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Elijah Nyx Caedreach
the crow : right hand of secret lust
Elijah Nyx Caedreach
Race Race : Vampire Supérieur
Habite à Habite à : Novigrad.
Couronnes Couronnes : 37584
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the crow : right hand of secret lust
Dim 5 Mai - 13:40
Shoot and Ride !
Every sacrament meeting ought to be a spiritual feast.

rp commun
Elijah Nyx Caedreach + Malkha Ciniereth



Tu étais ravi de voir Malkha, ces derniers mois ayant été bien trop agités pour que tu prennes le temps d’aller la voir, là où elle était recluse en dehors de la ville. Et en somme, la voir ici était une surprise, mais une bonne car tu savais que tu t’entendais particulièrement bien avec la magicienne, vos deux expertises de la nature humaine vous rendant particulièrement compatible lorsqu’il était question de la critiquer dans sa plus belle forme. Déjà lors de vos retrouvailles à Nazair, vous aviez passé une bonne partie de la soirée à critiquer la belle bourgeoisie qui se dévoilait comme des coqs et d’autres animaux bien trop fiers pour que cela soit normal, ce qui t’avait particulièrement amusé et tu sentais, sans trop de mal que cette après-midi allait tournée sur le même chemin, mais ce n’était pas pour te déplaire. Une journée à prendre en chasse les différentes personnalités présentes dans un tournoi de chevalerie ? Oh, c’était plus qu’intéressant, tu devais bien l’avouer. Pour l’heure, tu souriais aux mots de la jeune magicienne. Elle n’avait pas tort, c’était bien une qualité que de travailler seul que de pouvoir choisir ses propres moments et ne pas être torturé par les responsabilités. Depuis que tu avais pris position auprès d’Elerinna comme son bras droit et quitté le service du roi des mendiants, tu avais troqué un mal pour un autre, des responsabilités pour d’autres et c’était ainsi, tu n’avais guère d’autre choix que de faire attention à tes jours quand tu souhaitais d’absenter pour autre chose qu’un voyage utilitaire. Mais c’était ainsi, et tu avais accepté avec énormément de sympathie que de prendre ce nouveau rôle, tu n’allais décemment pas t’en plaire. « Eh oui, Malkha. Certains occupent des rôles à responsabilité et ne peuvent décemment pas disparaître du jour au lendemain pour quelques jours loin de cette ville. Cela dit, oui, travailler seul a cet avantage non négligeable, mais bon… Il y a d’autres inconvénients, n’est-ce pas ? » Tu n’avais jamais véritablement travaillé seul. Toute ta vie avait été sous la tutelle d’autres ou auprès d’autres, tu ne pouvais donc pas véritablement connaître les plaisirs que de travailler seul et isolé. Quand tu fus un simple marchand, tu travaillais avec des contacts, comme aujourd’hui, et tous tes autres travaux, liés à la médecine de la mort ou à la marchandise, te liaient forcément à quelqu’un. Tu aimais ça, d’une certaine manière, de ne pas être seul dans un seul et même bateau, et ça t’obligeait à te sociabiliser, un minimum. Si tu avais voulu t’exclure dans un lieu reclus pour vivre le restant de tes jours, tu l’aurais probablement déjà fait, et ce n’était pas le cas. Malgré toutes les barrières que tu t’imposais en permanence, tu étais une créature sociale qui appréciait la compagnie des autres, malgré ta difficulté à te sentir à ta place dans un monde où tu n’étais qu’un invité. Mais telle était la chose, il était difficile de remettre cela en question, quand bien même tu gardais les autres à l’écart de tout ce qui pouvait t’être intime ou personnel.

Cependant, pour l’heure, il n’était pas question de te morfondre sur ton caractère particulièrement taciturne et fermé, non. Pour une fois, le soleil de Toussaint éclairait un peu ta personnalité et tu allais en profiter avec allégresse. Tu lanças une œillade complice à la jeune femme à ses mots, sachant très bien de quoi il était question avec ce petit jeu qu’elle mentionnait sous le ton du reproche alors qu’il n’y en avait nullement. Tu humais alors doucement, penchant ta tête sur le côté alors que tes yeux scrutaient les différents chevaliers. « Ça tombe bien, alors, j’ai plusieurs heures devant moi pour dépeindre ce magnifique tableau de ces autres mortels qui prêchent vertus et honneurs à tout va. » Un léger rire échappa à tes lèvres alors que tu observais à nouveau les chevaliers en armure et ceux qui ne l’avait pas encore portée. « Toussaint est si célèbre pour cet éventail de personnalités lors des tournois, alors n’est-ce donc pas la meilleure occasion ? » Il était vrai que si Toussaint était célèbre pour bien des choses – le vin, les vignobles, la beauté de la duchesse et son intransigeance, sa garde toute particulière, son architecture des plus nobles et sa nourriture des plus raffinées – elle l’était aussi pour le tournoi et ce que cela réunissait en amont : des nobles, des guerriers et des guerrières, des chevaliers et chevalières, tous sous le même étendard de la vertu et de la gloire, pour un pays, pour une nation, pour une patrie. Du moins, c’était ce que tu avais compris lorsque tu avais entrepris ce délicieux voyage en direction de la vallée qui protégeait le duché. Si Nazair avait permis de voir une bourgeoisie des plus délicates et des plus factices dans ses attitudes, Toussaint réunissait dans de spectres caractériels que ça en devenait un véritable loisir que de les compter et les contempler. Tu ne cachas pas ton rire aux mots de la jeune femme, ton regard se reposant sur elle alors qu’un premier éclat de voix se faisait entendre depuis l’arène, l’un des deux hommes plongés dans la discorde ayant alors éclaté, faisant résonner le fruit défendu de la discorde : une question d’horaire qu’il souhaitait jouer au gwynt. L’un allait devoir passer lorsque le soleil serait en face de lui tandis que l’autre jouerait quand l’astre diurne serait dans son dos. Ouh, quelle broutille que voilà. « On dirait que pour eux, ça a l’air suffisant… » Tu ricanais doucement en observant l’un des deux baisser la tête, comme s’il allait se soumettre alors qu’il semblait avoir gagné à la partie de cartes qui devait déterminée l’ordre de passage. « Le code de conduite est si strict sur tout, après tout. Un rien est divin, même un jeu de carte et un horaire de passage. Ils sont amusants, tout de même, à se chiffonner pour si peu. » Il y avait encore quelques éclats de voix avant que ton regard ne soit attiré par celui qui n’arrêtait pas de se louper et qui venait de ficher son carreau très près du poteau des gradins de l’autre côté, et heureusement pour lui, il n’y avait encore personne. Tu haussais les sourcils, ne cachant pas ton amusement à voir un tel niveau d’incompétence à ce sujet. Pourquoi se présenter à ce tournoi et à cette épreuve en particulier quand on ne savait pas maîtriser une telle arme ? « Eh bien, je crois qu’on s’est placé au bon endroit, vu la justesse de tir de ce si bon chevalier. » Un nouveau gloussement s’échappa sans mal de tes lèvres alors que tu le voyais jurer, se confondre dans la stupidité de son geste. Eh bien, eh bien. C’était pas très chevalier tout ça.


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Elijah Nyx Caedreach
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Lun 6 Mai - 14:27


Shoot and Ride !
Event

« Live! Live the wonderful life that is in you! Let nothing be lost upon you. Be always searching for new sensations. »
Venir passer quelques jours de vacances à Toussaint ouvre de nombreuses perspectives sur les activités possibles. Surtout lorsqu’un tournoi est justement organisé par Anna Henrietta. Quelle bienheureuse coïncidence ! Si Faelan aurait pu avoir envie de profiter au maximum de la présence de sa moitié, surtout dans un contexte aussi plaisant -enchanteur presque- que celui du duché du sud, il se trouve que les tendances espiègles du doppler ont pris le dessus. Tellement de participants à enquiquiner, tellement de preux chevaliers à faire tourner en bourrique ! Ah non vraiment, rien que l’idée est beaucoup trop tentante pour la décliner.

C’est donc sous la forme d’un corbeau que le changelin s’est envolé hors de la maison pour rallier le lieu des festivités du jour, à savoir  la Lice. Participer aux épreuves de manière légale ? Non, ça ne le tente pas vraiment. Quelque part, ça lui rappellerait beaucoup trop les combats qu’il menait lors de son enfance et adolescence. Et puis s’il a laissé tomber les combats de rue à Novigrad, ce n’est pas récidiver en pleine lumière à Toussaint. Non, s’amuser aux dépends des autres, ce sera beaucoup mieux.

Quelques heures plus tard, glissé dans la peau d’un grand chien de berger noir et blanc, Faelan furette un peu partout à la recherche de sa prochaine bêtise. Après avoir volé et enterré les sous-vêtements de certaines demoiselles qui se baignaient dans l’onde fraîche (bien sûr il ne s’est pas permis de reluquer les jeunes femmes en question, c’est un changelin bien élevé), après avoir subtilisé quelques gâteaux, et quelques autres cabotineries notoires, il cherche ce qu’il peut bien faire de plus pour s’amuser.
Quand soudain, son regard accroche une scène très intéressante, un peu plus loin. Deux arbalétriers paraissent se disputer. L’occasion idéale pour semer davantage la zizanie. Ventre à terre, se cachant derrière les diverses caisses, tréteaux, ou même buissons, le doppler se rapproche aussi discrètement que possible des deux protagonistes. Puis, une fois certain de son coup, le chien-qui-n’en-est-pas-un bondit hors de sa cachette, saisit l’une des arbalètes dans sa gueule, et s’arrête quelques mètres plus loin sous le regard médusé des hommes qui en oublient soudain leur différend.

- Qu’est-ce que… Rends-moi mon arbalète, cabot ! Loin de s’inquiéter du ton courroucé du grand gaillard, Faelan se met à agiter la queue, l’avant du corps plaqué contre le sol dans la posture typique du chien qui cherche à s’amuser. Tu m’auras cherché, sale bête. grogne l’humain tout s’approchant d’un pas déterminé. Ni une ni deux, le polymorphe se glisse entre les jambes de son assaillant puis le frappe dans le dos de ses deux pattes antérieures pour le faire basculer sous le poids de sa propre armure. Une flopée de jurons lui échappe, tandis que Faelan aboie de contentement.
Le changelin s’apprête à faire la misère à l’autre arbalétrier… Quand son regard accroche une personne familière dans les gradins. Oups… Si Elijah ne l’a pas reconnu de façon sûre et certaine, il aura au moins eu des soupçons. Mieux vaut détaler avant de se faire tirer les oreilles ! Le changelin lâche l’arbalète et détale plus loin, sans doute vers une nouvelle farce à perpétrer.
(c) DΛNDELION
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Malkha Ciniereth
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Malkha Ciniereth
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Jeu 9 Mai - 18:30
Le berceau des illusions

Libre

Elijah n’avait pas l’air véritablement enchanté en évoquant son travail : sachant qu’il était en vacances, Malkha ne tenta pas de renchérir sur le sien, pour ne pas le forcer à en parler. Mieux valait le faire relativiser en lui montrant que le travail en solitaire avait lui aussi, en effet, ses inconvénients.

Qui plus est, il disait avoir plusieurs heures devant lui. Grand bien leur fasse ! Ils allaient pouvoir se perdre un peu dans quelques élucubrations sur le genre humain. Et quelles élucubrations ! L’homme n’avait pas tort : Toussaint était le duché de l’abondance, la contrée des extrêmes, le pays du trop. Tout autour d’eux était décuplé : les couleurs flashys des paysages, les caractères des personnages, le simple fait de se retrouver dans un tournoi simplement pour la beauté du spectacle… Tout n’était qu’apparence. Et c’était bien une des choses qui avait failli perdre Malkha à Toussaint. Et c’était la raison qui l’avait pousé à quitter cette contrée horrible.

Oh certes, Velen n’avait rien de mieux. C’était laid, marécageux, dangereux, sombre… Mais c’était réel. Toussaint arborait tous ses aspects, mais de manière dissimulée. De fait, on ne pouvait jamais savoir exactement quand la vraie nature des choses qui s’y trouvaient allait se révéler.

“Mon travail pourrait paraître, à bien des égards, un travail de sorcière égoïste et cupide. Qui ne cherche dans l’aide à son prochain que son propre bénéfice. Et qui la refusera à quiconque si la somme à gagner est trop faible. C’est le destin terrible de nous sorcières : condamnées à être toutes placées dans la même catégorie à cause de nos consoeurs, j’ai depuis longtemps abandonné le fait de me faire appeler magicienne. Je sais que je ne serais rien d’autre qu’une méchante sorcière jusqu’à la fin de mes jours.”

Elle prit un temps de pause, observant non pas la troupe d’arbalétriers cette fois, mais le ciel bleu.

“Mais le travail seul peut être terrible. Surtout lorsqu’on sait qu’on est indispensables à ses clients, et que notre départ leur sera fatal, d’une façon ou d’une autre. On ne peut pas être remplacé. Il faut assumer seul les conséquences de nos actes, car nous sommes les seuls à les avoir perpétré. La vie seule permet de réfléchir, de prendre du temps pour soi… Mais à trop réfléchir, on se crée des vieux démons.”

Elle s’arrêta dans son raisonnement, sachant pertinemment où il menait. Et décida de bifurquer immédiatement.

“Tu vois Elijah, Toussaint est une contrée splendide, qui cultive les apparences. Mais Velen aussi, tente de cultiver les apparences. La ville de Novigrad est belle, Oxenfurt aussi. Mais une fois qu’on cherche un peu, qu’on s’aventure dans un sous-sol, dans une ruelle étroite et sombre, dans les bidonvilles des non-humains en-dehors des remparts… On voit la misère de nos propres yeux. Et une fois qu’on a le sang des autres sur les mains… L’implication dans ce dit travail, la volonté, le résultat, les moyens pour y parvenir.. Tout change.”

Elle se rendit compte d’à quel point son discours détonait avec le paysage environnant.

“Ils me font rire ces chevaliers richement vêtus qui se pavanent comme des paons en chaleur. Je te parie qu’une bonne moitié d’entre eux ne sait pas ce qu’est le chagrin, la maladie, la peur, la faim, la mort, et la solitude.”

Sur ces mots, elle vit débarquer sur la place un chien, très agile, qui d’un bond gracieux, parvint à subtiliser l’arbalète d’un des chevaliers. Content comme tout, l’animal s’éloigna de lui, avec l’objet dans la gueule.

“Ah ! Au moins, ils connaissent le hasard, et les coups du sort. La roue tourne comme on dit.”



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Malkha Ciniereth
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the crow : right hand of secret lust
Jeu 9 Mai - 20:04
Shoot and Ride !
Every sacrament meeting ought to be a spiritual feast.

rp commun
Elijah Nyx Caedreach + Malkha Ciniereth
+ caméo de Faelan d'An Skellig



Tenir et contenir les apparences, c’était quelque chose de particulier mais que, pourtant, tu faisais depuis des années maintenant. Après tout, pour le travail que tu exerçais, c’était devenu presque une nécessité à ce stade. Tu ne pouvais pas être toi-même, aussi simplement que cela paraissait être, tu ne pouvais te permettre de l’être. Après tout, si tu devais l’être, ça impliquait que tu te dévoiles dans ta totalité, et ainsi donc… dévoiler ta nature, et c’était bien évidemment quelque chose que tu ne pouvais pas faire, pas dans les contextes actuels où ton espèce était encore traquée et incontestablement détestée bien que méconnue par de nombreuses espèces ici. De plus, il n’était pas difficile de savoir qu’avec ton travail, tu étais bien obligé de tenir la face, de tenir un masque, celui où tu devais être crains par les autres. Maintenir l’illusion sous laquelle tu vivais : celle où tu étais un monstre, que tu étais dangereux. C’était plus simple pour garder les gens loin de toi, c’était plus simple de vivre en étant craint plutôt qu’en étant directement apprécié, c’était une certitude. Même si le poids de ce choix te pesait de façon régulière, tu ne pouvais définitivement pas faire marche arrière par rapport à tes choix, non. Il fallait que tu continues, que tu gardes la face et cette illusion. Cependant, les illusions disparaissaient, finissaient par s’altérer avec la certitude de devenir quelque chose d’autre mais pour l’heure, tout demeurait à sa place, strictement placée là où cela devait être. Les mots de la magicienne sonnaient avec une certaine justesse puisque, même si tu ne pouvais décemment pas l’avouer ainsi, il en était de même pour ton espèce. Vous étiez injustement considérés comme des bêtes tueuses à peine dotées d’intelligence et de conscience, à peine compréhensive du monde. Des bêtes buveuses de sang, qui se ravissaient de bains de sang et d’une réputation bien trop brutale pour ce que vous étiez. Oh, bien sûr, parmi tes pairs il y avait ceux qui répondaient à ses stéréotypes ridicules mais une majorité d’entre vous demeuraient des créatures en parfaite harmonie avec le paysage qui leur était imposé. C’était quelque chose de triste. Quelque chose que tu ne pouvais combattre seul et qu’au fond, tu ne souhaitais pas combattre. Ce n’était pas vraiment ta croisade ; non. Néanmoins, tu comprenais sans trop de mal les paroles de la magicienne, tes iris discordants étant posés sur elle alors qu’elle observait le ciel au-dessus de vos têtes. « Il est difficile de vivre avec une étiquette qui n’est pas de notre propre ressort. Si, déjà, vivre avec une étiquette qui est le fruit de notre propre travail, est compliqué, vivre avec quelque chose qui a été imposé par d’autres… C’est plus difficile à supporter, plus difficile à vivre et à comprendre au fil des ans. » Tu pris une légère pause, bifurquant ton regard sur les arbalétriers, ton visage légèrement penché sur le côté tandis que tes doigts tapotaient doucement contre ton biceps. « Bien que cela puisse paraître étrange, je comprends parfaitement ce que tu dis et à quel point vivre avec une réputation qui n’est pas la nôtre est difficile, que l’on soit indispensable ou non. Cependant, que l’on possède une étiquette ou non, les démons que l’on se créé seront toujours là, toujours présents. » Et ça, à ton grand dam, tu le connaissais que trop bien. Après tout, tu avais ton lot de démons, ton lot de vices et de cauchemars qui tentaient ta vie du teint lugubre qui pouvait lui être associé. Cependant, c’était ainsi. Tu ne pouvais guère faire plus que de vivre avec eux avec une fausse nonchalance et essayer de les combattre chaque matin, chaque soir, dans l’espoir qu’ils restent au plus loin le plus longtemps possible. Les mots suivants de la magicienne résonnaient avec une triste mélodie que tu ne comprenais que trop bien. Avoir du sang sur les mains, c’était une chose qui pouvait transformer un être, le faire basculer dans les pires tréfonds, le traîner dans une misère qu’il se créait tout seul et ça, tu y avais cru avec une aisance déconcertante et tu y croyais toujours, d’une certaine manière. Si ta vie était plus éclairée aujourd’hui, les zones d’ombres et de misères demeuraient. Ce n’était probablement pas pour rien que tu n’avais pas déménagé dans les hauteurs de la ville de Novigrad, c’était parce que vivre auprès des bas-fonds, dans les tréfonds miséreux, était plus simple, était plus vrai, plus réel que de vivre là où les gens se paraient d’or et d’argent pour camoufler la réalité d’une ville qui n’était pas si libre, pas si riche. La réalité de Toussaint, malgré son paysage idyllique, était plus similaire de Novigrad que l’on pouvait véritablement l’imaginer en premier lieu. Ainsi, tu humais doucement alors qu’un sourire ourlait tes lèvres. « C’est comme pour tout, que ce soit une ville ou une personne : il y a toujours plus que ce que les apparences offrent en premier lieu, il y a que de très rares cas où la réalité est similaire à l’apparence. » Tu soufflais alors, en souriant tandis que tes yeux se posaient sur la figure canine qui se présentait dans l’arène, ton sourcil s’arquant doucement très légèrement, néanmoins, un rire s’échappa de tes lèvres aux mots de la magicienne. « Oh, quand même, Malkha… Tu sais bien qu’ils ont au moins connu le chagrin d’amour ! Après tout, les chevaliers, hein, ils connaissent le rejet de la donzelle qui n’en veut point ! » Tu ricanais doucement, pour alléger l’ambiance qui se pesait par vos discours des plus sombres concernant la réalité des apparences et en observant le chien qui se baladait dans l’arène, tu ne pouvais t’empêcher d’imaginer qu’il s’agissait de ton compagnon. Doppler qu’il était, et joueur comme il pouvait l’être, tu ne serais pas surpris qu’il s’agisse bien là de lui, à s’amuser à détrousser les chevaliers de leurs bonnes affaires dans le simple but de pousser la discorde pour s’amuser. Tu te faisais une note mentale de lui demander ce soir, histoire d’en savoir un peu plus. Oh, tu n’allais probablement pas le disputer, non, du tout. Tu n’aurais probablement pas encouragé son comportement, mais… Tu trouvais ça amusant, et si ton compagnon trouvait de quoi s’occuper pendant que tu vaquais ci et là, tu en étais plus que ravi. C’était aussi le but de ce voyage en dehors de la ville de Novigrad. « Le hasard est une chose charmante, n’est-ce pas ? » Tu ricanais doucement alors que tu observais l’animal qui disparaissait avec l’arbalète tandis que le dit chevalier recommençait à hurler, partant en direction de la tente de l’intendant dans l’espoir de récupérer un nouvel ustensile pour pouvoir réaliser cette partie du tournoi. « Il n’en demeure que tout ceci n’est qu’apparence. Tout le monde porte un masque, qu’il le veuille ou non, et cultive une certaine apparence pour se fondre dans la foule, pour ne pas être celui sur qui les yeux sont braqués, à moins que ce soit de l’admiration. C’est pour ça qu’une partie des chevaliers sont là : pour la gloire d’être observé pour un fait pourtant pas si glorieux. Place ce chevalier en pleine plaine, face à des bandits, et il ne sera pas acclamé comme il l’est aujourd’hui. Tout est question de contexte et d’illusion, après tout. »


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Malkha Ciniereth
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Ven 10 Mai - 18:40

Libre

Masques et illusions… Dire que Malkha s’était isolé au fond de cette cabane dans la forêt alors que l’un de ses buts étaient justement de ne jamais vivre comme les autres magiciennes, à coup d’apparences et de mensonges. La vie que la sorcière menait demeurait bercée par les illusions. Le masque ne tombait jamais vraiment. Le monde était un endroit cruel qui apprenait à quiconque, un peu trop naïf, combien la réalité était dure. Combien il valait mieux toujours feindre de fausses émotions que de montrer les vraies. Tout le monde attendait patiemment que l’un ou l’autre expose une faille, dans laquelle n’importe qui pourrait plonger pour en tirer ses propres bénéfices. Tout le monde essayait tant bien que mal de cacher ses propres défauts, de réfréner ses maux, ses peines. Mais la sentence finissait toujours par tomber : car l’humain - ainsi que les elfes, les nains et autres créatures - n’était pas parfait. Aussi finissait-il toujours, tôt ou tard, par montrer son vrai visage.

“L’amour !” s’exclama soudainement Malkha comme si on venait d’insulter sa défunte soeur. “Parlons-en, tiens. Du mal de ce siècle, que dis-je, de cette temporalité. Tout-un-chacun cherche cette perle rare sans se demander une seule seconde ce que c’est, comment on l’utilise, et s’il existe bien pour tout le monde. Personne n’a jamais réussi à étayer des faits scientifiques sur la base de ce sentiment, ni à expliquer comment il pouvait naître, croître, mourir ou bien avoir lieu pour deux personnes à la fois.”

Malkha ne laissa pas le temps à sa pensée de prendre le dessus. Elle défroissa sa robe, se redressa quelques peu et reposa son regard sur les chevaliers. Un regard qui, cette fois, exprimait un certain mépris.

“L’amour chevaleresque est une foutaise. On tente de convaincre les jeunes princesses que le chevalier qui occira tel dragon ou ramènera tel trésor sera l’homme parfait, parce que la Destinée en a voulu ainsi. La Destinée n’est pas une marchande de gri-gris au fond d’une des ruelles sombres de Novigrad. Elle ne guide pas tout-un-chacun jusqu’à son âme soeur. Elle a bien d’autres choses à orchestrer que l’amour volage et futile de deux jeunes gens qui vont aller folâtrer dans d’autres couches à peine trois jours après leur nuit de noces.”

Ses propos démontraient une certaine colère - qu’elle n’expliquait pas vraiment - pourtant, physiquement, elle était parfaitement calme. Même plutôt lasse.

“Et on fait croire par le même temps à ces chevaliers qu’il suffit de bomber le torse et d’aller mettre ses miches en danger pour récolter les faveurs - et les cuisses - d’une dame. C’est ainsi que nous femmes nous retrouvons avec une vaste panoplie d’abrutis suicidaires à vouloir accomplir des actes héroïques moindres - car les dragons ne courent pas les rues - en pensant que cela leur ouvrira les draps de n’importe quelle demoiselle. S’il existait un bois assez reculé pour que je ne puisse même plus avoir connaissance de ces coutumes stupides, je serais allée m’y installer. Dommage, il n’accepte pas les humains à Brokilone.”

Elle battit des cils un instant, remarquant que le chien avait pris la poudre d’escampette. Il faisait chaud même à l’ombre.

“Tu vois Elijah, tu dois me prendre pour une magicienne aigrie et malheureuse qui parle d’une chose dont elle ne connaît rien. Mais selon moi, la vérité est toute autre. Tout le monde crie ce sentiment, utilise ce mot sans chercher véritablement son sens, et finalement, l’amour, dans la plupart des cas, n’est qu’une envie passagère, un songe éphémère, une amourette de passage, une tendre vengeance ou un tentant péché. Bien peu de gens dans ce monde cruel et miséreux ont réellement connu l’amour. Car crois-moi, s’il était à la portée de tout le monde, notre monde serait bien différent.”

Soudainement, elle remarqua qu’elle avait complètement monopolisé la conversation sur un unique sujet. Mais elle comprit aussi que c’était peut-être là une occasion de creuser un peu plus du côté de son ami.

“Dis-moi Elijah, qu’en penses-tu ? Enfin, ne te sens pas obligé de me conter tes aventures amoureuses, mais il est toujours intéressant d’avoir un point de vue différent là-dessus. Surtout d’une personne comme toi, avec qui je m’entends si bien lorsqu’il s’agit de dépeindre nos congénères.”

Elle lui adressa un petit sourire entendu. Elle ne voulait pas le forcer à parler de choses qu’il ne voulait pas aborder, mais elle était curieuse de connaître son point de vue là-dessus.


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Malkha Ciniereth
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