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Renarde Pâarvhus
What is truth if not an illusion?
Renarde Pâarvhus
Race Race : Dragonne
Couronnes Couronnes : 29230
Messages Messages : 36
What is truth if not an illusion?
Jeu 20 Juin - 14:05
Je regarde l'horreur gravée dans les traits du visage de mon père et si je pouvais me sentir coupable d'avoir eue ma juste vengence quant à l'idée de le voir dans les draps avec une autre femme, la méthode et voir ses yeux et l'horreur achève de retirer les derniers soupçons de méfiance que j'ai envers lui. Un double ne réaliserait pas combien j'avais peu aimée l'acte charnel et donc aurait été bien moins affecté. Oh, bon dieu, mes côtes me font mal et j'écrase une larme de joie de ma joue pour ne pas fondre en larmes (ça suffit, hein, les larmes, c'est chiant et après tu as mal à la tête comme si tu avais prit trois cuites simultanées.). Son œil tréssaute alors que l'humour lui échappe mais fini par revenir et je le regarde prendre une des bouteilles d'alcool qu'il gardait pour la cuisine et en boire une rasade, me tirant une grimace de dégout puisque ces trucs ne sont véritablement bon que pour être brulés. Je vais donc aller vers mon petit sac de voyage que je fouille. « Un instant... » Bon dieu, je sais que j'en ai encore, non? AH! Je trouve enfin la petite flasque qu'un pauvre bandit avait égaré lorsqu'il avait eu à prendre les jambes à son cou après une sale empoignade! Certes, l'alcool avait été maintes fois vidé depuis et j'ouvre pour humer ce qui est maintenant dedans... Ah, cette odeur! Je plisse un peu le nez avant de m'approcher de mon père et lui offre le whiskey à la canelle que j'ai piqué à un caravanier qui avait refusé de payer le divertissement et mes danses.

« Tiens, ça sera mieux que l'alcool de cuisine! »

J'en prend par contre une légère gorgée qui me réchauffe la gorge et le ventre, un sourire me vient alors que je sais que je ne peux pas proprement prendre une cuite, encore moins devant les yeux de mon père. Je referme par contre ses doigts sur la flasque avec un sourire malicieux.

« Pour compenser l'image atroce que tu dois avoir en tête. Santé, papa chéri. Et ne soit pas inquiet, je sais comment faire un jour des petits enfants mais ce n'est pas pour de sitôt. »

Je lui tire une moue boudeuse et m'écarte, tournant le dos à mon géniteur pour retirer ma tunique sale sans le moindre véritable soupçon de modestie, consciente que mon cher papa ne prendra rigueur de ce que je fais et, de toute façon, du tissu serre ma poitrine puisque c'est plus facile de voyager sous le déguisement d'un homme que d'être accosté par chaque malveillant humain ou elfe qui voyage sur les routes. Je me tourne vers lui et, pour la première fois de sa vie, mon cher géniteur pourra voir la marque de la lame qui avait presque prit mon sang vital mais ce n'est pas là ce que j'aspirais, mon corps fait de muscles plus souples et discrets mais pas moins présent, un ventre merveilleusement plat que je tape du bout des doigts.

« pas encore trouvé le bon pour me mettre un bébé dans le ventre, pas que certains n'ont pas tentés... à leurs dépens. »

Je lui tire la langue, joueuse avant de m'assoir sur la table, mes pieds battant tranquillement dans le vide. Je pourrais enfoncer le clou...

« La plupart des humains puent beaucoup trop, les elfes sont arrogants pour la majeur partie, un bon nombre d'hommes sont trop petits et je ne parle pas de ceux qui pensent que je resterais silencieuse dans la cuisine pour faire un roti pour eux et m'affamerait. »

Je grimace.

« Il me faut un véritable homme, pas un enfant... et je sais combien c'est ironique puisque je suis encore fraiche de l'oeuf mais les hommes... ils sont si mous. J'aurais besoin d'un homme qui est solide dans ce qu'il est, ses convictions comme un corps plaisant. »

J'incline la tête de coté, mes boucles caressant mes épaules nues, je soupire d'aise et retire le fourreau qui me ceint encore le dos, soupirant et m'étirant, mes vertèbres craquant.

« Et encore, ce serait le cataclysme lorsqu'ils réaliseraient que je ne vieillis pas au même rythme qu'eux. Non, papa, tu n'as pas à craindre, j'ai conscience que je vais rester seule longtemps puisque je ne veux pas devoir feindre. »

Un peu triste mais pas question de pleurer. Il doit bien comprendre ce qui en est, de cette solitude.

« Et puis de toute façon, les rares humains qui ont tentés après le fils du boucher au village avaient franchement tendance de vouloir m'attacher et que je ne parle pas. C'est normal que les hommes n'aiment pas quand je dis que leur truc est trop petit pour que je sente quoi que ce soit? »

je lui offre un sourire que je veux innocent. Oh, quitte à jouer avec sa tête, je vais m'amuser et lui faire comprendre que malgré le peu de temps par rapport à nos vies, j'ai gagné grandement en intellect et humour, plus mature.
Renarde Pâarvhus
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Hashmàl Pâarvhus
the senses can be fooled, easily.
Hashmàl Pâarvhus
Race Race : Demi-elfe, demi-humain.
Habite à Habite à : Beauclair, mais navigue là où son métier l'emmène.
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Jeu 20 Juin - 16:37




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☾☾ Pour des raisons plutôt évidentes, bien évidemment que tu étais choqué que Renarde essaye de te faire croire et que tu y croyais, au début. Cela faisait bien longtemps que tu n’avais pas vu la jeune femme, il n’aurait pas été étonnant qu’elle change entre temps et qu’elle se soit décidée à justement tomber enceinte d’un malandrin quelconque. Il en demeurait que, pour toi, c’était plutôt difficile à concevoir, et pourtant… Pourtant, elle n’était pas ta fille biologique, tu ne l’avais pas connue dès ses premiers jours mais déjà bien en âge d’user de sa verve pour t’en mettre plein les dents mais tu n’arrivais pas à concevoir que cette jeune femme se stabilise avec un homme, ou une femme par ailleurs, pour avoir des enfants et devenir maîtresse de maison. Pour toi, Renarde était bien trop libre pour pouvoir vouloir se poser et ne plus rien faire d’autre, pour ne plus voyager. D’autant plus qu’elle était une dragonne, et par cette simple volonté, cela rendait bien difficile toute notion de stabilité, d’autant plus que tu es persuadé qu’elle ne supporterait pas qu’un homme la garde enchaîné à une maison, à une famille, à des responsabilités que tu jugeais bien trop sexistes pour encore exister. Mais soit, c’était ainsi que marchait le monde et il était bien difficile, à ton échelle, de pouvoir faire quoique ce soit à ce sujet. Cependant, pour en revenir à ta fille adoptive.. Bien sûr que tu étais surpris et choqué, c’était un choc quand tu savais à quel point les rares expériences qu’elle avait pu avoir – et don tu avais été mis au courant – lui avait déplut et connaissant son caractère, ça te paraissait invraisemblable et en même temps… Tu y avais cru, au début. Après tout, le temps faisait des changements et tu aurais pu y croire. On ne savait jamais, il valait mieux être prudent. C’était pour ça que tu étais allé chercher une bouteille d’alcool, pour digérer la possible nouvelle avant que ta jeune fille ne te sorte une flasque de whisky. Tu n’étais pas un féru de cet alcool, mais à l’odeur, ça ne semblait pas mal. Alors.. Pourquoi pas ? Tu en pris alors une rasade, fermant très légèrement les yeux avant de reposer la flasque et de la faire glisser en sa direction. « Je t’en prie, c’est loin d’être du vin de cuisine. C’est du Est-Est, un très bon vin d’ici, figure toi. Et ton … whisky n’est pas mauvais. Je ne savais pas que tu étais désormais une amatrice d’alcools. » Tu répondais avec un petit sourire dans la voix tandis que tu essayais de supprimer l’image de ta jeune fille, avec des marmots collés aux jambes, un mari qui la suivrait comme un petit chien et d’autres images bien trop domestiques pour celle qui était probablement aussi libre que toi sur ce point. Cependant, tu ne pouvais retenir le soupir aux mots de la jeune femme, ta main libre passant dans tes mèches caramel pour les rabattre en arrière. « Je sais que tu sais comment faire des enfants, Renarde, ne me rappelle pas ce moment où j’ai dû t’expliquer comme ça se passait, je t’en prie. » Tu ricanais doucement quand bien même le souvenir de ce moment, gênant, revenait dans ta mémoire, celui où tu avais dû expliquer à la jeune demoiselle comment ça se passait pour que les enfants soient faits, soient.. Conçus, disons. Un moment vraiment intense en termes de gêne. Et encore, tu avais refusé certains sujets, notamment sur les alternatives, les positions et autres possibilités sexuelles parce que tu estimais qu’elle le découvrirait toute seule, même si tu avais toujours prôné l’amour entre tous les genres et toutes les espèces plutôt que l’hétérosexualité en première ligne de mire. Tu l’avais plus ou moins éduqué comme on l’avait fait pour toi, tu ne savais pas si cela avait fonctionné mais soit.

Toutefois, ton attention est légèrement prise par la jeune femme qui se dévêtit sans trop de mal face à toi, dévoilant une cicatrice qui te fait froncer les sourcils. Tu te retiens de passer ta main sur la zone, sachant que ça gênerait probablement la jeune femme, même si elle se douterait que c’est un ancien tic de ta période d’aveugle. Cependant, tu ne pouvais pas, pour de nombreuses raisons, alors tu gardais tes yeux légèrement rivés sur la cicatrice, ne voyant qu’à peine la nudité de la jeune femme, pour des raisons qui étaient évidentes. Tu finis alors par l’écouter, reconnaissant les signes de la solitude dans sa voix sans trop de mal puisque tu les avais toi-même vécus avant de venir t’installer ici. Bien sûr, la tienne était différente que celle de Renarde, mais d’une certaine manière, tu pouvais aisément comprendre. Elle était différente, elle n’était pas humaine même si, à bien des égards, elle possédait plus d’humanité que certaines personnalités que tu avais côtoyé au fil des années. Cependant, à ses derniers mots, tu esquisses un léger rire avant de te resservir un verre de vin blanc, et d’en prendre une gorgée, souriant doucement. « L’ego masculin, ma puce, l’égo masculin. Dans bien des cas, il n’est pas question de taille mais de savoir s’en servir, et une majorité des hommes s’offusquent d’un rien parce qu’ils sont incompétents, c’est dommage. » Tu pris une nouvelle gorgée avant de faire tourner le vin au sein de la coupe que tu tenais entre tes doigts. Après tout, tu avais eu de nombreuses conquêtes, masculines, et maintenant, tu savais te rendre compte que quelqu’un qui était particulièrement bien monté n’était pas forcément le meilleur coup, bien au contraire. Il suffisait de savoir se servir de ce qu’ils avaient entre les jambes pour donner quelque chose d’incroyable. « Ceci, c’est malheureusement une conception de cette société, que d’avoir la femme derrière les fourneaux, avec les marmots dans les pattes et au ménage pour le reste de la journée. J’avais dû t’en parler, quand tu étais plus jeune. Rares sont ceux qui souhaitent à voir les choses différemment, à avouer vouloir quelqu’un d’un plus indépendant et ne correspondant pas aux stéréotypes de la maîtresse de maison. » Tu soupires doucement, réfléchissant au sort de la femme de ton frère, qui s’était retrouvée, après des années d’espionnage, comme maîtresse de bonne maison, avec ta nièce. Tu ne comprenais pas que certaines femmes acceptent d’être reléguées à ce rôle quand, pourtant, il était possible de concilier vie de famille et vie professionnelle. Cependant, tu étais mal placé pour dire quoi que ce soit : tu étais un homme, privilégié par avantage, et tu n’auras probablement jamais de descendance à l’exception de Renarde. « Mais rappelle-toi ce que je t’ai un jour dit, ma puce : tu n’as pas besoin d’un homme pour compter. Tu es importante seule, déjà, et c’est énorme. C’est toi qui compte, tu n’as pas besoin de vivre par le biais d’un autre. Mais je comprends la solitude et le besoin de trouver quelqu’un malgré tout. Prends ton temps, tu l’as, de toute façon. » Tu adressas un nouveau sourire à la jeune femme, ton regard tourné vers elle alors que ton dos s’appuyait sans mal contre le dossier de la chaise, pour reposer un peu tes quelques muscles encore légèrement engourdis par la journée. Cependant, tes yeux ne peuvent s’empêcher de retomber sur la cicatrice qui te semble pourtant si étrangère et tu fais claquer ta langue contre ton palais. « D’où vient cette cicatrice, ma puce? » Tu demandes alors, tes yeux quittant la dite cicatrice pour remonter vers le visage de la jeune femme, attendant la réponse de la jeune femme concernant cette cicatrice qui semblait avoir pu être mortelle.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

CODAGE PAR AMATIS


Hashmàl Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
Race Race : Dragonne
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What is truth if not an illusion?
Sam 22 Juin - 13:46
Je me retiens de rire de regarder mon père de cœur si ce n'est de sang qui semble encore une fois se perdre dans ses pensées, des pensées que je n'ai guère envie d'explorer pour dire vrai, même si j'aurais pu car il restait un magicien et même si avec le recul je me rends compte que nous avons presque le même âge, l'homme qui me fait face a eu une vie avant qu'il décide de sauver une jeune femme qui avait revêtue l'apparence d'un renard pour fuir une mort atroce pour avoir été autre chose qu'humaine et, je l'avoue avec le recul, un glouton qui a dévasté sans doutes une ou deux... ou quatre fermes. C'était dans le passé et le passé est quelque chose d'immuable, peu importe qui tu es. C'est pourtant amusant de regarder le demi-elfe qui a un visage si peu expressif mais après avoir passée des années sous sa garde, je mime le même petit froncement de sourcil, singeant le sage mage avec une grimace en disant un « merci » et récupérant ma flasque. Je souris cependant de ses dires alors que j'ouvre et hume ma liqueur du moment alors qu'il défend son vin, ce vice si commun pour les gens! « Oh, papa, je ne suis pas une pour refuser de boire mais je passe l'alcool comme de l'eau et si je me sens la tête légère après très peu, je sais que je dois partir au plus vite car je suis en danger. » Je roule les yeux et regarde le plafond, repoussant une mêche rebelle derrière mon oreille comme si je faisais la mention d'un fait anodin et non pas en train de discuter du fait que j'ai conscience que les jeunes femmes, belles comme moi surtout, peuvent tomber dans la mire de gens de mauvais goût. « Et je t'avoue que je bois peu, c'est surtout parce que je connais peu de gens sur les routes qui n'ont pas au moins un peu d'alcool pour se réchauffer au coin du feu, un truc de mamifère sans doutes. »

Je souris et lui tire la langue, joueuse alors que je réalise combien le temps a changé la relation que j'ai avec mon père. Il y a 30 ans, j'aurais bien été en peine de tenter de parler d'hommes, de sexualité et d'alcool, surtout après que mon pauvre père m'avait trouvée encore jeune en train de vider une de ses armoires de vin car je l'avais vu boire et j'étais curieuse mais, en lieu de demander et me faire refuser encore une fois en me faisant dire « quand tu sera plus vieille », j'avais eue le lot de boire trois bouteilles avant qu'un des cadavres de verre ne tombe au sol et éclate dans une étoile scintillante mais amenant le demi-elfe à venir me gronder une ennième fois. Fou comment les choses changent et, plus par automatisme que par envie, je prend une nouvelle rasade de ma flasque, laisse l'alcool maculer ma gorge avec délice avant de la ranger. « Et oui, tu n'as pas été dans les détails mais je t'en remercie maintenant d'avoir au moins offert un peu de franchise. Ce n'a été plaisant ni pour toi ni pour moi. » En effet, cette discussion avait été frappée par mon dégout le plus pur de considérer qu'un homme puisse vouloir intégrer ce qu'il cache dans son pantalon et qui pend dans mon corps. Bon, je vais avouer que cela avait ouvert une autre porte et que l'expérience avec le fils du boucher n'avait en rien été plaisante et que j'avais passée à tabac le jeune garçon avant de fuir à la maison pour disparaître dans ma chambre et oublier la douleur sourde. Hashmàl n'a su que quelques jours plus tard, quand le boucher a simplement mentionné que la quantité augmentée de viande était pour compenser ce que son idiot de fils m'avait fait et que j'avais bien fait de ne pas laisser l'affront passer. Encore à ce jour, il doit avoir la jambe qui est dans un angle étrange et la discussion qui s'en était ensuivie avait été étrange... Je n'avais jamais vu mon père aussi furieux mais calme, je ne comprennais pas encore qu'il était furieux que j'aie été blessée une fois de plus dans ma vie.

Mais nous revenons ensuite à mon commentaire et je ne peux que cacher le bas de mon visage pour taire un gloussement, me retenant à grande peine de demander ce que mon père en savait mais la réalisation me frappe et soudain je sens mes yeux s'écarter de surprise alors que je considère le vieil homme. « Tu as... des hommes? » Je ne peux pas dire le mot puisque cela soulèverait des images que mon esprit désire fuir à tout prix. Pas que l'homosexualité me dérange mais j'ai eue le « loisir » de voir deux hommes s'amuser un avec l'autre et je vois bien peu mon père plier l'échine et écarter les fesses dans l'attente de..

NOPE

NUUPE.

Je secoue la tête et suis heureuse qu'il change le sujet avant de sourire. Un jour, sans doutes que j'aurai des enfants mais ce ne sera pas de sitôt. Il faut dire que, vu mon absence parentale, je ne saurais même pas par quoi commencer de prendre soin de petits dragons, si ceux-ci sont seulement des dragons si leur père est un humain. C'est étrange mais cette notion me fait un brin de mal, car si je veux un jour avoir des enfants, je devrais trouver l'homme qui me plait mais je sais que les humains vont plier l'échine aussitôt que le voile de la réalité tombera et qu'ils verront que la bête avec qui ils argumentent de l'utilisation de la quatrième fourchette de la gauche partant de l'extérieur est en fait un dragon. Ils vont plier l'échine et alors je serai non plus avec un homme mais un fardeau qui pliera l'échine encore et encore ou fuira et fera venir un nouvel homme avec une de leurs lames argentées.

Par automatisme, je serre doucement les doigts de ma main, les deux derniers engourdis ce jour, je suis ravie que ce ne soit pas une journée morte et mon père dis ce discours si encourageant qu'une femme n'a pas besoin d'un homme pour se définir et ensuite prend place pour me demander une question qui me fait le considérer un instant avec confusion. La blessure... Je baisse les yeux sur la cicatrice qui marque mon épaule cruellement, glissée entre les os et ayant ripée contre les cotes, évitant de peu de m'éclater la clavicule et qui, de prime, est aussi visible de mon dos. Une grimace alors que je pose la main sur la blessure et fais un geste bien calme, comme si je rabattais un tissu sur ma peau alors que des écailles rouges, or et blanches couvrent mon épaule, dérobant la marque de guerre à la vue du vieux demi-elfe. « Quoi, tu ne peux pas deviner? Tu dois avoir perdu de la mémoire avec ton vieil âge, c'est la blessure qui a fait que j'ai eu à venir vers toi en premier lieu. La lame argentée et bleue d'un humain en armure qui avait décidé que j'étais une « menace pour l'humanité » et un « monstre », tu sais... le discours habituel. »

Je tente de prendre un ton moqueur et réduire par la dérision l'effet de camouflet d'être ainsi vue parce que je ne suis pas humaine. Mais ce n'est pas plus mal, dans le fond... Je ne serais pas heureuse comme femme humaine. La vie courte, contrainte par les hommes à faire leurs sombres besognes et envies... J'ai eue le malheur de voir de ces dernières suivre des caravanes pour satisfaire les hommes une fois le bivouac monté pour quelques pièces. Je me perds en pensée mais reviens à mes sens et tente de sourire au vieux demi-elfe.

« C'est une vieille blessure et tes soins font que la majorité du temps je n'ai pas le moindre souci. J'en ai d'autres aussi, depuis le temps mais je guéris très bien et vite, il n'y a que celle-ci qui est gênante parfois. »

Je regarde alors vers les fourneaux et plisse un peu le nez, puis regarde l'homme, à la recherche d'un changement de sujet glorieux pour le moment.

« Mage, tu ne feras pas brûler mon repas, n'est-ce pas? Car si tu le fais, tu auras à m'avoir sur tes genoux et devras me gratter jusqu'à ce que je dorme. »

Une glorieuse tentative feinte de paraître intimidante, Hash sait que je ne serais ni humaine ni dragonne si je décide de mettre cette menace à exécution, bien que je suis curieuse de voir comment les animaux de ce dernier prendraient une telle transformation.
Renarde Pâarvhus
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Sam 22 Juin - 14:59




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☾☾ L’alcool était un élixir délicieux, amer, et parfois tendre, comme un amant ou une amante que l’on retrouvait après plusieurs jours, auquel on s’attachait avec un peu d’aisance, sans trop de problèmes et sans trop de longueur. Tu avais toujours aimé l’alcool, et ce, depuis le jour où tu avais commencé à en boire, en cachette des yeux des professeurs de ton école, puis par la suite… En étant un fervent acheteur et consommateur de ce qui était, à tes yeux, autant un élixir de vie comme de mort. Tu savais que parfois, ta consommation était un poil trop excessive si bien que l’on se questionnait si tu n’étais pas tout simplement devenu alcoolique, mais tu avais une tolérance haute, et il était difficile de t’avoir ivre avec simplement deux ou trois verres désormais. Tu avais commencé à véritablement boire au départ de Renarde, pour noyer la forme de solitude qui pesait sur ton esprit comme un fardeau trop longtemps oublié. Car c’est ce que tu avais fait : avec Renarde à tes côtés, tu avais oublié que tu étais quelqu’un de seul et qui avait aimé vivre seul. Tu avais appris à aimer avoir des responsabilités envers quelqu’un qui n’était pas ta propre personne ou quelqu’un de ta famille de sang. Elle était devenue ta famille et une présence réconfortante malgré toutes les bêtises qu’elle pouvait enchaîner en une seule journée – chose à laquelle tu avais même établi un compteur, à force – et malgré tout l’investissement que tu mettais pour elle rien que dans la nourriture. Elle était ta fille, de loin de sang, et ça, personne ne pourra te le retirer, pas après tout l’attachement que tu lui avais offert. Il en demeurait qu’il y a de ça des années, tu buvais déjà, mais rien de plus qu’un verre ou deux par jours – et encore. Tu lui refusais l’alcool car tu la jugeais trop jeune – par des critères humanoïdes bien évidemment, puisque tu n’avais que ça – et ça ne l’empêchait pas de parfois dévaliser tes réserves. Cependant, aujourd’hui… Les choses avaient changées, tu pouvais difficilement contredire cette idée quand tu porterais bientôt l’étiquette de l’alcoolique et qu’elle était là, avec sa flasque d’un whisky que tu jugeais peut-être un poil trop amer à ton goût. Ce n’était vraiment pas ton type d’alcool, même si tu n’étais pas homme à refuser de l’alcool, bien évidemment, mais tu avais des goûts et tu essayais de t’y tenir, mais soit, parfois… Allons. Cependant, tu ne pouvais empêcher un petit rire aux mots de la jeune femme, voilà qu’elle avait peut-être récupéré un trait de chez toi : elle n’était pas une à refuser à boire, bien évidemment. Après t’avoir probablement vu, pendant des années, accepter les verres comme s’il s’agissait de l’eau, elle avait probablement dû prendre le pli et apprécier la chose en dépit du bon sens. Mais soit, tu n’étais pas homme à avoir du bon sens, alors. « C’est mieux. L’alcool est peut-être agréable, mais il demeure dangereux, surtout quand la tolérance s’allège et qu’il devient difficile de voir les choses avec lucidité. Le mieux est encore de boire quand on est sûr d’être en sécurité. » C’était une certitude, à tes yeux, bien que de nombreuses situations pouvaient très bien t’hurler que tu n’étais même pas capable de suivre tes propres conseils. Ma foi, tu n’étais pas homme de bon sens, ni même de logique ou de raison, alors soit. Ce n’était pas comme si tu allais changer du jour au lendemain sur ce plan de ta personnalité. Tu étais peut-être un poil trop âgé pour que l’on te change du jour au lendemain. La raison n’était pas quelque chose qui te poussait à bien des actes mais plus à des réflexions qui, au final, finissaient par t’ennuyer au bout du compte. Alors, parfois, il était plus simple de laisser la logique et la raison au placard pour ne te concentrer que sur le reste qui, à tes yeux, paraissait bien plus intéressant. Mais là, encore, ce n’était que ta propre perception de la chose. « Très clairement quelque chose venu des mammifères, des humains ou des nains, je dirais. Les elfes n’ont pas ce même attrait pour les routes et l’alcool, me semble-t-il. » Enfin, tu étais peut-être le contre-exemple même de ce que tu disais mais… Tu n’étais pas elfe à cent pour cent, non. Tu étais à moitié. Quelque chose que tu avais portée avec fardeau pendant de longues années, ne correspondant à aucune case, hybride.

En revenait à la discussion des « déboires » - ou non – sexuels de ta jeune fille. Tu ne voulais pas savoir, pour être parfaitement honnête, ce qu’elle faisait ou non derrière les portes closes. Cela ne te regardait pas et tu n’avais pas besoin de le savoir pour t’imaginer que, maintenant, elle avait tout le loisir de faire ce qu’elle voulait. Cela te suffisait de savoir qu’elle était prudente et que les quelques notions inculquées dans sa jeunesse lui était probablement utiles maintenant, afin qu’elle ne se retrouve pas aux prises de quelque chose de gênant ou d’énervant. C’était ton but premier quand tu avais initié la fameuse discussion : qu’elle ne se retrouve pas sans armes dans un combat où le consentement était parfois jeté aux oubliettes au profit d’un désir bien trop prenant. Tu voulais qu’elle sache de quoi il était question, pour sa forme humanoïde puisque tu n’étais pas dragon et tu ne connaissais rien de cet aspect physiologique de la chose – et oui, tu ne souhaitais pas non plus le savoir. Après tout, la dite discussion avait été suffisamment gênante, autant pour elle que pour toi, tu n’avais pas besoin maintenant de savoir ce qu’elle faisait tout comme elle n’avait pas besoin de savoir non plus ce que tu faisais de tes soirées, avec de la compagnie. « C’était le minimum que je pouvais faire, ma puce. C’était… mon travail, j’imagine ? En tant que figure parentale, de t’inculquer un minimum à ce sujet, même si la gêne était beaucoup trop présente. » Tu t’esclaffas à sa suite, étouffant à peine un petit rire en imaginant à nouveau la scène, bien trop gênante pour quelqu’un qui était pourtant particulièrement débridé sur le sujet. Après tout, tu n’avais que peu de limites quand il était question de sexe, mais en parler… C’était tout une autre affaire, surtout avec une demoiselle qui ne souhaitait qu’apprendre et qui était innocente en tout point lorsqu’il était question de ce genre d’affaires. Et encore, tu n’étais pas allé dans les détails, quand, au final, avec l’affaire du fils du boucher, tu aurais peut-être dû, juste histoire que ce problème ne survienne pas. Un problème qui t’avait particulièrement énervé par ailleurs, ta colère froide s’étant sentie sur le concerné, bien que tu étais « ami » avec son père. Une drôle d’histoire, oui, mais pas le genre à conter à table, autour de bons amis. Non, une histoire dont tu te remémorais parfois, juste pour être certain que jamais tu n’oublies ces petits aspects qui faisaient d’un quotidien banal un quotidien extraordinaire. Tu ne peux cependant pas cacher le sourire amusé qui ourle tes lèvres en voyant la mine surprise de ta progéniture quand tu dévoiles, à demi-mots, que oui, tu t’amuses autant des femmes que des hommes. Comme tu le dis toujours, tu n’as guère de limites à ce domaine et tu éprouves autant de plaisir en compagnie d’un homme que d’une femme, alors pourquoi te priver de tels plaisirs quand, dans les deux cas, tu es satisfait ? Oh, bien sûr, il arrive qu’il y ait des échecs, mais ça arrive dans les deux genres. Toujours. Il n’y en a pas un plus mauvais que l’autre, et tu n’as absolument aucune préférence dans ce domaine là. Oh que non. Alors, tu lui accordes un regard amusé, tes lèvres légèrement ourlées par un sourire alors que tu trempes tes lèvres dans ton verre de vin. « Oui, Renarde. Je plie l’échine avec les hommes, également. » Tu aurais très bien pu te contenter d’un ‘oui’, mais tu avais envie de la piquer un peu plus, en vengeance pour les quelques mots concernant sa possible grossesse. C’était de bonne guerre. Oh, tu ne voulais pas qu’elle t’imagine non plus nu, le dos courbé et la tête dans l’oreiller à étouffer des gémissements pendant qu’il se passait bien de plus chose dans ton dos justement, mais… Oui, tu avais envie de piquer un petit peu cette dose d’innocence qu’elle gardait. C’était de bonne guerre, vraiment. Si tu avais voulu la choquer, véritablement, tu serais rentré dans les détails, mais ce n’était nullement le but. Naaaan. Du tout. Vraiment. Tu t’en passerais que de la choquer.

Toutefois, tu quittais ce pan de la discussion pour t’intéresser à cette cicatrice que tu avais le sentiment de connaître autant qu’elle t’était singulière. Cependant… Tu connaissais Renarde, mais aujourd’hui, tu la redécouvrais, sous un nouveau jour et forcément, c’était différent. Tu l’avais connu sans tes yeux, tu l’as découverte ainsi et maintenant, tu devais faire avec tes yeux et cela impliquait forcément des choses que tu n’avais pas pris en compte auparavant. Il y avait une différence entre sentir et savoir quelque chose par le toucher et savoir quelque chose par la vision, et c’était le cas de cette cicatrice. Tu étais persuadé de la connaître mais pourtant, tu n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Ainsi, quand elle te pointa de quoi il s’agissait, tu étais forcément surpris de ta propre incohérence et de ta propre stupidité. Ce n’était même pas ta mémoire qui te jouait des tours, juste.. Un problème de perception. Tu avais perçus la cicatrice autrement par le passé et maintenant que tu l’avais sous les yeux, c’était bien différent, plus grand que ce que tu avais imaginé, plus effrayante aussi d’une certaine manière et tu ne pouvais empêcher tes yeux de regarder la dite cicatrice, quand bien même elle était désormais couverte d’écailles. Tu pouvais comprendre, tu n’aimais pas que l’on regarde tes propres cicatrices, ou du moins, celle qui ornait ton cou depuis bien des années. « Je m’en souviens, ma puce, crois-moi, je m’en souviens. » Tu pris une nouvelle gorgée de ton vin, en profitant pour prendre une petite inspiration, faisant doucement taper le bout de tes doigts contre la table. « Mais je l’ai connue au touché, rappelle-toi. Il y a une différence entre connaître quelque chose d’une façon et de la reconnaître d’une autre façon. Et c’est ce qu’il m’arrive avec ta cicatrice. Je ne l’avais jamais vue, juste.. sentie, quand je l’ai nettoyée. » Tu soupires doucement, sachant très bien que tu avais déjà eu du mal à bien la mémoriser auparavant. Elle était grande, rugueuse, et mortelle, mais tu n’avais pas eu le loisir de pouvoir la localiser en précision, d’où ta petite interrogation quand à celle que tu voyais désormais, malgré les écailles. « Ravi que mes soins te sont toujours autant utiles aujourd’hui. » Après tout, tu n’étais pas mage guérisseur, tu ne pouvais que faire de ton mieux au vu de certaines circonstances et sa plaie… Sa plaie, ça avait été quelque chose à essayer de soigner. Loin d’être aussi simple qu’il n’en paraissait. Cela t’avait donné du fil à retordre, bien évidemment, mais tu avais fais de ton mieux, tu lui avais toujours donné des consignes pour plus tard, si jamais ça lui faisait mal. Mais.. Tu demeurais un mage des souvenirs et des rêves, pas de la magie du soin. Toutefois, la jeune femme avait raison, à trop laisser la discussion s’effiler, tu oubliais presque le repas. Ainsi, tu te levais, après avoir pris une dernière gorgée de vin, prenant les deux assiettes pour les remplir copieusement avant de les déposer sur la table, te réinstallant. « Jamais je ne ferais brûler ton repas, voyons. Aller, mange ! » Tu soufflais alors que tu reprenais un peu de vin avant de t’atteler à goûter à ce que tu avais pu préparer.

Renarde Pâarvhus & Hashmàl Pâarvhus

CODAGE PAR AMATIS


Hashmàl Pâarvhus
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Renarde Pâarvhus
What is truth if not an illusion?
Renarde Pâarvhus
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What is truth if not an illusion?
Dim 23 Juin - 13:47
J'hoche la tête devant la sagesse de mon père qui semble ne pas avoir compris la mésaventure avec le jeune homme qui m'avait offert avec galanterie de boire avec lui une nuit durant, impressionné par les mouvements que je pouvais faire, la puissance qu'il avait senti dans mes mouvements, la retenue de ceux-ci. Une des premières fois que je me suis fait percer à jour mais aussi la seule fois que j'avais véritablement eue une crainte après avoir bue un verre et sentie mon corps entier s'engourdir. Fait amusant : Droguer une dragonne qui s'est polymorphée pour être humaine n'est PAS une bonne idée et quand il m'avait menée à la chambre, j'avais assommé l'homme avec le lit dans lequel il avait souhaité m'allonger pour faire ce que je sais maintenant trop bien être « soulager ses pulsions ». Père est innocent de la réalité d'une dragonne, certes, mais je commence à me questionner s'il est aussi inconscient de la réalité d'une femme sur les routes. Boire lorsque je suis en sécurité? Je regarde mon sac et me dis que l'alcool rongerait la flasque de poche avant que je me sente véritablement en sécurité pour boire avec qui que ce soit. Alors que je considère cette réalité, il me confirme que cette tendance de procréer tel des lapins est dût à la réalité des mammifères en excluant les elfes. « Sans doutes parce qu'eux ont le temps de penser au calme et ne pas se jeter sur tout ce qui bouge ou pas... » Je murmure ces mots mais je ne doute pas que père entend ma petite réflexion faite pour moi-même. Est-ce qu'un jour je voudrais arrêter de me promener? Je regarde la richesse de la demeure de mon père et me demande si un jour je souhaiterais m'établir comme il l'a fait, m'enterrer dans un trou et attendre ma dernière heure. La pensée d'être ainsi captive d'une prison de marbre me fait secouer doucement la tête, mes cheveux caressant ma nuque alors que je souris à mon père.

Ce même sourire qui s'estompe un peu lorsqu'il m'envoie clairement l'image mentale en plein visage et que je ne peux pas fuir l'idée que l'homme se soit penché ainsi. J'aimerais dire que j'ai effectivement un brin de nausée et une grimace propre aux adolescentes humaines quand on leur fait avaler un truc infecte. « J'aurais pu me passer de penser à cela, pépé... surtout à ton âge. » Je le laisse alors me réconforter que sa mémoire n'est pas si défaillante et je soupire, grattant doucement mes écailles avant de les faire disparaître, laissant la cicatrice de nouveau en pleine vue. Malgré que ce fait deux décennies que celle-ci a été fait, je la sens encore me brûler cruellement et certains médecins qui m'ont vu ont dit que c'était encore une blessure fraiche, qu'ils étaient surpris de ne pas la voir s'infecter. C'était la marque de la fin de mon innocence animale et je relève les yeux vers mon père. « Je ne sais toujour pas si c'était un sorceleur ou un tueur de dragon qui a sorti cette lame... je suppose que je pourrais chercher lequel a eu la coque d'entrejambe chauffée quand j'étais petite. » Je n'avais jamais véritablement élaborée sur le sujet de la blessure auprès de mon père si ce n'est qu'un méchant humain m'avait attaquée.

« Je ne cherchais pas à faire mal à qui que ce soit, je mangeais, certes, mais je ne savais que faire d'autre. Les humains aussi auraient volés mais je suppose que puisque je suis un monstre à leurs yeux et que je le serai toujours, la justice veut ma mort. Il avait une armure d'acier et quand il m'a frappée la patte avant, je suis tombée. La douleur... » Je serre instinctivement la main. « … Quand sa lame frappée de runes m'a tranchée les écailles comme du papier n'a jamais été égalée. J'ai depuis mon départ eue à marcher sans souliers sur des routes de cailloux semés, j'ai eu un malheureux qui a eu la joie de me fouetter, un homme a tenté de me poignarder mais rien n'égalera la douleur que j'ai sentie. Je suis tombée et il a levé l'épée, parlé dans une langue ancienne mais je sais ce qu'il disait. Que la justice allait être rendue. » Je prends une inspiration. Le souvenir est brutal et je n'ai jamais réussie à l'occulter. « Alors j'ai crachée le feu entre ses jambes. J'étais de la taille d'un petit cheval et j'ai fait rougir la coque de son armure avant de fuir. Je ne pouvais pas encore voler convenablement, simplement planer et j'ai donc fuit. J'ai trouvée qu'un animal roux serait adéquat et pour la première fois, j'ai voulue être autre chose qu'une dragonne et... c'est ce qui s'est passée. Je suis devenue une petite boule de poil rousse qu'un mage a sauvé. »

Je souris, je ne pleure pas mais je n'en suis pas loin.

« Tu n'es pas humain, c'est sans doutes la raison pourquoi je t'ai laissé me toucher, les premiers temps, en ne mordant que lorsque tu me soignais avec soin. Mais tu n'as pas frappée, tu n'as pas perdue patience. Tu m'as soignée, tu m'as nourrie, protégée... Et j'ai voulu être autre chose qu'une bête. Ce n'a pas été facile de devenir une humaine. Je me souviens surtout la panique quand tu m'as entendue, petite fille nue courant dans ta maison. Je t'ai rendue chèvre le temps d'apprendre à parler la langue. »

Que de souvenirs. Je touche ma cicatrice du bout des doigts.

« Sans toi, je serais sans doutes morte, ma tête exposée dans le manoir d'un riche marchand qui a perdu un mouton de trop. »

Je le regarde revenir, mon appétit est bien cruellement entamé par la simple cruauté des humains, des êtres que l'on dit pensant mais je ne vais pas faire l'offense de sauter le repas, surtout préparé par mon père. Je mange, malgré mon estomac tordu cruellement et je vais laisser un peu de temps passer en silence le temps de déguster ce nouveau chef d'oeuvre de mon père adoptif.
Renarde Pâarvhus
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