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Malkha Ciniereth
close your eyes and see the skyfall
Malkha Ciniereth
Race Race : Humaine
Habite à Habite à : Un manoir à Novigrad, juste à côté de la place principale du quartier du Dornal
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close your eyes and see the skyfall
Ven 21 Juin - 18:49

 

 

 

Time waits for no one
Clock's ticking dear

 


 
☾☾ Le temps… répéta mécaniquement Malkha, plongée dans ses pensées, et dans ses souvenirs. Sans lui, tout serait plus simple. Mais le monde entier serait sans saveur, plus rien n’aurait de valeur.

Il lui avait tenu le discours inverse. Lui disant que de par sa nature de mutant, et ses pouvoirs de magicienne, ni l’un ni l’autre n’aurait à subir les affres du temps. Elle avait voulu croire à son beau discours, au fait que leurs passés respectifs ne reviendraient jamais les hanter, pire, les rattraper, et leur faire payer leurs erreurs. Mais un sorceleur mercenaire et une sorcière reniée n’avaient sûrement pas le droit au bonheur, il ne fallait pas se leurrer. Ils en avaient déjà assez longuement profité.

S’il est bien un ennemi qu’a priori, tous les gens en ont commun, c’est bien le temps. Tout le monde finit par le maudire un jour. Et bien peu sont ceux qui n’ont pas essayé de le contourner ou de le gruger. Mais il gagne toujours, c’est un fait.

Le temps n’était plus une chose qui effrayait la jeune femme, bien que ce fut le cas, autrefois. Plus rien ne la retenait ici, et si elle devait partir demain, elle l’accepterait sans se défendre. Loin d’elle l’idée d’un suicide, mais la mort ne l’effrayait plus vraiment. Bien sûr, elle souffrirait sans doute le martyr le jour de sa mort - et elle s’était fixé à cette stupide idée de croire que jamais elle ne lâcherait son dernier soupir au fond d’un lit, de vieillesse - en sentant sa fin approcher, mais là, en n’étant pas dans l’immédiateté de la fin qui arrive, elle ne se sentait pas menacée.

S’il était là, et qu’il l’avait entendu penser ce genre de choses… Elle ne savait pas comment il aurait réagi. Mal, c’était certain. Mais comment ?

Je pense que même si les créatures à la si longue longévité, comme certains monstres, ou les vampires, ou les dryades… n’existaient pas, les humains auraient fini par penser à cette éventualité de toujours chercher à rallonger leur courte vie. C’est dans leur nature je suppose. Toujours vouloir ce qu’ils n’ont pas. Mais je suppose que le fait d’avoir la vue sur le jardin du voisin permet de dire que l’herbe y est plus verte. Peut-être qu’ils finiraient par oublier la vie soi-disant éternelle si certains êtres vivants ne s’en approchaient pas. Mais même s’ils atteignaient leur but, ils se rendraient compte de la stupidité de la chose. Rien n’est éternel, ou presque. Et l’humain étant doté de sentiments, il finirait par détester cette éternité chérie dont il avait tant rêvé, du fait que cette dernière lui enlèvera sûrement tout ce qu’il aime et tout ce à quoi il tient.

C’était là le problème des humains : toujours vouloir ce qui leur était inaccessible. Ou ne jamais profiter de ce qu’ils avaient entre les mains, et toujours se mettre en quête des biens de leur voisin. Malkha n’argumenta pas sur ce point : elle avait eu ce qui lui avait semblé inaccessible, et l’avait ensuite perdu. Sur ce coup-là, elle ne valait pas mieux que les chevaliers devant elle. La sorcière revint sur le sujet de conversation précédent, pour éloigner ses idées noires.

Et bien, le combat à mains nues… Je ne m’y attendais pas. Et je ne t’y défierais pas. Comme tu le vois, vu ma carrure, si je n’utilise pas la magie, tu pourras me mettre au tapis d’une seule main, admit Malkha avec un sourire.

Il était vrai qu’elle n’avait pas énormément de force. Ce n’était pas là son point fort.

Les armes blanches me parlent beaucoup plus, mais en effet, en tant que magicienne, mon domaine de prédilection en termes de défense demeure la magie. J’ai néanmoins quelques atouts dans mes manches Elijah, méfie-toi, conseilla t-elle avec un autre sourire faussement menaçant.

Elle releva légèrement le bas de sa robe, pour dévoiler sa botte, de laquelle dépassait très légèrement quelque chose. La lame de la dague cachée derrière le cuir de la botte scintilla lorsque Malkha fit tourner sa jambe. Elle reposa le tissu de son vêtement, avant de boire une nouvelle gorgée de vin.

Aussi étonnant cela puisse t-il paraître, je sais également manier une épée. J’ai eu, disons, un très bon maître d’armes pendant un temps.

Le meilleur qui soit à vrai dire. Mais Malkha n’était pas du genre à complimenter les gens, même ceux qui n’étaient plus de ce monde.




 
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Malkha Ciniereth
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Elijah Nyx Caedreach
the crow : right hand of secret lust
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Sam 22 Juin - 12:19
Shoot and Ride !

Every sacrament meeting ought to be a spiritual feast.
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Le temps, s’il n’était pas là, rendrait la vie sans saveur. Tu te répétais méticuleusement les paroles de la magicienne. D’une certaine façon, il y avait de la vérité derrière ces quelques petits mots, une vérité qui malgré tout était cruelle et donnait tout son sel à ce qu’était la vie, tout ce qui était vivant et était destiné à mourir. Le temps donnait de la valeur aux gens, aux choses, à chaque petite action qui pouvait se dérouler. C’était ce qui donnait de la consistance à la vie, à ce que l’on pouvait apprécier ou non. Néanmoins, à tes yeux, le temps était surtout quelque chose de cruel, à raison du fait que tu savais ton espèce être presque intemporelle. Tu étais jeune, pour ton espèce, tu le savais, mais tu savais également à quel point ton espèce survivait à travers les décennies, les siècles, les millénaires pour les plus anciens et que le temps n’était finalement qu’un facteur pour ce qui vous entourait. Le temps ne vous touchait que de peu, vous effleurait la peau comme un pétale de fleur, mais vous étiez quand même conscrit par le temps. Dans ton monde natal, il n’était qu’une variante qui jouait ci et là sur vos actions. Mais dans ce monde ? Dans ce monde, le temps était une cruelle vérité à laquelle il fallait se plier. Tu ne pouvais oublier la conversation que tu avais eu avec ta moitié, il n’y a pas si longtemps, à ce sujet, et à quel point ta forme d’immortalité était oubliable pour ceux qui ne pouvaient pas l’être. On oubliait, souvent, que ton espèce était celle qui vivait probablement le plus longtemps, n’avait ni limite dans le temps ni même dans l’espace d’une certaine manière, et tu oubliais, parfois, à quel point les autres n’avaient pas cette chance de pouvoir se décliner sous toutes formes dans le temps. Le bonheur était désormais compté, et chaque minute prenait de la valeur, même pour quelqu’un pour qui le temps était une notion illusoire qui s’amusait du reste comme l’on s’amuse du monde. Il était vrai que sans le temps, tout serait plus simple, mais maintenant que tu pesais les mots de la magicienne, il était vrai que ce serait plus simple… Mais terriblement sans saveur, mais aussi sans cruauté.
Cependant, tu ne pouvais exposer tes propos comme tu le voulais. Tu ne savais pas quelle serait la réaction de la magicienne quant à savoir que tu faisais partie de cette espèce presque immortelle et pourtant maudite par la constriction du temps autour de vous, sur les autres. « C’est vrai. » Tu répondais simplement, tes yeux ayant perdu la forme de lueur qui pouvait éclairer le vert comme le bleu. « Il y aurait moins de saveur, il y aurait moins de substance à chaque chose à laquelle on accorde de l’importance parce que l’on sait qu’elle peut être fugace. Il n’en demeure que le temps est cruel, à enserrer chaque être – même pour les plus immortels – de cette douleur de savoir que chaque chose à une fin, et que si ce n’est pas la maladie qui la donnera, ce sera lui. » Tu soupirais doucement, observant tes doigts, entourés autour du verre comme le ferait le temps autour de chaque être existant, respirant et vivant. C’était d’une dureté pratiquement asphyxiante tant le vertige de savoir que la mort était portée parfois par le temps et non pas par les mains de quelque chose dont on pouvait assouvir sa vengeance. Tu te souvenais, parfois, des paroles de ton frère, concernant la nature humaine, la nature des autres : ils ne sont immortels, ils n’ont pas le même temps que nous, ils ne voient pas comme nous et pourtant… Notre espèce, Elijah, aime comme si tout durait que quelques secondes. Et d’une certaine manière, pour nous, tout dure une seconde à l’image de la vie bientôt longue que nous allons vivre, et c’est pour ça que nous aimons avec tant d’ardeur, avec tant de violence et de force. On aimerait croire que chaque personne que l’on s’autorise à aimer deviendra aussi intemporel que nous, à notre contact, et pourtant… Pourtant, Elijah, ce n’est pas le cas. C’est cruel. C’était douloureux. Oui. Effrayant aussi, à tes yeux. Tu savais que ton frère avait vécu bien des déceptions amoureuses, ou plutôt, des chagrins déchirants, avant de te retrouver et cela se sentait dans chacune des paroles qu’il t’avait confiées, dans la confidence. « Le temps gagne toujours, oui. Même pour les êtres intemporels, le temps gagne en prenant à ceux-ci les choses ou les gens à qui ils tiennent. Le temps est un ennemi commun tout en étant celui qui offre le sel et la douceur de ce qui compose nos vies. Il demeure cruel à mes yeux, et je continuerais probablement de penser que sans lui, bien des choses ne se poseraient pas. Mais tel est fait le monde. » Même ton monde natal, même si les codes divergeaient de bien des manières. C’était ainsi qu’un monde tournait et trouvait sa forme d’équilibre.

S’il y avait bien une chose dont tu étais effrayé dans ce monde, en plus d’autres petites choses qui avaient toute autant d’importance, c’était le temps. Il était ton ennemi le plus puissant, celui contre lequel tes forces naturelles ne pouvaient définitivement rien. Tu étais aussi impuissant qu’un humain face à telle puissance, contrôlée par l’équilibre même du monde. Et ça te brisait toujours un peu plus d’y penser, ça te ramenait toujours vers la triste réalité que tu verrais les gens mourir avant que les premières véritables rides ne se creusent sur ton front. Ta vie était telle que tu n’allais pas mourir avant les autres, car on pouvait te ramener à la vie – sauf si un de tes pairs décidait d’en finir pour de bon. Tu allais voir les autres devenir poussière quand tu demeurerais debout, le cœur au bord des lèvres et la souffrance dans l’âme. Tel était la réalité d’une créature intemporelle. Tu incarnais un léger sourire aux paroles de la jeune femme ; il y avait encore là bien plus de raison que tu ne l’imaginais : la nature humaine et ce besoin, irrémédiable, d’aller chercher toujours plus. « L’être humain et son désir d’avoir toujours plus sans se rendre compte des désavantages à ce que cela peut avoir. L’éternité, ou du moins, telle qu’on la conçoit et on la perçoit chez certains monstres, est loin d’être un avantage. Certains le pensent car effectivement, le temps se rallonge avec la possibilité de faire plus, de vivre plus mais il n’y a pas pire comme malédiction que de voir sa vie piégée dans une longévité trop haute par rapport à ceux qui nous entourent. Comme tu le dis très bien, l’éternité absorbe toute chose que l’on peut aimer, elle enlève chaque petite chose car elles sont éphémères aux yeux du temps, aux yeux de quelqu’un dont la longévité s’étire et ne réduit que de peu. » Tu pris une légère pause pour prendre une gorgée de ton vin, avant de poser tes yeux sur la magicienne, un léger rictus – presque triste – sur les lèvres. « Il n’y a rien de pire que l’éternité à contempler. Car quand bien même on est accompagné, la vie se terminera toujours seul, avec le désespoir de voir les autres mourir quand ta simple forme demeure toujours vivante. Mais tel est là le désir humain : avoir ce qu’ils ne peuvent posséder sans en comprendre les conséquences, sans jamais voir que tout ceci n’est qu’une illusion et que même avec l’éternité, le temps a son importance et il est même parfois plus cruel. Car ceux qui ne choisissent pas d’avoir une telle longévité finissent par la maudire parce qu’ils sont entravés par ce que le temps fait aux autres et non pas à eux-mêmes. Mais c’est ainsi que le monde tourne : avec les défauts attribués à chaque espèce, chaque être pouvant respirer et vivre. » Tu détournais alors tes yeux pour les poser sur les chevaliers, arbalète en mains, prêt à en découdre avec les cibles de bois. Voilà là encore une désillusion : mais c’était un monde, une perle dans un océan de petites choses pour aider au bonheur, à cette quête irrémédiable de quelque chose d’introuvable.

Tu esquissais cependant un sourire lorsqu’elle releva ta maîtrise du combat à mains nues. Tu n’en menais pas large mais contrairement à certains de tes pairs, tu étais doté de cette faculté à être très puissant physiquement quand d’autres maîtrisaient bien plus facilement la résistance à la magie. Vous étiez tous dotés de dualité et de faiblesses qui vous rendaient différents les uns des autres. C’était tout l’art. Tu savais que certains de tes pairs maîtrisaient avec grand art l’art de devenir une chauvesouris, ce n’était pas ton cas, peut-être par ta jeunesse, par ailleurs. « C’est fort probable, oui. Ceci dit, tu mettrais bien à mal en faisant usage de la magie sur moi, tu sais. Disons que les chances sont égales, d’une certaine façon. » Après tout, tu étais sensible à la magie. Le feu était presque commun à votre espèce, ne vous infligeait que peu de douleur voir pas du tout, mais tu t’y savais plus sensible que d’autres, ta peau n’ayant pas reçue les caractéristiques totales de cette immunité acquise par bien de tes pairs. Tu relevais cependant un sourcil aux mots de la magicienne, quand elle commença à parler d’armes blanches, et un sourire ourla tes lèvres, dévoilant que très légèrement une petite canine dans ta dentition. Un léger rire échappa tes lèvres alors que tu reprenais une gorgée de ton vin, tes yeux se posant sans mal sur ce qu’elle dévoilait, à sa cheville. Une arme. « Oh, crois-moi, Malkha. Loin de moi l’idée de te sous-estimer ou de venir te défier d’une quelconque façon. Mais dis-moi, quels sont tes domaines de prédilection, en magie ? » Tu n’y connaissais que peu, mais ça ne t’empêchait pas d’être curieux de la chose, surtout que tu usais, sur une base régulière, de quelques sortilèges et autres objets enchantés que tu achetais à certains de tes contacts, pour ton confort régulier. Et savoir que tu pouvais en apprendre un peu plus sur la magie par le biais d’une magicienne que tu appréciais particulièrement, c’était tout de même quelque chose d’appréciable. Tu n’étais également pas surpris qu’elle sache manier une épée, et sur ces mots, tu esquissas un nouveau sourire tandis que tes doigts se resserraient doucement sur le verre. « Eh bien, ma chère, il nous faudra essayer un duel, que je puisse contempler l’art de l’épéiste qui est en toi. » Après tout… Pourquoi pas ? Tu savais manier l’épée, même si tu étais plus à l’aise avec les kukris ou les dagues. Alors, ce serait vous mettre sur un pied d’égalité. Tout en sachant que tu ferais de ton mieux pour ne pas user de ces dons qui étaient ancrés dans ta nature de vampire. Le but n’était pas de la vaincre en quelques mouvements mais bien de voir jusqu’où sa maîtrise pouvait se dévoiler et jusqu’où pouvait-elle éventuellement te mettre à mal avec une arme que tu maîtrisais d’une certaine manière. C’était quelque chose de plutôt intéressant, de ta perspective, et cela donnait à voir. « Je serais curieux de te voir manier l’épée, toutefois. Ce n’est pas courant, les magiciennes qui s’intéressent à l’armurerie telle que l’épée. Les dagues et ce genre de choses sont monnaies courantes, mais l’épée ? Un poil plus rare, si je peux me permettre. » Tu esquissais un nouveau sourire. Oui, ta curiosité était piquée.


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Elijah Nyx Caedreach
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Mer 26 Juin - 22:20




Can't take this anymore
But do we have a choice ?



☾☾ Malkha était destinée à ne jamais pouvoir se dérober au temps qui passait, surtout du fait de sa nature de magicienne. Le temps passait différemment pour eux autres, qui tentaient tant bien que mal de défier les affres de ce terrible adversaire, qui demeurait, pour l’instant, invaincu. La seule chose qu’avait réussi à faire les mages, c’était l’éloigner quelques peu, le repousser, le garder à distance. Mais jamais personne n’avait réussi à le faire disparaître totalement de sa ligne temporelle.

Et même si Malkha n’était pas une magicienne fanatique voire obsessionnelle de sa jeunesse éternelle, elle savait que le tas de souvenirs et de regrets qu’elle avait serait éternellement un boulet à ses pieds, dont elle ne pourrait jamais se détacher. Certains jours, il était moins lourd que d’autres, certes. Mais comme le temps, il était toujours là.

Je ne suis pas une très grande magicienne, Elijah. Enfin… Par rapport à certaines, certes, j’ai une panoplie de capacité assez développée. Mais je ne suis pas du même matériau que les légendaires magiciennes comme Yennefer de Vengerberg par exemple. Ma magie est plus sage en quelques sortes. Enfin, tu dois savoir que parmi les mages également, outre cette histoire de légitimité du combat contre le temps, on s’interroge aussi sur l’utilité de la magie. Pour le bien, pour le mal, pour soi, pour les autres…

Malkha avala une gorgée de son vin, pour se réhydrater la gorge, devenue sèche à force de parler.

Je n’ai jamais été une de ces magiciennes qui voient la magie comme une malédiction. Bien sûr, elle est à double tranchant. Elle permet de lancer des sorts terribles, de changer l’avenir de personnes pour toujours… Mais la magie dont je suis dotée m’a toujours été bénéfique.

Elle posa son verre dans les airs, comme sur une table invisible, et ce dernier resta suspendu comme par un fil dans le vent, en attendant tranquillement que la magicienne revienne l’attraper. Elle fit quelques moulinets des poignets, tendit et tordit ses doigts en divers signes. Le bout de ses ongles et le creux de ses paumes s’illuminaient de diverses couleurs.

Pour te répondre Elijah, je suis une magicienne spécialisée dans les sorts naturels. Je ne sais pas si j’ai adapté ma magie à mon quotidien ou si c’est elle qui s’est adapté à ma vie, mais elle me sert beaucoup pour mon travail. J’ai quelques connaissances en météorologie, en protection, en divination… Je peux communiquer avec les animaux, avec les plantes aussi. Je maîtrise ces dernières ainsi que la terre, l’eau et le vent. Toutes ses capacités me permettent de venir en aide aux villageois qui ont besoin de moi.

Elle prit une grande inspiration. Quelques images terribles revinrent devant ses yeux, du tréfond de sa mémoire, mais rien qu’un instant.

Si tu veux tout savoir, je me suis servie de ma magie pour attaquer et pour me défendre. Je suis capable de choses extraordinaires, des compétences et une puissance dont je n’avais même pas soupçonné l’existence. Mais il y a bien longtemps que je ne me suis pas servie très sérieusement de mes pouvoirs contre des hommes ou des monstres. Et c’est peut-être mieux ainsi.

Malkha fut néanmoins amusée en comprenant qu’elle impressionnait quelques peu son ami avec ses talents d’épéiste. Et puisqu’il voulait en savoir plus, pourquoi se priver ? La sorcière se releva, finit son verre qu’elle reposa cette fois sur le banc des gradins et descendit d’un cran en jetant un regard amusé à son interlocuteur.

Je vais te montrer un peu.

Elle tourna la tête vers le groupe d’arbalétriers, qu’elle interpella en haussant la voix :

Messieurs ! Excusez-moi d’interrompre votre entraînement - elle se retint de donner un autre nom, plus moqueur, à cela - mais j’aimerais savoir si l’un de vous aurait une épée à me prêter. Je ne vous l’abîmerais pas bien sûr et vous la rendrais dès que j’aurais fini ma démonstration.

Certains chevaliers la regardèrent d’un air ahuri. D’autres curieux, et encore d’autres, un peu moins cependant, moqueurs, du fait sûrement que c’était une donzelle qui allait qui plus est faire une démonstration en robe. Elle retint le visage de ceux-là.

Tenez, madame, mon épée. Elle est légère et sera parfaitement adaptée à votre gabarit, lui dit un chevalier qui s’avançait vers elle en lui présentant une lame posée à plat sur ses deux paumes gantelées de métal.

La magicienne attrapa le fer et constata que l’homme avait raison. Elle lui adressa un petit sourire, et un merci, bien évidemment. Puis elle fit face à la tribune, après un habile moulinet du poignet, la lame suivant élégamment la courbe de son bras, pour se remettre face à son ami.

Bien, Elijah ! Tu m’as l’air bien moins à l’aise avec une épée mais j’accepte si tu le désires un petit duel. Ou alors, je peux te montrer ce que je sais faire avec un de ces messieurs les chevaliers ? Il y en a bien un ou deux qui doivent être habiles à l’épée. C’est toi qui voit !

Rien qu’en lui proposant ce petit jeu, elle dansait déjà avec ses pieds, de manière innocente ou juste guillerette, c’était sûrement ce que devaient penser les spectateurs de la scène. Mais n’importe quel connaisseur aurait vu dans ses pas une chorégraphie rythmée, millimétrée, et surtout typique d’un type de combat à l’épée.





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Malkha Ciniereth
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Jeu 27 Juin - 0:42
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Le temps était un fardeau, un combat de tous les jours mais il était également ce donnait à la vie tout son sens et tout son plaisir, que ce soit pour toi – un être somme toute intemporel – que pour les autres qui subissaient les affres du temps sans pouvoir interagir avec celui-ci – à l’exception des mages. Cependant, il en était ainsi de toute chose : il y avait toujours un versant positif à quelque chose que l’on pouvait juger de négatif en premier lieu et le temps n’en faisait pas exception, même pour un être aussi intemporel que tu pouvais l’être. Bien sûr, ça, la magicienne ne pouvait le savoir. Elle n’avait pas les talents des sorceleurs à deviner si tu étais un être somme tout banal ou une créature dite monstrueuse. Elle te pensait probablement être un humain - ou un elfe, peu importe – somme toute commun et non pas que tu étais vampire, doté d’une longévité qui dépassait d’ores et déjà la sienne rien que maintenant, bien que tu étais encore jeune pour ton espèce, tes six siècles d’existence n’étant que du menu fretin pour certains de tes comparses qui s’enveloppaient du millénaire d’existence avec bien plus d’aisance. Toutefois, le temps avait des conséquences sur toi, sur ta vie, que ce soit par le biais des autres ou par ta simple existence. Mais c’était ainsi. Tu t’étais fait à l’idée depuis bien longtemps, renonçant à comptabiliser les années et les minutes où tu étais enfoui dans une telle spirale mélancolique qui lui était liée. De toute façon, tu n’avais aucun poids sur le temps, de la même manière que le temps n’avait au fond, aucune emprise réelle sur ta longévité, à part pour l’allonger. Pour la diminuer… Tu ne savais guère quelle entreprise il fallait faire, quel sombre dommage il faudrait t’infliger afin que, véritablement, tu ne sois qu’un simple être comme ceux que tu côtoyais en permanence. Toutefois, tu savais que ressasser à outrance ces notions te donnait des vertiges et des hauts le cœur que tu n’étais pas capables de gérer sans véritablement avoir envie d’arracher ce maudit organe qui bondissait bien trop régulièrement dans ta poitrine. Un fardeau, celui-là aussi, pour ton espèce qui aimait avec une telle véhémence qu’il était parfois difficile pour vous de connaître la modération des sentiments et des émotions. Là encore, tu ne pouvais faire que peu de choses contre ça, si ce n’est pester, éternellement, sur le fait que ton espèce était bien trop sensible à tout ce qui pouvait l’entourer. Il n’y avait guère de moyen de contrôler toute une génétique et une manière de faire qui était, ostensiblement, la même depuis des générations et des générations ; si fortement ancré dans les comportements de tes pairs comme s’il s’agissait de quelque chose de génétique. Mais peut-être l’était-il ? Tu n’en savais rien.

Toutefois, il y avait une chose qui avait tiquée ta curiosité, en plus de ce sujet tourné autour du temps, c’était bel et bien la magie en elle-même. Ton amie était une magicienne et bien que tu en aies côtoyé un pendant quelques années, tu possédais des lacunes particulièrement marquées sur le sujet, à tel point que tu ne savais guère faire la différence entre deux mages dont la spécialité était différente tant qu’on ne te montrait pas directement cette différence. Cependant, tu étais suffisamment malin pour savoir que bien évidemment, la magie avait toujours son versant, son tranchant qui rendait parfois son utilisation risquée. Tu avais entendu parler des risques qui étaient liés à la nécromancie, en particulier, mais également ceux qui étaient liés à l’oniromancie. Celui que tu avais côtoyé, un nilfgaardien, était un spécialiste de la magie de l’illusion, mais surtout, un spécialiste des astres, si bien qu’aujourd’hui, tu en connaissais un rayon sur ses petites choses qui ponctuaient le ciel de lumières astrales. Toutefois, le reste de la magie… Eh bien, c’était une autre paire de manche et tu étais toujours très ouvert à l’idée d’en apprendre plus. Si bien que ton regard ne tarda pas à se vriller de lui-même vers la magicienne quand elle commença à parler de ce qu’elle connaissait le mieux, tes lèvres trempant sans mal dans le vin de temps à autres à mesure que tu observais les moulinets graciles qu’elle faisait avec son poignet, comprenant qu’il y avait, là encore, de la magie dans l’air. Quand elle parla de malédiction pour ce qui était de la magie, tu humais doucement. « N’y avait-il pas un mage ou une magicienne qui avait qualifié que la magie était comme le chaos ? Pardonne mes lacunes à ce sujet, mais il me semble avoir déjà lu quelque chose qui rapportait la magie comme étant une personnification du chaos, aussi instable que dangereuse, et pourtant bienfaitrice et primordiale pour qui savait l’utiliser tout en n’oubliant jamais la puissance destructrice qui pouvait se cacher derrière en sort de quelques mots. » Tu ne te souvenais véritablement plus de l’ouvrage dans lequel tu avais pu pêcher telle paroles, toutefois.. Tu te souvenais de ce que le contenu t’en avait inspiré. Cela datait probablement de cette période où tu t’étais réfugié dans les déserts nilfgaardiens, en quête de calme et de quiétude avant de reprendre le chemin des routes pour retrouver ton aîné. Cependant, tu avais lu de nombreux ouvrages entre cet instant et aujourd’hui, certains ayant été oubliés sur les routes tandis que d’autres comblaient encore les trous de tes étagères empilant ouvrages sur ouvrages. Une chose était sûre : tu avais beau posséder une bibliothèque fournie, ta mémoire était toujours fragmentée quand il était question de ce genre de choses, tant elle fourmillait d’informations parfois aussi peu utiles que le chapitre 4 du roman d’aventure du dernier écrivain en vogue de Novigrad. Mais soit. Tu continuais cependant à l’écouter, avec un intérêt mesuré et parfaitement stable tandis que tu t’abreuvais de ces connaissances comme s’il s’agissait d’un bon vin. Tu n’avais que peu de choses à redire sur le sujet, toi qui n’étais pas un être doté de magie, ou du moins… Pas de la même magie dont elle faisait l’étalage pour l’heure. S’il on venait à considérer tes quelques talents comme de la magie, il était sûr qu’ils n’étaient pas alimentés de la même expertise et de la même énergie que celle dont parlait la magicienne avec maîtrise. Cependant, tu gardais – et notais – dans un coin de ta tête les spécialités dont elle voulait bien te faire part, notant que cela pourrait t’être utile un jour, ce n’était pas improbable. Tu tiquais sur la divination, mais tu n’étais pas sûr que tu aurais le courage de lui demander de venir lire ce qui pourrait être dans ton avenir, tout simplement parce qu’il fallait se dévoiler un minimum et ton plus grand secret reposait sur ce que tu étais et il était difficile de lâcher tel morceau autour d’une tasse de thé, pour des raisons bien plus évidentes qu’il n’en paraissait. Toutefois, c’était intéressant à savoir. Tu ne cillais guère quand elle t’annonça qu’elle n’utilisait plus cette magie pour se battre contre hommes et monstres, ça ne t’étonnait pas, au vu de la nature de la magicienne qui semblait bien plus enclin au pacifisme qu’à l’offensive des combats. Toutefois, tu aurais pu te tromper mais ça ne semblait pas être le cas. Ainsi, un sourire ourlait sans mal tes lèvres alors que tes iris se détournaient du visage de la magicienne. « Parfois, c’est mieux oui. Ce monde a vu, à bien trop de reprises, les ravages de la magie et de ce que les mages peuvent faire, bien que je ne vais pas me faire avocat contre eux. Chaque chose entraîne son lot de conséquences, et chaque chose n’est pas exempte de cela. Il en va de même pour tout le monde. Toutefois, quand on peut éviter de faire usage de ses qualités les plus destructrices, c’est… Disons que c’est des conséquences en moins que l’on inflige sur la suite des événements, j’imagine. » Tu savais que tu divaguais quelque peu, et c’était probablement la chaleur, inhabituelle pour toi, qui te donnait tes idées quelque peu troubles. Tu avais peut-être vécu pendant un long moment au sud du continent mais tu étais bien plus habitué à l’humidité acerbe du nord plutôt qu’à la chaleur aride du sud. Ton corps était bien plus habitué à cela, et tu t’en portais mieux, même si tu pestais de façon régulière sur la météo aléatoire de cette partie du continent.

Toutefois, tu ne pouvais retenir ton sourire en voyant la magicienne s’esclaffer en direction des chevaliers et de même descendre à leur rencontre pour demander une épée. Oh, bien sûr, tu pouvais très bien rester dans les gradins et éviter, à tout prix, de te mouiller en répondant à son défi. Mais… De ceux qui te connaissait savaient que tu n’étais pas homme à refuser un duel, la preuve en était qu’il n’y a pas si longtemps que cela encore – enfin, à ton échelle de vie – tu écumais encore les combats de rue comme un forcené. Ainsi, tu finis ton verre d’une traite avant de le déposer sur un siège du gradin, veillant à ce qu’il ne tombe pas avant de rejoindre la magicienne, descendant d’un pas nonchalant, presque traînant, sans te dépêtre du sourire qui ourlait tes lèvres. Tu lui adressais un regard amusé, presque railleur. « Voyons, voyons, Malkha... Je ne vais absolument pas laisser ces hommes subir ton courroux à l’épée quand je peux moi-même voir l’étendue de tes compétences. » Tu étais amusé, bien évidemment, mais surtout – et par-dessus tout, au fond – curieux de ce que la jeune femme était capable de faire avec une épée, vêtue d’une robe qui n’était – somme toute – pas faite pour ce genre d’activités. Après tout, tu ne l’étais pas non plus, ne portant qu’une simple chemise et un pantalon des plus banals et des bottes qui adhéraient que peu au sol… Mais n’était-ce pas là tout le but du défi ? Savoir relever un duel dans des conditions qui n’étaient pourtant pas optimales ? Pour toi, si. C’était là tout le piment de telle situation, et c’était pour cela, qu’au fond, tu refusais que quiconque d’autre ne soit l’adversaire de la magicienne. Ainsi, tu te tournas en direction d’un chevalier, indiquant d’un mouvement de tête l’épée qu’il avait entre les mains. « Puis-je ? Elle vous sera rendue dans l’état, et dédommagée pécuniairement si cela ne peut être le cas. » Le chevalier sembla hésiter quelques minces secondes, observant la lame qui brillait sous les quelques rayons du soleil, la garde d’acier démontrant la présence d’un véritable travail de forgeron sous les aspects massifs de la lame. Tu étais toujours un fin appréciateur de ce que l’on pouvait faire en termes d’épées, appréciant la collection d’armes comme s’il s’agissait d’œuvres d’art à part entière. Toutefois, comme pouvait le montrer certaines pièces de ta collection, certaines pièces étaient de véritables œuvres d’orfèvrerie qui mériteraient leur place dans un musée à leur effigie. Cependant, le chevalier concéda à te laisser son épée, t’offrant la garde que tu attrapas sans mal, t’amusant de quelques moulinets pour voir la résistance de ton poignet face à la lourdeur de la lame et pour reprendre quelque peu la main sur quelque chose que tu n’utilisais en général que pour décorer tes murs. De quelques pas, tu te retrouvas sur la sableuse qui tapissait l’arène originellement conçue pour un tournoi d’arbalète, et tu tendis l’épée en direction de la jeune femme, ton sourire ne disparaissant nullement de ton visage. « Premier sang, mademoiselle la magicienne ? » Tu ne souhaitais pas la blesser, pas réellement du moins, ainsi… Quand la règle du premier sang était annoncé, ça n’allait jamais bien plus loin qu’une petite coupure qui disparaissait en quelques jours tout au plus. Cela permettait de tester autant les techniques offensives que celles défensives d’un épéiste tout en gardant en tête que le combat pouvait sembler aussi mortel qu’il ne l’était pas. C’était là tout le but de la manœuvre. Tu te mis alors en garde, laissant à la jeune femme le soin de commencer l’offensive car tu n’étais pas de ceux qui attaquaient en premier, dans le cas de travaux d’épées. Tu étais un défensif, la majorité du temps, même avec tes dagues. Il n’y avait qu’avec tes armes naturelles où tu laissais s’échapper la superbe de ton offensive.


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Malkha Ciniereth
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Malkha Ciniereth
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close your eyes and see the skyfall
Jeu 27 Juin - 23:09




Both blades are for monsters
Believe me, wyverns are not the worst



☾☾ Ce n’était pas une excellente lame, certes. Cet homme qui le lui avait prêté n’était sûrement pas un excellent épéiste, car si ça avait été le cas, il aurait jeté cette camelote bien vite. En fait, il ne l’aurait même pas achetée. Néanmoins, elle était joliment décorée. Et on devinait sa fréquence d’usage à l’usure du fer et du manche : inexistante.

Malkha la fit tournoyer entre ses mains, s’accoutumant au poids de l’objet pour qu’il devienne peu à peu le prolongement de son bras. Mais seule une lame forgée à sa mesure serait capable d’épouser parfaitement son gabarit. Après ses petites gestures, elle reposa enfin son attention sur son ami.

Premier sang, Elijah, confirma t-elle avec un sourire quelques peu menaçant. Et pour l’amour de Melitele, ne te retiens pas parce que je suis une femme.

Sur ces mots, elle commença à se mettre en position. Mais avant de lancer une quelconque offensive, elle claqua des doigts. Suite à ce geste, le bas de sa robe se mit à frémir, et à raccourcir, jusqu’à n’être plus qu’une jupe courte.

Elle fit un petit sourire entendu à Elijah, puis se mit cette fois vraiment en garde. Elle croisa les jambes, se penchant un peu sur la pointe de ses pieds. Les bras tendus mais pas trop, prêt à se montrer flexibles, prêts à faire preuve d’allonge si nécessaire. Le regard fixe, concentré, sur le qui-vive.

Pas besoin de détruire ton adversaire du regard dès le début Malkha. Au mieux, il va te trouver ridicule, en rire, se déconcentrer, et tu gagneras facilement. Au pire, ça l’énervera, et il te collera une bonne raclée.

La sorcière haussa les épaules, et laissa mollement retomber ses bras le long de son corps, avec l’épée de l’homme dans sa main.

C’est facile à dire pour les sorceleurs, répliqua t-elle, décidée à se défendre. On vous a retiré toute émotion.

Crois-moi, si je veux faire comprendre à quelqu’un qu’il est en train de me taper sur les nerfs et que je vais le décapiter dans la seconde qui suit s’il n’arrête pas de m’emmerder, je peux le faire sans problèmes. Et tu contrôles les émotions, alors ne te trouve pas d’excuse. Allez, en place.

La sorcière soupira, et s’exécuta, retrouvant un calme pour ainsi dire parfait.


Puis plongea sur son adversaire.

Elle fit d’abord quelque chose de peu conventionnel pour un style de combat propre à celui des sorceleurs : une attaque de front, une large courbe de son bras en diagonale. Mais c’était évidemment pour mieux préparer l’attaque suivante. Elle déplaça son pied, se pencha sur le côté avec son nouvel appui et après avoir tournoyé sur elle-même, envoya un autre coup d’une courbe beaucoup plus large, qui s’abattit sur Elijah en venant du ciel.

Le tout, ce n’est pas d’être spectaculaire Malkha, c’est de me toucher.

Elle ne perdit pas son élan, et reprit sa position finale du dernier coup, penchée vers le sol, la lame pointant vers celui-ci, pour rebondir et refaire une courbe similaire vers le haut.

Tes appuis sont bons, tes mouvements sont fluides, mais si tu n’avances pas vers ton adversaire, si tu ne le forces pas à reculer, ou à parer, voire à prendre le coup, il ne craint rien.

La magicienne fit donc un pas en avant et fit une autre courbe parfaitement horizontale au niveau de la tête d’Elijah.

Les réflexes et les parades lui revenaient : elle ne les avait jamais oublié. Et du même coup, lui revenaient aussi les paroles de celui qui avait été son maître d’armes, le sorceleur qui lui avait appris à se battre comme l’un d’entre eux.




CODAGE PAR AMATIS

Malkha Ciniereth
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