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Elijah Nyx Caedreach
the crow : right hand of secret lust
Elijah Nyx Caedreach
Race Race : Vampire Supérieur
Habite à Habite à : Novigrad.
Couronnes Couronnes : 37584
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the crow : right hand of secret lust
Ven 10 Mai - 19:41
Shoot and Ride !
Every sacrament meeting ought to be a spiritual feast.

rp commun
Elijah Nyx Caedreach + Malkha Ciniereth
+ caméo de Faelan d'An Skellig



Le hasard était quelque chose qui tenait compte des fables, des récits imaginés de mondes et de poésie tremblante sous le feu d’une bougie amère. Que l’on y croit ou non, le hasard était un facteur constant dans ce monde, se jouant des uns et des autres avec une facilité somme toute déconcertante quand on essayait d’en comprendre les stratagèmes et les rouages qui pouvaient perpétrer cette facilité. Certains croyaient en la destinée, d’autres au hasard. Si tu avais cru aux facéties de la destinée pendant quelques décennies, ton regard était plus porté vers ce que l’on appelait les coïncidences, le hasard de celles-ci et leurs apparitions parfois éphémères et fortuites. Le hasard aidait à comprendre les aléas de ce monde et tout ce que cela impliquait, en bonne et due forme. On pouvait se convaincre que le hasard aidait les rencontres et amenait les âmes à se rencontrer comme si cela était une simple coïncidence ou si cela fut prédestiné par un quelconque coup du sort. Les croyances des uns comme des autres dérivaient d’un sujet à l’autre, s’agrémentaient et s’effilaient parfois à mesure que l’esprit était touché par la grâce acerbe de l’alcool et son contentement monstrueux. Le hasard aidait à bien des choses, déliaient les esprits trop marqués par la possibilité qu’une destinée ait joué dans le sort d’un tel, mais surtout.. Le hasard était quelque chose que tu croyais, profondément, d’une certaine manière. Le hasard t’avait amené à connaître quelqu’un qui, aujourd’hui, t’était essentiel, qui te réparait et te guérissait de bien des maux sans peut-être même le savoir. Parler d’illusion amenait fatalement à parler des relations humaines et de ce qui les nourrissait, d’une certaine manière : les apparences et les masques que, tout un chacun, portaient dans le but de se préserver, de se protéger de ce qui pouvait être dangereux, de ce qui pouvait être nocif. Toi-même était porteur d’un masque, quand bien même il t’arrivait de dénigrer ceux qui ne savaient pas s’en défaire. Tu préférais que l’on te voit comme un être froid et inaccessible plutôt que d’accepter que l’on voit qu’au fond, tu étais une créature profondément sensible qui ne demandait qu’à ce que l’on te tende la main sans jugements ni à priori négatifs concernant ta nature, concernant ce que tu étais. Cependant, maintenant que Malkha abordait le sujet de l’amour, tu la regardais avec intérêt, écoutant et t’abreuvant de ses mots avec circonspection tandis qu’elle ne tarissait pas à ce sujet. Tu ressentais une certaine amertume dans ses mots tandis que son visage ne laissait transparaître rien de tout ça, ce qui était, bien évidemment, quelque chose qui te rendait particulièrement perplexe. Tu étais pourtant habituer à ces gens qui ne démontraient rien, qui gardaient la face en toute circonstance, mais quand bien même… Tu ne pouvais t’empêcher d’être toujours aussi perplexe face à ce comportement qui n’était pourtant pas étranger, ni à la jeune femme ni aux créatures que tu côtoyais et qui s’abreuvait de discours comme s’il s’agissait d’eau. Tu ne pouvais t’empêcher un sourire lorsqu’elle parla de « nos congénères » alors qu’elle ne pouvait pas être plus loin de la vérité. Après tout, tu n’étais pas humain, tu ne faisais partie de ce monde que depuis deux siècles, et tu observais le monde humain avec une certaine curiosité mais surtout, un œil extérieur qui t’amenait à t’interroger plus précisément sur les tenants et aboutissants des comportements humains. Tu étais un observateur, parfois un acteur, mais tu étais avant tout une créature amenée ici en tant qu’invité, observant les autres, apprenant de leurs us et coutumes pour ne pas paraître totalement étranger et pour pouvoir te fondre dans un moule qui n’était pourtant pas le tiens. C’était amusant, cependant, de voir que ton masque, ton camouflage fonctionnait avec autant de merveille, même quand il  t’arrivait de le laisser s’évaporer un peu, quand tu ne faisais pas plus attention que ça. Tu inspiras doucement, gardant tes yeux aux couleurs dissonantes en sa direction avant de les tourner en direction de l’arène où le chien avait disparu, ton cœur murmurant doucement qu’il s’agissait bien là de ta moitié quand ta raison gardait précieusement les quelques doutes que tu pouvais avoir à ce sujet. « Eh bien… L’amour est quelque chose de compliqué. » Tu commenças, prenant une nouvelle inspiration car tu allais devoir faire comprendre ton point de vue sans griller le fait que tu n’étais pas de ce monde, que tu n’habitais pas ici originellement et que malgré tous tes stratagèmes, tu demeurais un étranger à bien des coutumes et des pensées qui vivaient avec eux. Tu avais une conception différente de la chose, qui était ancrée dans ce que l’on t’avait appris par le passé et, malgré tout, ta propre expérience professionnelle. « Et détrompe-toi, je ne te prends pas pour une magicienne aigrie et malheureuse qui ne sait pas de quoi elle parle. » Un léger rire s’échappait de tes lèvres alors que tes yeux se posaient maladroitement sur elle, ton sourire demeurant léger et doux, aux antipodes de l’image que tu pouvais offrir à certains. Un gage d’honnêteté que tu offrais à la magicienne et un pas pour que ton masque s’effiloche à nouveau sous tes doigts. b2>« Ma conception est quelque peu différente de la tienne, même si je te rejoins quand il est question de l’amour chevaleresque qui, à mon sens, est un mensonge éhonté. Autant pour les jeunes femmes que pour les jeunes hommes qui s’adonnent à croire que tout ceci est réel et qu’occire un monstre les aidera à atteindre le sentiment précieux qui peut animer certains. » Et c’était vrai. C’était chose courante dans le sud et tu l’avais remarqué à mesure de tes pérégrinations. On faisait croire aux hommes comme aux femmes d’un noble combat suffisait pour s’octroyer les sentiments d’un autre quand c’était pourtant bien plus compliqué que cela ou parfois… bien plus simple dans une certaine mesure. « Et même si l’amour chevaleresque est à mon sens un triste mensonge que l’on raconte aux enfants pour les convaincre de s’enrôler dans la chevalerie avec comme présent celui de tomber amoureux. Cependant, j’ai grandis avec la notion que les sentiments et les émotions sont des choses précieuses, très puissantes et qu’en ce sens, se battre pour elles ne semblent pas si dérisoire, au contraire. C’est même quelque chose de plus beau qu’il n’en paraît, quelque chose qui a bien plus de valeur que l’on pourrait y croire. » Tu pris quelques secondes pour te taire et réorganiser la totalité de tes propres pensées qui semblaient s’emmêler comme si un chaton venait à jouer avec une pelote de laine. « Il y a quelque mois, j’aurais été tenté de croire à tes paroles et d’être en parfaite harmonie avec celles-ci. Mes pérégrinations m’ont amenés auprès de nombreuses personnalités sans pour autant que les émotions et les sentiments soient là, un bien comme un mal, un plaisir comme un autre et rien de plus. D’une certaine manière, je suis d’accord. L’amour, pour certains, ne dure qu’un battement de cil, n’est qu’une émotion passagère à laquelle on accorde peu de valeur et peu de temps parce que l’on se convainc que cela ne va pas durer, que c’est peut-être juste une triste trahison du hasard ou de la destinée, mais… ça peut être tellement plus et quand on prend le temps de l’entretenir, c’est tellement plus que cela. » Tu pris à nouveau quelques secondes, relevant tes yeux vers les chevaliers qui avaient décidés, alors, de se calmer un peu et de prendre de nouveau leurs cartes pour jouer. « Trouver l’amour est due au hasard, et c’est pour ça qu’il est si difficile à obtenir, et ça, je te l’accorde bien volontiers. Il peut être dû à la destinée, si tenté que l’on est d’y croire, ce qui n’est pas mon cas. Si le hasard joue cependant bien les choses, il peut arriver qu’il soit présent et c’est une toute nouvelle dimension qui s’ouvre. L’amour ou l’affection, qu’importe le mot que l’on lui offre, c’est trouver une personnalité qui nous correspond, qui nous donne ce sentiment que la maison, c’est cette personne. C’est trouver quelqu’un qui nous complète sans pour autant que l’on sache que l’on était que moitié auparavant, c’est se guérir mutuellement quand blessure il y a, c’est être si proche que la disparition de l’autre, même pour peu de temps, devient une corvée et une douleur sans précédent. C’est être prêt à réduire en cendre une ville pour protéger celui ou celle que l’on aime, c’est être égoïste au-delà de toute bonne mesure. Mais c’est également vivre, se sentir vivant et ne plus vivre que pour soit, mais pour quelqu’un d’autre. C’est tellement plus, à mon sens, que le crédit qu’on lui apporte, mais peut-être que je divague et que mon propre jugement est faussé, je n’en sais rien. Je n’ai jamais prétendu avoir la science absolue, bien au contraire, mais… L’amour et les émotions sont des choses qu’il nous convient de préserver et de cultiver, comme un jardin. Il faut en prendre soin, il faut s’en occuper et ne pas prendre la chose comme acquise. » C’était peut-être idiot comme façon de penser, mais tu décrivais simplement la façon que tu avais d’être avec ton compagnon, comment il te complétait avec une aisance déroutante, comment il était devenu ton monde et comment tu le faisais passer avant ta personne maintenant, et à quel point tu pouvais devenir égoïste quand il était concerné, comment le reste du monde disparaissait quand tu étais en sa présence et uniquement sa présence. C’était les paroles d’un amoureux transi et tu te savais peu objectif et tu te rendais compte que c’était bien de l’amour que tu éprouvais pour ton compagnon et non pas une simple affection qui aurait pu être somme toute passagère quand bien même tu savais que ce n’était pas le cas. Enfin, tu te confondais d’un léger rire nerveux alors que tu reposais tes yeux sur elle, détendant quelque peu tes muscles en détendant tes bras. « Ah, je crois avoir un peu dérivé du sujet, n’est-ce pas ? Je suis navré. » A nouveau, un léger rire s’échappa de tes lèvres alors que tu t’apprêtais à te confondre dans des excuses subtiles et probablement inutiles, mais tu avais été piqué par le sujet et si il y a quelques mois, tu ne te serais pas du tout senti concerné par le sujet, tu l’étais désormais. C’était d’ailleurs amusant comment, en quelques mois, ta vie avait été changée par la simple apparition de ce changelin aux oreilles pointues et au sourire qui arrivait à te faire n’importe quoi.


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Elijah Nyx Caedreach
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Malkha Ciniereth
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Malkha Ciniereth
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Ven 10 Mai - 21:43

Libre

Malkha avait pris un juste retour de bâton. Elle qui se moquait tant du monde, en faisant mine d’être tout à fait neutre sur un sujet comme celui-ci, s’était elle-même poignardé en plein cœur. Elle sentit quelque chose vibrer dans sa poche. Elle savait que le bijou réagissait ainsi du fait de l’utilisation plus puissante de son pouvoir : elle avait besoin de bien plus d’énergie pour garder un contrôle sur ses émotions. Et le médaillon ressentait son pouvoir et tremblait, pour signaler un danger : c’était ce pourquoi il avait été forgé.

La sorcière releva les yeux vers le troupeau d’arbalétriers, sans grand espoir de fuir ses pensées. Il la fixait. Debout, face à elle, sur le sol terreux. Dos aux arbalétriers, il levait les yeux vers elle. Elle resta bêtement immobile, en fixant l’illusion qu’elle seule voyait. Elle avala difficilement sa salive, la gorge nouée. Mais elle parvint tout de même à stabiliser sa voix. Et rien dans son ton ne trahit son état.

« Je n’ai pas dit que gagner un combat pour trouver l’amour était une chose stupide, mais plutôt… Que le combat n’était pas une solution automatique pour l’obtenir. Et c’est ce que croient nombre de chevaliers, malheureusement. Et comme tu l’as dit, l’amour est fruit de bien des choses… Et parfois du hasard. C’est généralement de ce dernier que naissent les plus belles histoires d’ailleurs. »

Rien qu’un instant, elle revit sa silhouette mourante sur le pas de sa porte. Elle battit des cils pour chasser cette image de sa tête, et y parvint. Mais l’illusion lui faisait toujours face. Pire encore : elle lui souriait. Chaleureusement, chaudement, sincèrement. Amoureusement même.

Malkha prit une grande inspiration, sans laisser sa voix la trahir encore une fois. Mais elle avait toujours le regard fixe.

« L’amour est une belle chose lorsqu’il fleurit, et qu’il est entretenu. Parce que malgré les croyances, tout amour nécessite des efforts, des concessions, des sacrifices. Plus ou moins grands certes. Et il faut trouver le bon équilibre. Si l’un fait trop d’efforts, si l’autre en demande trop, si l’un ne fait absolument rien... »

Tout s’écroule.

S’il te plaît, va t-en.

Malkha sentait le médaillon s’affoler dans sa poche, et elle savait que plus elle y faisait attention, plus elle utilisait son pouvoir, et plus elle le faisait, plus il vibrait. Le cercle vicieux.

Va me minne. Va faill.

Ses poings se serrèrent imperceptiblement lorsque l’illusion bougea enfin. Il lui sourit encore davantage, d’un sourire bienveillant, et tourna le dos. C’est le moment que choisit Malkha pour reposer son regard sur Elijah.

« Je suis heureuse si tu as trouvé une telle chose Elijah. Prends-en soin. Tu dois connaître ce célèbre dicton, si bête et pourtant si vrai... » Elle marqua un court temps de pause et afficha ainsi un petit sourire légèrement triste. « Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu. »

Elle esquissa un plus grand sourire encore, d’autant plus attristé, en reposant son regard sur l’endroit où l’illusion ne se trouvait plus.

« Mais il y a bien pire encore : ne pas avoir droit aux adieux. Souviens t-en Elijah. C'est une leçon que les plus chanceux apprennent des autres, et que les plus malheureux vivent pour la découvrir. »



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Malkha Ciniereth
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Sam 11 Mai - 1:05
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Tu sentais bien que quelque chose, dans la personnalité de Malkha, l’amenait à avoir de telles pensées concernant l’amour et tout ce qu’il s’en liait mais tu n’avais guère le droit de t’en soucier pour l’heure. Ce n’était pas vraiment ta place de lui demander, tu savais bien qu’il y avait des fantômes qui s’attachaient à des sentiments, à des émotions et d’autres petites choses qui rendaient la finalité plus difficile à comprendre aujourd’hui, plus difficile à outrepasser par rapport à d’autres choses. Tu étais bien placé pour le savoir. Si l’amour, dans son sens le plus large, n’était pas quelque chose pour lequel tu avais du mal à te laisser aller, surtout maintenant que ton compagnon faisait partie de ta vie avec une folle importance, tu pouvais comprendre pour d’autres sentiments, notamment pour l’amour familial. Si, sans conteste, tu pouvais attester que l’arrivée de Nyleen dans ta vie, à nouveau, avait aidé à retisser ce genre de liens pourtant considérés comme inflexibles, il n’en demeurait que tu étais profondément marqué par cet amour entaché par ton acte, inconsidéré et impulsif qui avait mené à la disparition pleine et entière de celui qui fut ton aîné, ton grand frère et celui pour qui tu avais eu une admiration sans faille et qui pourtant… Avait disparu entre tes doigts. Littéralement. Son fantôme demeurait, intransigeant, et les démons demeuraient, aussi violents que le jour où tout ceci s’était fait, et même si ton compagnon aidait à ce que ses choses disparaissent, il n’en demeurait que tu ne pouvais pas le faire disparaître, pas du jour au lendemain. C’était un travail de grande envergure auquel tu travaillais régulièrement et ce même si le chemin était long et particulièrement obstrué par des cauchemars qui ne cessaient d’affluer comme s’il s’agissait de quelque chose de normal. Cependant, ça l’était devenu pour toi. Un quotidien auquel tu ne pouvais échapper, celui de voir et revoir ton propre acte, ton fratricide dans sa plus belle inspection. Si tes remords n’étaient pas suffisants, ton esprit te faisait suffisamment de tort pour que tu t’en souviennes même dans la mort. Pour qu’à jamais, tu te souviennes de ce que tu avais fait et que tu continues à te torturer l’esprit d’une telle ignominie. Faelan aidait, énormément, par sa présence, à chasser les cauchemars et les crises psychotiques qui survenaient bien trop régulièrement auparavant. Rien que sa présence était suffisante à te calmer, à apaiser le tourbillon qui ne cessait de t’engloutir depuis plus de dix ans maintenant. Cependant, voilà. C’était l’amour qui aidait à te réparer, à te sentir plus vivant que tu ne devrais l’être, t’aidait à te souvenir que tu n’étais pas que ça, pas uniquement cette terrible erreur irréparable. C’était parce que tu aimais cet homme que tu en oubliais tes problèmes et que tu te dévouais à lui avec une telle déférence que bien des chevaliers en seraient jaloux. Après tout, qui pouvaient se targuer d’être capable de réduire une ville en cendres par amour ? Beaucoup pouvaient le dire, peu en auraient les capacités et les moyens. Tu écoutais alors les paroles de la mage, plus nuancée qu’à son précédent et tu souriais doucement. « C’est plus exact en effet. Dans certaines cultures, le combat est même une façon de se montrer apte pour une personne, même s’il n’est pas difficile de savoir que la force brute n’est pas ce qui réussit toujours dans un couple et qui permet à celui-ci de prospérer comme il le devrait. Malheureusement, comme tu le dis, les chevaliers sont induis en erreur avec des contes et des fantaisies qui n’ont pas leur place dans un monde comme le nôtre. » Tu pris une légère pause, tes yeux se fixant sur tes doigts, légèrement tremblants par le souvenir saisissant qui t’était parvenu de ton frère, de ce lien pourtant si inflexible qui liait une fratrie entre elle. « Je suis toutefois d’accord. Le hasard est une chose qui laisse peut-être perplexe, mais c’est parfois ce qui donne lieu aux plus belles histoires, à celles les plus pures et les plus sensibles, qui réunissent les âmes les plus brisées pour les réparer, qui apportent ce qu’une âme avait besoin sans le savoir. Le hasard, une chose si intangible et pourtant si sensée quand on lui apporte de l’attention. » Après tout, même si tu te savais briser, tu savais également, dans ton fort intérieur, que ton compagnon n’était pas tout blanc comme neige même si tu aimais à idolâtrer la pureté de son caractère. Tu savais, intimement, que tu n’étais pas le seul donc l’expérience avait été crue, mangé par une violence ou des actes qui n’avaient pas de mots pour les décrire. Cela se sentait dans la façon qu’il avait de réagir, parfois, que quelque chose, quelqu’un l’avait traumatisé. Tu ne pouvais rien en dire, même si tu étais en droit de savoir, mais quand toi tu gardais ton secret précieusement, tu ne pouvais pas le forcer à t’en parler. Il le ferait un jour et tu serais là pour cueillir le fruit de tout possible mal-être passé, parce que c’était ton rôle. Il t’aidait, il pansait tes plaies avec la plus grande délicatesse, t’apportait de la douceur dans tes pires instants, et tu allais faire de même avec les siennes, inconsciemment ou non. Tu humais doucement aux mots de la magicienne, tes yeux se détachant doucement de tes mains tremblants de moins en moins pour fixer ton regard sur un point sur l’horizon. Tu te doutais que si l’on te regardait maintenant, on devait y voir aisément tout l’amour que tu pouvais posséder pour ton compagnon, quand bien même votre relation était encore à des débuts, à des balbutiements où vous marchiez encore en eaux troubles pour certains sujets mais que parfois… Parfois, tout était si fluide, comme si vous aviez été faits pour être ensembles. Peut-être était-ce le cas. D’une certaine manière, cela te poussait à croire en la destinée, que chacun d’entre vous avait marché pendant longtemps pour vous retrouver dans la ville libre, dans une ruelle malfamée alors que tes poings ensanglantés marchaient de la violence que tu essayais d’exacerber et que ton regard, dissonants par ses deux couleurs, avait accroché celui d’un doppler à la curiosité visible et translucide dans ses iris maronnées. Peut-être était-ce le cas. Peut-être était-ce la destinée. Mais tu préférais croire au hasard, malgré tout. « C’est parfaitement exact. Une relation équilibrée ne se limite pas seulement aux sentiments, aussi forts soient-ils, que l’on peut avoir pour quelqu’un. Il faut faire des concessions, travailler sur soi pour l’autre, et faire en sorte que la balance ne penche pas plus d’un côté que de l’autre. C’est un jardin à entretenir, dont il faut prendre soin en toute circonstance, et qu’il ne faut pas tout foutre en l’air au moindre problème. C’est… un exercice, mais c’est quelque chose qui en vaut la peine, à mon sens. » Tu souriais doucement, rapportant tes yeux sur la magicienne qui fixait un point dans le vide, dans l’horizon. Elle semblait soucieuse, d’une certaine manière, plongée dans un cercle de pensée que tu ne pouvais percé parce que tu ne connaissais pas suffisamment bien la magicienne pour te permettre une telle question aussi personnelle. Cependant, ses mots suivants te poussèrent à te questionner, piquèrent au vif ta curiosité si naturelle. Les adieux, elle avait probablement dû avoir à faire à la disparition de quelqu’un qui lui était cher sans pour autant avoir la chance de lui dire au revoir en bonne et due forme. Au fond, tu avais eu ce déchirement, celui de ne pas pouvoir dire au revoir, celui d’être l’abandonné et d’abandonner, mais tu ne pouvais que difficilement lui déballer ton sac de cette manière, en abordant de manière aussi plate que possible la cruelle vérité de ton existence. « Crois-moi, chère amie, je vais en prendre soin. Je... Je n’ai probablement jamais eu quoi que ce soit d’aussi précieux que cette relation, et même la désigner comme un trésor me paraît être trop faible par rapport à ce qu’elle représente véritablement pour moi. » Et c’était terriblement vrai. Cependant, tu voyais dans les yeux de la magicienne la tristesse de quelque chose de perdu et d’arracher, et dans un semblant de sympathie, dans ta compassion naturelle, tu déposas une de tes mains sur la sienne, comme pour lui indiquer que tu étais là, au besoin. « Et crois-moi, là encore, je connais ce fait de ne pouvoir dire au revoir. Que soit un être aimé d’un point de vue amoureux ou familial, je… je connais. Et quelque chose me dit, sans trop de mal, que tu connais que trop bien également. Je me trompe ? » Tu lui accordais un sourire, doux, chaleureux – ou du moins, du mieux que tu pouvais faire puisque tu ne pouvais briser la totalité de ton masque comme tu le faisais avec ta moitié – dans le simple but de la mettre à l’aise, d’essayer de réduire cette tristesse qui marquait désormais ses traits avec tant de sincérité que ça en était poignant, même pour toi. « Le chevaliers ne chérissent pas assez ce qui se trouve sur leurs yeux : que ce soit une femme qui l’aime ou une famille qui l’adule et le chéris en retour. Tant préoccupé qu’ils sont à chercher la gloire et la reconnaissance, ils en oublient le plus important, ce qui vient du cœur. Mais j’ai l’impression que c’est le cas de bien des nôtres, malheureusement. » L’utilisation du nôtre sonnait faux mais tu ne pouvais en faire autrement puisque tu ne pouvais décemment pas déballer la réalité à la jeune femme de cette façon. Ce n’était pas normal. « Le passé est une chose cruelle qui nous incombe à tous de porter. Certains arrivent à s’en détacher avec aisance, comme s’il ne s’agissait de là rien qu’un souvenir factice qu’il fait bon de briser jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien. Cependant, les plus pauvres d’entre nous se souviendront toujours de ce qui a été un jour un traumatisme, une disparition ou une perte, comme d’un démon qu’il convient d’affronter, et je pense qu’il n’y a pas plus loyal combat que de se battre contre ce qui nous effraie ou nous attriste, ce qui nous enrage ou nous tue à petit feu. »


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Sam 11 Mai - 23:51

Libre

Malgré sa capacité de contrôle des émotions, Elijah avait vu très clair dans les sentiments de Malkha. Ces souvenirs, accompagnés de cette lourde culpabilité, étaient très difficiles à cacher. Par moment, ils étaient invivables, insoutenables.

« Tu ne te trompes pas Elijah. » répondit-elle simplement. « Néanmoins, si, sur un aspect uniquement. »

Elle lui adressa un petit sourire de défi tout ce qu’il y avait de plus amical.

« Je ne crois pas que nous devons affronter nos démons. Pas tous en tout cas. Certains ne sont pas là pour nous faire du mal. » dit-elle avant de marquer une pause, regardant l’endroit où l’illusion n’était plus. « Ils nous rappellent juste nos erreurs passées. Parfois même, ils sont tout à fait apaisés, n’ont aucune rancoeur, ni envie de vengeance. Ils sont juste bienveillants. Mais c’est nous qui nous murons dans notre détermination, notre ego, notre fierté stupide, et nous empêchons de voir la réalité. De l’accepter, alors que la partie que l’on craint l’a assimilé depuis bien longtemps. »

Enfin, c’est une déduction, pensa t-elle. Il était résigné à ne pas mourir calmement dans son lit. Mais l’était-il au point de savoir que tout s’arrêterait sans avoir eu le temps d’y apporter une conclusion ? Et voulait-il seulement y apporter une conclusion ? Malkha avala difficilement sa salive. Une image très déplaisante venait de passer dans son esprit. Une scène qu'elle s'était imaginé des milliards de fois, car elle ne l'avait jamais vu de ses propres yeux, mais qui la rendait toujours autant malade.

« Il n’y a pourtant personne à impressionner. Face à nos démons, nous sommes seuls. Nous sommes les seuls à pouvoir les voir. Alors pourquoi faire preuve de fierté, comme ces stupides chevaliers, alors que personne ne peut nous juger ? »

Sans vraiment l’assumer, elle se posait elle-même la question. Mais elle n’avait pas de réponse à apporter.

« Qui sait Elijah. L’humain est une invention bien étrange. Il fonctionne toujours illogiquement, s’appuyant sur ces choses abstraites que sont les sentiments. Quitte à parfois faire de terribles erreurs. »

Malkha glissa sa main dans sa poche, et ferma son poing sur le médaillon qui vibrait délicatement.

« Hélas Elijah, oui, je parle en connaissance de cause. » soupira t-elle en posant son regard sur son ami. « Mais c’est une histoire qui ne vaut pas la peine d’être racontée. Premièrement, car pour bien la raconter, il faudrait se trouver un petit créneau d’une dizaine de jours… Deuxièmement, il serait plus intéressant d’entendre quelqu’un d’autre te la raconter. Troisièmement, parce qu’elle finit mal. Et qu’une belle journée comme celle-ci ne devrait pas souffrir de tant de peines. Je crains que nos discussions aient légèrement dérivé vers des sujets très tristes. Tu ne trouves pas ? »

Elle lui adressa un franc sourire. Au fond, elle n’était pas gênée de parler de ça. Elle craignait plus d’incommoder son interlocuteur.


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Dim 12 Mai - 9:07
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Elijah Nyx Caedreach + Malkha Ciniereth
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Les démons étaient des choses créées par l’esprit, par l’âme, afin de garder conscience de nos erreurs passées, quelque chose qui maintenait en vie quiconque pour lui dire de continuer, ou lui proposer d’abandonner, tout en gardant en tête le malheur que le pauvre homme avait pu connaître dans sa vie passée. Tu avais un tas de démons, un tas de cauchemars qui fleurissaient comme des champignons autour d’une seule et même notion : celle de ton frère aîné. Celui que tu avais assassiné sous son souhait sans pour autant avoir eu l’envie de le faire. Non, tu aurais été prêt à le soigner pendant des années s’il le fallait pour qu’il vive encore et encore, qu’il puisse reprendre une part de son chemin, continuer le travail qu’il avait pourtant laissé inachevé derrière lui et que tu étais bien incapable d’entreprendre toi-même, par faute de ton propre manque de clairvoyance. Tu pouvais voir, distinguer, parfois, ce qui se fracturait sous les masques humains, sous les hypothétiques ressemblances qui se muaient comme des vagues à la surface qui demeurait trop lisse mais pourtant.. Tu étais parfois bien incapable de pouvoir tout distinguer, de pouvoir lire en eux comme un livre ouvert. A force de temps, tu avais compris des signaux, des tournures de phrase, tu pouvais percevoir des émotions dans les pupilles voisines, tu pouvais comprendre certaines choses mais pour bien d’autres, tu demeurais obstinément aveugle, plus par inconscience que conscience totale. C’était pour ça que tu avais pu distinguer une forme de tristesse dans le regard de la jeune femme à tes côtés, quelque chose qui pouvait paraître douloureusement anodin mais qui pour quelqu’un comme toi était étrangement familier. Après tout, tu connaissais la tristesse liée au remord, au regret, à la faute, à la culpabilité et malheureusement pour toi, tu réussissais parfois l’exploit de le faire chez les autres avec une clairvoyance bien plus douloureuse que tu n’osais l’espérer. Après tout, si tu avais pris l’habitude de combattre tes démons comme tu le pouvais, tu étais toujours désespérément amer de voir que les autres le vivaient aussi. C’était pour ça que tu savais que le passé de ton compagnon était tâché par des ombres assourdissantes et c’était pour ça que tu arrivais à percevoir la culpabilité d’un démon caché dans le regard de la magicienne à tes côtés.

Cependant, elle remettait tes paroles en doute et c’était tout là l’intérêt du débat : partager des idées sans pour autant être toujours en accord avec celle-ci. Toutefois, ces paroles étaient convaincantes et même sans l’être, elles étaient en accord avec la vision que tu pouvais te faire de ses démons infernaux qui conduisaient à un mal-être présent sur ta personne. « Ce n’est pas faux. C’est notre esprit, notre rancœur ou notre culpabilité qui nous les rapproche comme des créatures fantomatiques qu’il convient d’annihiler pour se sentir mieux sans pour autant réussir, les faisant devenir des cauchemars que l’on ne peut évacuer, auxquels on ne peut échapper. Ils sont là, qu’ils soient bienveillants ou non, et c’est notre conscience qui nous pousse à les croire néfaste et à les voir ainsi, nous pousse à essayer de les battre quand il suffirait tout simplement d’accepter que l’on a fait une erreur et que malheureusement, ce n’est pas réversible. » Tu finissais de poser ta voix sur ses derniers mots, tes yeux s’étant très légèrement clos alors que tu profitais de la légère brise qui venait faire frémir ta chemise de lin laissant sans trop de mal transparaître les contours des tatouages que tu portais sur le poitrail et sur l’épaule tandis que celui sur ton bras était distinctement visible puisque tu portais tes manches retroussées pour profiter du beau temps. Néanmoins, ton esprit divaguait, toujours dans les contrées les plus sombres que tu essayais de repousser tant bien que mal, celles qui t’amenaient à revoir, encore et encore, le sourire de ton frère dans ses derniers moments, de voir ses iris verdoyantes qui te fixaient avec tout l’amour du monde portés dans deux billes lumineuses, qui te fixaient sans la moindre rancœur ni même de la vengeance. Alors pourquoi le voyais-tu, dans tes pires cauchemars, te fixant avec autant de dédain et de haine, te hurlant dessus pour savoir pourquoi tu avais accédé à sa requête quand tu aurais simplement dû le faire taire en l’emportant avec toi pour le soigner. Pourquoi voyais-tu son âme te tirailler de toute part d’une culpabilité qui serait emportée dans ta tombe, si tenté que tu en aurais une. C’était difficile. Chaque jour était une épreuve, et chaque jour sans cauchemar était un trésor que tu chérissais avec bien plus de déférence que cela n’en demandait. Ainsi, tu humais aux mots de la magicienne, bien trop vrais pour être contournés ou jugés puisqu’ils résonnaient étrangement bien avec la conception que tu pouvais te faire de telle chose. A quoi bon essayer de trouver le faux dans le vrai quand tes idées étaient en résonnances avec ce qu’elle disait. « C’est bien le cas, oui. Nous fonctionnons illogiquement, guidés par des émotions et des sentiments qui sont pourtant bien plus forts que la raison, quand bien même certains aiment à les taire parce qu’ils les jugent nocifs, et probablement parce qu’ils doivent l’être dans certaines conditions. Cependant, oui. Devant nos démons, nous essayons d’être fiers, d’être ce que nous n’avons pu être au moment de l’acte, mais tout ceci n’est qu’illusion. Une factice illusion qui pourtant, à bien des égards, nous fait du tort, sinon il ne serait pas considéré comme tel. » Tu rouvrais doucement tes paupières, tournant ton regard vers la magicienne, à nouveau alors que ses mots s’imprimaient doucement dans ta conscience et que tu ne pouvais empêcher le léger rire à la mention de dix jours pour exprimer ce qui semblait troubler celle qui était pourtant imperturbable dans bien des situations. Votre discussion avait bel et bien pris un tournant des plus inattendus, mais tu n’en attendais pas moins de la magicienne qui était à tes côtés. C’était tout l’intérêt de telles discussions : être capable de dévier ainsi sur des sujets bien que sombres et trouver dans l’accord d’un autre une certaine résonnance à ses propres idées. « C’est bel et bien vrai, là encore. Nos discussions ont quelque peu dérivées vers quelque chose de plus difficile, de plus marquant et de plus nocif, d’une certaine manière. Cependant, c’est tout là la beauté de telle discussion comme celle-ci, n’est-ce pas ? Être capable de passer d’un sujet à l’autre sans se retrouver entacher par un quelconque déconfort. » Ton sourire se faisait doux, chaleureux presque alors que tu reposais à nouveau ton dos contre le poteau derrière toi, ta tête s’appuyant doucement contre également alors que tes iris observaient le combat qui allait bientôt débuter, si tu en croyais l’émissaire qui se trémoussait entre les participants pour voir s’ils étaient bels et bien tous prêt à se battre pour la duchesse, jurer sur le héron qu’ils étaient valeureux et chevaleresques. « Toutefois, si d’aventure tu veux parler de ce qui te tracasse, ma porte te sera toujours ouverte, j’espère que tu le sais. Les histoires des autres sont peut-être plus intéressantes à entendre d’autrui, selon tes dires, mais c’est dans l’honnêteté de la personne concernée qu’une histoire prend tout son sens, même si l’image est biaisée par un quelconque jugement ou une prise de position. » Et puis, tu trouvais cela légèrement dérangeant de demander à quelqu’un de révéler le passé d’un tel. Tu ne te voyais pas le faire pour ton compagnon et tu trouverais ça malsain que l’on le fasse pour toi, et pourtant.. L’histoire était probablement plus neutre si on l’a racontait d’un autre point de vue. Mais ceci, c’était une autre histoire.


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Elijah Nyx Caedreach
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