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Elijah Nyx Caedreach
the crow : right hand of secret lust
Elijah Nyx Caedreach
Race Race : Vampire Supérieur
Habite à Habite à : Novigrad.
Couronnes Couronnes : 37584
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the crow : right hand of secret lust
Jeu 23 Mai - 0:56
Shoot and Ride !

Every sacrament meeting ought to be a spiritual feast.
rp commun
Elijah Nyx Caedreach + Malkha Ciniereth
+ caméo de Faelan d'An Skellig



De tous tes contacts, il n’y en avait pas un qui avait un jour réussit à te dénicher ne serait-ce qu’une bouteille de cet élixir mythique. Tu n’étais pas forcément quelqu’un de porter sur la bouteille, ayant jugé, il y a longtemps, que remplacer le sang par l’alcool n’était nullement une bonne idée. Tu aimais profiter de quelques coupes ou de choppes de bières de temps à autres, mais si tu n’en buvais pas pendant une longue période, c’était loin d’être préoccupant ou loin d’être terrible pour ta personne. Tu pouvais t’en passer sans trop de mal et ce n’était pas plus mal ainsi. Tu préférais les infusions de thé, dont les arômes arrivaient parfois à te rappeler ce que tu buvais dans ton monde originel, avec toujours un sentiment de nostalgie et d’étrangeté car même si le goût était semblable, ce n’était jamais véritablement ça et tu n’étais pas un alchimiste, tu ne savais comment reproduire un goût que ton palais semblait oublier à mesure du temps. Tant pis, tu te disais, ce n’était pas grave. Après tout, tu n’y retournerais jamais et ta mémoire allait continuer à se déformer, à s’étirer jusqu’à ce qu’il n’y ait que des brumes que tu pouvais alimenter à l’aide du fisstech. Chose que tu prenais de moins en moins d’ailleurs, seulement lors de tes crises psychotiques, pour te calmer. Quand bien même l’affection que tu portais pour ton compagnon, il n’arrivait pas toujours à te rassurer lors de ses phases où tes démons prenaient le dessus et où tu souhaitais plus que tout arracher la peau qui recouvrait chacun de tes muscles pour qu’il n’en reste rien. Le fisstech avait été un moyen de te calmer, d’oublier un peu mais surtout de stimuler les quelques bribes de souvenirs que tu possédais encore du monde que tu avais laissé derrière toi, à ton grand regret, oubliant les saveurs et les arômes, les parfums et les senteurs comme si tout ceci n’avait qu’un jour été un songe d’été. C’était ton fardeau, un autre boulet à ta cheville que tu trainais comme si tout le reste n’était déjà pas assez. Il en demeurait que si tu avais troqué de nombreux vices contre d’autres, l’alcool n’en faisait pas parti, même si tu te savais assez curieux et fervent admirateur de ces liquides aussi exotiques qu’appréciables. Le sangréal s’était construit un véritable mythe autour de ses arômes si difficilement accessibles de par la rareté de la bouteille, généralement réservée à la table ducale. Ainsi, en voyant une telle bouteille devant tes yeux, même ton amour pour d’autres vins était relégué bien loin face à la curiosité de goûter les arômes si richement vendu par ceux qui avaient eu l’honneur d’y goûter.  Et ainsi, tu te saisis doucement du verre, tes yeux brillant légèrement de la curiosité liée à la magie mais également au vin qui se trouvait désormais dans ta coupe. Tu adressas un sourire à la magicienne à ses mots. « Cela vaut mieux oui, je ne sais pas pour toi mais.. J’aimerai autant pouvoir rentrer chez moi en un seul morceau. Surtout que même si ce vin est aussi miraculeux qu’on en dit, je doute qu’il vaille le coup de se faire avaler un morceau de soi-même pour cela. » Après tout, tu étais peut-être curieux, oui, mais pas au moins d’accepter que l’on lâche des chiens sur ta personne pour avoir osé goûter à ce vin si prisé et si apprécié par la haute table ducale. Non, vraiment. Tu préférais ne pas y goûter plutôt que de te retrouver dans une position compromettante si jamais vous ne gardiez pas cela pour vous. Partisan de la discrétion quand cela t’arrangeait, oui, c’était bien cela. Tu esquissas un nouveau sourire ainsi qu’un rire étouffé en pensant au malheureux qui se tournait vers sa tente et verrait que sa précieuse bouteille a disparue. Nul doute qu’il verrait rouge dans la minute et qu’il partirait en quête de cette bouteille sans se douter qu’elle était déjà probablement écoulée jusqu’à la dernière goutte. « J’aurai presque de la pitié pour lui, vois-tu. Pauvre maladroit qui laisse une bouteille si prisée sans surveillance, toute seule alors que tout le monde qui a un peu de culture sur ce pays sait à quel point le Sangreal est rare. » Et c’était vrai. Quiconque s’était un peu renseigné sur la vie viticole de Toussaint savait que ce vin là, ce n’était pas n’importe lequel et ce n’était probablement pas pour rien qu’on ne le trouvait nulle part sur le marché viticole. Le sangreal était la définition même du vin ducal, celui qui n’était réservé qu’à la duchesse et à sa cour – et quelques exceptions, sur ordre de la duchesse. Les rares opportuns qui dérobaient des caissons de ce vin étaient traqués et généralement châtiés selon les coutumes du duché, sans plus de cérémonie et avec tout le dédain qu’Anna Henrietta pouvait accorder à quelqu’un qui, selon elle, avait commis un crime de lèse-majesté ou de haute trahison.

Cependant, avant même que tu aies le temps de lever ton verre pour trinquer, les mots de la jeune magicienne résonnèrent à nouveau et tu vrillas ton regard en sa direction, tes pupilles dissonants quittant bel et bien l’hypnose formée par le liquide qui formait des spirales et des volutes dans ton verre. « C’est tout le problème, si tu veux mon avis. Le courage se définit, dans la chevalerie, par le fait de ne reculer devant rien, devant aucun danger. La foi qu’ils ont en ces valeurs les pousse à des idioties quand il est parfois plus sage et plus vertueux de reculer, sinon, c’est au péril de leur vie qu’ils mourront sans honneur ni gloire. Car quelle gloire y-a-t-il à mourir de la main d’un vampire ou d’un dragon, dix fois plus puissant qu’un pauvre homme dans une armure ne portant qu’une épée ou une arbalète à la main ? Il n’y a aucune gloire. » Tu pris une légèrement pause, tes doigts glissant doucement le long de la coupe tandis que tu la faisais doucement se mouvoir afin de remuer le liquide qui se trouvait à l’intérieur, prêt à être bu et dégusté comme il se doit. « La foi qu’ils ont, que ce soit en un culte ou dans les vertus chevaleresques, s’est forgée, comme tu dis, sur le fait d’être démuni, d’avoir si peu que la croyance envers une force plus puissante est tout ce qu’ils leur restent. C’est triste et en même temps courageux, de se laisser aller à une force plus puissante. Cela n’excuse aucunement les bêtises et inepties qui peuvent être engendrées, bien au contraire. Mais ce sont les plus ignorants qui, malheureusement, payent le prix de ceux qui en savent trop et en profitent à juste titre. Il n’y a qu’à voir le culte du feu éternel. Celui qui le dirige sait très bien ce qu’il fait, il sait très bien les idées qu’il inculque aux plus ignorants, en véhiculant des messages de haines et de terreurs contre tout ce qui ne lui ressemble pas. C’est terriblement triste, d’une certaine manière. Mais pouvons-nous vraiment blâmer ceux qui croient ces inepties quand, au fond, ils n’ont plus que ça ? » Oh, bien sûr, tu ne soutenais aucun culte de quelque forme qu’il soit, même si celui de Lebioda ou Melitele, voir Freya – bien que tu le connaissais mal – te semblaient bien plus sains que celui prêcher par le Grand Soleil ou le Feu éternel. Mais tu n’étais pas homme à croire aux cultes humains. Tu avais tes propres héros, dans ta culture originelle, et même si tu ne pouvais pas faire le même culte que tu l’aurais fait dans ton monde, ça ne t’empêchait pas d’avoir quelques prières pour ces derniers héros de temps à autres, comme une dernière trace de ce que tu étais auparavant. Enfin. Pour l’heure, il était question de trinquer, et tu levas doucement ta coupe, vrillant ton regard sur la jeune femme tandis que le sourire sur tes lèvres s’étirait doucement. « Trinquons à nos retrouvailles, dame magicienne, et trinquons à cette découverte unique d’un vin dont on entend toujours parler sans en voir la couleur. » Tu approchas alors doucement ton verre du sien pour le faire claquer, toujours avec la même douceur, avant que tu ne l’approches de tes lèvres pour en prendre une gorgée. Tu gardas le liquide contre ton palais pendant quelques infimes secondes, le temps de te délecter des arômes qui s’en échappaient, le temps de découvrir les subtilités aromatiques qui étaient dispersées dans la robe du vin, et tu échappas un nouveau sourire. « Je crains, pour ma part, que le mythe soit vrai. Ce vin est délicieux. Je ne sais pas si c’est à cause de l’année de la cuvé ou si c’est juste le vin en général, mais il est particulièrement exquis. » Et… Tu allais définitivement creuser pour en avoir au moins une bouteille chez toi, à sortir pour les grandes occasions. Ce vin était vraiment, vraiment, vraiment très bon.


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Elijah Nyx Caedreach
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Malkha Ciniereth
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Malkha Ciniereth
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Ven 14 Juin - 22:41

 

 

 

Whatever, we're all going to die
Wealth is great in this world
but rich also have their crap

 


 
☾☾ En effet, la réputation du vin réservée exclusivement à la duchesse, sa cour, et à la table ducale, n’était pas basée sur de sottes rumeurs dénuées de fondements. Le liquide était fruité, d’un rouge pour ainsi dire parfait et il n’y avait pas à douter une seconde du fait que si ce vin devait être mis en vente, il ferait un carton, quel que soit son prix.

Malkha se demanda un instant, rien qu’un instant, pourquoi la duchesse n’avait-elle pas pensé à mettre dans le commerce un délice pareil. Il était rare, avait une incroyable réputation et elle pouvait aisément fixer un prix très élevé sans craindre d’effrayer les acheteurs.

La sorcière se rappela néanmoins la particularité de Toussaint et plus particulièrement de sa duchesse. La contrée regorgeait de choses uniques qu’on ne trouvait nulle part ailleurs et ceux qui gouvernaient Toussaint, dans le palais de Beauclair, ne craignaient pas la pauvreté. Le Sangréal était destiné à rester une légende et une réputation.

“Pour ceux qui n’ont pas les moyens de la chevalerie, ou la foi des dieux néanmoins, ou qui sont juste peut-être beaucoup plus rationnels que les courageux stupides et  les fanatiques, il reste d’autres choses... “

D’un petit mouvement de l’index, elle fit se balancer très légèrement la bouteille de vin dans les airs.

“L’alcool, une autre forme de foi. Qui permet aux gens qui trouvent leur vie pathétique de l’oublier pour mieux se rendre pathétique eux-mêmes, lorsque l’alcool, à forte dose, prend le relais sur leur intelligence et leur dignité. Je me demande qui a inventé cette merveilleuse potion d’oubli des malheurs du quotidien. Une chose est sûre : pour avoir une idée aussi brillante, il devait avoir son propre lot d’emmerdes, assez conséquent.”

Elle sourit, en buvant une gorgée de sa coupe. C’était définitivement un des meilleurs vins qu’elle avait goûté.

“Le monde est tout de même drôle Elijah. Drôlement ironique. Nous sommes dotés de sentiments pour des gens alors que nous sommes tous mortels, et qu’ils vont disparaître. Tout le monde cherche à dominer l’être par ses sentiments alors que chacun est différent. en fait, à partir du moment où quelqu’un a décidé de créer l’amour, et de créer par la même occasion ceux qui n’y croient pas, et qui veulent simplement tirer un coup… De là sont sûrement nés quelques batailles, des assassinats, des suicides. Je ne sais pas qui domine tout ça, qui décide, pour peu qu’il y ait quelqu’un… Mais si c’est le cas, il a un sens de l’humour aussi incroyable que cruel. Et il veille bien à ce que tout le monde déguste.”

Malkha fixa le fond de son verre, où il ne restait plus qu’un goutte. Puis elle reposa ses yeux noir charbon sur son ami.

“Comme disait un bon ami, lorsqu’on lui demandait de prendre parti pour des querelles stupides entre femmes et hommes, humains et non-humains, riches et pauvres… Tout le monde est en quête du bonheur, et personne n’arrive à le trouver. Alors que le malheur, c’est visiblement à la portée de tout le monde, sans même essayer de le chercher. Au lieu de s’entretuer pour une chose qui semble inatteignable, il faudrait peut-être penser à commencer à s’entraider lorsqu’on est tous dans la même merde.”

Malkha eut un petit sourire, en empoignant la bouteille de vin et en déchiffrant le parchemin enroulé autour.

“Noyer ses soucis dans l’alcool, c’est dans le meilleur des cas, remettre à plus tard le moment où on devra les affronter, dans le pire, les faire empirer jusqu’à plus pouvoir s’en charger. Je trouve ça assez pathétique et complètement illogique. Et pourtant, dès la tombée de la nuit, et ce jusqu’à midi le lendemain, on trouve à Novigrad un ivrogne tous les deux mètres, dans les rues des quartiers nobles comme les chemins boueux des faubourgs.”

Elle haussa les épaules en reposant la bouteille.

“Tu sais quoi Elijah ?” dit-elle en souriant de bon coeur. “Je crois qu’on a beau philosopher sur ce que beaucoup de gens savent déjà… Comprendre l’être humain et ses congénères dans son ensemble, c’est peine perdue.”


 
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Malkha Ciniereth
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Sam 15 Juin - 15:24
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Tu t’étais toujours demandé, d’une certaine manière, pourquoi ce vin était si prisé, si aimé et couvert de louanges par ceux qui avaient eu le bonheur de le goûter mais maintenant que tu avais le loisir de pouvoir goûter à la texture si riche de cet alcool, tu comprenais pourquoi il était réservé à la table ducale et à quelques rares chevaliers. Ce vin avait une saveur toute particulière, démontrant la richesse qui était apportée à sa création et sa finition, donnant à ce liquide pourtant classique ici la nature angélique et féérique qui lui était apporté, comme s’il s’agissait d’un mythe liquide et peut-être l’était-il. La duchesse, telle qu’elle était, avait jugé bon de le garder pour elle seule et quelques rares personnalités triées sur le volet, et à raison, tu estimais maintenant. Que deviendrait le mythe s’il était accessible à tous ? Que deviendrait la féérie si le conte était brisé par des inopportuns qui s’amusaient à écouler les bouteilles comme s’il s’agissait d’une simple eau de vie de Mahakam ? Comme toutes choses en ce monde et, en particulier, dans ce pays, il fallait entretenir l’image des mythes, des fééries comme s’il s’agissait d’un véritable conte vivant qui s’entretenait au fil des ans. Le Sangréal était une partie intégrante du conte, de la magie qui se créait autour de Toussaint ; sa réputation s’était faite sur des suppositions, sur des idées pensées et imaginées sur son goût sans jamais un seul œnologue n’ait le loisir de pouvoir le goûter véritablement. Sa réputation traversait les maigres frontières, le rendant aussi notoire sur sa terre natale que dans les terres les plus au nord que celles plus au sud. C’était pour toi la première, et probablement la dernière, fois que tu pouvais goûter au vin et tu comptais bien en profiter afin que la magie perdure au fil des années, des siècles même, qu’il te restait encore à vivre. Néanmoins, si ton attention était aisément attrapée par le vin, elle était également captive des mots de la magicienne si bien que tes iris dissonants se posèrent sur elle sans aucun mal quand ses paroles se tournèrent autour de ce qu’était le vin et son utilité dans un tel monde où le malheur était une passion commune que chaque personne avait le loisir de connaître à un moment ou un autre. Même les têtes couronnées, même les plus riches, connaissaient un jour le malheur, ce qui tombait délicatement dans une main comme un pétale de rose devenu flétri par le temps.  

Tu esquissais un léger sourire alors que quelques pétales de fleur venaient se poser au sol, comme si ta propre métaphore mentale s’était créée devant tes yeux, comme si tu avais ce pouvoir. Cependant, tes yeux se reposaient sur la robe du vin, rougeoyante et délicate dans une coupe de cristal fin et blanc, agréablement luisante avec les rayons du soleil qui venait taper sur la surface comme s’il s’agissait d’un prisme. « Une potion capable d’essuyer les malheurs du quotidien ou de célébrer les petites victoires de chaque jour, notamment celle de survivre à un jour de plus, surtout dans un tel monde. L’alcool a la foi de servir ceux qui sont malheureux, mais aussi ceux qui réussissent, malgré tout. Il y a toujours deux versants sur une pièce, et j’ai cette tendance, maladroite peut-être, naïve, également, de croire que tout n’est pas que noir ou blanc, et que cette invention peut servir bien des buts. » Après tout, pour une créature comme toi, doté d’une longévité qui dépassait toute les personnes présentes ici même si tu n’en cumulais que peu, ainsi que d’une résistance maladive, l’alcool n’était pas si différent d’un verre de grenadine pour ses effets. Il te fallait tellement plus qu’une bouteille pour pouvoir prétendre à l’ivresse que ceux cherchaient sans relâche dans une bouteille ou un verre. La drogue faisait d’autres effets bien plus rapides sur toi, même si la dose devait forcément être augmentée par rapport à celle prescrite aux humains. L’alcool, pour toi, n’était au fond qu’un moyen de divertir ton palais, de déguster des saveurs inconnues jusqu’alors, mais aussi de te fondre parmi ceux qui étaient tes hôtes. C’était un déguisement, un camouflage comme un autre, mais également un plaisir, bien plus petit, que tu ne pouvais utiliser pour noyer les chagrins que tu pouvais encore posséder. Cependant les mots de la magicienne résonnaient avec bien plus de cruauté que tu n’osais l’admettre, mais aussi bien plus de vérité. Ainsi, tu échappais un léger sourire. « Quiconque dirige ce monde et ce qui en fait partie a bel et bien décidé que la souffrance serait une constante dans l’équation qui garde l’équilibre du monde. Les sentiments sont devenus autant une bénédiction qu’un fardeau pour certains, devenant autant quelque chose d’incontrôlable que de terrifiant par leur instabilité. Tout est fait pour être cruel et nous rappeler, sans arrêt, que la mortalité n’est à quelques pas seulement de tout ce que l’on a pu accomplir. »  Même pour toi. Toi dont la mortalité n’était pourtant que très lointaine. Tu savais pourtant que la mortalité était présente pour toutes les personnes qui étaient à tes côtés. Ta moitié, Elerinna, Danaän… Tous étaient mortels, et destinés à avoir une fin, proche ou lointaine, à un moment donné. Toi ? Tu ne savais pas si tu pourrais mourir de vieillesse ou si tu serais forcé de demander à ce que l’on arrache ton cœur pour que tu puisses disparaître en cendres et en fumée dans une arène où les règles étaient pliées à la volonté de créatures éthérées. C’était cruel. Tu étais heureux d’être tombé amoureux, d’aimer autant ta moitié que tu l’aimais aujourd’hui, mais il y avait toujours ce petit sentiment que le monde ne pouvait pas être plus cruel. Il aurait pu mettre un vampire sur ton chemin mais non, c’était un doppler. Tu ne pouvais chasser ces idées même si tu le voulais vraiment, l’idée de sa mortalité te terrifiait toujours autant. Toutefois, tu réussis à chasser l’idée, pour un moment, reportant tes iris sur la jeune magicienne, car oui, qu’importe l’âge qu’elle aborderait, il y avait des chances qu’elle soit toujours plus jeune que toi. Mais ce n’était pas quelque chose que tu pouvais aborder avec autant d’aisance que la mortalité régulière des êtres humanoïdes de ce monde. « Si s’entraider dans les moments les plus sombres était si aisé, cela ferait bien longtemps que les guerres seraient proscrites, mais ce n’est pas le cas. Il est plus simple de s’entretuer, de déclencher guerres et assassinats autour d’une idée commune, de laisser la violence parler plutôt que de tendre la main à un sans-abri, à un malade, à quelqu’un de triste. C’est la cruelle et triste réalité de cette vie. » Tu soufflais alors, tes yeux se reposant sur la bouteille que la magicienne avait empoigné avec une certaine force et que tu prenais une nouvelle gorgée du vin. Néanmoins, elle n’avait pas tort. La fuite, c’était si simple. Il était si facile d’être lâche, d’enfoncer son nez dans une énième bouteille de vin plutôt que d’affronter la cruelle réalité devant laquelle chaque créature était confrontée avec tant de certitude. Tu n’étais guère mieux que les ivrognes qui jonchaient les rues de Novigrad ou même de Beauclair. « La fuite est parfois une solution plus logique que d’essayer de régler des problèmes qui semblaient être bien trop gros pour être résolu sur le moment. Même si je suis d’accord avec l’idée que ce soit pathétique et illogique… Je peux comprendre pourquoi certains choisissent cette voie plutôt qu’une autre. Pourquoi ils s’enfoncent dans l’alcool plutôt de ressasser tout ce qu’ils savent pour trouver une solution ? Parce que c’est simple, c’est instantané malgré que cela soit éphémère. C’est à double tranchant. » Tu pris une nouvelle gorgée de ton vin en repensant à toutes les fois où tu t’étais plongé dans l’alcool ou dans la drogue pour esquiver les crises névrotiques qui te donnaient envie d’arracher ta propre peau, ton propre cœur afin que la culpabilité du seul acte véritablement mauvais que tu avais commis s’échappe. C’était si simple de trouver un peu de paix et de tranquillité dans ce genre de substances que… pourquoi s’en empêcher ? Pourquoi se l’interdire ? « Et puis… N’est-ce pas une constante de la vie humaine ? Rechercher le calme, la tranquillité, rien que pour quelques instants, même s’il s’agit d’une pure illusion ? L’alcool, ou la drogue, aide à trouver cette toute petite parcelle de bonheur, aussi factice soit-il. C’est une satisfaction. Pourquoi s’en empêcher, hm ? » Tu savais qu’avec ces mots, tu défaisais quelques couches de ton si habituel masque, dévoilant un peu le discours de celui qui avait passé tant de nuits à ouvrir bouteilles sur bouteilles et pochons sur pochons de fisstech dans l’espoir d’être libéré du poids qui pesait sur ta conscience. Alors, tu haussais les épaules également, souriant doucement en prenant une nouvelle gorgée de vin. « La comprendrons-nous un jour ? J’en doute. Mais n’est-ce pas intéressant de se questionner sur tout ce qui vit et qui meurt ? Je t’accorde qu’il y a peut-être meilleurs moments pour le faire, mais… Il y a tout de même un intérêt certain. » Tu accordais en souriant, tes yeux se reposant sur les chevaliers qui s’apprêtaient à enfin commencer à tirer pour l’épreuve. Parfait.


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Mer 19 Juin - 19:41

 

 

 

Always aim for the heart
The weakest thing of humanity

 


 
☾☾ Enfin un peu d’action. Elijah et Malkha avaient beau discuter depuis un bon moment sur le dos de ces messieurs, ils avaient pris leur temps avant de finalement se mettre au travail. Et quel travail ! Malkha fut déçue - mais pas étonnée - de leurs performances. Il n’y avait pas là, dans cette assemblée, la fine fleur des archers Scoia’tel, c’était certain. La sorcière espérait au moins que certains d’entre eux fassent leurs preuves, après un petit temps d’échauffement nécessaire à tous, même aux excellents tireurs. Mais… Rien. Non seulement ils semblait décider à représenter la bêtise humaine dans toute sa splendeur, mais en plus, ils montraient tous leur nouvelle incapacité à viser une simple cible.

La jeune femme resta silencieuse un moment absorbée par les tirs - médiocres - des chevaliers dans l’arène. Avant de répondre à son ami Elijah, elle fit néanmoins usage d’un peu de magie, juste histoire de voir la réaction des arbalétriers. Elle fit un nouveau moulinet du poignet - celui qui ne tenait pas son délicieux verre de Sangréal - et le dernier carreau tiré par un des chevaliers, pourtant si mal parti vers la cible, vint se planter au centre de celle-ci.

Les hommes restèrent un moment silencieux, abasourdis par le performance de leur camarade, qui était qui plus est un des pires tireurs du groupe, à ce qu’avait pu voir Malkha. Puis, après un court silence, ils poussèrent des cris de joie enthousiastes pour acclamer le tireur. La sorcière se réjouit d’un tel spectacle, étant pourtant certaine que l’issue de son petit sortilège serait différente. Mais non, seul un ou deux chevaliers grommelèrent visiblement quelque chose, vexés. Le reste célébra le court exploit de bon coeur. La nature humaine était pleine de surprise.

Un court instant de bonheur, même infime… Je suppose que c’est la mortalité qui nous fait penser comme ça. Puisque le temps nous est compté, pourquoi régler nos problèmes ? Autant profiter de la vie.

Le dicton se tenait. Dans la théorie.

Mais tout le monde n’a pas cette chance, reprit Malkha. Si ça fonctionnait pour tout un chacun, ça se saurait. Et comme tu l’as dit, la vie est cruelle. Et injuste. Certains vivront toute leur vie sans l’ombre d’un souci, d’autres en auront, mais ne seront pas tenus de les affronter une seule fois. Et d’autres encore, essayeront de les fuir pour accéder à ce bonheur temporaire et infime, et n’y arriveront pas. Et là encore, on peut différencier ceux qui auront le repos de plusieurs années, de quelques mois ou de quelques minutes, avant que les problèmes ne ressurgissent. Je suppose que c’est pour cela que l’humain est lâche, ou aveuglément courageux. Chacun compose avec l’injustice à sa manière.

La sorcière reposa son attention sur les arbalétriers, qui n’avaient pas cessé d’être mauvais pendant ce temps-là. Elle haussa les épaules. Elle se demandait comment on pouvait être aussi peu capable d’un chose. Normalement, à coups de longues heures d’entraînement, on finissait au moins par arriver à assimiler les bases. Et les cas désespérés prenaient au moins conscience de leur manque de talent dans la matière concernée, et abandonnaient généralement l’apprentissage de la discipline.

Ce ne devait pas être la première fois pour les arbalétriers. Et pourtant, ils étaient tous très mauvais. En fait, ça relevait presque du prodige, d’autant manquer une cible sans le faire exprès.

D’ailleurs Elijah, commença t-elle en reportant encore son attention sur lui, après s’être laissé absorbée encore une fois par le spectacle devant eux, as-tu une arme de prédilection ? Peut-être es-tu bien meilleur qu’eux à l’arbalète ?

Elle soupira faussement lasse, avec un grand sourire fichée sur les lèvres.

Enfin, je ne vais pas te demander de les remplacer pour faire le spectacle, même si tu t’avères excellent. Parce que leur détermination face à leur manque total de talent est assez incroyable, et plutôt humoristique pour être honnête. Et ça compense pas mal leur incapacité à mettre un seul carreau dans la cible.



 
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Jeu 20 Juin - 14:49
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Elijah Nyx Caedreach + Malkha Ciniereth
+ caméo de Faelan d'An Skellig



L’injustice de ce monde, c’était bien quelque chose à laquelle tu t’étais faite, à mesure que tu avais pris tes marques au sein de cet univers, bien différent de celui où tu étais né et où tu avais grandis. Les choses étaient changeantes et le fait d’être mêlé à d’autres créatures humanoïdes rapportaient à ce sentiment, grandissant, d’injustice et de cruauté sauvage de la vie et de ce qui vivait ici. Entre vampires, la question de la longévité ne se posait pas, les problèmes étaient réglés selon certains ordres et certaines lois, sans se soucier d’un oui ou d’un non sorti de travers. Tant de choses étaient différentes et tu avais dû t’habituer, à mesure que tu vivais ici, que les choses étaient bien divergentes et non pas simplement parallèles d’un monde à l’autre. Avec ton compagnon actuel, et même ceux que tu avais eu auparavant, il y avait également eu cette divergence. Comme beaucoup d’êtres, tu ne dérogeais pas à la règle, celle de trouver ta propre étincelle de bonheur dans un merdier dans lequel tu n’étais qu’un invité. Si tu avais côtoyé certains de tes pairs pendant un temps, ta curiosité avait pris le dessus et tu t’étais retrouvé dans le lit d’humains, d’elfes, de succubes, d’incubes et d’autres créatures qui, désormais, peuplaient ce monde avec une certaine habitude que cela en devenait presque déconcertant. Tu avais également vécu, de manière froide, la cruauté de ton espèce comparé aux autres : celle où ta vie était presque immunisée au temps quand les autres, eux, pouvaient dépérir à une vitesse qui te laissait encore des vertiges, encore plus quand tu pensais à ton actuel compagnon aujourd’hui. Combien de personnes que tu appréciais avais-tu vu mourir, de vieillesse ou de maladie quand tu ne prenais guère plus qu’une ride par décennie ? Le nombre était haut, beaucoup trop haut pour quelqu’un qui s’était pourtant juré de faire attention à ses propres connaissances, à ceux qu’il laissait entrer ou non, mais c’était le jeu. Tu pouvais vieillir, ne prendre que quelques rides, ne pas être malade, mais… En contrepartie, tu devais voir les autres mourir et dépérir, abandonner ceux pour qui tu avais des sentiments, abandonner un cristal de bonheur pour pouvoir continuer à marcher parmi ceux dont la mortalité était une constante inexorable. Il n’y avait rien de plus cruel, d’une certaine manière, dans sa fatalité même. Même la magicienne, que tu côtoyais avec plaisir pour l’amitié et la verve qu’elle pouvait avoir, tu savais que tu serais voué à la voir disparaître avant même que tu ne puisses penser à ta propre mort, à ta propre mise en poussière. Tu étais tel que même si tu t’imposais des barrières, tu ne pouvais t’empêcher de t’accrocher aux quelques misérables personnes qui t’accordaient un peu d’importance, sans se douter que sous tes iris dissidents il y avait un vampire qui d’ici quelques siècles atteindrait le millénaire d’existence. Quelque chose qui paraissait immense pour les humains mais qui pour vous, vampires, n’était que des poussières dans un cheminement bien plus grand.

Cet instant, à observer les chevaliers louper leurs cibles unes à unes avec une précision presque fataliste, à voir la magicienne jouer de sa magie pour que l’un d’eux réussisse ; ce moment précis était un grain de sable dans la totalité de ton existence. Tu contemplais, tristement, l’infinité d’une vie qui n’avait pour l’heure aucune fin définie, aucune heure, aucune date, rien. La seule certitude que tu avais concernant ton existence résidait dans celle que tu la finirais seul. Et cette pensée, malgré toutes les barrières que tu t’imposais, était peut-être la plus cruelle et celle qui déchirait le plus ton cœur de la tristesse qui forge les âmes ; car cela voulait bien dire ce que ça voulait dire : tous ceux que tu aimais seraient morts, avant toi. Tu aurais le supplice de les voir mourir sans rien pouvoir faire, poings et chevilles liées à un sort que tu essayais chaque jour de défier, mais… Le monde était cruel et la magicienne avait raison. Le temps est compté, et c’est pour cela qu’il faut en profiter. Tu n’as pas à te soucier de ton propre temps, mais de celui des autres, de ceux qui gravitent autour de ta personne comme des astéroïdes ou des lunes. « La mortalité ou la finité de la vie humaine, je dirais. Une cruelle réalité pour ceux qui, comme certains mages, échappent à cette linéarité du temps. Le temps s’écoule, et même pour ceux dont la longévité s’étire, il est compté. Et ce n’est pas toujours pour nous dont nous nous soucions, mais pour les autres, ceux qui sont voués à dépérir quand il n’en restera que quelques-uns, ayant échappés aux vestiges et aux ravages du temps. » Tes yeux étaient rivés sur ton verre, sur le liquide rougeoyant qui dansait doucement contre les rebords de cristal. Ta voix était mélancolique mais tu savais que tu ne pouvais guère faire autrement pour moduler tes tonalités. Ce sujet te faisait peur, étonnement. Qui pourrait croire qu’un vampire de ta trempe serait simplement effrayé de voir le temps qui s’effiloche sous ses yeux ? Non pas son temps, mais celui d’un autre ? Peu de gens le croiraient, et pourtant, tu étais là, la boule au ventre à chaque fois que le sujet amenait à être abordé, notamment avec ton compagnon, à qui tu t’étais attaché avec bien plus de vigueur que tu ne l’avais imaginé aux premiers abords. C’était le jeu, qu’ils disaient, se plier au temps car s’en affranchir est impossible. « Comme tu le dis, chacun compose avec son injustice à sa manière. Certains échouent, certains réussissent, mais rares sont ceux qui n’essayent pas, au minimum, de défier les lois naturelles qui sont imposées : le karma, la destinée, appelle cela comme tu veux, personnellement j’appelle ça des foutaises, mais c’est un autre sujet. Chaque vie est liée à son lot de problèmes, de soucis, parfois invisibles, parfois bien visibles, parfois apparaissant aux derniers instants ou parfois jamais déclenchés. Tout est question de temps. Toujours. » Tu pris une nouvelle gorgée de Sangréal, tes yeux se reposant inévitablement sur les quelques arbalétriers qui se congratulaient entre eux comme s’ils étaient des champions d’arène, des champions d’une espèce quand ils n’étaient finalement guère plus que des insectes sur une plante, des grains de sable dans un schéma bien plus grand qui menaçait de les engloutir un jour ou l’autre. Pour l’heure, ils se délectaient de quelques jeux de bonne aventure, de quelques vertus quelque peu fallacieuses à tes yeux, mais ils profitaient, comme tous, d’un instant de répit. Même si, dans ta tête, ces chevaliers étaient prisonniers d’une ignominie mensongère, embourbé dans la quête de vertu et de gloire et qu’en ce sens.. La majorité ne connaissait guère ce qu’était le chagrin ou le malheur. C’était aussi ça, Toussaint, c’était l’illusion la plus belle que le malheur n’existait pas ou n’était qu’une fabule racontée aux enfants pour leur faire peur quand ils faisaient des bêtises. Tu relevais cependant tes yeux vers la jeune femme, interloqué par sa question. Il était rare que l’on te pose de telles questions, mais soit… Ce n’était pas si détonnant au vu de la situation. Tu souriais doucement aux mots de la jeune femme, reprenant une nouvelle gorgée de ton vin avant de sourire. « Heureusement que tu ne m’envoies pas en pâture là bas, parce que je suis plutôt mauvais quand il s’agit d’armes à distance comme l’arc ou l’arbalète. » Tu esquissais un léger sourire ainsi qu’un rire alors que tu faisais doucement tourner l’alcool dans le verre. « Je suis plus à l’aise avec le combat à mains nues, figure toi, ou les armes blanches comme les dagues. » Après tout, tu avais pratiqué, pendant des mois et des mois, le combat de rue, avec simplement l’usage de ton corps et rien d’autre, et tu étais loin d’être mauvais. Oh, bien sûr, tu te gardais de lui annoncer que tu faisais usage de tes armes naturelles, comme tes griffes ou tes crocs, pour des raisons plus ou moins évidentes. « J’imagine que, dans ton cas, c’est la magie qui reste ton arme de prédilection ? A moins que tu ne caches un estramaçon dans ta poche ? » Une légère pointe de malice pétillait dans ton iris à cette mention quelque peu humoristique que la jeune femme puisse manier avec autant de grâce que la magie une arme à deux mains pouvant peser jusqu’à au moins deux fois son poids.


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Elijah Nyx Caedreach
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