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Hashmàl Pâarvhus
the senses can be fooled, easily.
Hashmàl Pâarvhus
Race Race : Demi-elfe, demi-humain.
Habite à Habite à : Beauclair, mais navigue là où son métier l'emmène.
Couronnes Couronnes : 31576
Messages Messages : 109
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the senses can be fooled, easily.
Lun 6 Mai - 14:58




Welcome home, my loving daughter
No bird soars too high,
if he soars with his own wings.



☾☾ Tout cette histoire n’avait aucun sens, tu en étais persuadé. Tu ne comprenais pas pourquoi cette jeune femme pensait que tu étais un imposteur, vraiment. Qui, dans ce foutre monde, aurait bien voulu prendre ta place quand tu n’avais nulle importance ? Tu ne faisais partie d’aucunes cabales, tu avais bien veillé à ce que tu n’acceptes aucunes de leurs invitations, tu n’étais pas un membre imminent du domaine de la magie, tu étais quelqu’un de strictement banal, rien d’intéressant à dire sur toi ni sur ta vie tant tu n’avais rien fait de grandiose. Un simple mage avec une vie tristement inintéressante en soit, si on excluait ton passage dans les geôles nilfgaardiennes en tant que bourreau. Tu n’étais pas grand-chose dans ce monde, pas très imminent, pas très intéressant alors pourquoi quelqu’un chercherait à prendre ton identité quand, au final, tu n’étais rien de plus qu’un mage parmi tant d’autres ? Ça n’avait aucun foutre sens et tu ne comprenais décidément pas les paroles de la jeune femme qui était à priori persuadée que tu étais un foutre usurpateur de ta propre personne et, au risque d’encore te répéter : cela n’avait aucun foutre sens, tout ça. Non. Il fallait que tu éclaircisses cette histoire, tu n’avais guère envie de finir congeler par la jeune femme qui démontrait des pouvoirs allant au-delà de la simple magie élémentaire. Un monstre, peut-être. Une dragonne ? Ce n’était pas totalement improbable mais pourquoi viendrait-on t’attaquer avec autant d’ardeur ? Ça n’avait aucun sens. Tu gardais tes yeux sur elle pendant un moment jusqu’à ce qu’elle vocifère des menaces à l’égard d’Ubis qui avait déjà les griffes dehors et la gueule dévoilant des crocs bien plus pointus qu’ils n’en paraissaient. Ce n’était pas parce qu’il avait l’allure d’un chat qu’il était aussi amiable que ceux que l’on pouvait trouver dans les rues de Beauclair. Néanmoins, tu savais qu’il n’était pas aussi immortel que le maître miroir t’avait laissé croire. Ainsi, ta voix prit un timbre plus grave, plus autoritaire, retrouvant les brumes de celui que tu étais lors de ton temps à Nilfgaard. « Ubis, calme toi et éloigne toi d’elle. »  Tu remarquas que ses oreilles se couchèrent à ta voix et qu’il s’éloigna de la jeune femme pour venir à côté de toi, calant se tête dans le creux de ton genoux avant de reporter ses iris fendus sur la jeune femme qui te menaçait alors avec une petite lame. Toute l’ambiance s’était rendue rigide, glaciale, si bien que tu ne pouvais guère faire autre chose que de laisser aller le frisson par rapport au froid qui venait de rejoindre la totalité de la pièce. Quiconque était cette femme, elle était puissante et maîtrisait assez aisément sa gestion de ses éléments. Ce n’était pas bon pour toi, d’autant plus que tu n’avais pas ton sceptre sur toi. Bien sûr, tu pouvais très bien te reculer et essayer l’incantation pour tes spectres mais si tu pouvais, tu préférais éviter de heurter la jeune femme autant que possible. Cependant, ses mots suivant te firent tiquer, très légèrement. Quelqu’un qui avait passé des années avec toi mais qui étais persuadé que tu étais encore aveugle…. ? Renarde ? Cela pourrait, cela correspondrait avec les différents éléments qu’elle semblait dévoiler jusqu’ici, mais pourquoi serait-elle tant que ça persuadée que tu n’aurais pas pu recouvrer la vue ? Alors, il était vrai que tu lui avais mentionné, à de nombreuses reprises l’éventualité que tu ne retrouves jamais la vision car les sorts étaient bien trop compliqués et amenaient parfois à des expériences bien trop dangereuses pour la cause mais de là à te menacer d’être un usurpateur parce que tu avais le choix de trouver cette vue…C’était peut-être grossier. Néanmoins, ces mots te gardèrent silencieux, pendant quelque temps avant que sa voix ne résonne à nouveau et te confirme le soupçon qu’elle était bien Renarde. Un sentiment particulier envahit ton être, une sorte de soulagement mais également énormément de nostalgie à savoir que la jeune femme que tu avais devant toi était celle que tu avais élevée comme ton enfant sans jamais avoir l’occasion de pouvoir la voir, même en utilisant l’oniromancie. Non, quand tu utilisais l’oniromancie pour espérer avoir des nouvelles, tu ne la voyais que sous sa forme animale. Cependant, tu baissais alors toute garde et même Ubis sembla se calmer en voyant que tu souriais doucement. Le combat n’était pas gagné pour qu’elle arrive enfin à croire qu’il s’agissait de toi et non pas d’un illustre usurpateur. « C’est toi, Renarde ? »  Tu demandais. La question pourrait paraître étrange mais un usurpateur ne saurait pas forcément que tu avais un jour prit sous ton aile une jeune demoiselle qui n’était autre qu’une dragonne dans laquelle tu avais vu bien plus d’humanité que pour le reste de tes congénères. En voyant ses larmes, tu sais que c’est elle et non pas quelqu’un d’autre, tu sais qu’il s’agit d’elle, de cette jeune femme que tu as aimé et que tu aimais toujours comme ta propre fille quand bien même tu savais que tu étais incapable d’en avoir de ton propre sang, tu l’avais toujours traitée comme telle. « Baisse ton arme, Renarde. Je ne suis pas un usurpateur, ou qui que tu crois. C’est moi. J’ai juste retrouvé la vue. »  Ta voix se faisait plus douce, comme pour apaiser la furie qui semblait prendre possession du corps de ta progéniture par adoption. Tu ne cherchais pas attiser les flammes de sa colère pourtant glaciale. Elle devait te croire, elle devait te faire confiance. Tu n’étais pas celui qu’elle croyait que tu étais. Tu étais toujours le même Hashmàl Pâarvhus, sauf que tu avais retrouvé la vue, par un miracle qui te coûtait encore cher aujourd’hui. « Demande moi ce que tu veux, et si je ne suis pas capable d’y répondre, tu pourras me tuer. » C’était peut-être idiot comme solution mais tu ne voyais que ça pour réussir à la convaincre que tu n’étais pas un imposteur.  

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

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Hashmàl Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
What is truth if not an illusion?
Renarde Pâarvhus
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What is truth if not an illusion?
Sam 11 Mai - 6:16
Je ne suis pas un jeune bébé maintenant, du moins pas selon les critères des humains que je cotoîe ou celle dont j'emprunte l'apparence et pourtant il me reste énormément de choses encore à découvrir. Hashmàl a été un tuteur lorsque j'ai enfin prit une forme humanoïde, j'ai appris la joie, l'humour, le sarcasme, j'ai développée mon intellect avec lui mais, émotionnellement, je reste encore atrocement naïve, à un point que peu peuvent encore comprendre. Oh, j'ai été une jeune fille, j'ai fait des caprices, j'ai été touchée quand je ne voulais pas mais ces colères sont bien moindre alors que, pour la première fois de ma vie, je découvre une rage qui est la peur entière de ce monde, la colère d'un dragon enragé. L'homme qui n'est pas Hashmàl fait revenir vers lui le félin et je sens ma vision s'affuter alors que je perds petit à petit, avec cette rage assassine, ma maîtrise de ma forme d'emprunt. Sa voix est si semblable, même après 24 ans mais le vieux mage avait toujours refusé de retrouver la vision puisque c'était « dangereux », que ses collègues « ne faisaient pas cela convenablement », je n'avais jamais vraiment compris, l'empathie n'est pas mon point le plus fort mais cette rage fait que le monde entier ne me semble plus aussi beau, aussi propre. Le chat fait retraite et je sens le froid se rassembler, menacer de faire voler en éclat cette forme qui n'est mienne lorsqu'il reprend la parole, ses mots me semblent venir du fond d'un étang lorsque je faisais le poisson jadis mais je l'entends m'appeler par mon nom, le nom qu'il m'a donné, ce nom de l'animal sous lequel j'ai pris la fuite pour sauver ma vie en tant que petite chose à écaille. Un grondement alors que je me sens craquer un peu, des écailles commençant à paraître sur mon visage, ma bouche se distordant, les paroles que je dis sont guturales alors que je suis sur le point de tuer pour la première fois dans un but autre que défendre ma vie.

« Je suis Renarde Pâarvhus, mage, et celui dont tu as l'apparence n'aurait pas retrouvé la vue au détriment d'autrui et sa magie est l'onéromancie, point la guérison. Tu sais donc qui je suis et la mort que je vais te porter d'avoir osé tenter de me duper. »

Mes mots sont brutaux, sa proposition suivante est bien étrange alors que mes pupilles maintenant verticales se posent sur lui, pitoyable petite CHOSE qui prétend être la personne qui a été ma seule famille pendant mes années d'apprentissage.

« Très bien, je vais faire un brin d'humour. Une énigme peu probable dont tu ne peux connaître la réponse, usurpateur. Tu sais qui je suis, mais quel a été le présent que j'ai offert à Hashmàl Pâarvhus pour mon 12e anniversaire de vie avec lui? »

Le vieil homme n'avait jamais souhaité me dire quel était son véritable âge alors j'avais pris sur moi que le jour qu'il avait dit être mon anniversaire, la date de mon entrée dans sa vie était aussi son anniversaire. Pour cet anniversaire, le vieil homme m'avait offert une nouvelle robe, cousue sur mesure pour moi et, en échange (et à sa grande contrariété), je lui avais offert le cadavre enfermé dans les glaces de mon souffle d'un mouton du voisin qui avait été furieux qu'une de ses bêtes de plus ait disparue malgré les chiens qui n'avaient rien fait pour aviser quand le prédateur était venu pour son repas.
Renarde Pâarvhus
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Dim 12 Mai - 9:04




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☾☾ Tu faisais peut-être une bêtise, mais ce n’était pas quelque chose de rare après tout, mais… Tu voulais croire en l’idée que la jeune femme ne te tuerait pas si tu répondrais justement à sa question, à une énigme, aussi sibylline soit-elle, qu’elle serait juste et ne prendrait pas cela pour un simple test à la con servant à tester tes propres limites et les siennes. Tu aurais voulu te réjouir de bien plus belles retrouvailles avec celle que tu avais éduqué et aimé comme si elle était ta chair sans pour autant l’être mais tu le pouvais difficilement, au vu des circonstances. Toutefois, tu pouvais aisément comprendre sa réticence à te croire quand tu lui avais bassiné les oreilles pendant des années sur les dangers de la magie qui veillait à rendre la vue. Tu lui avais montré de nombreux ouvrages théoriques que tu possédais encore et que l’on t’avait lu à voix haute, si bien que ta mémoire avait fait le reste et tu savais qu’elle était au courant des diverses méthodes douteuses qui s’impliquaient dans tels procédés. Tu n’y aurais jamais eu recourt, c’était une véritable certitude. Alors tu comprenais sa réticence à la croire, quand toi-même tu avais juré, à de nombreuses reprises, que tu n’aurais jamais recourt à ce genre de procédés qui pouvaient t’être fatal à toi autant qu’aux praticiens. Tu préférais voir dans les souvenirs que tu dévoilais plutôt que voir de tes propres yeux tout en sachant que la vie de quelqu’un avait été menacée ou enlevée pour cela. Tu étais peut-être insouciant, peut-être égoïste, mais pas à ce point, non. Tu ne pouvais juste pas accepter ce type de requête, non. Il y avait bien trop de risques, bien trop de facteurs qui pouvaient être instables et tu ne souhaitais véritablement pas croire en ce genre de choses et risquer ta vie et celle d’autrui pour si peu. C’était à ce moment même, où tu te résignais totalement à revoir un jour, que Gaunter était apparu avec ses promesses et surtout… La dualité d’un tel contrat signé avec la main du diable. Tu savais que tu avais probablement fait une erreur, et une grande, raccourcissant sans mal ton espérance de vie sans le savoir, mais… Même si au fond, tu regrettais d’avoir accepté car il y avait bien d’autres facteurs instables dans l’équation, tu ne pouvais regretter de pouvoir à nouveau voir les choses comme elles étaient, avoir la chance aujourd’hui d’observer celle que tu ne connaissais que par le touché et la voix, et tu avais Ubis et Sethi, et même s’ils étaient parfois insupportables, tu les aimais, énormément. Cependant, tu savais que même si tu servais cette explication à la jeune femme, elle ne te croirait pas. Après tout, tu l’avais trop convaincue qu’il était impossible que tu retrouves la vue et au vu de la colère qui s’échappait d’elle, tu savais qu’il ne servait à rien de la convaincre avec des manières dites orthodoxes.

Cependant, malgré la colère glaciale qui se fondait dans le décor actuel de ta demeure, faisant frissonner Ubis entre tes jambes mais également Sethi qui se sentait bien mal à l’aise dans ses écailles, la jeune femme consentit à ton idée : celle d’une énigme auquel toi-seul avait la réponse. Quelque chose que tu n’avais partagé avec personne, pas même dans tes mémoires. Tu avais consigné de nombreuses choses dans celles-ci, notamment la présence de Renarde dans ta vie, sans pour autant dévoiler sa véritable nature, au cas où que quelqu’un de malencontreux tombe là-dessus, mais tu n’avais pas consigné ceci. Toutefois, tu t’en souvenais comme si c’était hier, le souvenir terriblement ancré dans ta mémoire. Ainsi, tu lui souriais doucement, portant tes iris nébuleux sur elle tandis que les siens, fendus, t’observent avec le dédain qui est associé à ta qualité d’usurpateur, pour l’heure, et tu espérais que ta réponse suffirait à la convaincre qu’il n’y avait point d’escroc face à elle mais bien évidemment son père adoptif. « Pour ton douzième anniversaire en ma compagnie ? Je t’avais offert une robe dont je ne peux me souvenir de la couleur pour ne pas l’avoir vue, mais je savais qu’il y avait des broderies puisqu’on pouvait les sentir sur le bout des doigts. Cependant, ce que tu m’as offert toi ? C’était un mouton, enfermé dans une statue de glace de ta création, chose que je n’avais appris que par le voisin, par ailleurs, qui était venu hurler à notre palier à cause de cela, ne sachant pas vraiment si c’était nous ou non. »  Tu répondis, la voix douce et bien plus posée que lorsqu’elle avait commencé à jeter de la glace tout autour d’elle. Tu espérais que cette légère accalmie aiderait à ce que le reste de la pièce se transforme également, redevienne aussi chaleureuse qu’elle le fut auparavant. Tu espérais vraiment parce que tu savais que si tu te trompais d’un chouïa sur cette histoire, s’en était fini de ta propre personne, et vraiment… Ce serait dommage de mourir sur un quiproquo tel que celui-ci. « Alors ? J’ai raison, n’est-ce pas ? » Tu demandais alors que Sethi relevait sa tête serpentine pour observer la jeune femme de ses deux iris, t’offrant une couleur bien plus nette que celle dont tu étais déjà gratifiée par la créature.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

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Hashmàl Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
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Lun 13 Mai - 15:19
Je sens mon coeur dans ma gorge, les larmes ne cessent d'embuer ma vision, celle-ci étrangement trop nette, trop parfaite, les couleurs bien trop vive, je n'ai conscience de combien les écailles gagnent mon corps alors que j'ai un « accident » que le mage n'a pas vu depuis mes 60 ans, une perte de contrôle de ma métamorphose. À l'époque, c'était les cauchemars qui hantaient mes nuits qui avaient coûté une fortune à Hashmàl... Penser à lui me ramène à celui qui a prit son nom et la rage monte de plusieurs crans encore alors que mon cœur tambourine à mes oreilles. L'énigme a été posée, j'attends avec la rage au cœur la réponse que je sais sera fausse, qu'il ne peut pas avoir retrouvé la vue après mon départ. Le battement irrégulier, frénétique, le son du sang battant à mes tempes dans une fureur que je n'ai jamais eue manque étouffer sa réponse alors que je ne fais rien contre ces stalactites qui ont trouvé le chemin de mes joues et coule de mon menton alors que mon souffle se fait chaud, soudain, un nuage de fumée qui s'échappe de ma bouche avec un sanglot. Oui, j'ai bien entendue, je me souviens de cette robe qui avait été abandonnée lorsque j'avais enfin développée un peu plus ma forme humaine pour une forme plus apte à mon âge mais que j'avais gardée jusqu'au jour de mon départ. Verte avec des broderies dorées, cette robe avait été franchement indécente pour une jeune femme comme moi et je savais que plus d'un garçon des environs avait eu un torticoli de suivre de la tête mon mouvement quand je marchais, mimant ce que les « dames » faisaient. Oh, sans oublier le nombre de fois que je me suis écrasée lamentablement en tentant de me déhancher.

« C'est toi... C'est vraiment toi... »

La chaleur ne reviendra pas avant un moment mais je m'élance soudain, ma lame tombant de ma main alors que je saute sur ce mage qui avait été mon père. Je savais qu'il avait préservé les secrets de mon existence, la magie que j'ai mais sans pouvoir utiliser proprement comme un véritable mage ou sorceleur, récipient de magie qui ne peut que prendre pour grandir et devenir plus forte, en mentant même dans certains régistres qu'il avait tenu dans sa bibliothèque. Je le heurte sans douceur aucune alors que les larmes reprennent de plus belle et que je le plaque au sol, son gros chat évitant de peu le choc de se faire écraser sous nos deux masses alors que je pleure comme une enfant, enfouissant mon visage dans la tenue de l'homme pour inspirer son odeur, cette odeur qui lui est si propre et qui fait que je suis sotte. Je viens de menacer la personne qui est la plus près d'être une famille pour moi et je voudrais bien fondre en excuses mais mes propos sont décousus et incohérent, des « pardonne-moi » à « je m'excuse » et les sanglots secouent ma pauvre forme humaine alors que la fureur coule de moi et que ma nature se fait de nouveau cacher au monde, tremblante comme une feuille.
Renarde Pâarvhus
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Lun 13 Mai - 16:31




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☾☾ Ah, comme tu aurais voulu que ses retrouvailles se fassent sans le fruit d’une quelconque algarade comme celle qui se déroulait sous tes yeux. D’un côté, tu comprenais qu’elle soit aussi méfiante, après tout, tu lui avais toi-même inculqué la notion d’être méfiante auprès des humains ou des elfes, quels qu’ils soient, parce qu’ils pouvaient toujours portés un masque, une horrible chose sur le visage pour empêcher que l’on les comprenne et qu’on déniche leurs attentions. Alors, tu comprenais qu’elle t’ait menacée de sa lame, qu’elle ait cherché à comprendre de quoi il était question quand tu n’étais visiblement plus du tout la même personne que lorsqu’elle avait quitté le domicile. Cependant, de l’autre côté, il y avait bien peu de raisons à ce que ton identité soit volée par quiconque, tu n’étais pas si important dans le grand schéma de l’univers pour que l’on veille à te voler ce que tu étais. Mais peut-être était-ce ça ? Après tout, tu avais bien peu d’attaches en ce monde – et tu y veillais, d’une certaine manière – si bien que ta disparition passerait inaperçu pour quiconque ait décidé de te prendre en grippe et de découvrir toutes tes habitudes, tous tes secrets dans le but de rendre ta peau et ton visage après t’avoir tué de sang-froid. Cependant, il n’en demeurait que voir les larmes sur ses joues alors que tu étais bien incapable de bouger, c’était une douleur terrible. Tu ne voulais pas te risquer à l’enlacer quand sa lame était encore bien directement dirigée vers toi et que même si tu étais quelque peu idiot – et que tu méritais probablement une mort à l’image de ta bêtise – tu ne voulais guère que ta fille adoptive soit à l’œuvre d’une forme de parricide sans le savoir. Cependant, sa question était simple pour quiconque était véritablement toi – ce qui était le cas, sans nul doute. Il n’y avait que toi qui pouvais savoir cette réponse puisque tu n’en avais parlé à personne, consigné l’information nulle part, non pas par manque de fierté par jeune femme mais pour sa propre protection. Le manque de vue ne t’empêcha jamais d’écrire, au contraire, et tu passas des heures infinies à construire tes mémoires. Certaines étaient scellées par des sorts invisibles, ceux qui parlaient de Renarde plus amplement, mais ils étaient rares car tu veillais à sa protection, même quand elle n’était plus là mais ces souvenirs-ci, ceux-là, n’étaient pas consignés, non. Ils demeuraient bien présents dans ta mémoire, te forçant à te souvenir pour ne jamais oublier, pour ne jamais perdre ce qui était – et, au fond, est toujours – un souvenir précieux d’une jeune femme que tu ne pouvais oublier même sans l’avoir vue de tes propre yeux. Ta réponse sembla d’ailleurs lui convenir si bien que tu fus soulagé, d’une certaine manière, de voir la lame tombé au sol avant que ce soit son corps qui se retrouve contre le tien, et au sol, qui plus est. Tu encadrais son corps de tes bras tandis que tu te remettais doucement de la chute qui n’était pas loin d’être désagréable contre le sol, caressant doucement son dos dans le but de calmer les pleurs et les excuses qui fusaient à tout va de la bouche de la jeune femme. Du coin de l’œil, tu perçois Ubis qui s’est assis, bien que toujours méfiant, pour observer la jeune femme qui sanglote dans tes bras et un léger sourire passe sur tes lèvres alors que tu redresses doucement, amenant ta fille adoptive à en faire de même, écartant son visage de ta chemise visiblement ruinée par ses larmes pour poser tes mains sur sa peau encore glacée par la rage. « Allons, allons, ma puce, arrête de pleurer, ahlala… » Tu soufflais doucement en souriant, tes pouces venant retirer les traces de larmes qui perlaient sur ses joues et qui créaient des sillages légèrement plus foncés contre sa peau opaline et laiteuse, ses cheveux roux contrastant largement avec la brillance naturelle de sa peau pâle. Tu en profitais pour la détailler, Sethi t’offrant la couleur depuis son perchoir autour de ton avant-bras, prendre en tête tous les détails que tu n’avais pu capter dans ton nuage d’obscurité. Tu essayes de garder ton calme, de ne pas montrer à quel point tu es nostalgique et profondément heureux de la voir et pourtant… C’est un échec. Tu as toujours été un homme bien trop sentimental et sensible, ce n’était qu’une question de temps avant que tu craques, ce qui est le cas présentement, quand tu laisses quelques larmes coulées de tes prunelles nébuleuses. Tu fermes néanmoins ces dernières pour poser ton front contre le sien, malgré l’aspect glacé de sa peau. « Eh bien, Renarde… Tu nous offres un scénario de retrouvailles que je n’avais nullement imaginé, et pourtant, tu sais à quel point j’ai l’imagination fertile. » Tu ricanes doucement, toute possible colère évaporée comme neige au soleil maintenant que la jeune femme a pris conscience que c’était bien toi en face d’elle et non pas un usurpateur comme elle semblait le penser. « Tu m’as manqué, petite dragonne. » Les paroles d’un père qui retrouve sa fille après tant d’années à espérer la revoir débouler au pied de ta porte, les paroles d’un père qui s’était pourtant juré ne jamais avoir d’attaches pour ne blesser personne dans son sillage et qui pourtant… S’est retrouvé avec une dragonne comme enfant adoptive. Une drôle d’histoire, à tes yeux, mais la tienne, et tu n’en changerais probablement pas.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

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