ai fait aujourd’hui. Et ça me faisait bien plus plaisir que tu ne l’imagines que de cuisiner pour toi. » Tu souffles doucement alors que tu ravales tes larmes, plus par fierté masculine – plutôt mal placé, même pour toi, mais soit, tu ne le contrôles guère – que pour autre chose alors que tes iris nébuleux se posent sur elle.

Tu n’essayes pas de retenir, toutefois, le petit sourire qui illumine tes lèvres charnues quand elle pose un baiser sur ton front, comme si tu étais l’enfant et elle, l’adulte en charge ici alors que tu sais bien, malgré tout, que les rôles sont inversés qu’importe la situation. Quand bien même, maintenant que tu réfléchis à la situation, la jeune femme pourrait bien être plus âgée que toi, au vu de sa situation précaire en tant que dragon et une partie de sa vie qui demeure terriblement floue. Une légère larme glisse cependant du coin de ton œil quand c’est son discours qui te touche en plein cœur et te laisse légèrement pantelant, te laisse presque sans voix alors que ta main, précédemment glissée dans ses cheveux, vient se poser doucement contre sa joue pour que ton pouce caresse délicatement – comme s’il s’agissait d’une poupée de porcelaine – sa peau opaline. « Ma puce, je n’ai fait que te donner des pistes, des réflexions, une vague de conduite, une morale et quelques valeurs. Tout le reste, c’est ton propre travail, c’est ta propre personne, c’est ce que tu as décidé de devenir. Tu aurais très bien pu décider de tout foutre à la poubelle à ton départ pour repartir à zéro, mais tu ne l’as pas fait, et ça… Ce n’est qu’à toi que tu le dois. Même si je suis flatté et énormément touché de savoir que ce que j’ai pu t’éduquer a permis que tu sois cette ravissante jeune femme aussi camouflée qu’un caméléon des jungles de mon pays. » Tu souffles doucement avant de lui adresser un nouveau sourire des plus radieux, faisant abstraction de la nostalgie naissante et de tout ce qui compose tes larmes refoulées, pour qu’elle puisse voir à quel point tu es heureux de la voir ici aujourd’hui. « Toutefois, sache qu’il n’y a pas eu un jour où je n’ai pas pensé à toi non plus, à ce que tu pouvais devenir, ce que tu faisais, où tu pouvais bien être sur le continent ou ailleurs, si tu avais retrouvé des pairs à toi, si tu avais, je ne sais pas, trouvé ou fondé une famille. Tu étais partout, ma puce, et ça, ça ne changera jamais. » C’était une véritable réalité qui t’avait, plus d’une fois, mis dans un état dans lequel l’amorphie paraissait être la meilleure solution pour la journée même quand tu savais que ça n’allait nullement aider ta cause ni ton moral. C’était toutefois la solution de facilité et ceux qui te connaissaient un tant soit peu ne faisaient strictement rien pour remédier au problème, sachant très bien que s’ils s’y amusaient, ils se heurteraient à un mur, chose qui était pourtant rare de ta part. Mais c’était l’effet Renarde, sur ta personne. C’était ta fille, c’était ton cœur plus que ta chair, et elle était un lien indéfectible dans ta vie, quelque chose qui ne se briserait jamais, quand bien même la jeune femme retrouverait sa mère biologique. Elle était ta progéniture, et tu ne l’empêcherais jamais de faire ce qu’elle souhaite. « Et il en est de même pour toi, Renarde. Peu importe ce qu’il se passe, tu restes ma fille et si tu as un jour besoin de mon aide, pour n’importe quoi, tu sais très bien que j’accourrais aussi vite que possible parce que tu es la personne la plus importante dans ma vie, ma puce. » Une bien belle réalité à laquelle tu avais été dangereusement confronté à de nombreuses fois. Mais il n’y avait pas plus belle réalité que celle de savoir que ce lien, aussi bancal qu’il puisse paraître, était celui qui t’avait maintenu en vie pendant des années et qui réussissait, encore aujourd’hui, à te placer dans des émotions somme toutes étrangères à ta vision habituelle des choses. Une véritable tornade mais c’était ainsi que tu l’avais élevée, et tu ne changerais ça pour rien au monde.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

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Mer 21 Aoû - 13:23

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Family lasts forever
Il m'est étrange de regarder les yeux de mon père, cet homme stricte mais bon être ainsi bordés par des larmes qu'il semble obstiné de refouler, sans doutes ce que les gens nomment l'égo masculin qui lui refuse de montrer ses émotions mais je vois bien que ce sont des larmes de joie. Le mage demi-elfe est heureux, autant de ma prestation que de mes paroles et semble un brin incrédule, même, de ceux-ci. Quoi, ce serait impossible de ne pas voir les valeurs morales de l'homme, la force de son caractère, son impitoyable bonne volonté qui l'a poussé même à soigner un animal qui n'avait rien de mieux que de le mordre. Y repenser me fait toujours glousser et c'est encore le cas, me souvenant du jour que j'ai enfin adoptée une forme humaine pour la première fois. Le cri de douleur que le changement avait causé lorsque les points avaient cédés et que je m'étais remise à saigner comme un goret qu'on égorge et le vieux mage entrant avec une célérité fascinante pour un aveugle en trouvant une gamine nue, couverte de crasse et saignant dans son lit (est-ce que j'avais remboursée ces draps avec les années? (je ne me souviens plus...)). Oui, l'homme a été meilleur pour moi que nombre d'autres par ma vie et m'a donnée un peu de foi en ce que les humains et races bipèdes pouvaient encore faire, faute de quoi j'aurais bien pu devenir le monstre qu'on voulait que je sois, vindicative et haineuse, blessée par un humain alors que je n'étais encore qu'une petite bestiole aux écailles molles.

Un instant, je souris, un sourire empli de malice mais l'idée de m'écarter pour changer de forme et montrer ma vraie nature au mage est rapidement étouffée car l'endroit a de magnifiques fenêtres qui donnent sur l'extérieur et je refuse de l'embêter de devoir expliquer la dragonne dans sa bibliothèque (note à moi-même, donner ce titre à Dany pour une chanson). Par contre, l'entendre me dire qu'il serait là pour me protéger me réchauffe le cœur et je le serre encore, brièvement mais avec la même force que je sais qu'il peut endurer. Il m'a manqué si cruellement, mon père...

« Je peux demander un service? » Je demande avec la voix douce, presque enfantine qu'il me connait lorsque je veux un truc véritablement, aux limites de l'atroce. C'était la voix des mille et une demandes de Renarde et pourtant cette fois, je sais que c'est beaucoup moins grave que la fois que j'ai mangé la vache du fermier du village voisin. Je me recule et le regarde dans les yeux avec une hésitation. « Je pourrais dormir avec toi en renard ce soir? J'ai pas envie d'être seule dans mon lit. »

(c) made by panic!attack

Renarde Pâarvhus
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